Re: La flamme de Quetzalcoatl
Posté : 16 juil. 2020, 00:27
Sofia eut un léger sursaut au vu du ton employé par son interlocuteur. L'écho de cette voix sévère résonna autour d'eux. Puis, s'installa un silence pesant.
Sofia tourna la tête et se mordit les lèvres nerveusement. Elle cherchait une solution pour se sortir de cette situation sans s'attirer les foudres de l'homme assis juste à sa droite. Après une longue hésitation, la jeune fille regarda à nouveau le capitaine avec une certaine assurance qui la surprit elle tout autant que l'homme à côté d'elle.
« Capitán.. Je m'appelle Sofia Isabella Juanita Mendoza. Je suis la descendante d'un longue lignée de marin du même nom, mon père et mon oncle le sont, mon grand-père l'a été tout comme mon arrière grand-père et tous les autres hommes de ma famille et cela depuis des décennies. Comme je l'ai dit je suis née le vingt-huit juillet 1930, ma médaille est la preuve que je ne vous mens pas tout comme le carnet que j'avais avec moi qui semble être le vôtre. Et je l'ai également dit : Avant de me réveiller dans ce que vous appelez le Condor, j'étais dans mon lit chez mes grands-parents là-bas en Catalogne et en 1943, j'ai déchiffré un quipu et maintenant je me retrouve en votre compagnie et apparemment... En 1532... Je ne comprends vraiment pas comment j'ai pu voyagé à la fois géographiquement et dans le temps...
- J'entends ce que tu dis Sofia. Mais malgré cela permet moi d'être encore soupçonneux quant au fait que tu sois belle et bien ma descendante.
- Je comprends mais je ne saurais comment vous fournir d'autres gages de ma bonne foi capitán... »
Sofia baissa la tête et concentra son regard ébène sur les quelques petites mottes d'herbes qui longeaient la rivière et que le courant faisait plier et murmura pour elle-même quelques mots.
« Qu'as-tu dit ?
- Sit fortis et confronts pericula in viam quod te sequi, otium manet ad finem, c'est la « devise » de ma famille. Lorsque mon père a estimé que nous étions, mon frère et moi, suffisamment grands pour en comprendre la signification, il nous a enseigné ces mots qu'il tenait lui même de son père. Je crois que cela veut dire...
- Soit fort et affronte les dangers du chemin que tu suis, le repos t'attend au bout.
- C'est ça ! Comment connaissez-vous la signification de ces mots ?
- C'est le commandant Magellan qui m'a enseigné cette pensée, il y a de cela dix ans alors qu'il se trouvait sur son lit de mort. Ces mots sont restés gravés dans ma mémoire alors que je n'étais qu'un jeune mousse.
- Mais si nous connaissons l'un et l'autre ces mots... Cela veut dire que...
- Que tu nous as dit la vérité. Tu es bien ma descendante malgré le fait que cela soit complètement ahurissant. »
Alors Mendoza décocha un sourire à Sofia. Il sentit bien qu'elle se sentait elle-même plus sereine de savoir que quelqu'un croyait enfin en cette mésaventure digne d'un roman de science-fiction. De son côté, le navigateur se sentait également apaisé d'avoir compris que cette fille était honnête et non un obstacle à la quête des enfants.
Dès lors, dans l'esprit du marin, fusaient de petits rires et de petites idées plus étranges et curieuses les unes que les autres.
Il se releva et tendit sa main vers Sofia, main qu'elle prit avec un certain élan pour se relever. Après s'être tous deux remis debout, Mendoza entraîna la jeune fille avec lui et longea le cours d'eau.
De l'autre côté du village, Zia, Tao et Esteban s'étaient installés dans l'herbe et prospéraient ensemble sous un soleil chaud. Esteban profitait des rayons du soleil en souriant et s'appuyant sur ses mains, Tao demandait à Pichu de venir se poser sur son index et Zia, elle, réfléchissait à ce que son cher papa ferait pour faire face à la situation actuelle. Avec sa sagesse et son savoir il aurait très vite su comment faire ou quoi dire à Sofia. Zia essayait de comprendre comment résoudre ce problème, si elle pouvait se permettre d'appeler cette situation ainsi.
Toujours dans sa rêverie, Esteban sentit la chaleur du soleil disparaître de son visage. Il ouvrit les yeux et pu observer un grand nuage cacher le soleil. Le fils du soleil se redressa sur lui même, regarda le village puis se tourna vers ses amis. C'était bien beau de vouloir profiter de cette belle journée mais il fallait cependant se préoccuper de ramener Sofia chez elle. La question n'était pas où mais comment. Il observait ses deux amis, il voyait bien que Zia se souciait uniquement de ramener Sofia et de son bien-être. En revanche pour Tao, il savait bien que son presque frère ne voulait accorder aucune confiance à cette étrangère. L'élu espérait tout de même que s'ils avaient à faire un voyage en compagnie de Sofia, aussi court soit-il, la méfiance de Tao disparaîtrait comme cela avait été le cas avec Mendoza, Sancho et Pedro. Tao était méfiant de nature, on ne pouvait le nier, il fallait juste qu'il apprenne à connaître la personne.
Ne pouvant décider seul du plan à suivre, Esteban s'adressa à ses acolytes :
« Tao, Zia, je peux vous poser une question ?
- Laquelle ?
- Sofia ? Comment peut-on l'aider ?
- Pourquoi est-ce-qu'on le ferait ?
- Tao ! Il faut le faire, on ne peut pas la laisser ainsi.
- Et la recherche des cités d'or ? Il est hors de question qu'elle nous suive !
- Mais qui te dit qu'elle nous accompagnera pour ça ? Si cela se trouve on peut l'aider et après reprendre la quête des cités d'or.
- On ne la connaît même pas et vous voulez lui faire confiance ?
- On peut lui faire confiance j'en suis sûr, elle n'est pas méchante. Elle veut seulement rentrer chez elle.
- Et c'est où chez elle ? On n'en sait rien.
- Si on l'écoute on le saura.
- De toute façon vous êtes deux contre moi alors... D'accord pour l'aider mais pas un mot sur les cités d'or lorsqu'on est avec elle.
- De notre part on peut t'en faire la promesse mais pour les autres il faudra leur dire.
- Merci Zia. »
Zia et Esteban se regardèrent en souriant, le pouvoir des deux avaient encore fonctionné et Tao avait accepté d'accorder à Sofia un minimum de confiance. Il n'en restait pas néanmoins pour le muen qu'agir ainsi était une mauvaise idée mais peut-être se trompait-il.
Il repensa à ce qu'il avait pensé d'Esteban quand il l'avait rencontré, il s'était bien trompé sur lui : Ce n'était pas un ami d'hommes à la peau blanche ne cherchant que richesse et destruction comme il l'avait lu dans ses livres mais un garçon cherchant la vérité et l'aventure. Et cela était pareil pour Mendoza, Sancho et Pedro, ils étaient certes attirés par l'or mais surtout des personnes loyales.
Pour changer de sujet, les élus proposèrent de retourner au centre du village afin de retrouver leurs autres compagnons de voyage et voir si Mendoza et Sofia étaient rentrés eux aussi. Évidemment, ils se demandaient ce que Mendoza avait bien pu vouloir obtenir de Sofia. Peut-être avait-il simplement souhaité en apprendre plus sur la jeune fille, savoir s'ils pouvaient lui faire confiance ou non, si elle mentait sur son identité...
Arrivés au Condor, Esteban interrogea les deux seconds du capitaine qui lui répondirent qu'ils ne l'avaient pas revu depuis le déjeuner. Viracocha, qui était avec eux, ne pu qu'ajouter qu'il avait vu le marin à la cape s'éloigner du village avec la jeune fille à la robe verte et que ces deux-là discutaient ensemble. Le chef du village ajouta que Mendoza ne semblait plus inquiet au sujet de la jeune fille.
Après le dîner, Esteban monta avec Tao sur le dos de l'oiseau d'or afin d'observer les alentours, eux ainsi que Zia et les autres commençaient à s'inquiéter ; Mendoza et Sofia n'étaient toujours par rentrés de leur promenade et les couleurs crépusculaires finissaient de disparaître à l'horizon tandis que l'obscurité de la nuit les remplaçait.
Alors qu'il regardait dans la direction du bec, Esteban sentit la main de Tao le tapoter sur l'épaule. Il se retourna et observa la direction indiquée par la seconde main de son ami. Au loin, on pouvait apercevoir un silhouette s'approcher du village, à sa démarche les deux enfants reconnurent immédiatement le capitaine.
Ils se laissèrent glisser jusque la queue du Condor et se réceptionnèrent au sol avant de courir jusque Mendoza.
Une fois qu'ils l'eurent atteint, Esteban et Tao purent voir le marin porter Sofia dans ses bras, celle-ci dormait la tête posée dans le creux de l'épaule de son porteur.
Mendoza expliqua aux deux garçons qu'il avait emmené Sofia pour l'interroger, savoir si elle était bien celle qu'elle disait être et avoua que cela était bien le cas en dépit de l'absurdité de la chose. Les deux amis écarquillèrent les yeux devant le sourire amusé de l'adulte qui se tenait devant eux. Esteban lança un regard furtif à Tao espérant voir si celui-ci baissait sa garde en voyant Mendoza agir ainsi, il ne vit une partie de ce qu'il voulait. Tao semblait déjà légèrement plus détendu vis à vis de Sofia.
En se rendant dans la maisonnée qu'ils logeaient, le capitaine raconta à ses garçons que Sofia avait connaissance d'une chose que seul un vrai Mendoza aurait la possibilité de connaître.
Curieux de tout, Tao voulut connaître cette chose mais le marin lui répondit simplement qu'il savait maintenant que de son propre sang coulait dans les veines de Sofia. Il sourit en voyant Tao bougonner à cette réponse.
~~~~~~~~~~~~~~~
Je profite de ce post pour m'excuser de l'espacement entre mes posts (enfin à moitié car c'est à moi de choisir quand je poste puisqu'il s'agit ma FanFiction). Il y a une raison simple à ça, j'ai à mon actif plusieurs projets en cours de production entre lesquels j'alterne par conséquent je ne me focalise pas uniquement sur La flamme de Quetzalcoatl.
Ensuite, en ce qui concerne ce dernier passage je tiens à préciser que je ne suis pas certaine de ma traduction latine pour la devise familiale donc si vous possédez un lien qui me permettrait de vérifier cette traduction je suis preneuse.
Sofia tourna la tête et se mordit les lèvres nerveusement. Elle cherchait une solution pour se sortir de cette situation sans s'attirer les foudres de l'homme assis juste à sa droite. Après une longue hésitation, la jeune fille regarda à nouveau le capitaine avec une certaine assurance qui la surprit elle tout autant que l'homme à côté d'elle.
« Capitán.. Je m'appelle Sofia Isabella Juanita Mendoza. Je suis la descendante d'un longue lignée de marin du même nom, mon père et mon oncle le sont, mon grand-père l'a été tout comme mon arrière grand-père et tous les autres hommes de ma famille et cela depuis des décennies. Comme je l'ai dit je suis née le vingt-huit juillet 1930, ma médaille est la preuve que je ne vous mens pas tout comme le carnet que j'avais avec moi qui semble être le vôtre. Et je l'ai également dit : Avant de me réveiller dans ce que vous appelez le Condor, j'étais dans mon lit chez mes grands-parents là-bas en Catalogne et en 1943, j'ai déchiffré un quipu et maintenant je me retrouve en votre compagnie et apparemment... En 1532... Je ne comprends vraiment pas comment j'ai pu voyagé à la fois géographiquement et dans le temps...
- J'entends ce que tu dis Sofia. Mais malgré cela permet moi d'être encore soupçonneux quant au fait que tu sois belle et bien ma descendante.
- Je comprends mais je ne saurais comment vous fournir d'autres gages de ma bonne foi capitán... »
Sofia baissa la tête et concentra son regard ébène sur les quelques petites mottes d'herbes qui longeaient la rivière et que le courant faisait plier et murmura pour elle-même quelques mots.
« Qu'as-tu dit ?
- Sit fortis et confronts pericula in viam quod te sequi, otium manet ad finem, c'est la « devise » de ma famille. Lorsque mon père a estimé que nous étions, mon frère et moi, suffisamment grands pour en comprendre la signification, il nous a enseigné ces mots qu'il tenait lui même de son père. Je crois que cela veut dire...
- Soit fort et affronte les dangers du chemin que tu suis, le repos t'attend au bout.
- C'est ça ! Comment connaissez-vous la signification de ces mots ?
- C'est le commandant Magellan qui m'a enseigné cette pensée, il y a de cela dix ans alors qu'il se trouvait sur son lit de mort. Ces mots sont restés gravés dans ma mémoire alors que je n'étais qu'un jeune mousse.
- Mais si nous connaissons l'un et l'autre ces mots... Cela veut dire que...
- Que tu nous as dit la vérité. Tu es bien ma descendante malgré le fait que cela soit complètement ahurissant. »
Alors Mendoza décocha un sourire à Sofia. Il sentit bien qu'elle se sentait elle-même plus sereine de savoir que quelqu'un croyait enfin en cette mésaventure digne d'un roman de science-fiction. De son côté, le navigateur se sentait également apaisé d'avoir compris que cette fille était honnête et non un obstacle à la quête des enfants.
Dès lors, dans l'esprit du marin, fusaient de petits rires et de petites idées plus étranges et curieuses les unes que les autres.
Il se releva et tendit sa main vers Sofia, main qu'elle prit avec un certain élan pour se relever. Après s'être tous deux remis debout, Mendoza entraîna la jeune fille avec lui et longea le cours d'eau.
De l'autre côté du village, Zia, Tao et Esteban s'étaient installés dans l'herbe et prospéraient ensemble sous un soleil chaud. Esteban profitait des rayons du soleil en souriant et s'appuyant sur ses mains, Tao demandait à Pichu de venir se poser sur son index et Zia, elle, réfléchissait à ce que son cher papa ferait pour faire face à la situation actuelle. Avec sa sagesse et son savoir il aurait très vite su comment faire ou quoi dire à Sofia. Zia essayait de comprendre comment résoudre ce problème, si elle pouvait se permettre d'appeler cette situation ainsi.
Toujours dans sa rêverie, Esteban sentit la chaleur du soleil disparaître de son visage. Il ouvrit les yeux et pu observer un grand nuage cacher le soleil. Le fils du soleil se redressa sur lui même, regarda le village puis se tourna vers ses amis. C'était bien beau de vouloir profiter de cette belle journée mais il fallait cependant se préoccuper de ramener Sofia chez elle. La question n'était pas où mais comment. Il observait ses deux amis, il voyait bien que Zia se souciait uniquement de ramener Sofia et de son bien-être. En revanche pour Tao, il savait bien que son presque frère ne voulait accorder aucune confiance à cette étrangère. L'élu espérait tout de même que s'ils avaient à faire un voyage en compagnie de Sofia, aussi court soit-il, la méfiance de Tao disparaîtrait comme cela avait été le cas avec Mendoza, Sancho et Pedro. Tao était méfiant de nature, on ne pouvait le nier, il fallait juste qu'il apprenne à connaître la personne.
Ne pouvant décider seul du plan à suivre, Esteban s'adressa à ses acolytes :
« Tao, Zia, je peux vous poser une question ?
- Laquelle ?
- Sofia ? Comment peut-on l'aider ?
- Pourquoi est-ce-qu'on le ferait ?
- Tao ! Il faut le faire, on ne peut pas la laisser ainsi.
- Et la recherche des cités d'or ? Il est hors de question qu'elle nous suive !
- Mais qui te dit qu'elle nous accompagnera pour ça ? Si cela se trouve on peut l'aider et après reprendre la quête des cités d'or.
- On ne la connaît même pas et vous voulez lui faire confiance ?
- On peut lui faire confiance j'en suis sûr, elle n'est pas méchante. Elle veut seulement rentrer chez elle.
- Et c'est où chez elle ? On n'en sait rien.
- Si on l'écoute on le saura.
- De toute façon vous êtes deux contre moi alors... D'accord pour l'aider mais pas un mot sur les cités d'or lorsqu'on est avec elle.
- De notre part on peut t'en faire la promesse mais pour les autres il faudra leur dire.
- Merci Zia. »
Zia et Esteban se regardèrent en souriant, le pouvoir des deux avaient encore fonctionné et Tao avait accepté d'accorder à Sofia un minimum de confiance. Il n'en restait pas néanmoins pour le muen qu'agir ainsi était une mauvaise idée mais peut-être se trompait-il.
Il repensa à ce qu'il avait pensé d'Esteban quand il l'avait rencontré, il s'était bien trompé sur lui : Ce n'était pas un ami d'hommes à la peau blanche ne cherchant que richesse et destruction comme il l'avait lu dans ses livres mais un garçon cherchant la vérité et l'aventure. Et cela était pareil pour Mendoza, Sancho et Pedro, ils étaient certes attirés par l'or mais surtout des personnes loyales.
Pour changer de sujet, les élus proposèrent de retourner au centre du village afin de retrouver leurs autres compagnons de voyage et voir si Mendoza et Sofia étaient rentrés eux aussi. Évidemment, ils se demandaient ce que Mendoza avait bien pu vouloir obtenir de Sofia. Peut-être avait-il simplement souhaité en apprendre plus sur la jeune fille, savoir s'ils pouvaient lui faire confiance ou non, si elle mentait sur son identité...
Arrivés au Condor, Esteban interrogea les deux seconds du capitaine qui lui répondirent qu'ils ne l'avaient pas revu depuis le déjeuner. Viracocha, qui était avec eux, ne pu qu'ajouter qu'il avait vu le marin à la cape s'éloigner du village avec la jeune fille à la robe verte et que ces deux-là discutaient ensemble. Le chef du village ajouta que Mendoza ne semblait plus inquiet au sujet de la jeune fille.
Après le dîner, Esteban monta avec Tao sur le dos de l'oiseau d'or afin d'observer les alentours, eux ainsi que Zia et les autres commençaient à s'inquiéter ; Mendoza et Sofia n'étaient toujours par rentrés de leur promenade et les couleurs crépusculaires finissaient de disparaître à l'horizon tandis que l'obscurité de la nuit les remplaçait.
Alors qu'il regardait dans la direction du bec, Esteban sentit la main de Tao le tapoter sur l'épaule. Il se retourna et observa la direction indiquée par la seconde main de son ami. Au loin, on pouvait apercevoir un silhouette s'approcher du village, à sa démarche les deux enfants reconnurent immédiatement le capitaine.
Ils se laissèrent glisser jusque la queue du Condor et se réceptionnèrent au sol avant de courir jusque Mendoza.
Une fois qu'ils l'eurent atteint, Esteban et Tao purent voir le marin porter Sofia dans ses bras, celle-ci dormait la tête posée dans le creux de l'épaule de son porteur.
Mendoza expliqua aux deux garçons qu'il avait emmené Sofia pour l'interroger, savoir si elle était bien celle qu'elle disait être et avoua que cela était bien le cas en dépit de l'absurdité de la chose. Les deux amis écarquillèrent les yeux devant le sourire amusé de l'adulte qui se tenait devant eux. Esteban lança un regard furtif à Tao espérant voir si celui-ci baissait sa garde en voyant Mendoza agir ainsi, il ne vit une partie de ce qu'il voulait. Tao semblait déjà légèrement plus détendu vis à vis de Sofia.
En se rendant dans la maisonnée qu'ils logeaient, le capitaine raconta à ses garçons que Sofia avait connaissance d'une chose que seul un vrai Mendoza aurait la possibilité de connaître.
Curieux de tout, Tao voulut connaître cette chose mais le marin lui répondit simplement qu'il savait maintenant que de son propre sang coulait dans les veines de Sofia. Il sourit en voyant Tao bougonner à cette réponse.
~~~~~~~~~~~~~~~
Je profite de ce post pour m'excuser de l'espacement entre mes posts (enfin à moitié car c'est à moi de choisir quand je poste puisqu'il s'agit ma FanFiction). Il y a une raison simple à ça, j'ai à mon actif plusieurs projets en cours de production entre lesquels j'alterne par conséquent je ne me focalise pas uniquement sur La flamme de Quetzalcoatl.
Ensuite, en ce qui concerne ce dernier passage je tiens à préciser que je ne suis pas certaine de ma traduction latine pour la devise familiale donc si vous possédez un lien qui me permettrait de vérifier cette traduction je suis preneuse.