fanfic mco4 :D
Posté : 15 août 2018, 11:41
Bonjours tout le monde! comme ma première fanfic reprenait trop les vôtre, j'ai décidé d'en recommencer une, bonne lecture!
Chapitre 1 : Retrouvaille et alliance
Nos héros avaient suivis la nef d’Ambrosius jusqu’à atterrir dans une clairière aux abords de la forêt d’Estepona. La nuit venait de tomber quand Esteban fut réveillé par un bruit étrange, il voyait de la lumière et quelqu’un faire de grand signe d’S.O.S.
E- Ambrosius ?! Mais qu’est-ce qu’il fait là ?
Le jeune garçon alla réveiller Mendoza et lui expliqua ce qu’il avait vu.
M- Je vais voir ce qu’il veut, ouvre le bec du condor.
E- Mais imagine que ce soit un piège !
M- Ne t’inquiète pas je serais prudent maintenant ouvre le bec du condor.
Le jeune Atlante s’exécuta, Mendoza sortit et alla vers l’alchimiste.
M- Que veux-tu Ambrosius ?
Am- Ah Mendoza j’ai besoin de Zia et toi c’est d’une urgence vitale !
M- Après tous les coups que tu m’as faits tu voudrais que je t’aide ?! C’est l’hôpital qui se fout de la charité !
Il tourna les talons et s’éloigna.
Am- Attends !! Mendoza je t’en supplie, ce n’ai pas pur moi que je te demande ça mais pour Laguerra !
En entendant ce nom Mendoza se retourna immédiatement.
M- Qu’est-ce que tu lui as faits ?!
Am- Elle est très malade et j’ai peur qu’elle ne survive pas si Zia ne l’examine pas. Ah et j’oubliais, quand je partais chercher un médecin elle m’a dit d’une voix faible qu’elle avait vu le condor et qu’il fallait que je te supplie jusqu’à ce que tu acceptes de venir avec Zia mais je lui dirais que tu n’as pas voulus la sauver.
M- Je vais chercher Zia attends nous ici !
Ambrosius acquiesça le sourire aux lèvres tandis que Mendoza courrait vers le condor afin de réveiller la jeune inca.
M- Viens vite, Laguerra est très malade ! Il faut que tu la vois.
Z- hein ? Eh… j’arrive.
Arrivé à la nef, ils découvrirent la belle espagnole allonger sur le canapé sous un plaid rouge. Mendoza s’approcha d’elle et lui prit la main.
M- Laguerra ? Laguerra, vous m’entendez ?
L- Me…Mendoza…ah !
Zia s’agenouilla pour examiner la jeune femme. Les minutes semblaient des heures pour le marin dont le stress se ressentait.
Z- Elle va vite guérir mais je veux qu’elle vienne avec nous pour qu’elle soit plus au calme et ça lui évitera une éventuelle rechute.
Am- Quoi !? Mais…
Z- Il n’y a pas de « mais » Ambrosius ! Mendoza tu vas la porter jusqu’au condor.
L- Non…non…je veux…je vais marcher.
M- Il en est hors de question señorita ! Vous êtes encore trop faible, je vais vous porter.
A peine avait il finit sa phrase que la jeune femme s’était évanouie. L’anxiété pouvait se lire sur le visage du marin, il la prit dans ses bras et l’embrassa sur son front brulant. Ils se retournèrent et virent Gaspard qui arrivait.
G- Lache-la Mendoza !
M- Reste calme et tais-toi imbécile ! Elle a besoin de calme et de silence, si tu veux nous aider, prends donc ses affaires.
G- Mais Ambrosius vous n’allez quand même pas la laisser partir avec lui !
Am- Je ne peux pas me permettre de la perdre Gaspard ! Je l’ai promis à sa mère quand elle est tombait enceinte de Laguerra. Même si on a eu des différents après je continus à tenir cette promesse.
G- Eh bien pourquoi elle ne va pas chez sa mère ?
Am- Parce qu’elle est morte sa mère ! Elle a été assassinée quand la petite avait deux mois !
Un silence pesant pris possession de la pièce, Mendoza et Zia repartaient.
Am- Attendez ! Gaspard va prendre les affaires de Laguerra.
Mais Mendoza ne l’écoutait plus, il était comme absorbé par le visage d la jeune femme, il regardait avec tendresse le visage de celle qu’il aimait plus que tout au monde tandis qu’il descendait les escaliers de la nef. Une voix le tira soudain de ses pensées.
G- Sympa de m’attendre !
M- Tais-toi et avance !
Quand ils arrivèrent au condor ils virent le reste de la troupe les attendre devant le condor.
E- Comment va-t-elle ?
Z- Mal mais avec mon remède elle sera vite remis sur pied.
T- On a découvert il y a cinq minutes qu’il y avait des chambres dans le condor, on a qu’à l’installer dans une d’entre elle.
Z- Bonne idée ! Sancho, Pedro, vous pouvez vous occupez de prendre ses affaires ? Ça va Mendoza ? Elle n’est pas trop lourde ?
M- Tu sais elle doit faire cinquante-cinq kilos toute mouillée alors elle est super légère.
Une fois dans la chambre, Mendoza allongea Laguerra sur un grand lit double et la recouvrit d’une épaisse couverture. Elle était encore inconsciente mais sa respiration était déjà plus régulière que lorsqu’il avait quitté la nef. Le jour était levait depuis un bon bout de temps quand la jeune femme ouvrit enfin les yeux pour le plus grand soulagement de Mendoza.
M- Vous revenez enfin à vous señorita, ça fais plaisir de vous revoir consciente.
L- Mendoza, cela fait combien de temps que je suis inconsciente ?
M- Environ 10, 12 heures. Vous vous sentez bien ? Zia a dit que vous ne deviez pas bouger, il vous faut du calme et du repos. Elle en a aussi profitait pour soigner vos plais je vais vous passer une pommade sur vos côtes après.
Laguerra eu un petit rire.
M- Quoi ? Je n’ai rien dit de drôle.
L- Non mais après tout ce que je vous ai fait, vous vous occupez de moi comme si rien ne s’était passé.
Esteban entra soudain deux tasses à ma main.
E- Tu ne dors toujours pas Mendoza ?! Il faut que tu dormes ! Voici les deux cafés que tu m’as demandés.
M- Ne t’inquiète pas pour moi Esteban tu sais bien qu’un marin peut passer plusieurs jours sans dormir.
L- Esteban a raison, vous ne voulez pas vous allonger ne serait-ce qu’une heure ou deux ? Ça vous ferait du bien.
M- Ça ira ne vous inquiétez pas, je me rattraperai ce soir.
Sur ses mots Esteban partit.
M- Je bois mon café et je m’occupe de vos blessures d’accord ?
L- Et après vous vous allongerez un peu. Vous n’arriverez pas à dormir à cause du café mais juste vous allongez une heure.
M- Ce que vous pouvez être têtu señorita.
L- Juste cinq minutes.
M- Cinq pas plus.
Elle sourit, ils burent leur café et Mendoza prit la pommade pour soigner sa belle espagnole. Il lui enleva son corset et déboutonna le bas de sa chemise jusqu’à ce que ses côtes soit entièrement découvertes.
L- Eh pas trop quand même !!
M- Je n’irai pas plus haut que vos côtes señorita, je ne m’appelle pas Gaspard.
Ils se mirent à rire, Mendoza faisait tout pour que Laguerra ne soit pas mal à l’aise et elle se détendait au fur et à mesure que le marin prenait soin d’elle. Il faisait preuve d’une douceur infini, le regardait et pouvait ressentir tous ce qu’il avait éprouvé durant la nuit.
L- vous n’êtes pas rancunier en fait ?
M- D’habitude si mais avec vous c’est différent, je ne ressens pas de sentiment de rancune.
L- Merci en tout cas, sans vous je serais déjà morte. Je vous dois une reconnaissance infinie.
M- Vous ne me devez rien señorita, vous alliez mal alors je suis venu et puis je n’étais pas seul, Zia était là.
Le cœur de la jeune femme se mit soudain à battre de plus en plus vite, peut-être parce que l’homme qui hantait ses pensées depuis des mois était là, en train de prendre soin d’elle comme si il avait toujours était avec elle ? Ou se rendait-elle compte que lui aussi avait des sentiments pour elle aussi fort que les siens. Les enfants entrèrent soudain brisant cette ambiance qui commençait à être assez romantique.
Z- Euh on ne vous dérange pas ? Je viens juste m’assurer que vous alliez mieux.
L- Vous ne nous dérangez pas les enfants et ne t’inquiète pas pour moi Zia, ça va déjà beaucoup mieux.
T- On aimerait vous poser des questions Laguerra ?
L- Si ça ne te dérange pas Tao, je répondrais à toutes tes questions sans exception ce soir le temps que mon esprit se remette totalement en place et que Mendoza dorme un peu.
E- Si vous arrivez à le faire dormir je vous tire mon chapeau señorita !
L- Je viendrais te chercher si je ne me suis pas endormie avant lui.
Les enfants tournèrent les talons et s’apprêtaient à sortir.
L- Tao !
T- Oui.
L- Tu peux venir s’il te plaît ?
Le jeune garçon s’approcha.
L- Je sais que tu es déçu que je ne te dise rien pour l’instant et que tu ne me fais pas confiance donc pour te prouver ma bonne fois, je vais te donner quelque chose. Tu peux aller me chercher le coffre s’il te plaît ?
Tao alla chercher le coffre et le remis à Isabella, Esteban et Zia s’étaient approcher pour voir ce qu’elle allait lui donner. Elle l’ouvrit.
L- Ferme les yeux maintenant.
Le nacal s’exécuta, elle sortit un écrin qu’elle ouvrit et plaça quelque chose autour du coup de Tao.
L- Ca y est tu peux ouvrir les yeux.
T- C’est…c’est le double médaillon !! Merci !
Les yeux du nacal étaient comme remplis d’étoiles. Il partit avec ses amis dans le cockpit.
E- On l’a enfin récupéré ! Il ne manque plus qu’à trouver des pistes.
Z- J’en connais un qui va être fou de rage en découvrant ça.
E- Laguerra vient en quelque sorte de signer son arrêt de mort auprès d’Ambrosius. Il va la tuer quand il découvrira que c’est elle qui nous a transmis le double médaillon.
Z- Il ne faut pas qu’elle retourne à la nef.
T- Vous ne voulez quand même pas la garder avec nous !
Z- Regarde un peu le geste qu’elle vient de faire et puis je ne pense pas qu’elle soit si méchante Tao ! Elle a peut-être des pistes qui nous seraient d’une avance considérable sur Ambrosius et gaspard.
E- C’est vrai ça, vous en pensez quoi Sancho et Pedro ?
P- Je pense qu’il faudrait d’abord en parler à la concernée et puis moi je ne suis pas trop contre, de toute façon avec Sancho on l’aura à l’œil.
S- Tu…tu…tu as rai…rai…raison.
E- On lui en parlera ce soir d’accord Tao ?
T- Pfff… D’accord mais au premier faux pas elle vire c’est clair !
E- T’inquiète, Mendoza l’aura à l’œil.
P/S- C’est sur ça ! Il n’a plus que son nom à la bouche.
Les enfants se regardèrent et éclatèrent de rire. La nuit arriva vite et tous étaient réunis autour du feu.
E- Laguerra, en donnant le double médaillon à Tao vous vous rendez compte que vous signez votre arrêt de mort si vous remettiez les pieds à la nef.
L- Oui je sais mais on ne peut pas laisser ce médaillon à Ambrosius, vous savez ce qu’il fera si il obtient la toute-puissance du peuple Mu.
T- C’est vrai, donc du coup, on voudrait vous proposez quelque chose…
Z- …Voilà, on voudrait que vous restiez avec nous.
L- Ecoutez, cette proposition m’enchante mais je ne voudrais pas être de trop, je ne veux pas créer de conflit, il faut que tout le monde soit d’accord.
T- Justement, on en a parlé tout à l’heure et on était tous d’accord, en plus je suis sûr que Mendoza ne sera pas contre ce que vous restiez.
M- Pas le moins du monde ! Laguerra peut rester tout le temps qu’elle veut.
L- Dans ce cas, j’accepte votre proposition avec joie.
T- Maintenant on attaque les choses plus sérieuses, vous avez des pistes du côté d’Ambrosius ?
L- Il a découvert une carte indiquant Sydney, c’est en Australie. C’est tout ce que je peux vous dire pour le moment.
T- Pourquoi pour le moment ?
L- Parce qu’il y a d’anciennes écritures et j’ai du mal à traduire toute les langues du parchemin. Tu pourrais m’aider à déchiffre les écritures Mu ?
T- Bien sûr quelle question! C’est quand même la langue de mes ancêtres.
L- C’est vrai j’avais oublié que tu étais le dernier nacal. On s’y mettra demain d’accord ?
T- D’accord, de toute façon l’Australie ce n’est pas à côté alors on aura le temps.
E- je n’y pensais pas mais c’est vrai, Puisqu’ Ambrosius veut vous récupérer, on a tout le temps de décoller demain. Il va vous attendre longtemps cet idiot !
L- Oh tu sais, je pense que dès demain il va venir pour voir si on peut partir. J’oubliais, j’ai aussi tous les doubles de ses cartes et quelques livres qui ressemble à des encyclopédies de Mu. Je vais les chercher.
Elle revint quelques instants plus tard avec trois livres en main et les donna à Tao.
L- Tiens je te les donne, ils sont tous à toi.
T- C’est vrai ? Merci !!!
Z- Sans vouloir être indiscrète señorita, il y a quoi dans vos coffres ?
L- Dans le premier il y a des cartes, des outils de navigation dont je ne sais pas me servir et plein de truc du genre, et mes armes bien entendu. Dans le second, il y a toute sorte de souvenirs, des bons et des mauvais moments qui me rappelle que la vie et courte et qu’il faut profiter de toutes les occasions qui se présente à nous.
Soudain, nos héros entendirent du bruit venant des buissons. Mendoza et Laguerra étaient déjà debout épée à la main.
M- Rangez votre épée señorita, vous êtes trop faible pour vous battre.
L- Pfffff…
Le bruit s’intensifiait de plus en plus quand quelqu’un sortit des buissons mais s’arrêta net devant l’épée de Mendoza.
E/Z/T- Gaspard ?!!
G- Me…Mendoza calme toi, je…je viens juste voir si Laguerra va mieux et si elle peut revenir avec moi à la nef.
Z- Elle va bien mais elle ne repartira pas avec vous.
G- Pour combien de temps ?
L- Définitivement Gaspard !
G- Vous ne pouvez pas faire ça señorita, faut-il que je vous rappelle que votre contrat n’es pas terminé ?
L- Il s’est terminé il y a une heure ! Au revoir !
G- Quand…quand Ambrosius apprendra ça il vous le fera payer señorita !
L- Mais oui, mais oui, allez partez ou sinon c’est moi qui vous le ferais payer.
Sur ces mots, Gaspard tourna les talons et repartit en courant.
L- Bon, si on rentrer avant qu’il ne revienne avec Zarès ?
S- Bo…bo…bonne idée.
P- Je suis d’accord.
Ils rentrèrent au condor et partirent se coucher. Vers minuit, Mendoza se rendit compte que Laguerra n’était plus à ses côtés, il se leva et vit de la lumière dans le cockpit. Le capitaine découvrit son amie assise sur le siège de Zia un de ses coffre à ses pieds et des documents en mains, en s’approchant, il s’aperçut que c’étaient des dessins surement réalisé par un professionnel, il reconnût la jeune femme mais les personnes à ses côtés ne lui disait vraiment rien.
M- Ca ne va pas señorita ?
L- Non tout va bien señor, je faisais juste un point sur ma vie et un dernier retour sur le passé pour essayer de corriger ce qui n’a pas été et tourner la page sur de tristes événements que la vie m’a fait vivre.
M- J’aimerais connaître votre histoire señorita, savoir vos moments de joies comme celui qu’il y a sur ce dessin et vos moments de peines pour essayer de vous les faires oublier.
L- Ma vie a été un désastre à part de mes quinze à vingt ans vous savez.
M- Ce n’est pas grave, racontez la moi quand même.
L- Bon…voilà, je suis née à Estepona il y a vingt-cinq ans, deux mois plus tard, Ambrosius ordonne à un de ses apprentis de tuer ma mère. Cet homme est rentré chez nous, ma mère avait à peine eu le temps de me poser sur la table de cuisine et de sortir son épée que le ravisseur avait déjà tiré. Il a traîné ma mère jusqu’à côté de mon berceau, pendant ce temps-là, moi je ne comprenais rien de ce qui se passait, j’avais trouvé le pistolet de ma mère mais à l’époque, j’ai cru que c’était un jouet et en actionnant la queue de détente, la balle est partit dans la tête de l’alchimiste. Mon père est arrivé en trombe dans la maison suivis de près par mon frère mais c’était trop tard, ma mère était morte, son agresseur gisait au sol et moi j’étais sur la table en train de pleurer comme si je réalisé ce qui s’était passé et ce que j’avais fait par accident. Quand j’ai eu cinq ans, Ambrosius est revenu dans ma vie mais en version Zarès, à partir de là, notre vie ne dépendait plus que de mon père, ou il acceptait un contrat de vingt ans ou Zarès nous tuait. A 10 ans, mon père m’avait confié au roi d’Espagne parce qu’il partait avec Ambrosius et Atanaos à la recherche de secret perdu tandis que mon frère était partit en voyage avec sa femme. Ma vie aurait pu basculer quand j’ai eu quinze ans, j’ai la connaissance d’Antoine, un marin français qui venait s’installer à Barcelone. C’est ensuite devenu mon petit ami, un soir, lors d’une soirée avec Antoine, mon frère, sa femme et un couple d’ami, on s’est tous mis à danser sans remarquer que quelqu’un s’était introduit dans la pièce. A la fin, il vient et nous demande si ça nus plairait de danser dans les plus grandes cours du pays, on a tous accepté et on est parti en tournée chez toute les personnes de haut rang du pays puis on a fait des villes des alentours. Toute cette belle histoire a durée cinq ans, de retour en Espagne, Zarès veut que je rejoigne le contrat de mon père et que je travaille pour lui en Inde, j’ai refusé, mon frère et Antoine me défendaient toujours quand il essayait de m’emmenait de force par ses alchimistes. Zarès a malheureusement gagné ce combat, il a empoisonné mon frère et Antoine s’est pris un poignard en plein dans le cœur alors qu’il combattait. Ma vie s’est écroulé ce jour-là, j’avais tous perdu, j’avais perdu mais deux amours mais seul points de repère. Zarès m’a envoyé en Inde pour surveiller ses travaux, là-bas, j’aurais pu m’échapper mais si je tentais quoique ce soit, il tuait ma belle-sœur et son fils Agustín. Trois ans plus tard, mon père est décédé au Mexique et j’ai donc prit définitivement la relève du contrat. Et vous connaissez la suite señor.
M- Vous êtes vraiment la femme la plus forte que je n’ai jamais rencontrée.
L- Merci Mendoza mais moi je ne connais rien de vous, racontez moi votre vie.
M- La mienne est moins passionnante que la vôtre mais bon. Je suis né il y trente-cinq ans à Barcelone, je n’ai jamais connu mon père, il est partit quand il a appris que ma mère était enceinte. Je suis devenu marin à quinze ans grâce à Magellan qui ma prit sur son bateau et qui m’a appris tous ce que je sais. Il y a quatorze ans j’ai sauvé Esteban de la noyade mais je n’ai pas réussi à sauver son père. Je l’ai ensuite revu il y a trois ans et je lui ai proposais de venir avec moi pour le nouveau monde et depuis je le protège dans sa quête avec Zia et Tao.
L- Vous avez dû vivre des histoires passionnantes lors de vos voyages.
M- C’est vrai mais elles seraient trop longues à raconter señorita.
L- Juste une question, quand est-ce que l’on arrête de se vouvoyer ?
M- Maintenant peut-être.
Il prit le visage de la jeune femme entre ses mains et l’embrassa tendrement. Laguerra se laissait faire, heureuse que « son » Mendoza ressente les mêmes sentiments qu’elle. Mendoza était détendu, il savait que cette fois ci, ni Gaspard ni Ambrosius ne pourraient les séparer. Il passait sa main dans long cheveux noirs ébène qu’il avait détaché avec soin. Quand leurs lèvres se séparèrent, leurs regards s’entremêlèrent. Soudain, un choc contre le condor se fit entendre, les deux amoureux voyaient deux formes dans l’ombre, Zarès et Gaspard.
E- Qu’est ce qui se passe, on a entendu un gros « BOUM » ?
M- Zarès et Gaspard lancent des bombes contre le condor, ils devraient pourtant savoir que le condor ne craint absolument rien.
L- Quand Ambrosius est enragé, il devint complétement fou et oublie la plupart des atouts de l’adversaire.
Ils les virent partirent à travers l’immense forêt.
M- Si on allait dormir maintenant ?
L- Bonne idée.
Tous partirent se coucher.
L- Au fait, moi c’est Isabella mais on m’appelle Isa.
M- Et moi c’est Juan-Carlos mais mes amis m’appellent Juan.
Le lendemain, tout le monde étaient réveillés et prêts à partir à l’aventure, enfin presque tous, Mendoza et Laguerra dormaient encore.
E- On va les réveiller ?
Z- Oui, Mendoza connait le cap à suivre.
T- Qui y va ?
E- J’y vais.
Esteban ouvrit la porte de la chambre et les vit l’un contre l’autre, Laguerra était sur le ventre, sa main droite sur le torse de Mendoza qui l’enserrait par les hanches. Esteban s’approcha et tapa sur l’épaule du capitaine.
E- Mendoza, Mendoza.
Le capitaine ouvrit péniblement les yeux et regarda Laguerra puis se tourna vers Esteban.
M- Qu’y-a-t-il Esteban ?
E- On vous attend pour décoller.
M- On est là dans cinq minutes, cap au Sud-Ouest mon capitaine.
E- Merci Mendoza.
Le jeune garçon partit rejoindre ses amis.
T- Bon il arrive quand ? Parce que c’est pas tout ça mais j’ai faim moi !
E-Dans cinq minutes Tao, tu vas tenir le coup ?
Z- Tu lui as demandé le cap à suivre ?
E- Oui, Sud-Ouest.
S- A nous…nous…a nous…les…les cités d’o…d’or !
S/P/Pi- J’étais partis pour être corsaire faire le marin et voir la mer, j’me suis retrouver sur une galère avec le capitaine colère ! Oh oh oh oh. C’est la gigue des marins qui s’en vont vers leur destin, c’est la gigue des marins qui se coiffent dans les embruns oh oh oh oh, oh oh oh oh.
Les enfants éclatèrent de rire, Laguerra et Mendoza venaient d’arriver.
T- Regardez ! On va doubler la nef ! Mets les gaz Esteban ! Il faut qu’on prenne de l’avance !
M- Si on garde cette allure, on devrait arriver d’ici deux ou trois jours.
Trois jours plus tard, ils arrivèrent enfin en Australie. Aux abords de Sydney, le condor prit le pilotage automatique.
E- Ca y est ça recommence, vous vous souvenez de ce que ça a fait la dernière fois ?
Z- Ca nous a conduit jusqu’à l’Ustulobuné !
Le condor se posa à l’abri, dans une petite crique déserte qui d’après le capitaine se trouvait à une dizaine de kilomètre de Sydney.
T- Bon, si le condor s’est posé ici, ça ne doit pas être pour nous faire faire du tourisme.
Z- Tu as raison, si on allait faire un tour de côté de la falaise ?
E- allons-y.
Les enfants couraient en direction de la falaise.
L- Qu’allez-vous faire là-bas ?
E- On va voir si on ne pourrait pas trouver des indices là-haut.
M- Dans ce cas nous venons avec vous.
T- On ne pourrait pas y aller seul ? S’il vous plaît ?
L- Mendoza a raison Tao, c’est trop dangereux de vous laisser monter là-haut tout seul. Vous ne savez même pas ce qui vous attend en haut.
T- Pffff…d’accord.
Sur ceux, ils partirent vers la falaise et ils découvrirent qu’un passage était creusé dans la roche une fois arrivés au bout, ils débouchèrent sur une grotte.
L- Tao, regarde ton médaillon, il…il se met à briller.
T- Mais c’est vrai, ça l’avait aussi fait au bouclier fument, vous vous souvenez ?
E- Oui et regardez la grotte !
Z- Elle brille sur le même rythme que le double médaillon.
M- C’est incroyable, bon il faut aller voir dedans.
S/P- Nous on espère que cette fois il n’y aura pas de ces affreux olmèques avec leurs oreilles en pointe.
Pi- Les olmèques…pas beau…pas beau !
Laguerra baissa la tête, elle savait ce qui était arrivé à son père et ne voulait pas que les enfants soient en danger. Ils avancèrent courageusement dans cette grotte si mystérieuse.
Chapitre 1 : Retrouvaille et alliance
Nos héros avaient suivis la nef d’Ambrosius jusqu’à atterrir dans une clairière aux abords de la forêt d’Estepona. La nuit venait de tomber quand Esteban fut réveillé par un bruit étrange, il voyait de la lumière et quelqu’un faire de grand signe d’S.O.S.
E- Ambrosius ?! Mais qu’est-ce qu’il fait là ?
Le jeune garçon alla réveiller Mendoza et lui expliqua ce qu’il avait vu.
M- Je vais voir ce qu’il veut, ouvre le bec du condor.
E- Mais imagine que ce soit un piège !
M- Ne t’inquiète pas je serais prudent maintenant ouvre le bec du condor.
Le jeune Atlante s’exécuta, Mendoza sortit et alla vers l’alchimiste.
M- Que veux-tu Ambrosius ?
Am- Ah Mendoza j’ai besoin de Zia et toi c’est d’une urgence vitale !
M- Après tous les coups que tu m’as faits tu voudrais que je t’aide ?! C’est l’hôpital qui se fout de la charité !
Il tourna les talons et s’éloigna.
Am- Attends !! Mendoza je t’en supplie, ce n’ai pas pur moi que je te demande ça mais pour Laguerra !
En entendant ce nom Mendoza se retourna immédiatement.
M- Qu’est-ce que tu lui as faits ?!
Am- Elle est très malade et j’ai peur qu’elle ne survive pas si Zia ne l’examine pas. Ah et j’oubliais, quand je partais chercher un médecin elle m’a dit d’une voix faible qu’elle avait vu le condor et qu’il fallait que je te supplie jusqu’à ce que tu acceptes de venir avec Zia mais je lui dirais que tu n’as pas voulus la sauver.
M- Je vais chercher Zia attends nous ici !
Ambrosius acquiesça le sourire aux lèvres tandis que Mendoza courrait vers le condor afin de réveiller la jeune inca.
M- Viens vite, Laguerra est très malade ! Il faut que tu la vois.
Z- hein ? Eh… j’arrive.
Arrivé à la nef, ils découvrirent la belle espagnole allonger sur le canapé sous un plaid rouge. Mendoza s’approcha d’elle et lui prit la main.
M- Laguerra ? Laguerra, vous m’entendez ?
L- Me…Mendoza…ah !
Zia s’agenouilla pour examiner la jeune femme. Les minutes semblaient des heures pour le marin dont le stress se ressentait.
Z- Elle va vite guérir mais je veux qu’elle vienne avec nous pour qu’elle soit plus au calme et ça lui évitera une éventuelle rechute.
Am- Quoi !? Mais…
Z- Il n’y a pas de « mais » Ambrosius ! Mendoza tu vas la porter jusqu’au condor.
L- Non…non…je veux…je vais marcher.
M- Il en est hors de question señorita ! Vous êtes encore trop faible, je vais vous porter.
A peine avait il finit sa phrase que la jeune femme s’était évanouie. L’anxiété pouvait se lire sur le visage du marin, il la prit dans ses bras et l’embrassa sur son front brulant. Ils se retournèrent et virent Gaspard qui arrivait.
G- Lache-la Mendoza !
M- Reste calme et tais-toi imbécile ! Elle a besoin de calme et de silence, si tu veux nous aider, prends donc ses affaires.
G- Mais Ambrosius vous n’allez quand même pas la laisser partir avec lui !
Am- Je ne peux pas me permettre de la perdre Gaspard ! Je l’ai promis à sa mère quand elle est tombait enceinte de Laguerra. Même si on a eu des différents après je continus à tenir cette promesse.
G- Eh bien pourquoi elle ne va pas chez sa mère ?
Am- Parce qu’elle est morte sa mère ! Elle a été assassinée quand la petite avait deux mois !
Un silence pesant pris possession de la pièce, Mendoza et Zia repartaient.
Am- Attendez ! Gaspard va prendre les affaires de Laguerra.
Mais Mendoza ne l’écoutait plus, il était comme absorbé par le visage d la jeune femme, il regardait avec tendresse le visage de celle qu’il aimait plus que tout au monde tandis qu’il descendait les escaliers de la nef. Une voix le tira soudain de ses pensées.
G- Sympa de m’attendre !
M- Tais-toi et avance !
Quand ils arrivèrent au condor ils virent le reste de la troupe les attendre devant le condor.
E- Comment va-t-elle ?
Z- Mal mais avec mon remède elle sera vite remis sur pied.
T- On a découvert il y a cinq minutes qu’il y avait des chambres dans le condor, on a qu’à l’installer dans une d’entre elle.
Z- Bonne idée ! Sancho, Pedro, vous pouvez vous occupez de prendre ses affaires ? Ça va Mendoza ? Elle n’est pas trop lourde ?
M- Tu sais elle doit faire cinquante-cinq kilos toute mouillée alors elle est super légère.
Une fois dans la chambre, Mendoza allongea Laguerra sur un grand lit double et la recouvrit d’une épaisse couverture. Elle était encore inconsciente mais sa respiration était déjà plus régulière que lorsqu’il avait quitté la nef. Le jour était levait depuis un bon bout de temps quand la jeune femme ouvrit enfin les yeux pour le plus grand soulagement de Mendoza.
M- Vous revenez enfin à vous señorita, ça fais plaisir de vous revoir consciente.
L- Mendoza, cela fait combien de temps que je suis inconsciente ?
M- Environ 10, 12 heures. Vous vous sentez bien ? Zia a dit que vous ne deviez pas bouger, il vous faut du calme et du repos. Elle en a aussi profitait pour soigner vos plais je vais vous passer une pommade sur vos côtes après.
Laguerra eu un petit rire.
M- Quoi ? Je n’ai rien dit de drôle.
L- Non mais après tout ce que je vous ai fait, vous vous occupez de moi comme si rien ne s’était passé.
Esteban entra soudain deux tasses à ma main.
E- Tu ne dors toujours pas Mendoza ?! Il faut que tu dormes ! Voici les deux cafés que tu m’as demandés.
M- Ne t’inquiète pas pour moi Esteban tu sais bien qu’un marin peut passer plusieurs jours sans dormir.
L- Esteban a raison, vous ne voulez pas vous allonger ne serait-ce qu’une heure ou deux ? Ça vous ferait du bien.
M- Ça ira ne vous inquiétez pas, je me rattraperai ce soir.
Sur ses mots Esteban partit.
M- Je bois mon café et je m’occupe de vos blessures d’accord ?
L- Et après vous vous allongerez un peu. Vous n’arriverez pas à dormir à cause du café mais juste vous allongez une heure.
M- Ce que vous pouvez être têtu señorita.
L- Juste cinq minutes.
M- Cinq pas plus.
Elle sourit, ils burent leur café et Mendoza prit la pommade pour soigner sa belle espagnole. Il lui enleva son corset et déboutonna le bas de sa chemise jusqu’à ce que ses côtes soit entièrement découvertes.
L- Eh pas trop quand même !!
M- Je n’irai pas plus haut que vos côtes señorita, je ne m’appelle pas Gaspard.
Ils se mirent à rire, Mendoza faisait tout pour que Laguerra ne soit pas mal à l’aise et elle se détendait au fur et à mesure que le marin prenait soin d’elle. Il faisait preuve d’une douceur infini, le regardait et pouvait ressentir tous ce qu’il avait éprouvé durant la nuit.
L- vous n’êtes pas rancunier en fait ?
M- D’habitude si mais avec vous c’est différent, je ne ressens pas de sentiment de rancune.
L- Merci en tout cas, sans vous je serais déjà morte. Je vous dois une reconnaissance infinie.
M- Vous ne me devez rien señorita, vous alliez mal alors je suis venu et puis je n’étais pas seul, Zia était là.
Le cœur de la jeune femme se mit soudain à battre de plus en plus vite, peut-être parce que l’homme qui hantait ses pensées depuis des mois était là, en train de prendre soin d’elle comme si il avait toujours était avec elle ? Ou se rendait-elle compte que lui aussi avait des sentiments pour elle aussi fort que les siens. Les enfants entrèrent soudain brisant cette ambiance qui commençait à être assez romantique.
Z- Euh on ne vous dérange pas ? Je viens juste m’assurer que vous alliez mieux.
L- Vous ne nous dérangez pas les enfants et ne t’inquiète pas pour moi Zia, ça va déjà beaucoup mieux.
T- On aimerait vous poser des questions Laguerra ?
L- Si ça ne te dérange pas Tao, je répondrais à toutes tes questions sans exception ce soir le temps que mon esprit se remette totalement en place et que Mendoza dorme un peu.
E- Si vous arrivez à le faire dormir je vous tire mon chapeau señorita !
L- Je viendrais te chercher si je ne me suis pas endormie avant lui.
Les enfants tournèrent les talons et s’apprêtaient à sortir.
L- Tao !
T- Oui.
L- Tu peux venir s’il te plaît ?
Le jeune garçon s’approcha.
L- Je sais que tu es déçu que je ne te dise rien pour l’instant et que tu ne me fais pas confiance donc pour te prouver ma bonne fois, je vais te donner quelque chose. Tu peux aller me chercher le coffre s’il te plaît ?
Tao alla chercher le coffre et le remis à Isabella, Esteban et Zia s’étaient approcher pour voir ce qu’elle allait lui donner. Elle l’ouvrit.
L- Ferme les yeux maintenant.
Le nacal s’exécuta, elle sortit un écrin qu’elle ouvrit et plaça quelque chose autour du coup de Tao.
L- Ca y est tu peux ouvrir les yeux.
T- C’est…c’est le double médaillon !! Merci !
Les yeux du nacal étaient comme remplis d’étoiles. Il partit avec ses amis dans le cockpit.
E- On l’a enfin récupéré ! Il ne manque plus qu’à trouver des pistes.
Z- J’en connais un qui va être fou de rage en découvrant ça.
E- Laguerra vient en quelque sorte de signer son arrêt de mort auprès d’Ambrosius. Il va la tuer quand il découvrira que c’est elle qui nous a transmis le double médaillon.
Z- Il ne faut pas qu’elle retourne à la nef.
T- Vous ne voulez quand même pas la garder avec nous !
Z- Regarde un peu le geste qu’elle vient de faire et puis je ne pense pas qu’elle soit si méchante Tao ! Elle a peut-être des pistes qui nous seraient d’une avance considérable sur Ambrosius et gaspard.
E- C’est vrai ça, vous en pensez quoi Sancho et Pedro ?
P- Je pense qu’il faudrait d’abord en parler à la concernée et puis moi je ne suis pas trop contre, de toute façon avec Sancho on l’aura à l’œil.
S- Tu…tu…tu as rai…rai…raison.
E- On lui en parlera ce soir d’accord Tao ?
T- Pfff… D’accord mais au premier faux pas elle vire c’est clair !
E- T’inquiète, Mendoza l’aura à l’œil.
P/S- C’est sur ça ! Il n’a plus que son nom à la bouche.
Les enfants se regardèrent et éclatèrent de rire. La nuit arriva vite et tous étaient réunis autour du feu.
E- Laguerra, en donnant le double médaillon à Tao vous vous rendez compte que vous signez votre arrêt de mort si vous remettiez les pieds à la nef.
L- Oui je sais mais on ne peut pas laisser ce médaillon à Ambrosius, vous savez ce qu’il fera si il obtient la toute-puissance du peuple Mu.
T- C’est vrai, donc du coup, on voudrait vous proposez quelque chose…
Z- …Voilà, on voudrait que vous restiez avec nous.
L- Ecoutez, cette proposition m’enchante mais je ne voudrais pas être de trop, je ne veux pas créer de conflit, il faut que tout le monde soit d’accord.
T- Justement, on en a parlé tout à l’heure et on était tous d’accord, en plus je suis sûr que Mendoza ne sera pas contre ce que vous restiez.
M- Pas le moins du monde ! Laguerra peut rester tout le temps qu’elle veut.
L- Dans ce cas, j’accepte votre proposition avec joie.
T- Maintenant on attaque les choses plus sérieuses, vous avez des pistes du côté d’Ambrosius ?
L- Il a découvert une carte indiquant Sydney, c’est en Australie. C’est tout ce que je peux vous dire pour le moment.
T- Pourquoi pour le moment ?
L- Parce qu’il y a d’anciennes écritures et j’ai du mal à traduire toute les langues du parchemin. Tu pourrais m’aider à déchiffre les écritures Mu ?
T- Bien sûr quelle question! C’est quand même la langue de mes ancêtres.
L- C’est vrai j’avais oublié que tu étais le dernier nacal. On s’y mettra demain d’accord ?
T- D’accord, de toute façon l’Australie ce n’est pas à côté alors on aura le temps.
E- je n’y pensais pas mais c’est vrai, Puisqu’ Ambrosius veut vous récupérer, on a tout le temps de décoller demain. Il va vous attendre longtemps cet idiot !
L- Oh tu sais, je pense que dès demain il va venir pour voir si on peut partir. J’oubliais, j’ai aussi tous les doubles de ses cartes et quelques livres qui ressemble à des encyclopédies de Mu. Je vais les chercher.
Elle revint quelques instants plus tard avec trois livres en main et les donna à Tao.
L- Tiens je te les donne, ils sont tous à toi.
T- C’est vrai ? Merci !!!
Z- Sans vouloir être indiscrète señorita, il y a quoi dans vos coffres ?
L- Dans le premier il y a des cartes, des outils de navigation dont je ne sais pas me servir et plein de truc du genre, et mes armes bien entendu. Dans le second, il y a toute sorte de souvenirs, des bons et des mauvais moments qui me rappelle que la vie et courte et qu’il faut profiter de toutes les occasions qui se présente à nous.
Soudain, nos héros entendirent du bruit venant des buissons. Mendoza et Laguerra étaient déjà debout épée à la main.
M- Rangez votre épée señorita, vous êtes trop faible pour vous battre.
L- Pfffff…
Le bruit s’intensifiait de plus en plus quand quelqu’un sortit des buissons mais s’arrêta net devant l’épée de Mendoza.
E/Z/T- Gaspard ?!!
G- Me…Mendoza calme toi, je…je viens juste voir si Laguerra va mieux et si elle peut revenir avec moi à la nef.
Z- Elle va bien mais elle ne repartira pas avec vous.
G- Pour combien de temps ?
L- Définitivement Gaspard !
G- Vous ne pouvez pas faire ça señorita, faut-il que je vous rappelle que votre contrat n’es pas terminé ?
L- Il s’est terminé il y a une heure ! Au revoir !
G- Quand…quand Ambrosius apprendra ça il vous le fera payer señorita !
L- Mais oui, mais oui, allez partez ou sinon c’est moi qui vous le ferais payer.
Sur ces mots, Gaspard tourna les talons et repartit en courant.
L- Bon, si on rentrer avant qu’il ne revienne avec Zarès ?
S- Bo…bo…bonne idée.
P- Je suis d’accord.
Ils rentrèrent au condor et partirent se coucher. Vers minuit, Mendoza se rendit compte que Laguerra n’était plus à ses côtés, il se leva et vit de la lumière dans le cockpit. Le capitaine découvrit son amie assise sur le siège de Zia un de ses coffre à ses pieds et des documents en mains, en s’approchant, il s’aperçut que c’étaient des dessins surement réalisé par un professionnel, il reconnût la jeune femme mais les personnes à ses côtés ne lui disait vraiment rien.
M- Ca ne va pas señorita ?
L- Non tout va bien señor, je faisais juste un point sur ma vie et un dernier retour sur le passé pour essayer de corriger ce qui n’a pas été et tourner la page sur de tristes événements que la vie m’a fait vivre.
M- J’aimerais connaître votre histoire señorita, savoir vos moments de joies comme celui qu’il y a sur ce dessin et vos moments de peines pour essayer de vous les faires oublier.
L- Ma vie a été un désastre à part de mes quinze à vingt ans vous savez.
M- Ce n’est pas grave, racontez la moi quand même.
L- Bon…voilà, je suis née à Estepona il y a vingt-cinq ans, deux mois plus tard, Ambrosius ordonne à un de ses apprentis de tuer ma mère. Cet homme est rentré chez nous, ma mère avait à peine eu le temps de me poser sur la table de cuisine et de sortir son épée que le ravisseur avait déjà tiré. Il a traîné ma mère jusqu’à côté de mon berceau, pendant ce temps-là, moi je ne comprenais rien de ce qui se passait, j’avais trouvé le pistolet de ma mère mais à l’époque, j’ai cru que c’était un jouet et en actionnant la queue de détente, la balle est partit dans la tête de l’alchimiste. Mon père est arrivé en trombe dans la maison suivis de près par mon frère mais c’était trop tard, ma mère était morte, son agresseur gisait au sol et moi j’étais sur la table en train de pleurer comme si je réalisé ce qui s’était passé et ce que j’avais fait par accident. Quand j’ai eu cinq ans, Ambrosius est revenu dans ma vie mais en version Zarès, à partir de là, notre vie ne dépendait plus que de mon père, ou il acceptait un contrat de vingt ans ou Zarès nous tuait. A 10 ans, mon père m’avait confié au roi d’Espagne parce qu’il partait avec Ambrosius et Atanaos à la recherche de secret perdu tandis que mon frère était partit en voyage avec sa femme. Ma vie aurait pu basculer quand j’ai eu quinze ans, j’ai la connaissance d’Antoine, un marin français qui venait s’installer à Barcelone. C’est ensuite devenu mon petit ami, un soir, lors d’une soirée avec Antoine, mon frère, sa femme et un couple d’ami, on s’est tous mis à danser sans remarquer que quelqu’un s’était introduit dans la pièce. A la fin, il vient et nous demande si ça nus plairait de danser dans les plus grandes cours du pays, on a tous accepté et on est parti en tournée chez toute les personnes de haut rang du pays puis on a fait des villes des alentours. Toute cette belle histoire a durée cinq ans, de retour en Espagne, Zarès veut que je rejoigne le contrat de mon père et que je travaille pour lui en Inde, j’ai refusé, mon frère et Antoine me défendaient toujours quand il essayait de m’emmenait de force par ses alchimistes. Zarès a malheureusement gagné ce combat, il a empoisonné mon frère et Antoine s’est pris un poignard en plein dans le cœur alors qu’il combattait. Ma vie s’est écroulé ce jour-là, j’avais tous perdu, j’avais perdu mais deux amours mais seul points de repère. Zarès m’a envoyé en Inde pour surveiller ses travaux, là-bas, j’aurais pu m’échapper mais si je tentais quoique ce soit, il tuait ma belle-sœur et son fils Agustín. Trois ans plus tard, mon père est décédé au Mexique et j’ai donc prit définitivement la relève du contrat. Et vous connaissez la suite señor.
M- Vous êtes vraiment la femme la plus forte que je n’ai jamais rencontrée.
L- Merci Mendoza mais moi je ne connais rien de vous, racontez moi votre vie.
M- La mienne est moins passionnante que la vôtre mais bon. Je suis né il y trente-cinq ans à Barcelone, je n’ai jamais connu mon père, il est partit quand il a appris que ma mère était enceinte. Je suis devenu marin à quinze ans grâce à Magellan qui ma prit sur son bateau et qui m’a appris tous ce que je sais. Il y a quatorze ans j’ai sauvé Esteban de la noyade mais je n’ai pas réussi à sauver son père. Je l’ai ensuite revu il y a trois ans et je lui ai proposais de venir avec moi pour le nouveau monde et depuis je le protège dans sa quête avec Zia et Tao.
L- Vous avez dû vivre des histoires passionnantes lors de vos voyages.
M- C’est vrai mais elles seraient trop longues à raconter señorita.
L- Juste une question, quand est-ce que l’on arrête de se vouvoyer ?
M- Maintenant peut-être.
Il prit le visage de la jeune femme entre ses mains et l’embrassa tendrement. Laguerra se laissait faire, heureuse que « son » Mendoza ressente les mêmes sentiments qu’elle. Mendoza était détendu, il savait que cette fois ci, ni Gaspard ni Ambrosius ne pourraient les séparer. Il passait sa main dans long cheveux noirs ébène qu’il avait détaché avec soin. Quand leurs lèvres se séparèrent, leurs regards s’entremêlèrent. Soudain, un choc contre le condor se fit entendre, les deux amoureux voyaient deux formes dans l’ombre, Zarès et Gaspard.
E- Qu’est ce qui se passe, on a entendu un gros « BOUM » ?
M- Zarès et Gaspard lancent des bombes contre le condor, ils devraient pourtant savoir que le condor ne craint absolument rien.
L- Quand Ambrosius est enragé, il devint complétement fou et oublie la plupart des atouts de l’adversaire.
Ils les virent partirent à travers l’immense forêt.
M- Si on allait dormir maintenant ?
L- Bonne idée.
Tous partirent se coucher.
L- Au fait, moi c’est Isabella mais on m’appelle Isa.
M- Et moi c’est Juan-Carlos mais mes amis m’appellent Juan.
Le lendemain, tout le monde étaient réveillés et prêts à partir à l’aventure, enfin presque tous, Mendoza et Laguerra dormaient encore.
E- On va les réveiller ?
Z- Oui, Mendoza connait le cap à suivre.
T- Qui y va ?
E- J’y vais.
Esteban ouvrit la porte de la chambre et les vit l’un contre l’autre, Laguerra était sur le ventre, sa main droite sur le torse de Mendoza qui l’enserrait par les hanches. Esteban s’approcha et tapa sur l’épaule du capitaine.
E- Mendoza, Mendoza.
Le capitaine ouvrit péniblement les yeux et regarda Laguerra puis se tourna vers Esteban.
M- Qu’y-a-t-il Esteban ?
E- On vous attend pour décoller.
M- On est là dans cinq minutes, cap au Sud-Ouest mon capitaine.
E- Merci Mendoza.
Le jeune garçon partit rejoindre ses amis.
T- Bon il arrive quand ? Parce que c’est pas tout ça mais j’ai faim moi !
E-Dans cinq minutes Tao, tu vas tenir le coup ?
Z- Tu lui as demandé le cap à suivre ?
E- Oui, Sud-Ouest.
S- A nous…nous…a nous…les…les cités d’o…d’or !
S/P/Pi- J’étais partis pour être corsaire faire le marin et voir la mer, j’me suis retrouver sur une galère avec le capitaine colère ! Oh oh oh oh. C’est la gigue des marins qui s’en vont vers leur destin, c’est la gigue des marins qui se coiffent dans les embruns oh oh oh oh, oh oh oh oh.
Les enfants éclatèrent de rire, Laguerra et Mendoza venaient d’arriver.
T- Regardez ! On va doubler la nef ! Mets les gaz Esteban ! Il faut qu’on prenne de l’avance !
M- Si on garde cette allure, on devrait arriver d’ici deux ou trois jours.
Trois jours plus tard, ils arrivèrent enfin en Australie. Aux abords de Sydney, le condor prit le pilotage automatique.
E- Ca y est ça recommence, vous vous souvenez de ce que ça a fait la dernière fois ?
Z- Ca nous a conduit jusqu’à l’Ustulobuné !
Le condor se posa à l’abri, dans une petite crique déserte qui d’après le capitaine se trouvait à une dizaine de kilomètre de Sydney.
T- Bon, si le condor s’est posé ici, ça ne doit pas être pour nous faire faire du tourisme.
Z- Tu as raison, si on allait faire un tour de côté de la falaise ?
E- allons-y.
Les enfants couraient en direction de la falaise.
L- Qu’allez-vous faire là-bas ?
E- On va voir si on ne pourrait pas trouver des indices là-haut.
M- Dans ce cas nous venons avec vous.
T- On ne pourrait pas y aller seul ? S’il vous plaît ?
L- Mendoza a raison Tao, c’est trop dangereux de vous laisser monter là-haut tout seul. Vous ne savez même pas ce qui vous attend en haut.
T- Pffff…d’accord.
Sur ceux, ils partirent vers la falaise et ils découvrirent qu’un passage était creusé dans la roche une fois arrivés au bout, ils débouchèrent sur une grotte.
L- Tao, regarde ton médaillon, il…il se met à briller.
T- Mais c’est vrai, ça l’avait aussi fait au bouclier fument, vous vous souvenez ?
E- Oui et regardez la grotte !
Z- Elle brille sur le même rythme que le double médaillon.
M- C’est incroyable, bon il faut aller voir dedans.
S/P- Nous on espère que cette fois il n’y aura pas de ces affreux olmèques avec leurs oreilles en pointe.
Pi- Les olmèques…pas beau…pas beau !
Laguerra baissa la tête, elle savait ce qui était arrivé à son père et ne voulait pas que les enfants soient en danger. Ils avancèrent courageusement dans cette grotte si mystérieuse.