Bonjour à tous
Cela fait un bon moment que j’avais envie de poster sur le forum, alors je me lance enfin !
Ce nouveau sujet sera donc dédié à mes one shots sur les cités d’or. Je vous prie d'être indulgent, je n'écris pas aussi bien que d’autres personnes sur ce forum. N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez
Si vous avez des conseils pour m'améliorer, je suis preneuse !
Bonne lecture
Pas si vite Capitaine !
Après le départ des deux jeunes élus, Mendoza et Laguerra retournèrent à Pattala avec Tao et Gaspard.
Un soir, Mendoza était dans la chambre que le Raja lui avait attribuée. Il pensait à Isabella. Depuis quelques jours, la jeune femme était distante avec lui, ce qui l'inquiétait. Il décida d'aller lui parler. Il remit sa cape sur ses épaules et partit en direction de sa chambre. Une fois devant la porte, il prit une grande inspiration puis frappa. La bretteuse ne répondit pas. Il hésita à refrapper mais la porte finit par s'ouvrir. Le marin découvrit la belle espagnole uniquement vêtue de sa tunique blanche qui lui arrivait mi-cuisse. Isabella fut surprise de le voir ici.
Mendoza: Je ne te dérange pas ? Demanda-t-il gentiment. J'aimerai te parler.
Laguerra: Je t'écoute.
Mendoza: Je te sens distante depuis ces derniers jours. Lorsque je te parle tu ne me réponds presque pas. Que se passe-t-il ?
Laguerra: Je te demande pardon, dit-elle en baissant la tête. C'est un peu le bazar dans ma tête en ce moment. Je pense à mon père, cela va bientôt faire deux ans qu'ils nous a quitté... Il me manque terriblement...
Le marin prit la main de la jeune femme dans les siennes.
Mendoza: Isabella, je suis là pour toi, tu aurais dû m'en parler.
Laguerra: C'est vrai, excuses-moi, dit-elle en posant une main sur son torse.
Le marin passa ses bras dans le dos de l'espagnole. Ils se regardèrent sans rien dire avant de s'embrasser tendrement. Une fois leur baiser terminé, la jeune femme prit la main de Mendoza. Ce dernier voulut dire quelque chose mais elle posa un doigt sur ses lèvres.
Laguerra: Suivez-moi Capitaine, chuchota-t-elle à son oreille avant de l'amener dans sa chambre.
Elle referma la porte derrière eux puis embrassa son compagnon fougueusement. Après ce baiser, la jeune femme se glissa dans son lit. L’espagnol hésita un instant, puis retira sa cape, sa tunique et ses bottes avant de rejoindre sa belle. La bretteuse se blottit contre lui.
✧*。 ✯
Le lendemain matin, l’espagnole se réveilla la première. Son marin dormait paisiblement à côté d’elle. Elle lui caressa le torse avant de l’embrasser. Il se réveilla doucement et passa sa main dans les cheveux de sa belle. Puis, sans dire un mot, il la serra contre lui avant de se retourner. La jeune femme se trouvait désormais sur le dos et le capitaine sur elle. Il l’embrassa à sa tour tandis qu’elle passait ses mains autour de son cou.
Après leur étreinte, les deux bretteurs se levèrent et passèrent la journée ensemble. Ils croisèrent le fer au niveau de la cascade du fort, lieu de leur rencontre. Puis, ils se rendirent dans la salle d’expérience où se trouvait Tao. Le marin écoutait attentivement le jeune Nacaal tandis qu’Isabella s’éloigna pour regarder les livres et les cartes posés sur une table un peu plus loin. Un garde l’observait. La jeune femme le remarqua mais n’y prêta pas plus attention. Quelques minutes plus tard, Tao et Mendoza descendirent dans l’endroit qui avait servi de fabrique à Ambrosius, le garçon voulait montrer sa nouvelle découverte au capitaine. Peu de temps après, le garde se rapprocha d’Isabella mais elle dégaina son épée au moment où il s’apprêtait à poser sa main sur son épaule.
Garde : Doucement ma jolie, dit-il en reculant un peu.
Laguerra : Ne m’appelez pas comme ça ! dit-elle en pointant son épée vers lui.
Garde : Allons, allons, posez cette épée vous allez vous blesser, dit-il tout en la détaillant du regard.
Laguerra : Ne croyez-vous pas que je ne vous vois pas regarder mon corps depuis tout à l'heure ?!
Garde : Je dois avouer que vous avez un joli corps. Combien vous dois-je pour passer une nuit avec vous ? dit-il toujours en regardant ses formes, le sourire aux lèvres.
Laguerra : Comment osez-vous ?!
La jeune femme avait beaucoup de prétendants mais c'était bien la première fois qu'on demandait cela. Elle sentait la colère bouillonner en elle. Elle n’avait qu’un objectif en tête, lui faire ravaler ses mots. Elle l’attaqua. Il dégaina son épée. Ils s’engagèrent dans un duel mais la bretteuse prit rapidement l’avantage. Lorsque Tao et Mendoza revinrent ils virent l’aventurière, épée à la main, et un garde du Raja, désarmé, allongé sur le sol. Elle rangea son arme avant de donner un coup de pied dans l'entre-jambe du garde. Les deux garçons étaient sous le choc, ils ne comprenaient pas ce qu'ils venaient de voir. Le marin finit par s'approcher de la jeune femme.
Mendoza: Que s'est-il passé ? Dit-il en posant sa main sur son épaule dénudée.
Laguerra: Il a eu des propos déplacés à mon égard, répondit-elle en retirant la main du bretteur de son épaule.
Mendoza: Je vois, dit-il en lançant un regard au garde qui se tordait de douleur.
✧*。 ✯
Le lendemain, le soleil était déjà haut dans le ciel lorsque Mendoza se réveilla. Il regarda autour de lui mais ne vit pas sa bretteuse. Il se leva, enfila sa tunique mais ne trouva pas sa cape. Il était pourtant sûr de l’avoir posée avec ses autres affaires la veille. Il décida d’essayer de trouver Isabella afin de lui demander si elle savait où était son précieux tissu bleu. Il marcha un long moment dans les couloirs mais ne vit pas l’espagnole. Il finit par se rendre dans la cour intérieure du fort et trouva la jeune femme avec sa cape sur les épaules. A la vue de son marin, elle sourit et s’approcha de lui.
Laguerra : Tu es une vraie marmotte, as-tu vu l’heure qu’il est ? dit-elle en rigolant.
Mendoza : Chica, on ne prend pas ma cape sans me demander.
Laguerra : Chica ?!
Mendoza : Oui, un problème, Chica ? dit-il avec un grand sourire, content de la provoquer.
Laguerra : Ne m’appelles pas comme ça.
Mendoza : Je t’appelle comme je veux. Maintenant rends-moi ma cape s’il-te-plaît.
Laguerra : Je te propose un duel : si tu gagnes, tu récupères ta cape, mais si je gagne, je la garde et tu arrêtes de m’appeler Chica, qu’en dis-tu ?
Mendoza : Dans ce cas, ne perdons pas de temps, dit-il en sortant son épée.
La jeune femme dégaina son épée et se plaça en face de son adversaire. Ils se saluèrent puis commencèrent le combat. Le marin avait un avantage : l’espagnole n’avait jamais combattu avec une cape. On ne dirait pas comme ça mais cela peut déstabiliser voire même coûter la victoire. Laguerra attaquait et Mendoza parait toutes ses attaques puis les rôles s’inversèrent. Il attaquait et elle parait. Soudain, Isabella se prit les pieds dans la cape. Mendoza voulut la rattraper mais c’était une feinte. Elle profita du moment d’inattention de son adversaire pour prendre le dessus sur lui. Quelques secondes plus tard, le capitaine était à terre et désarmé, son épée se trouvant à quelques mètres de lui. Il avait perdu. Son adversaire pointa son arme vers lui tout en remettant ses mèches en place, le sourire aux lèvres.
Mendoza : Bien joué Chica.
Elle rangea son épée. Il récupéra la sienne puis se releva. Le marin ouvrit ses bras, lui faisant signe de venir. L’espagnole ne se fit pas prier et vint dans ses bras. Elle l’embrassa tout en passant sa main dans ses cheveux. Mendoza passa ses mains dans son dos. Ils profitèrent tous les deux de ce long baiser. Une fois terminé, Isabella recula un peu.
Laguerra : On dirait bien que ta cape m’appartient désormais, dit-elle en prenant le menton de son espagnol dans sa main.
Mendoza : Je veux bien te la laisser mais seulement pour aujourd’hui.
Laguerra : Ce n’était pas dans notre accord ça, dit-elle avec un grand sourire.
Mendoza : Je ne rigole pas Isa.
Laguerra : Je verrais demain si je te la rends.
Au même moment, Gaspard arriva.
Gaspard : Éloignes-toi d’elle Mendoza !
Laguerra : Oh non, pas lui, souffla-t-elle.
Mendoza : Que veux-tu Gaspard ? dit-il en croisant les bras.
Gaspard : Que tu arrêtes d’embêter la Señorita Laguerra.
La concernée leva les yeux au ciel.
Gaspard : Tao demande à ce que nous le rejoignons au village pour aider à la construction du quartier général de l’ordre du Condor. M’accompagnez-vous Señorita ? demanda-t-il en se frottant la moustache.
Mendoza et Laguerra soufflèrent.
✧*。 ✯
Plus tard, au village, Tao vit ses amis arriver.
Tao : Est-ce normal que Laguerra ait ta cape ? demanda-t-il au marin.
Mendoza : Elle me l’a volé.
Gaspard : Comment oses-tu dire de telles accusations à l’encontre de la Señorita Laguerra ?!
Mendoza lança un regard noir à Gaspard.
Laguerra : Ce que Mendoza voulait dire c’est qu’il m'a prêté sa cape.
Ils aidèrent à la construction toute la journée.
✧*。 ✯
Alors que la nuit commençait à tomber, les villageois leur proposèrent de rester dormir au village.
Villageois : Je vais vous libérer deux maisons.
Laguerra : Une seule suffira, dit-elle en prenant la main son espagnol avant de lui adresser un grand sourire.
✧*。 ✯
Plus tard, le capitaine buvait avec les villageois. La jeune femme alla le voir.
Laguerra : Tu bois ?!
Mendoza : Oui pourquoi ?
Laguerra : Arrêtes. Ça a tué mon père, je ne veux pas qu'il t'arrive la même chose.
Mendoza : Ne t’inquiète pas, je ne boirai pas trop.
Laguerra : Mendoza ! dit-elle en croisant ses bras.
Voyant qu'il ne réagissait pas, la bretteuse dégaina son épée et la pointa vers la gorge de son compagnon.
Laguerra: Je ne rigole pas Juan, dit-elle sèchement.
Mendoza : Bon d’accord, dit-il en posant son verre.
Laguerra : Dès que tu auras fini tu me rejoindras et pas trop tard !
Villageois : Elle a du caractère.
Mendoza : C’est pour ça que je l’aime, dit-il en la regardant s’éloigner.
✧*。 ✯
Un peu plus tard, l’espagnole venait de terminer son bain. Elle avait une serviette sur elle et était à la recherche de sa tunique. En cherchant, elle passa devant la porte qui donnait sur la terrasse et vit Gaspard qui l’observait.
Laguerra : Je ne vous dérange pas Gaspard ?!
Gaspard : Señorita-
Laguerra : N'avez-vous pas honte !?
Au même moment, Mendoza arriva par la terrasse.
Mendoza : Que se passe-t-il ici ?! Dit-il d'un ton sévère.
Laguerra : Gaspard m’espionne voilà ce qu’il se passe, dit-elle énervée.
Le capitaine n’en revenait pas. Il se rua sur Gaspard et lui mit son poing dans la figure. L'ennemi du marin s’effondra par terre et un filet de sang commença à sortir de son nez. L’espagnol le poussa en dehors de la maison. Après cela, il alla voir sa belle.
Mendoza : Tout va bien ? demanda-t-il inquiet.
Laguerra : Je n’en reviens pas, cet idiot m’espionnait. Je ne sais même pas depuis combien de temps il était là.
Mendoza : S’il revient fais-le-moi savoir, je m’occuperai de lui.
Laguerra : Merci.
Ils se regardèrent sans rien dire durant de longues secondes puis la jeune femme s'approcha rapidement de lui. Elle posa ses lèvres sur les siennes avant de le repousser en souriant.
Laguerra: Je vais aller me rhabiller, veux-tu bien me laisser ? Demanda-t-elle gentiment.
Le marin s'exécuta et s'éloigna pour la laisser se rhabiller tranquillement. De son côté, il retira ses bottes, son épée et sa tunique.
Mendoza : Puis-je revenir ? demanda-t-il gentiment.
Laguerra : Oui.
Ils se regardèrent tendrement avant de se mettre dans le lit. Le marin serra sa belle contre lui.
Mendoza : Au fait, tu ne m'as pas répondu, tout va bien ?
Elle ne répondit pas.
Mendoza : Je vais lui faire la peau à cette saleté de Gaspard, tu vas voir.
Laguerra : Je suis fatiguée Juan, je voudrais dormir.
Mendoza : Mais Isabella-
La jeune femme s’allongea sur lui et posa sa tête sur son torse.
Laguerra : C’est l’heure de dormir Capitaine.
Le bretteur fut surpris qu’elle vienne sur lui comme ça. Il passa une main dans son dos et l’autre dans ses cheveux.
Mendoza : Bonne nuit ma belle.
✧*。 ✯
Le lendemain matin, lorsque Mendoza se réveilla, sa compagne tremblait à côté de lui.
Mendoza : Isabella ? Ça va ?
Laguerra : J-Je ne me sens pas très bien.
La marin la serra contre lui et passa ses doigts sur sa joue.
Mendoza : Tu vas rester te reposer aujourd’hui, tu n’es pas en état de faire quoi que ce soit.
Mais l’espagnole ne lui répondit pas, elle s’était endormie. Le bretteur se leva et s’habilla. Avant de partir, il mit sa cape sur sa belle et lui déposa un baiser sur son front.
✧*。 ✯
Le midi, Mendoza revint voir la bretteuse accompagnés de Tao et de la guérisseuse du village. Le Nacaal posa sa main sur le front de la jeune femme.
Tao : Elle est brûlante.
Tao et la guérisseuse préparèrent un remède pendant que le marin caressait la main de l’aventurière. Soudain, Gaspard arriva par la terrasse. Mendoza dégaina son épée et s’avança vers lui.
Mendoza : Pourquoi reviens-tu ici ?!
Gaspard : J-J’ai entendu dire que la Señorita était malade alors j’ai voulu aller la voir, dit-il en levant les bras.
Mendoza : Après ce qu'il s'est passé hier tu penses vraiment que je vais te laisser l'approcher comme ça !? Rapproches-toi encore une fois d'elle et je te transperce le coeur avec mon épée, est-ce clair ?!
Après s’être assuré que Gaspard était bien parti, le capitaine retourna auprès de Laguerra.
Tao : Que se passe-t-il Mendoza ?
Mendoza : Rien, ne t’en fais pas Tao.
Guérisseuse : Je vais rester auprès d’elle cet après-midi, si cela ne vous dérange pas.
Mendoza : Ça ne me pose aucun problème. Pourriez-vous aussi veillez à ce que Gaspard ne revienne pas, s’il-vous-plaît ?
Guérisseuse : Pas de souci.
✧*。 ✯
Le soir, le bretteur retourna dans sa maisonnette après une longue journée. Il entra et vit Isabella, seule, assise sur le lit avec sa cape sur ses épaules. À la vue de son marin, le visage de la jeune femme s’illumina.
Mendoza : Tu vas mieux ? demanda-t-il en s’asseyant à côté d’elle.
Laguerra : Oui, la guérisseuse m’a dit que je suis tirée d’affaire et que demain je serai en pleine forme.
Mendoza : Parfait.
Ils se regardèrent pendant un long moment puis l'espagnole s’assit sur les genoux du bretteur, face à lui.
Mendoza : Ça va ? Je ne te dérange pas ? demanda-t-il en souriant.
Laguerra : Non, dit-elle en passant ses bras autour de son cou.
Mendoza : Tu-
La jeune femme le coupa en posant son doigt sur ses lèvres.
Laguerra : Pas un mot Capitaine, chuchota-t-elle.
Il passa ses bras dans son dos tandis qu’elle passait sa main dans ses cheveux. Puis, elle posa ses lèvres sur les siennes. L’espagnol se laissa faire avant de l’embrasser à son tour.
✧*。 ✯
Le lendemain matin, les deux bretteurs dormaient, blottis l’un contre l’autre, lorsque Tao entra dans de leur maison.
Tao : Mendoza, Laguerra, réveillez-vous.
Ils ouvrirent les yeux et virent le Ncaal, qui se tenait à côté de leur lit. Mendoza remonta un peu leur couverture histoire d’avoir un minimum d’intimité. Leurs joues commencèrent à se teinter de rouge.
Tao : Nous avons besoin de vous pour continuer la construction.
Une fois le garçon partit, ils se levèrent puis s’habillèrent. Au moment de partir, le marin ne trouva pas sa cape.
Laguerra : Juan ?
Il se tourna vers elle.
Laguerra : C’est ça que tu cherches ? dit-elle en montrant le tissu bleu.
Mendoza : Oui.
Elle s’approcha de lui et lui mit la cape sur ses épaules.
Laguerra : Cela fait deux jours que je l’ai, il faut bien que je te la rende au bout d’un moment, dit-elle avec un grand sourire.
Mendoza : Merci. On y va ?
Laguerra : Pas si vite Capitaine !
La jeune femme resta immobile, une main sur sa hanche, et se mit à le fixer.
Mendoza : Que veux-tu ?
Laguerra : Que tu m’embrasses, quelle question !
Le bretteur fut étonné de cette demande mais s’exécuta. Il passa ses bras dans le dos de sa belle avant de poser ses lèvres sur les siennes et de lui offrir un tendre baiser. Une fois satisfaite de ce baiser, la bretteuse déclara avec un grand sourire :
Laguerra : Maintenant, nous pouvons y aller.
✧*。 ✯
Ils aidèrent à la construction puis en fin de matinée :
Laguerra : Je rentre préparer le déjeuner, rejoins-moi d’ici une petite heure, dit-elle avant de déposer un baiser sur les lèvres de son marin.
Trois quarts d’heure plus tard, Mendoza prit le chemin du village de Pattala. En arrivant près de la maisonnette qu’on lui avait attribuée avec Isabella, il vit Gaspard. Ce dernier avait l’air de rôder autour de la maison. Le bretteur regretta de ne pas avoir pris son épée. Mais il se dirigea quand même vers son ennemi, bouillonnant de colère.
Mendoza : Je pensais avoir été clair ! dit-il en lui mettant, une nouvelle fois, son poing dans la figure.
L'espagnol se jeta sur son ennemi et un combat à mains nues commença entre les deux hommes. Gaspard se débattait du mieux qu'il le pouvait. Mais Mendoza réussit à le mettre à terre et l'assena de coups. Lorsque le capitaine jugea son adversaire assez amoché, il rejoignit sa maison.
Laguerra : Te voilà, le repas est bientôt… Que s’est-il passé ?!
Son compagnon avait l’arcade ensanglantée et ses bras étaient couverts de bleus.
Mendoza : Ce n’est rien, je suis juste tombé.
La jeune femme croisa les bras sur son poitrine et se mit à le fixer sévèrement.
Laguerra : Pourquoi me mens-tu ?
Voyant qu’il ne pourrait pas lui mentir plus longtemps, il lui dit la vérité :
Mendoza : Je me suis battu avec Gaspard.
Laguerra : Ah les hommes, dit-elle en levant les yeux aux ciels.
L’aventurière examina sa blessure, puis, elle dit :
Laguerra : Viens je vais te soigner, dit-elle en le tirant par l’oreille.
Elle le fit s’installer sur un siège sur la terrasse et lui appliqua un cataplasme sur son arcade à l’aide d’un tissu.
Lorsqu’elle eut fini, il la remercia et ils se mirent à table. Une fois le repas terminé :
Mendoza : C’était délicieux. Je ne savais pas que tu cuisinais aussi bien. Tu es un duelliste hors pair, tu me soignes très bien, ta cuisine est excellente, que ne sais-tu pas faire, Señorita Laguerra ? dit-il en avec un grand sourire.
La jeune femme sourit au compliment de son capitaine. Ils passèrent l’après-midi ensemble dans la forêt. Ils marchèrent un long moment dans les bois avant de s’arrêter. Le marin retira sa cape, la mit sur le sol et fit signe à l’espagnole de s’asseoir dessus. Elle s’assit puis il se mit à côté d’elle.
Mendoza : Est-ce que tu te sens mieux ? Je veux dire, par rapport à hier.
Laguerra : Oui, je me sens beaucoup mieux.
Ils discutèrent tranquillement tous les deux puis la jeune femme fit une petite sieste pendant que Mendoza était dans ses pensées. Lorsque le soleil commença à se coucher, la jeune femme se releva et rattacha ses armes autour de sa taille. Le capitaine fit de même. Ils reprirent le chemin qui menait au village sans dire un mot. Au bout d’un moment, l’espagnole s’arrêta. Le bretteur, perdu dans ses pensées, ne remarqua rien et continua à avancer. Elle lança son fouet et fit Mendoza prisonnier sans aucune difficulté puis le tira jusqu’à elle. L’homme ne savait pas comment réagir, ses bras étant coincés, il ne pouvait pas se défaire.
Laguerra : A quoi pensais-tu ? Tu n’as même pas remarqué que je m’étais arrêtée.
Mendoza : Je m’inquiète pour toi, par rapport à Gaspard, je ne voudrais pas qu’il recommence, enfin tu comprends…
Laguerra : Ne crois-tu pas qu’au lieu de t’encombrer l’esprit avec des choses aussi inutiles que celles-ci, tu pourrais passer plus de temps avec moi, me chérir, m’embrasser sans que je n’aille à te le demander ?
Le marin fut surpris par ses paroles. Il ne s’en était pas rendu compte mais elle avait raison, il se préoccupait plus de Gaspard que d’elle.
Mendoza : Je peux remédier à ça de suite, mais pour ça il faut que tu me libères, dit-il en lui souriant.
Laguerra : Pas si vite Capitaine !
L’espagnole le rapprocha un peu plus d'elle. Une fois qu’il fut assez proche, elle le tira par le col de sa cape puis l’embrassa fougueusement. Mais alors qu’elle s’apprêtait à le détacher, elle fit un malaise et s’effondra au sol.
Mendoza : Par la malepeste ! Isabella !!
Il eut du mal à se défaire du fouet mais il réussit puis se rua vers la jeune femme. Voyant qu’elle ne réagissait pas, il prit son pouls. Son cœur battait toujours. Il replia son fouet et l’attacha à sa ceinture avant de prendre Laguerra dans ses bras. Il la porta jusqu’au palais qui se trouvait non loin de là. Elle ne se réveillait pas, ce qui inquiétait le marin. Ils arrivèrent au fort peu de temps avant que le soleil ne se couche. Il l'amena jusqu'à sa chambre, l'allongea sur le lit et reprit son pouls. Le bretteur prit l’initiative de la mettre en tunique et de rester à ses côtés toute la nuit en lui tenant la main. Les jours suivants, la jeune femme ne se réveillait toujours pas, son capitaine était de plus en plus inquiet et ne s'alimentait presque plus. Il tenait toujours sa main, de jour comme de nuit.
Quelques jours plus tard, durant la nuit, l’espagnole ouvrit les yeux. Elle se réveillait enfin. Elle regarda autour d’elle et vit qu’elle se trouvait dans sa chambre dans le palais du Raja. Elle se demanda comment elle s’était retrouvée ici. Elle se souvenait d’avoir attrapé Mendoza avec son fouet puis… trou noir. Elle tourna la tête et vit le bretteur à côté d’elle. Elle vit aussi que le bras du marin lui enlaçait la taille et sa main était dans la sienne. Elle était heureuse de le voir. Elle passa ses doigts sur son torse avant de passer sa main dans ses cheveux. Elle le regarda dormir pendant un moment avant de venir sur lui et de couvrir son visage de doux baisers. L’espagnol se réveilla doucement et vit que sa belle était réveillée.
Mendoza : Isabella ? Tu es enfin réveillée !
La jeune femme lui sourit puis il l’embrassa tendrement. Une fois leur baiser terminé, ils discutèrent calmement.
Laguerra : Que s’est-il passé ? La dernière chose dont je me souvienne est de t’avoir embrassé dans la forêt.
Mendoza : Je vais t’expliquer Señorita, dit-il en lui caressant la joue.
Après lui avoir tout raconté, il lui dit :
Mendoza : J’ai cru te perdre, je suis heureux de te revoir en pleine forme !
Laguerra : Merci de t’être occupé de moi pendant ces derniers jours.
Mendoza : C’était la moindre des choses, dit-il en lui remettant sa mèche en place.
Laguerra : Capitaine, dit-elle en souriant.
Mendoza : Pas un mot Señorita, dit-il gentiment en posant sa main sous son menton.
Il la regarda passionnément avant d’attirer son menton vers lui. Il posa ses lèvres sur les siennes et lui offrit un baiser intense.
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: M'accorderiez-vous une promenade, Señorita ?
: Pourquoi ? Vous avez peur de vous promenez tout seul ?
meilleur couple
: Pourquoi ? Vous avez peur de vous promenez tout seul ?
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