FANFIC COLLECTIVE : L'anniversaire, le remake, la surprise

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Raang
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FANFIC COLLECTIVE : L'anniversaire, le remake, la surprise

Message par Raang »

Bonsoir les Internets, ici maître Raang :D

Eh bien voilà, on y est...trois ans jour pour jour et heure pour heure que cette fiction est lancée. Une année par enfant oserais-je dire :lol:

Plus sérieusement, je tenais personnellement à vous remercier tous autant que vous êtes, pour tout un tas de choses. Je vous remercie pour avoir suivi cette fanfiction, pour beaucoup ceux qui ont apprécié, pour certains ceux qui ont participé, et tous pour avoir crû en ce fou projet ! C'est une fanfiction assez longue et c'est un bonheur de savoir qu'elle est toujours en cours après autant de temps, j'espère au nom de tous ceux qui sont encore dans l'équipe que vous serez là pour conclure ce Tome 2 :D

Evidemment je ne peux m'empêcher de citer les noms de nonoko (la grande scribe et écrivaine et déesse de l'imaginaire du forum :-@), de Seb_RF (le grand puits à idées avec qui les différents griefs du passé ne m'empêchent pas de l'apprécier ;)), de Chaltimbanque puis DeK puis TEEGER_59 puis ôkami kitsune (nos magnifiques illustratrices, que ce soit dessin ou photomontage, qui ont donné un magnifique aspect visuel à cette fiction :D), IsaGuerra qui est arrivée au TOME 2, et enfin d'Haokah(qui a tout de même participé à l'écriture au Tome 1 ^^). Merci à vous tous d'avoir mené ce petit texte écrit en moins de 3 heures de l'époque aussi loin et avec une aussi grande ambition.

Bref, ces remerciements faits, venons au fait de ce topic. En effet, j'aurais pu me contenter d'un simple post dans le topic du Tome 2...sauf que ceux qui me connaissent savent que j'aime bien pousser le bouchon un peu loin ;)

Depuis le lancement du projet (où je n'avais tenu que la durée du premier tome et du premier...euh...quart ? du second tome), j'ai eu le temps de faire un tas d'autres projets. Sans rentrer dans les détails, ce sont des projets qui ont fait grandement évoluer ma vision du monde ainsi que mon niveau d'écriture, au point où j'envisage de vivre en partie de mes écrits, et où j'ai pu améliorer ma manière de traiter des personnages et des événements dramatiques. Néanmoins je suis un grand exigeant envers moi-même, et lorsque je relis certains anciens textes il m'arrive d'avoir des réactions...hum...capillotractées ? :lol:

Donc imaginez mon embarras face à mes débuts imparfaits dans cette grande fanfiction. D'autant plus lorsqu'on compare avec le bond de qualité qu'est le second tome. M'est donc venue l'idée, discutée avec Seb et validée par nonoko, de réécrire le premier tome pour le mettre au goût du jour et ainsi faire (re)découvrir la fiction sous son meilleur jour ^^
J'ai donc repris les passages qui étaient cruellement pauvres en narration, corrigé les fautes et coquilles, amélioré les passages. Et après beaucoup de boulot (qui ne sera sans doute pas terminé au moment où vous lirez ce message, vous imaginez que cela me prends beaucoup de temps !) je vous propose ici la version REMASTERED de la fanfiction :D

Néanmoins, sachez que, dans la grande tradition de notre belle fiction, la publication sera sans date fixe. En effet, malheureux hasard du calendrier, le mois de Novembre sera tendu pour l’étudiant de fac que je suis. Je ne veux pas bâcler ce travail, alors appréciez la lecture en différé, bon sang ! (ah, et aussi, il y aura une petite surprise que je vous montrerai une fois le tome totalement retravaillé...alors restez attentifs ;) )

Je vous laisse avec ce léger prologue pour vous donner l'idée du ton, bonne lecture, et à demain pour le chapitre 1 !
PROLOGUE : Le poids des années
13 juillet 1542.

Le soleil frappait fort, en ce midi, sur l’océan. Dans les rues de la ville courraient les enfants qui hurlaient, se chamaillaient, tentaient d’échapper à l’œil avisé de leurs parents. L’air salé embaumait les draps étendus aux fenêtres et le port avalait et recrachait les bateaux des pêcheurs, chanceux ou non. À plusieurs nœuds de là naviguait un navire bien particulier, à l’allure grandiose, et vu nulle part ailleurs, aux voiles grand étendues et à la vitesse incroyable. Dedans, point d’équipage aussi grand que celui d’un Magellan, qu’un Charles Quint ou que savons-nous encore. A vrai dire, la taille de cet équipage était démesurément petite comparée à celle quasi-gargantuesque du navire.

Sa statue de proue affichait la tête d’un oiseau, semblable à un aigle ou bien un condor, au regard acéré et concentré. C’était ce regard que jetait l’homme figurant en haut du mat, grand de taille avec une certaine finesse, vêtu d’un grand vêtement large. Il portait à son œil une sorte de lunette de couleur dorée, aux quelques reliures à l’aspect antique, accompagnée d’une pléthore de subtilités techniques qui la rendait plus précise que n’importe quelle lunette. Bien utile ! Surtout quand la seule précision est l’intensité du bleu lointain… Il soupira, et écrivit des données dans un vieux, très vieux carnet. Tous ses souvenirs, toute sa vie, se résumait à ce simple empilement de papier un peu ancien. Il repensa à ce jour où, sans crier gare, il vit une jeune fille allongée dans la forêt où personne ne venait. Tout s’était enchaîné tellement vite, tellement de temps avait passé, et aujourd’hui il sentait comme si sa famille tenait en ce navire. Il jeta un œil à sa sœur de cœur, dont il distinguait juste la pose.

Sur le pont, la jeune femme aux longs cheveux noir ébène s’occupait de la navigation. Un gouvernail à l’allure « étrange » tenait entre ses mains, une sorte de version plus petite, mais également plus précise. Les voiles étaient faites de toiles légères, bien que classiques ; le bateau avançait grâce à la puissance d’une technologie quasiment inconnue pour le commun des mortels du XVIe siècle, bien que ce soit le Soleil la source d’énergie. Toutes ses tâches précédentes, à cette belle femme d’une vingtaine d’années, avaient été achevées. Elle fixait l’horizon d’un air calme. Dans son cœur se mélangeaient une certaine hâte, une peur, une nostalgie, et une amertume. La hâte de retrouver les origines de son parcours, l’illuminante Barcelone. La peur de ne pas retrouver ce qu’elle cherchait, de la réaction de ces gens si banals mais si imprévisibles. Une nostalgie de son parcours, qui semblait s’achever alors qu’elle revenait à la page d’introduction. Enfin, une amertume étrange. Une amertume dirigée vers, en partie à cause de , et surtout malgré quelqu’un. Son amertume, c’était celle qui faisait diriger son regard vers la cabine fermée derrière elle.

Dans cette cabine, le deuxième jeune homme gémissait. Il était torse-nu, face à un grand miroir, qui le mettait face à face avec ce que son visage trahissait. Il ne prenait pas réellement le temps de regarder ce que les autres voyaient de lui, ce n’était pas sa priorité dans le feu de l’action. Pourtant, il savait que dans quelques temps, quelques regards curieux se poseraient lourdement sur lui. Non pas qu’il détestait son corps, même parmi les dieux et déesses grecs il aurait fait figure d’impression, mais l’admiration était facteur d’idées parfois idiotes. Il était connu comme le Fils du Soleil, le rejeton d’Apollon, une sorte de petit dieu (ou du moins, pensait-il être perçu ainsi), et pourtant un si grave détail témoignait de ce qu’il était dans le fond, marqué sur lui comme un rappel douloureux. Soupirant, il se rhabilla, lassé d’avoir ces idées noires. Sans repères, il devenait fou, il se perdait dans un torrent qu’il avait désigné comme diable. Il prit un petit tissu plié, le rangea dans sa poche, et sortit.

Zia vit immédiatement l’air occupé d’Esteban. Le jeune homme l’avait compris, il ne pouvait rien lui cacher. Il s’approcha lentement d’elle, de la femme qu’il pourrait protéger au prix de sa vie, et sourit avec tendresse. Une fois le sourire rendu, Zia colla son corps à celui d’Esteban et posa sa tête sur son épaule. Instinctivement, les deux se prirent la main et le jeune homme passa sa main libre dans la chevelure de son amie. Seulement amie, étrangement, il espérait tellement que les choses changent. Peut-être changeraient-elles dans une poignée de temps. Zia fermait ses yeux tandis que le jeune Atlante lançait les siens en direction du mat où se trouvait Tao. Son visage voulait tout dire : soutien, compassion, appréhension, et les souvenirs. Les souvenirs d’une vieille promesse. Le Muéen montra deux doigts. Deux jours encore, deux jours et une promesse allait se concrétiser. Esteban sourit à cette pensée, la nostalgie avait du bon parfois.

Il ne lui manquait plus qu’une seule chose. La seule question qu’il se posait retentissait dans son cerveau : était-il capable de tout, pour l’avoir ? La réponse ne se trouvait que dans l’avenir, désormais.

BARCELONE.

Dans les profondeurs de la ville, bien loin des rues populaires et des tavernes, au milieu du cimetière se trouvait une belle stèle. Pour des contemporains d’une demi-dizaine de siècles plus tard cela pouvait faire figure de banalité, mais pour l’époque il s’agissait d’un privilège. Personne ne s’en plaignait, pourtant : c’était un homme bon qui sommeillait là. Ce n’était pas la seule magnifique stèle pourtant, et elle était autant visitée que les autres « grands » qui sommeillaient à Barcelone, mais le visiteur de cette journée-ci était assez saugrenu. Cet homme, aux quelques marques de l'âge, gardait la stature d'un homme de vingt ans. Quelques cheveux gris dépassaient de sa capuche, le temps avait décidé de se gâter. Sa cape bleue dépassait légèrement sur le sol trempé, et ses yeux étaient fixés longuement sur l’épitaphe gravée dans la pierre.

Fervent amant de Dieu et père du Fils du Soleil.
Que son âme repose aux côtés du Seigneur qu’il a si bien servi.


Il se mit à sourire. Après tout, ce vieil homme méritait bien cette épitaphe. Esteban n’aurait pas mieux pu tomber pour être élevé…et comme première expérience face à la mort. Il desserra son poing crispé sur une feuille de papier, une lettre aux lettres serrées mais propres, il ne savait que trop bien de qui elle était. « On arrive, Mendoza, attends-nous au port de Barcelone, à l'anniversaire de notre rencontre. Notre promesse tient toujours, mon vieil ami ». Il l’avait reçue une simple poignées de jours auparavant, sans savoir comment les enfants aient pu lui transmettre ce message. Depuis, jamais il n’avait cessé de lire cette simple lettre. Dix années, dix si longues années séparaient l’instant où lui et les deux premiers enfants embarquaient sur l’Esperanza pour le Nouveau Monde. Finalement, il avait appris à quel point son vieux monde était plein de mystères et à quel point il en manquait encore à découvrir. Esteban, Zia et Tao arriveraient dans deux jours, il en était certain.

M : Reposez-vous bien, pieux homme, vous le méritez bien.

Se retournant, il quitta le cimetière en salissant ses bottes de boue. Cette simple lettre avait, sans qu’il ne le sache, ravivé une flamme qu’il pensait avoir étouffée. Ces gamins étaient l’air de la mer et les rayons du soleil à cet instant précis. Le vieux marin solitaire ressassait au fil de ses pas celui de ses pensées et de ses souvenirs. Naviguant dans ses anciens temps, le visage d’un fantôme assez familier sortit des abysses de ses douleurs. D’un mouvement de gouvernail, il la chassa de son esprit, l’amertume avait goût trop fort pour le moment. Des questions secouèrent son esprit orageux. Combien de temps s’était-il écoulé depuis la découverte de la dernière cité ? Combien de temps avait-il passé solitairement, vivant banalement après tant d’extraordinaire ? Il devenait un peu rêveur, habituellement il l’admettait avec difficulté . Et dans deux jours, il prendrait le poids des années comme une dague au cœur.

Dans deux jours, le Capitaine Mendoza reverra ses moussaillons.
...à suivre...
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Re: FANFIC COLLECTIVE : L'anniversaire, le remake, la surprise

Message par EstebanxZia »

Elle est où la Suite
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Raang
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Re: FANFIC COLLECTIVE : L'anniversaire, le remake, la surprise

Message par Raang »

EstebanxZia a écrit : 13 nov. 2019, 02:51 Elle est où la Suite
Elle est dans les cartons ^^ j'ai eu des imprévus personnels (et au niveau des cours) qui font que ça avance doucement
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Re: FANFIC COLLECTIVE : L'anniversaire, le remake, la surprise

Message par Akaroizis »

Tchou tchou, le petit train de l'écrivain avance, à son rythme. ^^
Le présent, le plus important des temps. Profitons-en !

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