FANFICTION COLLECTIVE : Tome 2

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nonoko
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Re: FANFICTION COLLECTIVE : Tome 2

Message par nonoko »

Bon, je vous le dis tout de suite histoire de ne pas vous faire de fausse joie: je vais rajouter une septième partie. En attendant, bonne lecture!

Sixième partie.


Le temps maussade de la veille avait cédé la place à un soleil resplendissant, qui facilita les préparatifs de départ. Comme Isabella le pensait, Nacir n’aspirait qu’à une chose : continuer à découvrir le monde dès que sa convalescence aurait pris fin. Toutefois, il ne voulait pas être une charge pour ses amis, et aurait consenti à repartir avec Romegas, si Mendoza n’avait pas insisté pour qu’il reste avec eux quelque temps. Il ne comptait pas reprendre la mer dans l’immédiat, du moins pas tant qu’il ne se serait pas expliqué avec Ruiz à propos de la perte du trésor, et il avait une dette envers le jeune pêcheur. Quand il irait à Barcelone, il demanderait à Maria, qui était désormais au service de Pedro et Sancho, de veiller sur Nacir. Il serait comme un coq en pâte et récupèrerait sûrement rapidement. Mendoza hésitait toujours à laisser Isabella là-bas aussi. C’était son projet initial, avant qu’elle insiste pour le suivre en mer. Peut-être accepterait-elle à présent ? Il pourrait prétendre que ce serait pour tenir compagnie à Nacir. De son côté, il repartirait sans doute en mer. Il fallait continuer à payer les dettes. Avant cela, ils se marieraient, pour régulariser leur situation, une cérémonie toute simple. Cela la rassurerait, et ensuite, elle serait sûrement plus sensible aux arguments concernant sa grossesse, après être passée par toutes ces épreuves. Mendoza comptait sur Maria pour la persuader de rester à terre cette fois. Cela ne serait sans doute pas trop difficile, car il s’était aperçu qu’Isabella posait souvent sa main sur son ventre, comme si elle cherchait à communiquer avec son enfant. C’était pour lui la preuve qu’elle commençait vraiment à se centrer sur la future naissance, et qu’elle aurait moins de réticence à être séparée de lui, quand il lui en présenterait la nécessité. Elle se ferait une raison, cette fois, surtout s’il n’était pas question pour lui de partir à l’aventure, mais d’effectuer encore quelques mois des missions marchandes de proximité qui lui permettraient de venir la voir régulièrement. Loin d’elle, tout serait plus facile. Et avec le travail, peut-être l’oubli viendrait-il.

Esteban, Zia, Tao et Indali arrivèrent dans la matinée comme prévu, mais trouvèrent la maison vide. Mendoza et Isabella étaient déjà allés rendre visite à Nacir, et Gabriel les avait accompagnés pour préparer son départ. En voyant la Marie Madeleine ancrée en contrebas dans la baie, les jeunes gens comprirent vite la situation et se hâtèrent d’aller aux nouvelles. Quand Mendoza fit part à Esteban de son projet pour Nacir, celui-ci l’approuva. Le marin ne dit rien encore de ce qu’il avait en tête pour sa future femme. Mieux valait attendre le dernier moment pour en parler. Plus tard elle le saurait, mieux cela vaudrait. On assura à Romegas que Nacir serait bien soigné avec Gonzales et Zia à ses côtés. La jeune Inca raconta qu’ils logeaient dans une maison entre Porto Conte et L’Alguer, assez grande pour accueillir de nouveau pensionnaires, mais il fut convenu que Nacir soit transporté dans un premier temps dans la maison occupée par Mendoza et qu’il y resterait jusqu’à ce qu’on aménage une chambre pour lui. Tout fut fait pour faciliter le départ de la galère, et Romegas constata avec satisfaction qu’il pourrait partir en début d’après-midi sans plus se faire de soucis pour ceux qu’il se sentait le devoir de protéger.

Avant le départ, Gabriel d’Aubusson s’arrangea pour parler seul à seul avec Mendoza.
GA : Tout semble s’arranger pour le mieux. C’est noble à vous d’avoir insisté pour vous occuper de Nacir.
M : C’est la moindre des choses. Nous allons le loger dans le condor.
GA : Le bienheureux ! Sa guérison en sera accélérée ! Je n’ai jamais aussi bien dormi qu’à bord de cet oiseau d’orichalque ! Et votre ami Gonzales ? Profitera-t-il lui aussi de ce confort ?
M : J’ai bien peur qu’il n’hérite de votre couche spartiate dans la remise. Tao s’est montré réticent à l’accueillir, et Isabella avait l’air de penser la même chose. Je peux les comprendre, aussi je n’ai pas insisté, et Esteban non plus. Zia saura veiller sur Nacir. Et puis, Gonzales ne passera que quelques jours ici je suppose. Il faudra bientôt que nous allions à Barcelone.
GA : Pour régler vos problèmes avec Ruiz, je présume.
M : Pour ça, et pour le mariage.
GA : Vous m’apprenez là une nouvelle qui me réjouit fort ! Je m’inquiétais pour vous…
M : Je sais. Mais vous n’avez plus à vous inquiéter. De quels problèmes parliez-vous ?
GA : Eh bien, du fait que Ruiz a menacé Isabella quand il a découvert que le lingot qu’elle lui a fait parvenir, le seul rescapé du trésor, n’était pas en or mais en orichalque. Il a été odieux.
M : En orichalque ?!
GA : Oui, c’est devenu une évidence pour moi quand j’ai fait le rapprochement entre l’oiseau, le lingot qui ne fondait pas, et le récit de Platon. Oh…personne ne vous l’a dit ? Je pensais…
M : Et Ruiz le sait ?!
GA : Non, non, enfin, il ignore la nature exacte du métal, mais il pense avoir été dupé, et c’est pour cela qu’il s’est approprié votre navire. Isabella ne vous a rien dit ?
M : Non. Personne ne m’a rien dit. En orichalque, hein ? Et Hava détient ces lingots…
GA : Eh bien, nous pouvons supposer que oui, encore que rien ne nous l’assure. Craignez-vous que cette criminelle…
M : …s’aperçoive qu’il y a tromperie sur la marchandise et revienne réclamer son dû ? Qu’elle vienne !
GA : Excusez-moi, je vous ai troublé par cette révélation malencontreuse. Je n’ai pas réfléchi….
M : Il fallait bien qu’on me dise la vérité un jour ! Ruiz a mon bateau, Hava possède des lingots en orichalque, et je devrais l’ignorer ?
GA : On a voulu vous ménager…Isabella ou Esteban vous l’auraient dit bientôt sans doute.
M : Evidemment ! Il faut ménager le noyé ! Comme si c’était moi qu’il fallait ménager !
GA : Il est normal qu’Isabella…
M : Elle n’a pas à s’inquiéter !
GA : Eh bien, dites -le lui vous-même. J’ai cru comprendre que vous ne lui aviez toujours pas fait part de vos intentions à son égard, bien qu’elle ait abordé le sujet. Pourquoi attendre ? Le silence fait naître les malentendus, et l’inquiétude s’installe.
M : Vous devriez plutôt tenir ce discours à ceux qui entendent me ménager par leur silence.
GA : Allons, vous savez très bien que j’ai raison. Pourquoi vous emporter ? Il semble que vous considériez ce mariage comme une chose nécessaire à laquelle on vous oblige. C’est en partie le cas, mais si vous cessiez, l’un comme l’autre, de voir les choses ainsi ? Ne croyez-vous pas que cela pourrait constituer la plus belle preuve d’amour ?
M : L’amour n’a rien à voir dans tout ça. J’épouserai Isabella, n’ayez aucune crainte à ce sujet. Je vous remercie d’avoir pris soin de ma future femme en mon absence, et je vous souhaite un bon retour, chevalier d’Aubusson.

Le marin tourna les talons sans un mot de plus, laissant à Gabriel un sentiment étrange. Il avait certes été maladroit, mais les réactions de Mendoza lui avaient paru disproportionnées. Il avait parfaitement senti la violence contenue de sa colère froide. Quelle en était vraiment la cause ? Il savait les Espagnols ombrageux, pour en côtoyer de nombreux parmi ses frères. Mais cela justifiait-il de s’emporter à propos de ce mariage si souhaitable, ou de la sollicitude que chacun lui témoignait, et qui justifiait qu’on ait voulu le ménager en retardant une révélation désagréable ? Il ne restait plus qu’à souhaiter que l’humeur du capitaine s’améliore dans les jours prochains, pour le bien d’Isabella. Gabriel avait cru pouvoir partir l’esprit tranquille, et ce dernier éclat ne le rassurait pas. Quelques prières ne seraient peut-être pas inutiles, même si officiellement, tout cela ne le regardait plus. Il se promit de proposer à Isabella de lui écrire, si elle en éprouvait le besoin.

Les adieux furent brefs, mais l’émotion était palpable de part et d’autre. Romegas n’en finissait pas de se désoler de n’avoir pas pu convaincre Gonzales, et regrettait de n’avoir pas pu faire plus ample connaissance avec Mendoza. Le chevalier d’Aubusson prit la peine d’adresser à chacun des quatre jeunes gens avec lesquels il avait vécu cette aventure unique, tantôt bouleversante, tantôt enthousiasmante, quelques mots qui résumaient son sentiment, accompagné de quelques conseils et encouragements, qui laissèrent Tao rêveur, et Indali confuse, mais heureuse. Il alla prendre congé de Nacir, qui avait été provisoirement installé dans la salle principale de la maison, et lui souhaita une prompte guérison. Isabella l’avait suivi, cherchant manifestement à lui parler une dernière fois en tête à tête, ce qu’ils purent faire brièvement sur le seuil avant de rejoindre Mendoza et les autres qui s’apprêtaient à descendre jusqu’à la plage.
I : Je vous ai vu lui parler tout à l’heure.
GA : On ne peut rien vous cacher. Le ton de votre voix m’indique qu’il ne vous a encore rien dit. Je ne puis donc que vous assurer que vous n'avez pas lieu de vous inquiéter.
I : Pourquoi alors avait-il l’air si contrarié ?
GA : J’ai commis la maladresse de lui révéler la nature des lingots, et de lui parler de la colère de Ruiz. Je croyais qu’il était au courant. Il a mal pris la chose, apparemment. Je suis désolé.
I : Eh bien, ce qui est fait est fait. Je ne vais pas vous accabler de reproches alors que nous sommes sur le point de nous quitter.
GA : Je ne vous en voudrais pas.
I : Vous avez de la chance, je crois que ma grossesse m’a rendue moins véhémente, à moins que ce ne soit l’effet de votre présence. Comme tout bon Chrétien, vous savez pardonner, et vous avez toujours supporté mes sautes d’humeur avec indulgence. Il me faut suivre votre exemple et apprendre à me tempérer.
GA : C’est ce que je souhaite aussi pour le capitaine.
I : Votre souhait est inutile, il reste maître de lui-même en toute circonstance.
GA : Si toutefois vous constatiez qu’il n’en est plus ainsi…il a peut-être changé...enfin, n’hésitez pas à m’écrire si vous avez besoin de vous confier. Je ne pourrai guère vous être utile désormais, cependant…
I : Je vous écrirai pour vous donner de mes nouvelles, et prendre des vôtres. Je n’ai pas besoin d’un autre motif pour le faire.
Gabriel se tourna vers elle et lui sourit.
GA : Je vous remercie de vous montrer si indulgente. Ma proposition était bien maladroite. Quoi qu’il en soit, j’attendrai de vos nouvelles.

Elle hocha la tête et lui rendit son sourire. Puis ils rejoignirent les autres en silence, et tous descendirent à la plage, sauf Isabella qui préférait rester auprès de Nacir. Mendoza s’était rapproché d’Esteban. Tao marchait à côté de lui, tandis que Gonzales les suivait tout en faisant plus ample connaissance avec Zia et Indali. De temps en temps, Tao lançait un regard en arrière, mis en alerte par les éclats de rire des deux jeunes femmes. Mais Esteban ne semblait pas y prêter attention.
T : Je me demande ce qu’il peut bien leur raconter…
E : Peu importe, ça fait du bien d’entendre des éclats de rire, tu ne crois pas ? On n’a pas trop eu l’occasion de s’amuser ces temps-ci.
T : Plus vite il partira, mieux ce sera, si tu veux mon avis.
E : Tu ne vas pas recommencer ! Tout est bien qui finit bien, non ?
T : Peut-être….
E : Tu penses aux lingots ?
M : Ah, ces fameux lingots d’orichalque…
E : Tu es au courant ? Isabella t’en a parlé ? Je croyais que…
M : C’est le chevalier d’Aubusson qui m’a tout dit, sans savoir que vous complotiez pour me cacher la vérité. Inutile de t’excuser, mais ne vous avisez pas de recommencer. Moi, je parie que vous ne savez pas comment Hava a pu s’échapper.
E : Tu as raison, nous n’avons pas eu l’occasion de poser la question.
T : Dis plutôt que tu n’y as pas pensé. Moi, je voulais poser la question au chevalier, mais il était trop occupé, quant à Gonzales…
E : Tu préfères éviter de lui parler, c’est ça ?
M : Elle a utilisé une poudre soporifique puissante. Probablement plusieurs fioles cachées dans un boulet creux et qui se sont brisées quand le boulet a percuté le pont de la galère.
T : C’était donc ça ! Je me disais aussi, j’étais sûr d’avoir percé sa coque la deuxième fois, elle devait être sacrément ralentie, elle ne pouvait naviguer qu’à vitesse réduite sous peine de couler. Et elle savait qu’elle ne ferait pas le poids face aux canons de la galère. Elle s’est donc laissée rattraper pour mieux s’échapper…Mais ça ne m’explique pas comment elle avait pu reprendre autant de vitesse après mon premier coup…
E : Qu’est-ce que tu racontes ? Tu as tiré deux fois ? Tu les avais suivis ?
T : Oui, bon, j’ai oublié de t’en parler, mais je voulais m’assurer que tout allait bien, et j’ai vu que la galère d’Hava distançait celle de Romegas, alors que je l’avais endommagée, alors, j’ai voulu donner un coup de pouce au chevalier. Il n’a rien vu, je me suis arrangé pour rester invisible ! Le canon du Solaris II a une portée incroyable, et il est d’une précision…
E : Bref, tu as joué avec le Diable…et ça n’a pas servi à grand-chose, apparemment. Tu pourrais arrêter de jouer les apprentis sorciers ? Je croyais qu’on s’était mis d’accord là-dessus.
T : Oh, excuse-moi, mais ça aurait très bien pu fonctionner ! Si Romegas avait pu rattraper Hava grâce à moi, qu’est-ce que tu aurais dit ?
E : Mais ce n’est pas le cas.
M : Nous savons au moins grâce à toi que sa galère n’était pas une galère ordinaire.
E : Qu’est-ce que tu veux dire ?
M : Romegas a évoqué une fumée, qui s’échappait de la galère, juste au-dessus de la ligne de flottaison, sans aucun doute après que Tao ait utilisé, quoi donc, Tao, une sorte de rayon comme celui du condor, c’est ça ?
T : Oui, c’est ça.
E : Et alors ? le bois, ça brûle.
M : Romegas a parlé d’une sorte de jet, juste après qu’il ait aperçu une sorte de lumière au ras de l’eau.
T : Le rayon aurait percé la coque et touché ensuite quelque chose qui aurait dégagé aussitôt cette fumée…elle est sortie en jet, dis-tu ? Alors, ça expliquerait…non, ce n’est pas possible !
M : Et comment les lingots ont-ils été récupérés ? Et si elle savait qu’ils étaient en orichalque ? Romegas hier soir m’a aussi parlé des circonstances dans lesquelles elle lui avait faussé compagnie à Benghazi. Sans compter la façon dont la demande de rançon était apparue.
T : On avait déjà réfléchi à tout ça, mais ce que tu nous dis semble confirmer que cette femme n’est pas une simple voleuse.
E : Tu ne crois tout de même pas que sa galère était équipée d’une machine à vapeur ?
T : Et comment expliques-tu sa vitesse incroyable ? Et cette façon d’utiliser des poudres soporifiques, ça ne te rappelle rien ?
E : Tu me prends pour un idiot ? Et qui me dit qu’à force de faire des expériences en cachette, tu n’as pas laissé échapper des savoirs que nous avions convenu de tenir secrets ? D’où tiendrait-elle tout ça ?
T : Tu sais très bien que je fais très attention, et que de toute façon, nous ne sommes pas les seuls détenteurs de certains de ces savoirs !
M : Arrêtez de vous disputer, ce n’est pas ça qui nous donnera les réponses que nous cherchons.
E : Nous n’en finirons donc jamais….
T : Qu’est-ce que tu croyais ? Que tu allais pouvoir vivre une petite vie tranquille ? C’est comme ces pièces que tu as trouvées récemment, il faudra bien que tu en fasses quelque chose, puisqu’on veut que tu les rassembles toutes.
G : De quoi parlez-vous ? Ces dames s’inquiètent de vos éclats de voix, et nous venons pour vous égayer avec des propos plus légers.
Zia, Indali et Gonzales avaient en effet pressé le pas pour revenir à la hauteur des trois hommes quand ils avaient entendu que le ton montait.
E : Oh, on se disputait juste pour..
T : Pour savoir comment on allait placer les invités à table. Pour le mariage.
G : Le mariage ? Quel mariage ?
T : Le sien, avec Zia.
G : Oh, eh bien, félicitations jeunes gens ! Mais n’est-ce pas à la future mariée de s’occuper du plan de table ?
Z : En effet…Mais les hommes aiment se mêler de tout…
G : Tiens, justement, cela me fait penser que vous, Mendoza, devriez aussi songer à vous marier !
M : Eh bien, je vous annonce que ce sera chose faite très bientôt.
G : Vraiment ? Voilà une excellente nouvelle ! Il ne manquerait plus que Tao nous annonce aussi une heureuse nouvelle pour que le bonheur règne en maître parmi vous !
Z : Tu as pris la bonne décision, Mendoza.
M : Oui, et vous êtes tous invités. Nous ferons ça dans quelque temps, à Barcelone. Je ne voudrais pas vous retarder dans vos propres préparatifs, et je comprendrais que vous ne puissiez pas y assister.
E : Nous y serons sans faute !
T : Bien entendu ! Je pourrais tester ma nouvelle invention !
G : Une invention ? Vous êtes inventeur ? C’est très intéressant !
M : Tao est plein de ressources, mais il est trop modeste pour s’en vanter. Un peu comme vous, Gonzales. Vous devriez bien vous entendre.
G : Vraiment ? Eh bien, mon cher Tao, j’espère que nous pourrons échanger un peu sur nos talents respectifs. Si la chirurgie vous intéresse, bien sûr. Quant à moi, je suis un esprit curieux de tout.
T : Hum…A l’occasion, pourquoi pas. Mais je suis très occupé en ce moment. Et vous repartirez bientôt.
G : C’est vrai, Mendoza et moi, nous avons quelques affaires à régler. Mais laissons cela. Inutile d’assombrir ce beau soleil par le rappel de nos soucis.

Ils étaient arrivés à la plage, où la chaloupe attendait Romegas et Gabriel d’Aubusson. Les deux hommes avaient fait le trajet ensemble. Ils se tournèrent une dernière fois vers leurs hôtes et les saluèrent encore avant de monter à bord de l’embarcation. Quand ils furent sur la Marie Madeleine, Tao poussa un soupir de soulagement.
T : Pffiou…J’aurais bien passé encore un peu de temps avec Gabriel, mais je suis bien content que l’autre chevalier soit parti. J’avais toujours peur qu’il ne pose des questions sur notre navire.
G : Et en quoi était-ce si dérangeant ? Oh, je vois…le navire que j’ai aperçu à Anticythère aurait-il des capacités extraordinaires, comme votre oiseau d’or ? Il m’a semblé tout à fait normal cependant. Mais il est vrai que je n’ai guère eu le temps de l’observer, et que j’avais l’esprit absorbé par tout autre chose à ce moment-là. Je me souviens tout de même que Romegas a évoqué un prodigieux coup de canon, et hier soir il a également parlé de cet événement étrange, quand la galère d’Hava a été stoppée dans sa course. Mais personnellement je n’avais rien remarqué.
T : Et vous avez raison, notre navire n’a rien d’extraordinaire, nous l’avons simplement laissé loin d’ici.
G : Et vous êtes revenus avec l’oiseau.
E : Exactement.
G : Il doit être bien caché. C’était en effet plus raisonnable que de révéler son existence à ces chevaliers de l’Ordre de Saint Jean. En tout cas, vous pouvez compter sur moi pour garder le secret, en cas de nécessité.
E : Le chevalier d’Aubusson était au courant, mais il a juré le secret. Nous ne sommes pas toujours très prudents. La preuve, c’est que tout Barcelone connait son existence, vous y compris.
G : Me feriez-vous la faveur de me le montrer de plus près ? J’avoue que ma curiosité…
T : Esteban a déjà commis une imprudence avec le chevalier d’Aubusson, et c’était une de trop !
Il tourna le dos aux autres et se mit en route pour remonter jusqu’à la maison, bientôt suivi d’Indali.
M : Excusez-le, il se montre toujours méfiant envers les personnes qu’il ne connait pas bien. Moi-même j’ai eu du mal à gagner sa confiance autrefois.
G : La prudence est une vertu. Je ne le blâme pas. Et je me souviens aussi que vous ne m’avez pas accordé votre confiance immédiatement.
E : Je lui dirai deux mots.
G : Inutile. Et si vous ne souhaitez pas me montrer votre machine, je respecte votre choix.
Z : Si nous rentrions nous aussi ? Pour ma part, je serais ravie que vous m’expliquiez comment vous avez sauvé Nacir, et si vous avez des conseils pour hâter sa guérison, je veux bien les recevoir. Nous confronterons ainsi nos méthodes.
E : C’est une bonne idée. Zia possède pas mal de connaissances de son côté, vous pourriez aussi profiter de son savoir, Gonzales.
G : J’en serais ravi. Et s’il s’avère que mon avenir dans la marine est définitivement compromis, je pourrai toujours gagner ma vie comme médecin. Si les clients sont prêts à accorder leur confiance à un converti comme moi.
M : En tout cas, vous pouvez compter sur mon appui quand nous irons voir Ruiz.
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DeK
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Re: FANFICTION COLLECTIVE : Tome 2

Message par DeK »

Tiens, tiens, la jeune indienne qui s'inquiète plus pour le naacal (hin-hin) que pour Nacir. Ça veut tout dire, et Zia l'a encore une fois bien compris, contrairement à d'autre. :tongue:
Joli moment avec Esteban qui réconforte une Laguerra à fleur de peau. Sinon, je note les propos du jeune atlante : «[...] Tu cherches un coupable, mais dans cette affaire, les responsabilités sont partagées, et le hasard s’en est mêlé. Les pirates, à Lampedusa, Hava, à Benghazi… » → En effet, le hasard est le seul coupable, monsieur le juge ! :roll:
Discussion très intéressante sur l'humanité et sur son incapacité à posséder d'immenses connaissances sans en tirer un quelconque bénéfice ; évidemment que le plus sage n'est pas celui qui en sait le plus. Ce d'Aubusson m'est de plus en plus sympathique. :)
Voilà un début de troisième partie bien calme, mais le temps peut se gâter si rapidement.

Et c'est moi ou le printemps est en avance !? Ça batifole pas mal du côté des jeunes, tant de bonheur et d’insouciance... Bah, qu'ils en profitent, car on ne sait jamais. Quand le destin met une Hava sur votre route, il est déjà trop tard.
Une petite excursion bien sympathique dans les profondeurs d'une grotte bien mystérieuse. Ce n'est pas dans mon bocal que je croiserai des baleines. D'ailleurs, question rhétorique du jour : Est-ce que Zia parle baleine ? ^^
Hum... Esteban rattrapé par son passé, il y a bien des choses auxquelles on ne peut se soustraire malheureusement. M'enfin comme le dit Akar', encore une énigme qui devra tôt ou tard se résoudre, car la malle aux artéfacts se remplie.

Quant au début de cette cinquième partie : mouarf ! Je n'ai pu m'empêcher de sourire bêtement avec une tête de dérangée du ciboulot en lisant le premier passage. Ah ce vil comédien de Gonzales, il embobine tout son monde. :twisted: En tout cas, il maîtrise incroyablement bien ses pulsions meurtrières.
Aïe Mendoza, ce n'est pas bon de ruminer ses pensées et se terrer dans le silence, toutefois j'imagine qu'il est bien trop tôt pour faire le point sur cette mésaventure à Anticythère. Il faut laisser du temps au temps comme dirait l'autre.
Mais laissons également le métis joué son rôle d'innocent ou plutôt de victime, (il est vraiment bon cet acteur, qui l'a engagé !?), il me tarde de savoir s'il fera un faux pas qui révélera ses véritables motivations, car même le plus doué des menteurs finit toujours par se trahir.
Je relève à nouveau une réflexion de Romegas, qui m'a bien fait sourire : «[...] si l’obstination est un péché, alors cet homme qui est devant vous mérite de finir en enfer, Dieu seul sera juge ! » → Ben oui, mais l'acte d'accusation sera légèrement différent de ce vous pouvez penser, mon cher Romegas ! :x-):

Comme je n'ai pas la patience d'attendre la dernière partie, autant lire l'avant-dernière. ^^
Mendoza encore en train de cogiter... qu'est-ce que j'avais dit ! :? «Et avec le travail, peut-être l’oubli viendrait-il.» → Mouais, il faut oublier, tout peut s'oublier... Personnellement, je n'y crois pas trop (et pourtant petit poisson oublierait même qu'il a une tête).
Tao qui se méfie du loup afin qu'il ne rôde pas trop près de la bergerie, pas bête le naacal ! Surtout ne pas se laisser amadouer par les paroles de ce beau parleur et ses talents de chirurgien.
« Me feriez-vous la faveur de me le montrer de plus près ? [...] » → Ben, voyons !
T'as oublié quelque chose ! ^^
T'as oublié quelque chose ! ^^
Pour conclure, des récits toujours aussi appétissants pour mes petits yeux qui ne sont jamais assez repus ! Hâte de lire la (peut-être) fin des tourments de Mendoza et de ses compagnons. Seuls les auteurs nous le diront ! ;)

PS : Ce n'est pas un reproche, mais la Marie-Madeleine... Je ne m'y ferai décidément pas. :P
Modifié en dernier par DeK le 01 févr. 2018, 22:51, modifié 1 fois.
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DeK
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Re: FANFICTION COLLECTIVE : Tome 2

Message par DeK »

Pas la peine de vous faire attendre plus longtemps, je sens que je vais vraiment finir par perdre un doigt !
Au dessin votre humble serviteur et à la couleur, aux effets, bref à l'embellissement de cette illustration : la talen-tueuse Chaltimbanque.
Une collaboration inédite pour un dessin qui, je pense, le mérite.

Mais avant, un récapitulatif de la situation s'impose :

« Quelques instants plus tard, il était hissé à bord de la caravelle. Ses bras et ses jambes le brûlaient sous l’effet du manque d’oxygène, et il ne percevait plus que le souffle de la brise marine sur son visage ; aucun son ne lui parvenait ; il avait fermé les yeux et quand il les rouvrit, il lui fallut plusieurs secondes pour commencer à voir autre chose qu’un voile à l’aveuglante luminosité, celle du ciel maintenant laiteux qui s’étalait au-dessus de sa tête. Une douleur aigue lui transperçait le bras droit. Il chercha à se redresser et sentit qu’on le soutenait. Il commença à percevoir l’agitation autour de lui ; les hommes d’équipage s’affairaient à la manœuvre, comme pris de panique. Il réalisa que Gonzales lui parlait. C’était lui qui le soutenait, un bras dans son dos. Il comprit qu’il lui adressait des excuses et lui demandait s’il pouvait se lever. Pour toute réponse, Mendoza s’exécuta et se remit debout tant bien que mal avec l’aide de Gonzales. Ses jambes étaient encore engourdies et la tête lui tournait, mais il se concentra pour reprendre ses esprits : il devait comprendre ce qui se passait. C’est alors qu’il aperçut au loin, sur la droite du San Buenaventura, un navire, suivi d’un autre, de beaucoup d’autres : une flotte entière semblait foncer droit sur eux . L’équipage avait réagi promptement, et le San Buenaventura filait à toutes voiles pour tenter de mettre le plus de distance possible entre eux et ce qui ne pouvait être qu’un ennemi redoutable.»

Sauvé des eaux !
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TEEGER59
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Re: FANFICTION COLLECTIVE : Tome 2

Message par TEEGER59 »

Une très belle collaboration, les filles!
Vous pouvez remettre ça quand vous voulez! :-@
Le dessin est magnifique, les détails sont superbes (notamment les pavillons rouges signifiant "pas de quartier").
On sent vraiment un vent de panique chez l'équipage du San Buenaventura.
En deux mots, j'adore!
:Laguerra: : AH! Comme on se retrouve!
:Mendoza: : Ma première leçon ne t'a pas SUFFIT?
:Laguerra: : Cette fois, tu ne t'en sortiras pas si FACILEMENT!
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Re: FANFICTION COLLECTIVE : Tome 2

Message par Ra Mu »

En voilà du travail! Quel boulot cela a dû représenter.
Le ciel sombre est dramatique, et le marin au premier plan me fait carrément rigoler dans son agitation. (le pauvre, il a l'air tout effrayé :x-): )).
- On s'est tout de même embrassés, cela ne signifie donc rien?
- HEIN? T'as embrassé Ambrosius?
- *soupir* Allez, déblaie!
HOP HOP HOP! :x-):
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Re: FANFICTION COLLECTIVE : Tome 2

Message par Raang »

Un petit coucou nocturne du Maître pour le plaisir :p
J'ai encore extrêeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeemement de retard à rattraper, je suis désolé :x
néanmoins, de ce que j'ai lu, je pense sincérement que vous ne cessez de vous améliorer et de grandir tout en gardant votre touche. Nonoko, t'es encore l'une de mes écrivaines favorites et ce n'est pas pour rien ;) et, Seb, j'ai encore un gros respect envers toi pour ta créativité (même si je ne peux plus discerner quoi vient de qui xD)
Je n'ai aucun mot à dire sur les illustrations. Car on ne commente pas l'art, on l'admire.
(message spécial à Vivi : c'est normal que ce soit aussi plaisant de lire tes commentaires que la fiction même si je n'en fais pas partie ? xD)

En somme...vous avez largement surpassé la qualité du Tome 1, et je ne peux que m'incliner ^^ continuez aussi longtemps que possible, j'ai toujours un oeil sur vous
"Notre monde a été bâti dans l'or et dans le sang"-Raang alias Rayan, 2017
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Chaltimbanque
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Re: FANFICTION COLLECTIVE : Tome 2

Message par Chaltimbanque »

Impressions en cours de lecture ~ Chapitre 19

Partie 4


Tao n’avait probablement rien mangé depuis la veille […] jusqu’au moment où le fumet d’un plat ou la vue d’une assiette bien remplie venaient lui rappeler qu’il mourait de faim. :arrow: Et là, que tout le monde s’écarte ! https://giphy.com/gifs/3NtjsHHebl91m/html5

Tous avaient échangé des regards chargés de gourmandise en entrant dans la salle principale, à l’exception de Tao. :arrow: Ah bah non, ça casse tout ! Bon, au temps pour moi…

Il n’avait guère levé le nez de son assiette de tout le repas, terminé rapidement. :arrow: https://media.giphy.com/media/26DN7efqX ... /giphy.gif

Il sentait qu’il ne pourrait partir l’esprit tranquille s’il n’avait pas la certitude qu’ils s’uniraient bientôt devant Dieu. :arrow: Eh bah, tu n’es pas près de t’en aller, mon pote ! :lol:

Gabriel ne pouvait s’abandonner cependant à cette atmosphère trop douce, si douce qu’elle en était envoûtante. :arrow: Pauvre Gabriel. On croirait le voir à bord du navire d’Ulysse en train de lutter contre le chant des sirènes…

Jusqu’à présent, on vous a laissés tranquilles, mais il suffit parfois de bien peu, un nouvel évêque, une volonté royale ou une directive du Pape… :arrow: Tu m’étonnes ! :roll:

I : Je n’ai jamais cessé de l’être. Mais pour se marier, il faut être deux. :arrow: https://media.giphy.com/media/Py4loHkx4eo1O/giphy.gif

I : […] mais vous savez comment sont les hommes : bien moins raisonnables que les femmes, et souvent plus têtus. :arrow: Sujet ouvert au débat. :x-):

GA : Je suppose que je n’aurai pas trop longtemps à attendre avant de faire sa connaissance, lors d’une escale de ses parents à Malte.
I : Je vous promets que nous viendrons vous rendre visite, un jour. :arrow: Mignon, mais il faut prendre garde à ce genre de promesses. Qui sait ce qui peut se passer entre l’instant où on la proclame et le moment, à supposer qu’il arrive un jour, de la réaliser.

I : Eh bien ! Vous savez ce qu’il vous reste à faire ! Tout le monde vous en sera reconnaissant, et vous aurez bien employé le temps qu’il vous reste à passer en notre compagnie si vous parvenez à lui ouvrir les yeux. :arrow: Bon ! Si Gabriel en a assez de l’Ordre de Malte, il peut toujours se reconvertir ! Il fera un parfait entremetteur ! :x-):

Se rappelant les événements de la veille, il en conclut qu’il l’avait certainement vexée sans même sans rendre compte. Il s’en voulait, mais ne savait pas quoi dire pour se tirer d’affaire. :arrow: Eh bah commence par dire pardon, gros malin ! :tongue: Faut tout leur expliquer, c’est pas possible ! :roll:

T : Le chevalier d’Aubusson… :arrow: https://media.giphy.com/media/szlSwLwiXBEeQ/giphy.gif

T : Je préfère de loin… passer du temps avec toi… :arrow: Mieux, Tao, mieux. ^^

Cette même pensée le hantait à chaque occasion « et si, et si ça n’était pas réciproque ? » Et pourtant ça l’était, il le sentait ! + C’est vrai qu’elle aurait tant désiré qu’ils soient plus que des amis, mais si Tao ne voyait pas les choses de cette manière, elle ne pouvait lui en vouloir. = http://media.giphy.com/media/13YjNpHswx9H4k/giphy.gif

Qu’il n’existait pas qu’un seul langage, et que lorsqu’on laissait parler son cœur, il trouvait le moyen de se faire entendre, même quand les mots manquaient. :arrow: Ah, ça, en revanche, c’est aussi joli que vrai. Par-contre, le problème, c’est que nous n’avons pas tous les mêmes décodeurs. Enfin, c’est un début ! ^^

Ce geste de tendresse inédit le surprit, mais il n’osa se dégager d’une place si confortable. :arrow: Il « n’osa » ?!? :lol: Tu parles !

E : Oh oh, y aurait-il de la romance dans l’air aujourd’hui ? :arrow: Mais tais-toi donc, bougre d’âne !

D’après les quelques informations à notre disposition, et en prenant en compte la teneur en sels minéraux de l’eau par ici, il serait possible que cette grotte soit encore plus vieille que la chute de nos civilisations… ça vous intéresse ? :arrow: Oui, oui, ça m’intéresse ! ^^

In : Enfin, ça dépend, tu me prêtes un bien grand pouvoir, car quand le chevalier est là…
T : Je n’oublie jamais que tu es là aussi. :arrow: Smooth, mister. Not entirely true, but smooth indeed. 8)

I: Ne vous inquiétez pas pour moi, je suis en pleine forme et Juan semble en mesure de me tenir compagnie aujourd’hui. :arrow: Tic, tac, tic, tac, tic, tac…

I : Oui, c’est une curiosité locale qui en vaut la peine. Mais les gens du coin n’osent pas s’y aventurer, à part quelques pêcheurs plus téméraires que les autres. Ils disent que c’est un endroit sacré. :arrow: Et m’est avis qu’ils ont sans doute plus ou moins raison.

GA : Oui, enfin si j’ai bien saisi, pour résumer je ne touche rien. :arrow: La première chose qui m’est venue en tête en lisant cela, c’est Gandalf en train d’expliquer à Pippin ce qu’il ne doit pas mentionner devant le Seigneur Denetor, pour finalement lui enjoindre de ne rien dire du tout. :x-):
gandalf-pippin.jpg
GA : Hum…voilà qui est fort intéressant. Cela signifie-t-il que n’importe qui peut piloter cet engin ? :arrow: Ça sent mauvais… *insert foreshadowing*

T : […] Préparez-vous à être surpris, mais ne vous effrayez pas. Nous sommes en parfaite sécurité, et ce que vous allez voir est aussi l’œuvre de Dieu, ne l’oubliez pas. :arrow: Malin, notre Tao !

GA : Je vois… :arrow: On dirait certains de mes élèves lorsqu’ils me disent qu’ils ont compris alors que je vois clairement dans leurs yeux que ce n’est pas le cas. :roll:

E : Et tu oublies de préciser que personne ne sait mieux comprendre les animaux que toi. :arrow: Nom de nom, Esteban, vas-tu donc un jour apprendre à te taire ?! Je crains que Gabriel ne devienne, à l’instar du film d’Alfred Hitchcock, l’homme qui en savait trop.

E : Je sais, je vous taquinais. Vous révérez un Dieu sans connaître véritablement sa nature, et ce qu’il a voulu pour ses créatures. Le paradis a peut-être été perdu, mais il est possible de le retrouver. Vraiment. :arrow: En effet. Il suffit de savoir apprécier les choses simples. :D

E : Tao, fais attention à ne rien abimer…
T : C’est à moi que tu dis ça … Ne t’en fais pas, aucun risque… :arrow: C’est comme si on disait à Seb d’accorder plus d’attention aux moindres petits détails. :x-):

Z : Il est difficile de s’imaginer une durée, lorsqu’on considère son immensité face à la durée de notre propre existence… :arrow: Ce qui devrait, normalement, susciter le plus grand respect. Et pourtant, il y a quand même des abrutis qui s’amusent à endommager des sites de ce type… C’était la remarque amère du jour.

Au gré de la luminosité, les concrétions prenaient des teintes variées qui ajoutaient à leur beauté, tandis que les reflets de la lumière dansaient parfois sur les parois. :arrow: J’ai plein de belles images en tête. Merci ! :D

Au bout de presque vingt minutes de marche, plusieurs grottes adjacentes se dévoilèrent, et le groupe se sépara en trois, malgré les craintes de Gabriel. :arrow: Gabriel version Merlin ! « Mais on va pas se séparer, si ?!? » :lol:

Mais l’un d’entre eux interpella Esteban qui changea instantanément d’attitude et se détourna en poussant un juron. :arrow: Ah ! Un symbole Atlante, à tous les coups ! Une piqûre de rappel quant à cette arme qu’il faudrait détruire, sans doute? Esteban semble aimer lesdites piqûres au moins autant que Seb. ^^

E: Pas la peine de faire cette tête, bien sûr que ça va ! […] :arrow: Mon gars, tu mens toujours aussi mal !

E : La salle de Nazca était totalement couverte de symboles identiques… :arrow: Bim ! Dans le mille ! :D

E : Ce n’est rien j’ai l’habitude, et puis, tu as raison, il faudra bien qu’on en sache plus sur cette histoire un jour ou l’autre. Même si j’aurais préféré tout oublier. :arrow: Faire l’autruche, c’est confortable et facile, mais c’est assez rarement la bonne solution.

In : Tu veux dire qu’on aurait pu en avoir une chacun depuis le début ?
T : Oui, mais ça aurait été moins drôle, et moins intime. :arrow: Le salopiaud ! :x-):

T : Continuons, je suis curieux de voir où ces tridents nous mènent ! :arrow: Ne me dites pas que la fameuse arme des Atlantes est le « Trident de Neptune » (ou Poséidon, peu importe), brisé en plusieurs morceaux disséminés de par le globe ?

T : Je croyais que vous aimez les cataclysmes, les inondations divines, les déluges… :arrow: petite coquille : « aimiez » ;)

T : Le Thalios a été conçu pour nous mener à Sundaggat, et ceux qui l’ont conçu ne sont pas les mêmes que ceux qui ont laissé ces morceaux de puzzle… :arrow: Et puisque la porte est en orichalque, cela voudrait-il dire que les Mûens auraient sciemment bloqué l’accès à cette grotte contenant une partie d’une arme Atlante ? Mieux, l’auraient-ils eux-mêmes cachée là ? Que d’hypothèses ! ;)

T : Moi, si j’ai réussi à parler ? C’est-à-dire que…oui, en quelque sorte. Elle sait qu’elle compte beaucoup pour moi, enfin, je pense.
GA : C’est-à-dire que vous ne lui avez pas avoué clairement vos sentiments. :arrow: Pas fou, le chevalier ! :x-): En mode : https://media.giphy.com/media/3o7WIx0jD ... /giphy.gif

GA : Loin de moi l’intention de vous blâmer. Il n’est rien de plus difficile au monde que d’avouer à quelqu’un qu’on l’aime. :arrow: Surtout quand on a fait un vœu de chasteté, hein ?

I : Eh bien, c’est cela le problème, il n’a pratiquement rien dit, et je ne sais pas…je ne sais pas s’il est d’accord ou pas. :arrow: Je vais faire comme Mendoza : …………………………………………………………………………..

Impressions en cours de lecture ~ Chapitre 19

Partie 5


Certes il aurait préféré savoir Mendoza au fond de la mer, mais s’il était encore vivant, ce n’était dû qu’à un contretemps. :arrow: Ça commence à en faire beaucoup des, contretemps. Mais bon, moi je dis ça, je ne dis rien…

Gonzales se félicita d’avoir su se maîtriser, et d’avoir réprimé cette pulsion qui pourtant le poussait à trancher le fil de la vie. Il l’avait d’abord crue irrésistible, et s’était mis à trembler au point de jeter son instrument au moment où il avait senti que sa main était prête à s’abattre sauvagement sur le corps souffrant qui s’offrait comme une proie. :arrow: Le psychopathe dans toute sa splendeur ! Cela dit, je suppose que cela aussi, pour Gonzales, ce n’est qu’un énième contretemps.

A présent que Nacir était tiré d’affaire, Romegas ne jurait que par le jeune métis, et aurait été bien incapable de remarquer la lueur qui dansait dangereusement dans les yeux de Gonzales chaque fois qu’il se trouvait aux côtés de l’homme qui rêvait de brûler Hava sur un bûcher. :arrow: https://media.giphy.com/media/bZHv7NWtiakmI/giphy.gif

Comment avait-il pu oublier un tel spectacle ? Il la redécouvrait comme un amant découvre le corps de la femme longtemps désirée, longtemps inaccessible, et qui s’offre enfin, alors que tout espoir semblait perdu. :arrow: Parce qu’on savoure mieux ce qu'on a désiré plus longtemps, n’est-ce pas ? ;)

[…] tandis qu’à l’extérieur tous les bruits s’étaient tus, afin que dans le silence résonne celui, déchirant, de son cœur qui continuait à battre, malgré tout, triomphalement et douloureusement. :arrow: Belle image. Triste, mais belle.

C’était la deuxième fois qu’il aurait voulu être mort. La deuxième fois qu’il n’avait pas réussi à quitter la vie. :arrow: Grosse dépression pour notre ami marin. C’Hava pas.

Comment aurait-il pu lui avouer qu’il aurait préféré couler ainsi qu’une pierre, et ne jamais se réveiller ? Il ne méritait pas le dévouement, la tendresse et l’amour qu’on lui avait prodigués. :arrow: Oulà. Voilà qui présage isolement, silence, etc… Hava (ou devrais-je dire Nonoko ?) a bien réussi son coup. J’ai besoin d’un câlin ! https://media.giphy.com/media/EvYHHSntaIl5m/giphy.gif

Entre la trahison révélée par l’aveu et la trahison d’une vérité tue et cachée, il choisissait celle qui ne causerait aucune souffrance supplémentaire. A lui d’en supporter les conséquences, seul. :arrow: https://giphy.com/gifs/u1edH5vUfg8xO/html5

Parce que la vie est ainsi. Il le ferait encore, pour protéger ceux qu’il aimait, en espérant que son sentiment de culpabilité ne nuirait qu’à lui, et finirait par le tuer. :arrow: Charmant programme. :roll:

[…] qui l’empêchait de sortir d’une humeur taiseuse, d’où émergeaient quelques bribes de paroles en cas de nécessité, quelques gestes timidement tendres envers sa compagne, trop empreints de réserve pour faire s’épanouir sur le visage d’Isabella autre chose qu’un sourire mélancolique ? :arrow: Pauvre Isabella, forcée de se contenter de ces miettes d’attention en ayant en permanence à l’esprit l’ampleur que ces dernières avaient par le passé. La mélancolie a cela de particulièrement émouvant (pour moi, en tout cas) que la tristesse ressentie est bien visible, que ce soit volontaire ou non. Bref, je m’égare…

GA : Soyez-en remercié, senor Gonzales. On m’avait déjà parlé de vos talents, mais les louanges du chevalier Romegas suggèrent qu’ils sont exceptionnels. :arrow: Ses talents de manipulateur ne le sont pas moins, c’est certain !

G : Un vrai miracle, effectivement…cet homme ne se laisse pas facilement abattre. :arrow: Déçu, mon cher ?

G : […] Je m’en serais probablement voulu s’il avait finalement succombé :arrow:
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I : Grâce à vous, nous sommes tous réunis. C’est tout ce qui compte pour moi. :arrow: Yep, mais le loup est dans la bergerie…

Mendoza servit un verre de vin à ses hôtes, impatient de les entendre parler de celle qui le hantait, inconscient des regards inquiets que lui jetaient Gabriel et Isabella, qui s’affairaient déjà. :arrow: La catharsis, c’est bien, mais là, ça vire à l’obsession…
Raang a écrit : 03 févr. 2018, 00:33 (message spécial à Vivi : c'est normal que ce soit aussi plaisant de lire tes commentaires que la fiction même si je n'en fais pas partie ? xD)
Aucune idée, mais tant mieux, c'est fait pour ! ;)
Modifié en dernier par Chaltimbanque le 03 févr. 2018, 22:56, modifié 1 fois.
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DeK
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Re: FANFICTION COLLECTIVE : Tome 2

Message par DeK »

Pour ceux qui se demanderaient à quoi peut bien ressembler la menace Hava, je vous offre un début de réponse. ;)

Retour sur le chapitre 11, partie 3 :
À ses pieds, Mendoza était assis inconfortablement, les poings liés devant lui, la bouche bâillonnée. [...] Elle se pencha vers lui et l’empoigna brusquement par les cheveux, tirant sa tête en arrière.
H : Avez-vous entendu, Capitaine ? Il faut vous montrer plus coopératif !
Elle se tenait à présent au-dessus de lui, dardant sur lui ses yeux verts qui étincelaient de colère. Mendoza la fixait d’un air de défi, malgré la douleur.
Le bras tendu d’Hava laissait apparaître, sous le voile qui l’enveloppait, un fourreau fixé à sa ceinture, duquel dépassait le manche sculpté d’une dague.
Tombera ou pas ?
Tombera ou pas ?
Défi œil de lynx : J'ai caché un médaillon dans ce dessin, si vous voulez vous amuser, retrouvez-le !
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Chaltimbanque
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Re: FANFICTION COLLECTIVE : Tome 2

Message par Chaltimbanque »

Je vais encore me répéter, mais tu fais des bonds de géant ! Hava est exactement telle que je me l'imaginais. :D
La traînée sanglante sur le haut de la cape est très bien faite et rappelle la mésaventure planifiée de notre ami marin.
J'aime beaucoup les couleurs que tu as choisies dans l'ensemble. Et le médaillon. :x-):
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Seb_RF
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Re: FANFICTION COLLECTIVE : Tome 2

Message par Seb_RF »

Merci pour ces superbe impresion très cher Vivi ! c'était extrêmement plaisant ;)

Très beau dessin Dekinette, et oui le médaillon c'est cool ;) :x-):
note serie:
MCO1: 18/20

Trahison/Insulte totale:
MCO2: 7/20
MCO3: 4/20
MCO4: 3/20 (et je suis "gentil" par ce qu'il y a les effets visuels)

Fanarts: viewtopic.php?f=14&t=2301 :x-):
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