Re: Épisode 5 : Le bouclier miroir
Posté : 25 oct. 2016, 10:04
Bon, j'ai du mal à comprendre comment vous pouvez trouver le rythme de l'épisode bon, alors que s'il a un défaut, c'est bien celui-ci d'après moi.
Mais commençons par le début.
Une fois n'est pas coutume. Pas de cliffhanger à conclure cette fois-ci.
L'épisode commence directement par l'énigme du bouclier miroir.
Ce que j'ai trouvé moyen, c'est que les auteurs nous feraient presque croire que les enfants sont intelligents parce qu'ils ont simplement l'idée de regarder le dos du bouclier pour trouver la partie réfléchissante.
C'est un peu ridicule.
Le coup de la carte dessiné sur le bouclier, c'est aussi très simple comme énigme...
Si dans l'épisode précédent, le classique montage alterné de scènes fonctionnait bien, car cette technique marche à merveille avec des scènes d'action.
Là, le réalisateur fait l'erreur de l'utiliser pour monter entre elles des scènes de dialogue.
La scène avec Mendosa dans la cellule est découpé en deux alors que ce n'était pas nécessaire.
Pareil pour la scène avec Mendosa et le chef japonais.
Encore pareil avec la scène chez le grand père japonais.
Et enfin, pareil avec la scène d'Ambrosius et Gaspard.
Le réalisateur a l'air de penser que saucissonner ces scènes de dialogue accélére le rythme de l'épisode, mais en fait, c'est l'effet inverse qui se produit. En effet, laisser en suspens une scène de blabla pour le reprendre plus tard la fait durer encore plus longtemps (presque deux fois). Cela alourdit inutilement l'épisode.
Surtout qu'il n'a pas tant d'informations à donner au téléspectateur.
C'est du remplissage. Alors qu'il aurait fait une seule scène à chaque fois, il aurait pu faire des raccourcis pour les accélérer, au lieu d'utiliser le montage qui le fait de façon factice. Ainsi, ces scènes de dialogue aurait gagné en densité et en même temps, il aurait pu les expédier plus vite pour passer à autre chose de plus dynamique, comme de l'action.
Un détail qui a son importance, le chef japonais était super zen devant un Grand Condor, mais par contre, dans cette scène avec Mendosa et Gaspard, il a les nerfs qui lachent à plusieurs reprises. En particulier, quand Gaspard fait tomber la boussole d'Ambrosius, il menace de le tuer pour cette maladresse. Ses changements de comportement soudain entre zénitude face à l'incroyable et pétage de plomb pour des broutilles, sont bizarres. On dirait un psychopathe.
D'ailleurs, en général, je remarque que l'expression des personnages qui domine dans cet épisode, c'est l'énervement. Tout le monde s'énerve, Esteban, Mendosa, Gaspard, Ambrosius, le chef japonais, le frère de Mariko. Alors que tout le monde ne fait que parler dans cet épisode...
C'est une autre facilité dans laquelle tombe les auteurs de cette suite pour dynamiser les scènes de dialogue. Mais c'est redondant et fatiguant à la longue...
Pour résumer, les scénaristes ont très mal gérés le rythme global de ses 5 premiers épisodes, parce que dans celui-ci, on se retrouve avec un enchainement quasi-ininterrompu de scènes de dialogue (à l'exception de trois brefs passages avec le toboggan, le vol du condor et le vol de la boussole par Mendosa).
Mais commençons par le début.
Une fois n'est pas coutume. Pas de cliffhanger à conclure cette fois-ci.
L'épisode commence directement par l'énigme du bouclier miroir.
Ce que j'ai trouvé moyen, c'est que les auteurs nous feraient presque croire que les enfants sont intelligents parce qu'ils ont simplement l'idée de regarder le dos du bouclier pour trouver la partie réfléchissante.
C'est un peu ridicule.
Le coup de la carte dessiné sur le bouclier, c'est aussi très simple comme énigme...
Si dans l'épisode précédent, le classique montage alterné de scènes fonctionnait bien, car cette technique marche à merveille avec des scènes d'action.
Là, le réalisateur fait l'erreur de l'utiliser pour monter entre elles des scènes de dialogue.
La scène avec Mendosa dans la cellule est découpé en deux alors que ce n'était pas nécessaire.
Pareil pour la scène avec Mendosa et le chef japonais.
Encore pareil avec la scène chez le grand père japonais.
Et enfin, pareil avec la scène d'Ambrosius et Gaspard.
Le réalisateur a l'air de penser que saucissonner ces scènes de dialogue accélére le rythme de l'épisode, mais en fait, c'est l'effet inverse qui se produit. En effet, laisser en suspens une scène de blabla pour le reprendre plus tard la fait durer encore plus longtemps (presque deux fois). Cela alourdit inutilement l'épisode.
Surtout qu'il n'a pas tant d'informations à donner au téléspectateur.
C'est du remplissage. Alors qu'il aurait fait une seule scène à chaque fois, il aurait pu faire des raccourcis pour les accélérer, au lieu d'utiliser le montage qui le fait de façon factice. Ainsi, ces scènes de dialogue aurait gagné en densité et en même temps, il aurait pu les expédier plus vite pour passer à autre chose de plus dynamique, comme de l'action.
Un détail qui a son importance, le chef japonais était super zen devant un Grand Condor, mais par contre, dans cette scène avec Mendosa et Gaspard, il a les nerfs qui lachent à plusieurs reprises. En particulier, quand Gaspard fait tomber la boussole d'Ambrosius, il menace de le tuer pour cette maladresse. Ses changements de comportement soudain entre zénitude face à l'incroyable et pétage de plomb pour des broutilles, sont bizarres. On dirait un psychopathe.
D'ailleurs, en général, je remarque que l'expression des personnages qui domine dans cet épisode, c'est l'énervement. Tout le monde s'énerve, Esteban, Mendosa, Gaspard, Ambrosius, le chef japonais, le frère de Mariko. Alors que tout le monde ne fait que parler dans cet épisode...
C'est une autre facilité dans laquelle tombe les auteurs de cette suite pour dynamiser les scènes de dialogue. Mais c'est redondant et fatiguant à la longue...
Pour résumer, les scénaristes ont très mal gérés le rythme global de ses 5 premiers épisodes, parce que dans celui-ci, on se retrouve avec un enchainement quasi-ininterrompu de scènes de dialogue (à l'exception de trois brefs passages avec le toboggan, le vol du condor et le vol de la boussole par Mendosa).