J'étais aussi indulgent jusque-là, mais cette scène de théâtre c'est une vraie rupture !
- Les comédiens sont réduits à des rôles de clowns;
- L'effet "Cage au folles" est carrément navrant (ce genre de caricature, c'est vraiment ringard !) ;
- Ne parlons même pas d'Esteban... qui finit de perdre sa crédibilité et son statut de héros ;
- Et l'Empereur est ridiculisé (il ne reconnaît pas la voix de son fils).
Cette scène aurait pu être sublime (graphiquement, le comédien en "singe rouge" est très chouette, les autres masques aussi),
mais bon : on dirait qu'ils ont décidé de piétiner la culture chinoise !
En plus :
- Esteban se retrouve dans la chambre du prince : mais 0 émotion...
- Indépendamment de son foutu caractère, ce prince est tellement surjoué qu'il n'en est plus crédible ;
- Le voleur du Dragon jaune est un gamin et un pantin, comme les autres opposants aux personnages principaux ;
- Et comme tu le dis :
Ça commence vraiment à faire... trop !Bend a écrit : Pour la scène avec Zarès, on nous joue encore la carte du mystère sans rien dévoiler de nouveau. (...) C'est un peu comme dans les albums de Tintin, quand les personnages voient le mirage d'une oasis dans le désert.
Sur quels ressorts et quels enjeux l'histoire va-t-elle se poursuivre ?
Depuis le début, tous les ingrédients d'une bonne histoire sont là, la progression est intéressante,
les idées sont bonnes (dernier exemple, cette intrusion dans la Cité Interdite)...
mais la mise en scène bouffonne gâche tout : c'est comme s'ils ne savaient pas quoi faire de leurs bonnes idées !
Un vrai paradoxe !
Là, j'avoue, je décroche complètement : j'ai perdu patience !
Et j'ai très peur pour la suite...