Les Mystérieuses Cités d'Or

J'adore

Décidément, il adore la foutre au jus!
Déjà à Patala...
En tout cas, c'est superbe...

Merci beaucoup pour ces chapitres !
Il ne faut pas qu'Isabella s'inquiète, Mendoza fera un excellent père de famille. Il s'est sûrement occupé d'Esteban bébé pour le reste du voyage après l'avoir sauvé et ensuite il a réussi à prendre soin des 3 enfants les moins obéissants du monde.

Au sujet d'un rapport entre Mendoza et les nobles du même nom, perso je l'ai toujours imaginé comme le fils illégitime d'un membre de la noblesse car il en a la prestance sans avoir le statut.

Alors, que dire ?
Déjà, merci pour tout ce travail et la qualité que vous vous employez tous à y mettre.

C'était un beau chapitre, vif en émotions brutes qui, pour rester dans le thème de la mer, ressemblaient à des vagues venant se fracasser sur les rochers.
Deux choses en particulier ont retenu mon attention:

1. Les sentiments contradictoires ressentis par Isabella : on passe (tout de même !) d'une certaine forme de joie à une vive peur, sans oublier la colère.
Je vais même avouer que la violence particulièrement puissante dans le passage "parfois je voudrais m’ouvrir le ventre pour en finir, en arracher cet être ignoble et le jeter loin de moi, mais je suis sûre qu’il reviendrait en rampant, il ne me laissera jamais tranquille, je devrais lui écraser le crâne, je.." m'a immédiatement fait penser à une réplique de Lady Macbeth dans la pièce "Macbeth" de William Shakespeare: "[...] j'aurais arraché le bout de mon sein de ses gencives sans os, et je lui aurais fait jaillir la cervelle, si je l'avais juré comme vous avez juré ceci!" et, venant de ma part, ce n'est pas un mince compliment !

2. Ce petit extrait de dialogue:
M : Il ? Ou peut-être elle ?
I : Je préfère ne pas y penser ! Je parie que tu veux un garçon , comme tous les hommes ! Mon père aussi…

C'est suffisamment innocent pour Mendoza (qu'Isabella juge tout de même un peu vite, parce qu'à mon avis, avec une petite fille dans ses bras, il se transformerait en véritable papa-poule ! ), mais c'est très intéressant, dans ce contexte particulier, de voir qu'Isabella éprouve toujours de l'aigreur (justifiée) quant au fait qu'elle a dû grandir dans l'optique de devenir le fils qu'elle n'était pas.

Bref, un beau travail regorgeant de détails significatifs. Bravo !

Merci à vous, les filles!

Chaltimbanque a écrit : 16 févr. 2017, 10:53 Bref, un beau travail regorgeant de détails significatifs

Des détails significatifs, c'est exactement ce que je cherche à créer, et je suis heureuse que tu y soies sensible.
Pour la violence de la réplique que tu cites, je vois que Shakespeare a été plus poétique que moi! Merci pour la référence.
Bon, je me suis à peu près bien sortie du guépier dans lequel je m'étais fourrée avec cette histoire, je précise tout de même que ce que j'ai écrit n'est qu'une interprétation des personnages, à laquelle on peut adhérer, ou pas.

Ouais mais quand même, c'est trop beau pour ne pas être complimenté

Yosh ! Alors là... Ma questo è... MA-GNI-FI-CO !
Je ne sais si c'est la tisane que j'ai bu ou de m'avoir prévenu avant de commencer la lecture de ce passage mais mon petit cœur aura tenu bon. Pourtant il a été malmené, tant je suis restée en apnée devant ce superbe texte.

Encore une fois, les descriptions détaillées permettent de se plonger pleinement dans les lieux (le sous-bois semi-marécageux, le coucher du soleil, le mouvement des vagues, ...), le caractère des personnages respecte celui de la série et que dire des dialogues si ce n'est qu'ils sont d'une justesse. Je m'attendais à ce que l'annonce d'Isabella soit assez cinglante mais l'impétuosité de cette femme continue de m'étonner (me suis retenue de rire pour ne pas réveiller la maisonnée à 1 heure du mat' ). Toutes les émotions par lesquelles elle passe en quelques minutes sont formidablement bien écrites et la réaction de Mendoza est encore plus touchante.
Seulement là où c'est plus fort qu'un looping du condor, c'est que leur discussion passionnée sur la plage a failli me faire verser une larme (autant dire que c'est presque un exploit), aussi j'adhère totalement à cette interprétation des personnages.

Mon commentaire n'est très certainement pas objectif, mais je dois quand même avouer que ça envoie du steak, enfin mieux encore : ça roxe à mort du condor ! (Ouais, parce que le poney maintenant, c'est has-been.)

Ma bravissimo et merci pour ce travail qui ne perd pas une miette en qualité !

Nonoko, tu as l'art des descriptions. Tout y est: les couleurs, les sensations, les bruits. Le tableau vient immédiatement en tête.
Mais pas seulement.
Le traitement de tes personnages est d'une grande finesse, et offre une lecture inattendue des des personnages. La violence des propos est surprenante, mais cela colle bien au portrait que tu fais d'Isabella. Je n'avais pas fait la liaison entre son côté garçon manqué et le fait qu'elle a pu être élevée en garçon car son père voulait un fils (mais je vois jamais ce qui est pile devant les yeux, c'est vrai). C'est une évidence quand on te lit.
La résolution de la crise est un beau travail de réflexion et d'empathie et je te tire mon chapeau.
Voilà, je rejoins ainsi Dek et Chaltimbanque où je reconnais mes impressions dans leurs avis, qu'elles expriment mieux que moi.
Je serai curieuse de voir la suite. Prends ton temps, rien ne presse.

Je vais rejoindre DeK, on passe ici très rapidement du rire (moi aussi j'ai failli rigoler presque au même horaire ) à la tristesse.
Et puis les descriptions et Nonoko... c'est pas pour rien qu'elle est la Reine de l'écriture cité-dorienne !

Et c'est pour ça que c'est mon écrivain préféré (et il en faut du talent pour dépasser certains écrivains que j'ai lu)