Re: FANFICTION COLLECTIVE : Tome 2
Posté : 17 08 2017, 18:18
Après une petite absence, voici enfin la suite, et il y aura encore une 4ème et une 5ème partie bientôt (donc, Akar, le chapitre 16 sera fini à la partie 5, à moins que je ne change d'avis
)
Chaltimbanque, tu m'as soufflée, là, tu n'as pas attendu la fin du chapitre pour commenter! Super contente!
Du coup je t'ai fait attendre,
Tu vas savoir bientôt d'où vient le titre du chapitre! En fait, je l'ai mis complètement par hasard, sous le coup d'une inspiration soudaine, mais finalement, c'est un bon titre, puisqu'il t'a interpelée
Merci encore pour tes commentaires, je le redis encore et encore, mais c'est trop l'fun à lire! Bon, faut que je rattrape mon retard à moi dans les commentaires...
Troisième partie.
I : Combien de caisses as-tu vues ?
N : Trois, quatre, je ne sais plus…Quelle importance à présent ? Personne ne pourra plus les atteindre…
I : Tu as risqué ta vie bien inutilement. Je suis désolée. Mais toi et tes amis, vous serez payés. Je vais vendre une partie de la cargaison ici.
N : Vous pouvez garder votre argent, vous en aurez besoin plus que moi. Moi, j’ai un travail, je peux toujours me débrouiller…
Isabella sourit. Venant de Nacir, cette sollicitude ne la dérange pas, elle lui fait même du bien. Cela lui ferait presque oublier sa visite à Nakibullah, à la prison du fort. Assise près du jeune homme dans la grande salle de l’hôpital, elle prête à peine attention aux gémissements et aux plaintes qui s’élèvent des paillasses voisines. L’odeur n’est certes pas des plus agréables, mais à côté de la pestilence des souterrains du fort, elle n’est pas vraiment dérangeante. Les Hospitaliers semblent s’y connaitre en herboristerie et leur hôpital est aussi sain et bien tenu que possible. Quand elle a demandé à voir Nacir, Isabella redoutait qu’on le lui interdise. Elle avait déjà dû insister pour accompagner Gabriel d’Aubusson et Fabrizzio del Monte à la prison. En fait, elle ne leur avait guère laissé le choix, et ils n’avaient pas osé la forcer à rester enfermée à la maison. Quand elle était arrivée à destination, elle avait presque regretté qu’ils ne l’aient pas fait. Et quand elle avait voulu se rendre à l’hôpital, elle avait redouté d’y être confrontée à la même puanteur. Mais la puanteur des corps n’est rien comparée à celle des âmes. C’est cette odeur-là qui persiste en elle, imprégnant son esprit sans qu’elle puisse s’en débarrasser. Même si Nakibullah n’est plus face à elle.
Des hommes comme lui, elle en a croisé des centaines. Elle devrait être habituée. Immunisée. Elle est restée impassible, n’a pas dit un mot, laissant à ses compagnons le soin de s’adresser au prisonnier. Comme elle l’avait prévu, sa seule présence a suffi à lui délier la langue. Il est trop heureux de prendre sa revanche en tentant de la faire souffrir. Que lui a dit Mendoza ? Que sait-il de leur relation ? Peu importe, il lui a parlé, c’est la preuve qu’il est vivant. Le pirate s’est fait un plaisir de leur confirmer la vente prochaine à Benghazi, se proposant même pour les accompagner afin de ne perdre aucune chance de reconnaître la galère de Galifredi, et pour consoler Isabella au cas où son chéri aurait eu la malchance d’être déjà vendu. Il les a aussi complaisamment mis en garde contre son camarade, qui a la fâcheuse habitude de changer de plan comme de chemise, et a peut-être mis le cap sur une autre destination, à moins qu’il n’ait décidé après tout de garder les deux marins pour lui. C’est qu’on s’ennuie ferme parfois à bord. Isabella en a assez entendu, et s’éloigne en tentant d’ignorer les sarcasmes crachés par Nakibullah. Elle regrette que les chevaliers n’aient que l’intention de le vendre au lieu de le pendre. Imaginer qu’il subisse le même sort que Mendoza n’est qu’une bien maigre consolation. Elle se jure de ne pas toucher d’un doigt l’argent qu’elle pourra ainsi récupérer.
N : Je suis désolé…je ne voulais pas dire ça…bientôt, le capitaine Mendoza sera là, et vous n’aurez plus à vous préoccuper de rien, il s’occupera de vous…mais mon argent, c’est pour rembourser les chevaliers…je veux vous aider…
I : C’est très généreux de ta part…mais nous ne savons pas s’ils vont réussir à le retrouver, et à le racheter. Je n’accepterai ton argent que s’il revient. Moi aussi, je peux me débrouiller, ne t’inquiète pas.
N : Même sans le trésor ?
I : Il vaut peut-être mieux que nous ne l’ayons pas récupéré. Cela n’a été qu’une source d’ennuis, depuis le début.
N : Pas pour moi…
Au regard qu’Isabella lui jette, Nacir regrette aussitôt ses paroles. Il doit la détromper, vite, il ne supporterait pas son mépris.
N : Ne vous méprenez pas…j’ai fait votre connaissance et…
Il comprend qu’il s’enfonce. Quel idiot !
N : et celle du capitaine Mendoza !
Ces derniers mots prononcés à toute allure avec l’énergie du désespoir provoquent l’hilarité soudaine de la jeune femme. Nacir se demande si c’est bon signe. Il attend que le calme soit revenu pour tenter une nouvelle explication.
N : Je veux dire que…je vous admire beaucoup, tous les deux, et je donnerais ma vie pour vous ! Et ce que j’ai vécu avec vous…c’est inespéré pour moi !
I : Tu as été piqué par le démon de l’aventure, toi aussi…je ne peux pas te le reprocher...cela te fera quelques souvenirs…mais crois-moi, tu seras plus tranquille de retour chez toi.
N : De retour chez moi…on peut pêcher des éponges ailleurs que là-bas, non ? Des éponges, ou autre chose…
I : Qu’est-ce que tu as en tête ?
N : Quand le capitaine sera revenu, vous pourriez m’emmener avec vous, je pêcherais pour vous, vous revendriez ça pour payer vos dettes…
I : Tu me proposes de l’esclavage volontaire ?
N : J’y trouverais mon compte !
I : L’aventure, hein ?
N : Oui….
I : Eh bien, je te promets d’y réfléchir, et d’en parler au capitaine.
Elle se lève soudain pour prendre congé.
N : Attendez ! Je voulais vous dire…
Le jeune homme hésite. Doit-il parler de cela ? Quelle importance, à présent ? Mais il a besoin de partager cela avec quelqu’un. Il a besoin de prolonger cet instant d’intimité avec elle, autour de son rêve d’aventure. Ce sera leur secret. Il se lance.
N : J’ai trouvé autre chose au fond de l’eau. Il n’y avait pas que des lingots.
Il a capté son attention. Il poursuit, le cœur battant. Elle l’écoute avec intérêt.
N : Avant que les caisses ne soient heurtées, j’ai vu un coffret dans celle où j’avais pris le lingot. J’allais le prendre aussi quand tout a été chamboulé. Tout a volé autour de moi… j’ai vu le coffret s’ouvrir, et un objet s’en est échappé. Un objet doré, circulaire…
I : Un médaillon ?
N : Non…enfin, je ne crois pas…cela ressemblait plutôt à un anneau…ou un bracelet, peut-être…vu la taille…
I : Un objet précieux de plus qui nous échappe…mais des bracelets et des anneaux en or, on en trouve plus facilement que des lingots ! Oublie ça, Nacir…
N : Je le tenais…j’avais réussi à l’attraper, je l’avais là, dans ma main ! Il était si…
I : Brillant ? Doré ?
Le ton est sarcastique. Nacir se concentre, il essaie de rassembler ses souvenirs.
N : Oui, mais, ce n’est pas ça, il y avait quelque chose de particulier, une surface plate d’un côté, et légèrement bombée de l’autre…avec des signes gravés !
I : Que tu n’as bien sûr pas pu déchiffrer, dans ces circonstances, évidemment…c’était probablement du grec ancien, ou du latin, ou de l’égyptien, ou du chaldéen, bref, rien de plus banal. Tu sais déchiffrer ces écritures ?
N : Non…vous avez probablement raison, mais je sais qu’il avait un autre détail qui m’a intrigué. J’ai senti comme des petites bosses sur la face plate, espacés régulièrement, mais ce n’était pas ce qui m’a vraiment étonné. Attendez…C’est ça ! Le bord intérieur de l’anneau était cranté ! Et on aurait dit qu’il y avait deux cercles superposés ou imbriqués l’un dans l’autre, cela ne ressemblait pas à un bijou, on aurait de la peine à y passer le poignet, même sans les crans, c’est ce que je me suis dit, je voulais justement le faire pour ne pas le perdre, mais à ce moment-là j’ai été heurté par quelque chose, j’ai lâché l’objet…je ne sais plus ce qui s’est passé ensuite exactement.
I : Hum…seuls les crabes le savent. Ils auront tout leur temps désormais pour étudier ce mystérieux objet et déterminer à quoi il pouvait servir, mais si tu veux mon avis, ce n’était qu’un bijou. Ou une pièce de quelque mécanisme dont nous ignorons la nature. Une pièce d’horlogerie peut-être ? Tu n’as jamais dû en voir…En tout cas, cette épave ne doit pas être si ancienne pour recéler un objet pareil.
N : Vous avez sans doute raison. Excusez-moi de vous avoir retenue. Vous devez être fatiguée.
I : Pas autant que toi. Repose-toi bien, je repasserai te voir.
Elle lui sourit, et sur cette promesse, elle le quitte, en espérant que Dieu soit aux côtés des chevaliers Romegas et Lastic.
Chaltimbanque, tu m'as soufflée, là, tu n'as pas attendu la fin du chapitre pour commenter! Super contente!
Tu vas savoir bientôt d'où vient le titre du chapitre! En fait, je l'ai mis complètement par hasard, sous le coup d'une inspiration soudaine, mais finalement, c'est un bon titre, puisqu'il t'a interpelée
Merci encore pour tes commentaires, je le redis encore et encore, mais c'est trop l'fun à lire! Bon, faut que je rattrape mon retard à moi dans les commentaires...
Troisième partie.
I : Combien de caisses as-tu vues ?
N : Trois, quatre, je ne sais plus…Quelle importance à présent ? Personne ne pourra plus les atteindre…
I : Tu as risqué ta vie bien inutilement. Je suis désolée. Mais toi et tes amis, vous serez payés. Je vais vendre une partie de la cargaison ici.
N : Vous pouvez garder votre argent, vous en aurez besoin plus que moi. Moi, j’ai un travail, je peux toujours me débrouiller…
Isabella sourit. Venant de Nacir, cette sollicitude ne la dérange pas, elle lui fait même du bien. Cela lui ferait presque oublier sa visite à Nakibullah, à la prison du fort. Assise près du jeune homme dans la grande salle de l’hôpital, elle prête à peine attention aux gémissements et aux plaintes qui s’élèvent des paillasses voisines. L’odeur n’est certes pas des plus agréables, mais à côté de la pestilence des souterrains du fort, elle n’est pas vraiment dérangeante. Les Hospitaliers semblent s’y connaitre en herboristerie et leur hôpital est aussi sain et bien tenu que possible. Quand elle a demandé à voir Nacir, Isabella redoutait qu’on le lui interdise. Elle avait déjà dû insister pour accompagner Gabriel d’Aubusson et Fabrizzio del Monte à la prison. En fait, elle ne leur avait guère laissé le choix, et ils n’avaient pas osé la forcer à rester enfermée à la maison. Quand elle était arrivée à destination, elle avait presque regretté qu’ils ne l’aient pas fait. Et quand elle avait voulu se rendre à l’hôpital, elle avait redouté d’y être confrontée à la même puanteur. Mais la puanteur des corps n’est rien comparée à celle des âmes. C’est cette odeur-là qui persiste en elle, imprégnant son esprit sans qu’elle puisse s’en débarrasser. Même si Nakibullah n’est plus face à elle.
Des hommes comme lui, elle en a croisé des centaines. Elle devrait être habituée. Immunisée. Elle est restée impassible, n’a pas dit un mot, laissant à ses compagnons le soin de s’adresser au prisonnier. Comme elle l’avait prévu, sa seule présence a suffi à lui délier la langue. Il est trop heureux de prendre sa revanche en tentant de la faire souffrir. Que lui a dit Mendoza ? Que sait-il de leur relation ? Peu importe, il lui a parlé, c’est la preuve qu’il est vivant. Le pirate s’est fait un plaisir de leur confirmer la vente prochaine à Benghazi, se proposant même pour les accompagner afin de ne perdre aucune chance de reconnaître la galère de Galifredi, et pour consoler Isabella au cas où son chéri aurait eu la malchance d’être déjà vendu. Il les a aussi complaisamment mis en garde contre son camarade, qui a la fâcheuse habitude de changer de plan comme de chemise, et a peut-être mis le cap sur une autre destination, à moins qu’il n’ait décidé après tout de garder les deux marins pour lui. C’est qu’on s’ennuie ferme parfois à bord. Isabella en a assez entendu, et s’éloigne en tentant d’ignorer les sarcasmes crachés par Nakibullah. Elle regrette que les chevaliers n’aient que l’intention de le vendre au lieu de le pendre. Imaginer qu’il subisse le même sort que Mendoza n’est qu’une bien maigre consolation. Elle se jure de ne pas toucher d’un doigt l’argent qu’elle pourra ainsi récupérer.
N : Je suis désolé…je ne voulais pas dire ça…bientôt, le capitaine Mendoza sera là, et vous n’aurez plus à vous préoccuper de rien, il s’occupera de vous…mais mon argent, c’est pour rembourser les chevaliers…je veux vous aider…
I : C’est très généreux de ta part…mais nous ne savons pas s’ils vont réussir à le retrouver, et à le racheter. Je n’accepterai ton argent que s’il revient. Moi aussi, je peux me débrouiller, ne t’inquiète pas.
N : Même sans le trésor ?
I : Il vaut peut-être mieux que nous ne l’ayons pas récupéré. Cela n’a été qu’une source d’ennuis, depuis le début.
N : Pas pour moi…
Au regard qu’Isabella lui jette, Nacir regrette aussitôt ses paroles. Il doit la détromper, vite, il ne supporterait pas son mépris.
N : Ne vous méprenez pas…j’ai fait votre connaissance et…
Il comprend qu’il s’enfonce. Quel idiot !
N : et celle du capitaine Mendoza !
Ces derniers mots prononcés à toute allure avec l’énergie du désespoir provoquent l’hilarité soudaine de la jeune femme. Nacir se demande si c’est bon signe. Il attend que le calme soit revenu pour tenter une nouvelle explication.
N : Je veux dire que…je vous admire beaucoup, tous les deux, et je donnerais ma vie pour vous ! Et ce que j’ai vécu avec vous…c’est inespéré pour moi !
I : Tu as été piqué par le démon de l’aventure, toi aussi…je ne peux pas te le reprocher...cela te fera quelques souvenirs…mais crois-moi, tu seras plus tranquille de retour chez toi.
N : De retour chez moi…on peut pêcher des éponges ailleurs que là-bas, non ? Des éponges, ou autre chose…
I : Qu’est-ce que tu as en tête ?
N : Quand le capitaine sera revenu, vous pourriez m’emmener avec vous, je pêcherais pour vous, vous revendriez ça pour payer vos dettes…
I : Tu me proposes de l’esclavage volontaire ?
N : J’y trouverais mon compte !
I : L’aventure, hein ?
N : Oui….
I : Eh bien, je te promets d’y réfléchir, et d’en parler au capitaine.
Elle se lève soudain pour prendre congé.
N : Attendez ! Je voulais vous dire…
Le jeune homme hésite. Doit-il parler de cela ? Quelle importance, à présent ? Mais il a besoin de partager cela avec quelqu’un. Il a besoin de prolonger cet instant d’intimité avec elle, autour de son rêve d’aventure. Ce sera leur secret. Il se lance.
N : J’ai trouvé autre chose au fond de l’eau. Il n’y avait pas que des lingots.
Il a capté son attention. Il poursuit, le cœur battant. Elle l’écoute avec intérêt.
N : Avant que les caisses ne soient heurtées, j’ai vu un coffret dans celle où j’avais pris le lingot. J’allais le prendre aussi quand tout a été chamboulé. Tout a volé autour de moi… j’ai vu le coffret s’ouvrir, et un objet s’en est échappé. Un objet doré, circulaire…
I : Un médaillon ?
N : Non…enfin, je ne crois pas…cela ressemblait plutôt à un anneau…ou un bracelet, peut-être…vu la taille…
I : Un objet précieux de plus qui nous échappe…mais des bracelets et des anneaux en or, on en trouve plus facilement que des lingots ! Oublie ça, Nacir…
N : Je le tenais…j’avais réussi à l’attraper, je l’avais là, dans ma main ! Il était si…
I : Brillant ? Doré ?
Le ton est sarcastique. Nacir se concentre, il essaie de rassembler ses souvenirs.
N : Oui, mais, ce n’est pas ça, il y avait quelque chose de particulier, une surface plate d’un côté, et légèrement bombée de l’autre…avec des signes gravés !
I : Que tu n’as bien sûr pas pu déchiffrer, dans ces circonstances, évidemment…c’était probablement du grec ancien, ou du latin, ou de l’égyptien, ou du chaldéen, bref, rien de plus banal. Tu sais déchiffrer ces écritures ?
N : Non…vous avez probablement raison, mais je sais qu’il avait un autre détail qui m’a intrigué. J’ai senti comme des petites bosses sur la face plate, espacés régulièrement, mais ce n’était pas ce qui m’a vraiment étonné. Attendez…C’est ça ! Le bord intérieur de l’anneau était cranté ! Et on aurait dit qu’il y avait deux cercles superposés ou imbriqués l’un dans l’autre, cela ne ressemblait pas à un bijou, on aurait de la peine à y passer le poignet, même sans les crans, c’est ce que je me suis dit, je voulais justement le faire pour ne pas le perdre, mais à ce moment-là j’ai été heurté par quelque chose, j’ai lâché l’objet…je ne sais plus ce qui s’est passé ensuite exactement.
I : Hum…seuls les crabes le savent. Ils auront tout leur temps désormais pour étudier ce mystérieux objet et déterminer à quoi il pouvait servir, mais si tu veux mon avis, ce n’était qu’un bijou. Ou une pièce de quelque mécanisme dont nous ignorons la nature. Une pièce d’horlogerie peut-être ? Tu n’as jamais dû en voir…En tout cas, cette épave ne doit pas être si ancienne pour recéler un objet pareil.
N : Vous avez sans doute raison. Excusez-moi de vous avoir retenue. Vous devez être fatiguée.
I : Pas autant que toi. Repose-toi bien, je repasserai te voir.
Elle lui sourit, et sur cette promesse, elle le quitte, en espérant que Dieu soit aux côtés des chevaliers Romegas et Lastic.