La Huitième Cité (fanfic Marcowinch) Spoilers Saison 4

C'est ici que les artistes (en herbe ou confirmés) peuvent présenter leurs compositions personnelles : images, musiques, figurines, etc.
Avatar du membre
Marcowinch
Maître Shaolin
Maître Shaolin
Messages : 1420
Enregistré le : 12 nov. 2018, 18:36
Localisation : A bord du Grand Condor
Âge : 50

Re: [FANFIC - SPOILERS SAISON 4] : UNE SUITE POTENTIELLE (Marcowinch)

Message par Marcowinch »

Le chapitre 10 sera en ligne vendredi :D
*** :Tao: :Zia: :Esteban: Ma fanfic MCO : La Huitième Cité :) :Esteban: :Zia: :Tao: ***
J'espère qu'elle vous plaira :D

:Esteban: Bah voyons, Pattala ! C'est pas dans ce coin-là que vit la jolie Indali ? :tongue:
Avatar du membre
Marcowinch
Maître Shaolin
Maître Shaolin
Messages : 1420
Enregistré le : 12 nov. 2018, 18:36
Localisation : A bord du Grand Condor
Âge : 50

Re: [FANFIC - SPOILERS SAISON 4] : UNE SUITE POTENTIELLE (Marcowinch)

Message par Marcowinch »

La 8e Cité

Chapitre X : Kolomenskoïe

Domaine de Kolomenskoïe. Moscovie. Fin d'après midi.

Esteban, Zia, Tao, Indali et Sancho sont conduits de force à l'intérieur du domaine. Celui-ci s'avère être structuré comme un village autonome, hormis qu'il est entouré d'un mur d'enceinte que surveillent des gardes. Comme dans la ville visitée tantôt, les bâtiments sont essentiellement en bois mais il s'agit là d'espèces bien plus nobles, de différentes sortes. Seule une grande et splendide église est bâtie sur une structure de pierre. Les compagnons sont menés à l'intérieur d'un grand bâtiment, dont les murs sont ornés de belles tapisseries représentant différentes personnalités, ou des scènes de chasse. Tandis qu'ils déambulent, Esteban parvient à dissimuler son poignard dans son pantalon. Ils passent devant différentes salles et voient parfois, quand les portes sont ouvertes, des pièces finement décorées et comprenant des meubles couverts de bustes de marbre. Mais Ivan ne leur fait pas là une visite touristique : lui et ses hommes les amènent dans une espèce de remise, seule pièce du domaine semblant comporter des barreaux aux fenêtres. Deux gardes se postent devant la porte d'entrée, ainsi que devant chaque fenêtre : Ivan dit à ses hommes de se méfier du pouvoir de Zia sur les objets. Une fois la porte refermée, les compagnons se dispersent dans la pièce. A l'intérieur, l'ambiance devient vite très pesante : Sancho mord son bonnet pour tenter de calmer son anxiété, Indali et Tao se blottissent l'un contre l'autre, très inquiets...Zia, nerveuse elle aussi, tourne en rond et à intervalles réguliers, elle regarde à travers les barreaux dans l'espoir, vain, que les gardes s'en éloignent et qu'elle puisse tenter quelque chose...


Zia prison.jpg
Zia prison.jpg (14.35 Kio) Vu 1866 fois

Esteban, quant à lui, semble très agité et très ronchon...Au bout d'un moment, n'y tenant plus et à la grande surprise des autres enfants, il s'adresse à Zia, d'un ton peut être trop dur par rapport à son intention initiale : « dire qu'on a échappé à François 1er et aux gardes ottomans et français pour se faire avoir juste comme ça, par un gamin ! Zia, je t'aime beaucoup, tu sais, vraiment et je regrette d'avoir à te dire cela, mais regardes où ton excès de gentillesse nous a menés ! A vouloir aider tout le monde, tout le temps, nous sommes tombés dans le piège d'Ivan...Tu aurais du m'écouter, quand je te disais que nous occuper de ce maudit garçon n'était pas de nos affaires... »
A ces remarques, Zia, déjà tendue, explose de colère à son tour : « tu crois que je ne me rends pas compte, Esteban, du pétrin dans lequel je nous ai mis ? Tu crois que je ne m'en veux pas ? Comment voulais-tu que je sache que cet enfant était malfaisant ? Mais comment peux-tu aussi être si insensible ? Aider son prochain est dans ma nature ! Tu ne l'as pas encore compris, depuis tout ce temps ?»

Amants faches.jpg

Esteban s'apprête à répliquer quand Tao, sentant beaucoup trop de tension dans l'air à son goût, se sent obligé d'intervenir. Se plaçant entre eux deux, une paume en avant vers chacun, il dit d'un ton apaisant : « Oulà, Oulà, allons, allons, les amis ! Vous n'allez pas laisser ce sale morveux d'Ivan semer la brouille entre vous ? Vous allez si bien ensemble ! » Quand il dit cela, les deux amoureux se calment déjà un peu. « Zia, reprend-il, je suis d'accord avec Esteban quand il dit que tu aurais du nous consulter avant de décider. Mais, Esteban, je suis aussi d'accord avec Zia sur le principe que nous devons aider toutes les personnes que nous pouvons... Nous sommes tombés sur la mauvaise personne, voilà tout ! Nous serons plus prudents à l'avenir. Mais n'oubliez pas la vraie cause de votre colère : Ivan ! C'est lui, le responsable ! Prenez ceci comme une nouvelle épreuve, une de plus, que nous allons surmonter tous ensemble, comme toutes les autres ! »
Indali prend une main à Esteban et une à Zia et son regard passant de l'un à l'autre, vient appuyer les propos de Tao : « comme l'écrivait Rana'Ori dans son parchemin, n'oubliez pas le lien spécial qui vous unit... La Princesse avait prédit que de nouvelles épreuves vous attendaient...Nous attendaient...Celle-ci est peut être une des pires. Mais rappelez-vous les bons moments, les aventures passées ensemble, tout ce que vous avez déjà traversé ! Ne laissez pas cet affreux petit garçon gâcher votre plaisir d'être ensemble : vous ne le méritez pas ! »
Apaisés et touchés par les paroles sincères de leurs deux amis, les Elus se regardent à nouveau, tout penauds, toute rancoeur réciproque ayant soudainement disparu. Finalement, Esteban reprend la parole : « Indali, Tao, merci ! Du fond du cœur...Zia, excuses-moi s'il te plaît : j'ai été stupide. J'ai parlé sans réfléchir...Tu avais raison d'agir comme tu l'as fait. Je m'en veux terriblement !»
« Il n'y a rien à pardonner, Esteban, répond la jeune fille : j'aurai du en effet tenir compte de vos avis... J'essaierai d'être plus avisée à l'avenir. » Les Elus se jettent alors dans les bras l'un de l'autre, et s'étreignent tendrement.

Reconciliation.jpg
Reconciliation.jpg (16.7 Kio) Vu 1866 fois

Tao et Indali, également attendris, leur sourient.
« Nous sortirons d'ici ! Je vous le promet ! » jure ensuite le Fils du Soleil.
Alors qu'il dit cela, la porte de la remise s'ouvre à nouveau et le Prince Ivan entre avec, à sa suite, quelques individus étrangement vêtus, semblant être des nobles. Des streltsy, hommes armés de hallebardes, les accompagnent.

Streltsy.jpg

D'instinct, Esteban prend la main de Zia. Une fois entré, le jeune Ivan se met à les applaudir : « Bravo ! Vos discours étaient très beaux ! J'écoutais derrière la porte, amusé par votre dispute, ahah ! J'ai été déçu par sa fin, cependant... En tous cas, Esteban, ne fais pas de promesse que tu ne peux pas tenir : jamais vous ne vous enfuirez d'ici. Mais, passons : j'ai des questions pour vous... »
« Comptes là-dessus, sale moutard ! » grogne Tao, croisant les bras et se renfrognant.
« D'abord, demande le prince, faisant abstraction de la remarque de Tao, dites-moi d'où vous venez et ce que vous venez faire ici ! Cela m'intéresse ainsi que mes boyards ici présents» Il désigne les nobles d'un vague geste de la main.
« Nous ne sommes pas une menace, dit Zia à l'intention des aristocrates : nous ne sommes que des visiteurs qui ne faisaient que passer.
- Tu mens ! dit Ivan. Lui, là ! il désigne d'un doigt Esteban : il a parlé tout à l'heure d'une mission, que vous avez près d'un lac situé loin à l'est. Quelle est cette mission ? Vous êtes des espions, c'est ça ? Y a t-il d'autres personnes avec vous ?
- Non, assure Esteban d'un ton déterminé, tu as mal écouté ! Nous ne sommes que des voyageurs ! Il n'y a personne d'autre avec nous !»
Mais Esteban et Zia ne sachant pas vraiment mentir, contrairement à Ivan, ce dernier soupçonne une ruse et commence à s'énerver, devenant tout rouge.
« Zia, clame le Prince en tournant la tête vers la jeune fille : tout à l'heure, tu as utilisé un pouvoir pour faire tomber les gardes. Tu m'as dit que ce n'était que de la concentration. Tu vas m'apprendre ce tour de magie !
- Ce n'est pas possible, répond la jeune inca. C'est un pouvoir qui n'appartient qu'à moi seule. Ce n'est pas quelque chose que je peux enseigner.
- Et même si elle le pouvait, intervient Tao, tu es bien la dernière personne à qui Zia l'apprendrait !
- Grrr ! peste l'enfant. Nous verrons bien ! Vous serez plus obéissants, quand mon bourreau s'occupera de vous ! Et si vraiment ce n'est pas possible, reprend-il à l'intention de Zia, alors je me marierai avec toi ! Et plus tard, quand je régnerai, tu utiliseras tes pouvoirs pour moi. »
A ces mots, tous les amis tremblent de peur. Satisfait de son effet, Ivan sourit et ajoute : « vu comme vous vous tenez la main, Esteban et toi, je me doute, Zia, que tu l'aimes. Il restera prisonnier tant que tu seras ma femme. Comme ça, je serai sûr de ta loyauté ! En attendant, vous allez répondre à mes autres questions... Toi ! dit-il en se tournant vers Sancho, qui se met à trembler de plus belle : dis-moi ce qu'est réellement ce « condor » dont ils ont parlé ! Je me doute que ce n'est pas qu'un oiseau. Parles, sinon je te fais exécuter sur le champ ! »
Alors qu'Ivan dit cela un streltsy qui se trouvait derrière lui commence à serrer la garde de sa hallebarde.
« Le co.le co. le coco..le condor, c'est un engin vo.vovo.volant doré » bégaie le marin, trop apeuré pour résister à la menace.
« SANCHO ! TAIS-TOI !» hurle Tao, excédé.
« Une machine volante !? s'émerveille soudain Ivan. Il faut que je voie ça ! Vous allez me conduire à elle, immédiatement ! »
« Non, Ivan ! » dit une voix claire mais inflexible, derrière lui. Le Prince se retourne pour voir qui ose l'interrompre. Tous voient une femme surgir de l'embrasure de la porte. D'une vingtaine d'années, vêtue d'un somptueux manteau d'hermine, aux yeux bleus, cheveux blonds et au port hautain, son front est ceinturé d'un bandeau en or, un peu similaire à celui de Zia. Cette femme regarde Ivan d'un air sévère...

Elena.jpg

«Ivan, il se fait tard ! Tu as déjà manqué les cours de ton précepteur Macarius, cet après midi. Tu as aussi fait perdre du temps à nos hommes d'armes en les faisant te chercher à travers la ville. En plus de cela, tu ramènes chez nous des intrus, des étrangers ! Cela suffit ! Tu es consigné ! Vas immédiatement dans ta chambre et restes-y jusqu'à demain ! »
« Mais...Mère, soupire Ivan d'un ton soudain doucereux, ce sont des espions ! Oui, je suis sorti du domaine et j'aurai pas dû, mais ce sont des espions ! J'ai bien fait de les capturer ! Il faut les punir !
- Nous ne sommes pas des espions ! » brave Esteban. Mais un garde lui intime de se taire.
« Si ce sont des agents ennemis, répond sa mère à l'intention de son fils, laisses nos gardes s'occuper d'eux et les interroger...Nous les transférerons demain à la Forteresse...Kolomenskoïe, c'est un domaine princier, Ivan. Un lieu de résidence... Ce n'est pas une prison ! Je te l'ai déjà dit plusieurs fois ! Obéis et viens !»
Là-dessus, la régente se retourne et s'en va.
« Bien, Mère... », cède le jeune prince.
Toutefois, alors que celle-ci s'est déjà éloignée de quelques pas, Ivan murmure au chef des gardes présents dans la pièce : «Alekseï, envoyez tout de suite des patrouilles à la recherche de cet engin volant ! Autant d'hommes que nécessaire.. Je veux savoir où il se trouve et le voir de mes yeux. Quand je les ai trouvés, ces enfants quittaient la ville par la sortie est. Commencez par là ! »
«Altesse, répond prudemment le soldat : il va bientôt faire nuit. Les recherches seraient difficiles... Mais nous patrouillerons dans cette zone dès demain matin ».
Bien que rageant, Ivan accepte tout de même ce délai. Le capitaine s'exécute et s'en va donner des ordres en ce sens...
Avant de sortir de la remise et à la stupeur des élus et leur ancien naacal, le jeune enfant s'approche d'eux et leur arrache leurs médaillons !
« Vous m'expliquerez aussi demain, dit-il fermement, pourquoi vous portez tous ces bijoux ! Je vous le garantis !»
Quand gardes, nobles et Ivan sont sortis de la pièce, Esteban, très perturbé, prend Zia dans ses bras et lui dit : « il ne peut pas vraiment se marier avec toi, n'est ce pas ? Ce n'est pas possible !!!
- Je ne sais pas, répond la jeune fille, regardant son bien aimé dans les yeux, très soucieuse. Nous ne connaissons pas leurs coutumes...Mais il est prince... Qui sait de quels pouvoirs il dispose ?
- En Inde, déplore Indali, il pourrait être en âge de se marier dans quelques années..
- Ah, mais c'est pas possible ! dit Tao s'arrachant les cheveux. Un tel monstre ne peut pas épouser Zia !
- En tous cas, tente Indali pour rassurer les compagnons, mieux vaut sans doute être déplacés ailleurs, dans cette forteresse signalée par cette personne, qui semble être la reine. Au moins Ivan pourra sans doute moins nous tourmenter...
- Oui, Indali, dit Esteban. Mais être prisonniers ici ou dans une autre forteresse, cela ne va pas nous avancer ! Il faut récupérer nos médaillons et nous échapper ! ».
Malheureusement, aucune ouverture ne se présentant dans l'immédiat, les amis se préparent à passer une longue nuit enfermés...
« Pedro a réussi à atteindre la rivière, leur rappelle Zia. Il va sans doute prévenir les autres, Laguerra, Mendoza et Athanaos. Ils viendront nous sauver !»
« Tu as raison, Zia, dit Esteban, et c'est pas la première fois que nous sommes captifs ! Gardons espoir ! »
Indali acquiesce, mais Tao reste soucieux : « Oui, Pedro ne previendra les autres que s'il retrouve le chemin jusqu'au Condor ! Bon sang ! Notre sort repose sur Pedro ! On n'est pas sortis d'affaire ! »

Près du Grand Condor. Moscovie. Fin d'après midi.
Athanaos, Mendoza et Laguerra surveillent le Grand Condor, très exposé aux regards en raison de l'absence de couverture permettant de le dissimuler. Tandis que le navigateur et le Prophète Voyageur sont pieds à terre, Laguerra, elle, s'est installé en hauteur et assise sur le pli d'une des ailes de l'oiseau d'or. Pendant plusieurs heures, heureusement, les compagnons ne voient pas d'agitation anormale à proximité de leur appareil quand, soudain, aidée de par sa position plus élevée, l'ancienne espionne détecte une dizaine de cavaliers approchants à toute vitesse. Les individus semblent armés d'arcs, certains de javelots et d'autres d'épées. Laguerra prévient alors ses compagnons qui sortent leurs armes et se préparent à un éventuel affrontement.

« Ils ressemblent à des cosaques ! » dit Athanaos. Mendoza tourne la tête vers le père d'Esteban, d'un air interrogateur. « J'ai déjà entendu parler de ces sortes de brigands, poursuit Athanaos, quand j'étais en Chine : ce sont de bons combattants. Certains sont des mercenaires que l'on peut engager, mais d'autres ne sont que de vils pillards...De ce que je vois des individus qui s'approchent et de leur allure, nous avons malheureusement affaire à la deuxième catégorie...». Mendoza se met en garde.
Très vite, ils sont rejoints par les cavaliers. Bientôt un individu menant la troupe descend de son cheval. Torse nu, très musclé, ses traits sont durs et son crâne quasiment dégarni hormis une longue mèche de cheveux noirs. Il porte une unique boucle d'oreille à droite et arbore une moustache taillée en pointes, ainsi qu'un regard acéré.

Cosaques.png
Cosaques.png (209.49 Kio) Vu 1866 fois

Prenant une épée à double tranchant à la main, il s'adresse, d'une voix menaçante, aux compagnons :
« Je suis Yegor. Vous allez gentiment vous écarter et nous laisser prendre cet oiseau d'or. Et peut-être que nous vous laisserons en vie ! »
A peine a t-il fini cette phrase qu'une détonation retentit et qu'un projectile heurte le sol, à quelques centimètres seulement de ses pieds. Le chef cosaque lève les yeux et voit Laguerra, son pistolet encore fumant à la main. « Filez, tant que vous le pouvez ! » lui intime l'ancienne espionne, qui commence déjà à recharger son arme. « Vous n'aurez pas d'autre avertissement !» poursuit-elle.
Reculant d'un pas mais refusant de s'exécuter, Yegor ordonne à ses hommes d'attaquer les compagnons. Plusieurs des cosaques bandent leurs arcs. Voyant cela, Laguerra se cache derrière le repli de l'aile sur laquelle elle était assise, tandis qu'Athanaos et Mendoza vont se mettre à l'abri derrière les pattes du Condor, juste à temps : des flèches heurtent le métal, à l'endroit où leurs têtes se trouvaient... Très vite, les tirs cessent et les guerriers ennemis descendent de leurs montures, dégainent leurs armes et s'approchent pour encercler Mendoza et Athanaos. Décidés à ne pas les laisser faire, les deux hommes sortent de leur cachette et attaquent les premiers. Mendoza charge Yegor, tandis qu'Athanaos effectue de grands moulinets de sa lance, frappant plusieurs bandits du manche de son arme et éloignant ainsi plusieurs d'entre eux de son compagnon. Laguerra, n'étant pas en reste, voit trois brigands escalader le condor vers sa position. Elle tire sur l'un des combattants et le blesse au bras droit. Perturbé par la douleur, l'homme perd son équilibre, chute et heurte lourdement le sol. La bretteuse, n'ayant pas le temps de recharger, elle se jette pieds en avant tout en glissant sur le dos du condor. Ce faisant, elle fauche avec ses pieds un second brigand et se sert de ses mains pour attraper les chevilles du troisième et l'entraîner dans sa chute. Les deux malandrins rebondissent sur le condor avant de tomber à leur tour, contusionnés. Isabella achève sa descente et se réceptionne sans mal puis, analysant rapidement la situation, fait claquer son fouet pour désarmer un autre pillard qui projetait de planter son épée dans le dos d'Athanaos.
Pendant ce temps, Mendoza croise le fer avec Yegor, qui s'avère être un bon guerrier, bien que comptant trop sur sa force. Leurs passes d'armes s'enchaînent. Tout en combattant, le navigateur surveille du coin de l'oeil un autre cosaque qui, visiblement, tente de le contourner pour le prendre en tenaille. Mendoza recule alors d'un pas et décoche un vif coup de pied en plein ventre de ce nouvel assaillant. Cela propulse ce dernier en arrière qui, surpris, lâche son arme et tombe sur le sol, le souffle coupé.
Trois cosaques semblent avoir encerclé Athanaos et ricanent quand celui-ci, utilisant sa lance comme une perche, se propulse au dessus d'eux pour se désengager. Dans le même bond, le membre de l'Ordre du Condor frappe à la nuque un malandrin avec l'extrémité en bois de sa lance, l'assommant pour le compte. Après s'être réceptionné, Athanaos fait tournoyer son arme hindoue, fauchant les pieds d'un deuxième ennemi et le faisant tomber tête la première dans une flaque de boue. Mais alors le troisième larron charge le Prophète Voyageur...Athanaos le laisse faire et se décale au dernier moment. Le bandit, entrainé par son élan, passe devant le père d'Esteban, qui profite de cette ouverture pour le frapper très fort du manche de son arme. Le pillard hurle de douleur et en rampant, s'éloigne des compagnons.
De son côté Mendoza parvient à feinter le chef adverse et profitant de cette ouverture, donne un bon coup de tête à Yegor, qui ne s'attendait pas à cette attaque peu orthodoxe. Cela étourdit à moitié le cosaque et le force à reculer. Voyant que bon nombre de ses congénères sont éparpillés sur le sol, pliés en deux ou a moitié sonnés, le chef cosaque leur ordonne à tous de se replier. Ils regagnent alors prestement leurs montures.
Avant de partir, Yegor dit toutefois aux compagnons : « ce n'est pas fini, étrangers ! Nous reviendrons ! »
« Et vous aurez le même traitement ! » leur promet Laguerra, les mains en porte voix. Malgré la fuite des brigands, elle n'est toutefois pas très rassurée et va vérifier que son bien aimé et Athanaos vont bien. Heureusement, aucun d'eux n'a été blessé.
« Tu t'es bien battu, Athanaos ! dit Mendoza.
- J'ai de bons professeurs ! répond humblement le Prophète Voyageur, un sourire aux lèvres. Mais je me demande ce que font les enfants : ils devraient déjà être revenus...»
Au bout de quelques heures et alors que le soleil décline à l'horizon ils voient Pedro revenir, trempé et seul. Celui-ci semble avoir erré longtemps avant de les retrouver car il paraît exténué, peu habitué à pareil effort. Alertés, Athanaos, Mendoza et Laguerra se pressent vers lui.
« Où sont les enfants et Sancho ? » s'inquiète Athanaos. Le marin leur raconte alors la fourberie dont son ami, les enfants et lui ont été victimes...
« Il faut les secourir ! déclare Athanaos. Je vais y aller ! »
« Je t'accompagne !» dit Isabella.
« Moi aussi, dit Mendoza, avant de réfléchir et d'ajouter : mais nous ne pouvons pas laisser le condor sans surveillance : au moins l'un de nous trois doit rester ici... »
« Je peux surveiller l'oiseau, moi ! J'en suis capable» dit Pedro. Mais, voyant l'air renfrogné de Mendoza et d'Athanaos, le marin juge judicieux de se taire.

Pedro.jpg

« Non, Pedro, reprend Athanaos, sur un ton sec, car fâché que le marin n'ait pas pris soin des enfants : il faut que tu nous guides jusqu'à l'endroit où les enfants ont été emmenés ». Se tournant vers ses maîtres d'armes, il ajoute « Esteban est mon fils ! C'est ma responsabilité de le sauver, lui et les autres ! Je ne pourrai jamais rester ici à attendre...»
« Restes ici, capitán, dit Laguerra à son bien aimé : s'il faut s'introduire discrètement dans un lieu gardé, ce sera peut être plus dans mes cordes... »
Mendoza, bien que réticent à l'idée de rester ici, inactif, ne voit pas vraiment d'autre choix. Il acquiesce.
« Pedro, dit Athanaos, guide nous jusqu'au domaine dont tu nous as parlé »
« Oui. Mais il faudra repasser par la ville : je ne me souviens pas de l'endroit exact où cela se trouve par rapport à la rivière ».
Athanaos et Laguerra soupirent de lassitude mais le suivent en direction de la cité.
Très vite, ils l'atteignent, et refont le parcours réalisé plus tôt par leurs compagnons séquestrés. Mais la luminosité baissant, ils n'y voient bientôt plus ! Les gens rentrent aussi très vite chez eux, et des patrouilles commencent à circuler...
Soudain, un groupe de quatre soldats les aperçoit et soupçonneux, se rapproche d'eux.
« Que faites vous là, à cette heure, étrangers ? leur demande le chef de la patrouille. Où logez-vous ? ».
Isabella et Athanaos sont pris de court. Ils s'apprêtent à fuir, quand un homme ouvre la porte d'une maison de bois. Assez grand, musclé, visiblement habitué aux durs labeurs, il porte une tunique et un pantalon tous simples, verts foncé, ainsi que des sandales et une sorte d'étrange chapeau rembourré de laine...
« Ah ! Ce sont des invités ! dit-il aux gardes, une bougie allumée à la main. Mon seigneur m'a demandé de les héberger pour la nuit. Ils ont dû s'égarer en cherchant ma maison. C'est par ici », poursuit-il, faisant signe aux trois compagnons d'entrer chez lui. Ceux-ci s'exécutent, contents d'avoir trouvé une échappatoire...
Les gardes restent un instant soupçonneux, puis haussent les épaules et s'éloignent au bout d'un moment. Le paysan referme alors la porte.
« Je me nomme Nikolaï, dit-il aux compagnons. Je suis un Moujik, un paysan. Vous ne devriez pas trainer en ville la nuit : les patrouilles arrêtent systématiquement tout le monde, et surtout les étrangers... »
« Merci pour votre aide, Nikolaï, dit Athanaos, mais nous ne pouvons pas rester : nous cherchons des amis à nous... »
« Je sais, dit l'homme, ce qui surprend les trois compagnons : je suppose qu'il s'agit des jeunes étrangers que j'ai vus cet après midi ? Quatre enfants et deux hommes... Je vous ai reconnu, vous, poursuit-il à l'intention de Pedro. Ils suivaient le Prince Ivan ». A voix basse, il ajoute : « un monstre qui nous en fait voir de toutes les couleurs, celui-là ! Nul doute que vos amis, s'ils ont été amenés sur le domaine du Prince, à Kolomenskoïe, comme cela est déjà arrivé à plusieurs reprises par le passé, vont être déplacés demain et emprisonnés à la Forteresse... 
- Une forteresse ? s'enquiert Laguerra. A quel endroit se trouve-t-elle ?
- Je vais vous l'indiquer, dit Nikolaï, mais vous allez devoir rester ici cette nuit : à cette heure, ce serait du pur suicide de ressortir dans la rue...»
Laguerra réfléchit aux options possibles. Cependant sans repères, dans une ville inconnue, en terre étrangère et de nuit, elle ne peut que se rendre compte de l'extrême difficulté de leur tâche. Elle tente de raisonner Athanaos qui, tout d'abord, peste puis se résigne...
Nikolaï et son épouse leur servent alors un diner composé de pain, de pâtes, d'une soupe de légumes et de féculents ainsi que de fromage. Le moujik leur propose également de l'alcool à plusieurs reprises car, selon lui, un bon dîner moscovite n'est complet que si tous les convives sont ivres. Mais Isabella et Athanaos n'acceptent qu'un verre, par courtoisie.
Durant le repas, les compagnons racontent aux paysans les grandes lignes de leur voyage, ne mentionnant que les contrées visitées, et omettant bien sûr de parler de leur mission, du Grand Condor, des Cités d'Or ou des menaces rencontrées...
Puis, le repas terminé, le moujik leur dit :« vous devrez dormir à même le sol. Nous n'avons pas de lit superflu. Ce sera peut être inconfortable, mais vous n'aurez pas froid.» Il leur apporte des couvertures en laine de moutons.
« Ce sera parfait, Nikolaï, répond Athanaos. Merci beaucoup. »
Les trois compagnons tâchent alors de fermer l'oeil, mais seul Pedro y arrive : Athanaos est trop soucieux de ce qu'il a pu advenir des enfants et de Sancho. Laguerra, quant à elle, réfléchit déjà à un éventuel plan d'action.
Le lendemain matin, Nikolaï et son épouse leur servent un copieux petit déjeuner et avant qu'ils ne partent, leur hôtesse leur offre du pain et du sel.
« En Moscovie, le pain témoigne de la bonté de l’hôte et le sel, de son amour, leur explique Nikolaï. Sachez que vous serez toujours les bienvenus chez nous ! Beaucoup de moscovites se méfient des étrangers mais ce n'est pas notre cas...Je vous souhaite de retrouver vos amis.»
Les compagnons, remerciant leurs hôtes, retournent au Grand Condor pour prévenir Mendoza de leur nouvelle destination, puis Athanaos et Laguerra se dirigent vers la forteresse, Pedro restant avec le navigateur cette fois.

Kolomenskoïe. Moscovie. Matinée.
Les enfants n'ont pas bien dormi : toute la nuit, ils ont tenté d'échafauder un plan pour s'échapper mais n'en ont pas trouvé. Sans compter qu'ils doivent reprendre leurs médaillons auparavant, ce qui complique les choses... On vient leur servir un petit déjeuner puis, quelques instants après Ivan, accompagné de gardes, entre dans la remise.

« Venez ! Leur ordonne-t-il tout sourire. Nous allons bien nous amuser ! »
Réticents et s'attendant au pire, les amis le suivent toutefois à l'extérieur lorsque les gardes les y obligent. La troupe leur fait contourner le domaine, jusqu'à l'orée d'une forêt de pins très dense. Là, plusieurs cavaliers et douze chiens les y attendent.

Barzoi.jpg
Barzoi.jpg (20.45 Kio) Vu 1866 fois

Les compagnons n'ont jamais vu ce type de chiens. Leur étonnement fait rire le Prince : « Ce sont des barzoï. Des lévriers. Et de très bons chiens de chasse...Vous allez bientôt le voir ».
Un sourire mauvais sur le visage, Ivan se dirige vers un kabardin, un cheval de robe noire. Un écuyer l'aide à s'installer sur sa monture. Ivan étant trop jeune pour guider sa monture lui même, un autre cavalier grimpe également sur le cheval et en prend les rênes.

Kabardin.jpg
Kabardin.jpg (46.93 Kio) Vu 1866 fois

Le prince désigne alors à Zia une autre monture, couleur isabelle et lui fait signe de s'y installer. Là aussi un écuyer a dans l'intention d'aider la jeune inca mais Zia, plus âgée que le prince et ayant déjà monté par le passé, y parvient toute seule. A la demande d'Ivan, un soldat monte également sur le cheval de la jeune fille.
C'est alors qu'un prêtre arrive en courant vers l'attroupement. Il porte en effet une tiare, ainsi que des vêtements sur lesquels des croix catholiques sont brodées, ne permettant pas de doutes sur sa fonction. « Altesse, Altesse, dit-il essoufflé : nous n'avons pas fini vos cours de ce matin !
- Pas maintenant, Macarius ! tonne le jeune enfant : mes nouveaux amis et moi allons à la chasse ! 
- Mais votre Mère a insisté, répond l'homme. La Régente Elena...
- Ne sera pas régente éternellement ! l'interrompt le prince. Elle ne dirige que suite au décès de mon père et tant que je suis trop jeune. Un jour, c'est moi qui aurait le pouvoir ! Vous feriez bien de vous en souvenir, avant de me contrarier sans arrêt ! Maintenant, partez ! Ou je lâche les chiens sur vous ! »
Le prêtre, soudain affolé, repart d'où il est venu en courant.
«Désolé pour ce contretemps, dit Ivan aux enfants. Maintenant, nous allons chasser. Vous quatre, il désigne Esteban, Tao, Indali et Sancho, vous allez vous cacher dans la forêt. Zia, moi et mes chiens allons essayer de vous retrouver... Ce sera très amusant ! rit-il. Bien entendu, si mes chiens vous trouvent, ils vous mangeront ! Si par contre, ils ne vous trouvent pas, vous serez libres », promet-il, mais d'un ton laissant tout de même planer un sérieux doute...
« Il est hors de question que je parte sans Zia ! lui dit Esteban.
- Nous aussi ! disent Tao et Indali de concert. Et il est aussi hors de question que nous te fassions ce plaisir ! Nous ne sommes pas des animaux !
- Vous êtes ce que je veux ! leur dit Ivan. C'est moi qui décide ! A vous de choisir : participer à la chasse et peut être vivre. Ou sinon, je vous envoie au bourreau ! Zia, préférerait vous savoir peut être encore en vie plutôt qu'être sûre que vous soyez morts, pas vrai ?»
Zia est terrifiée, mais ne peut qu'acquiescer.
« Bien, dit Ivan. Ah ! Avant que je n'oublie...Reprends vos rebuts, Zia ! » Ivan jette les médaillons du soleil au visage de la jeune fille. « Vos bijoux sont finalement bien ternes ! Ce n'est que du rebut, indigne d'un Prince ! ». Zia attrape les médaillons, les attache tous trois autour de son cou mais cache les objets sous sa robe pour ne pas qu'Ivan voie que les médaillons retrouvent déjà leur éclat normal.
Puis, Ivan fait signe au maître de chenil qui mène les barzoï jusqu'à Esteban Tao, Indali et Sancho et les leur fait renifler, pour que ceux-ci puissent les retrouver par la suite.
« Maintenant, courez ! leur dit l'infâme gamin. Je vous laisse un peu d'avance ! »
Sancho, très effrayé, se met à détaler le premier.
« Nous reviendrons te sauver, Zia !» promet Esteban. Indali et Tao acquiescent. La jeune Inca leur fait un sourire.
Esteban, Tao et Indali s'élancent à leur tour dans la forêt. Ivan leur laisse une bonne vingtaine de minutes d'avance, puis les chiens et les chevaux s'élancent dans la forêt à leur poursuite.
Dans la forêt, Esteban, Tao, Indali et Sancho entendent vite les aboiements des canidés qui se rapprochent. Ils courent aussi vite qu'ils peuvent mais trébuchent parfois sur des racines trainant sur le sol, ce qui les ralentit. « Nous reviendrons chercher Zia avec le Condor et les autres ! » dit Esteban tout en courant.
« Oui, Esteban, dit Indali. Mais il y a plus urgent : les chiens vont nous rattraper ! »
Tandis que les bêtes sont parties en avant et que Zia et le Prince sont en tête du groupe de cavaliers, Zia décide d'utiliser ses pouvoirs... Sans qu'Ivan s'en rende compte, elle communique avec les chevaux des cavaliers situés derrière eux et les fait partir dans diverses directions. Lorsqu'ils ne sont plus que deux cavaliers, elle fait stopper leurs chevaux et les fait ruer, désarçonnant les hommes qui se tenaient derrière elle et Ivan. Le jeune prince, affolé, manque de tomber lui aussi mais attrape les rênes de justesse. Son cheval est néanmoins sous le contrôle de la jeune inca, et celle-ci ordonne à l'équidé de galoper dans la direction opposée.
« Nooon ! » crie Ivan, apeuré, cramponné à la crinière du cheval tandis que sa monture file à travers la forêt, sans le ménager.
La monture de Zia s'élance alors vers la position supposée de ses amis, dans le but de rattraper les chiens.
Pendant ce temps, les autres enfants et Sancho voient les canidés approcher... Indali se met en position, mains en avant, prête à utiliser des techniques de défense, mais Tao et Sancho ne savent pas se battre et sont désarmés. Esteban trouve un bâton par terre et le prend à deux mains, pour s'en servir comme arme improvisée plus appropriée que son poignard.

EstebanForetFinal.jpg

Le chien de tête chargeant, l'enfant ne s'en laisse pas compter et parvient à lui asséner un coup sur le museau, le faisant détaler. Malheureusement, d'autres chiens de la meute les encerclent rapidement, aboyant furieusement. Se tenant dos à dos, les compagnons se préparent à l'assaut, quand Zia arrive. Utilisant à nouveau son pouvoir sur les animaux, elle fait se disperser les chiens, et les envoie dans la direction d'Ivan, à sa poursuite ! Zia descend alors de son cheval et tous les compagnons se remettent à courir. Finalement, ils arrivent à atteindre le ravin proche qu'ils avaient vu la veille. Retrouvant ses repères et son grand sens de l'orientation aidant, Tao parvient à les guider jusqu'à la ville, où fort heureusement personne ne les recherche...Après quelques kilomètres de marche, ils parviennent à revenir jusqu'au Grand Condor.

Près du Grand Condor. Moscovie. Fin de matinée.
Esteban, Tao, Zia, Indali et Sancho arrivent au condor où ils retrouvent Mendoza et Pedro. « Vous allez bien ? » leur demande le navigateur, très inquiet.
- Oui, dit Zia, mais où sont Athanaos et Laguerra ? »
- Ils se sont rendus à la forteresse, croyant vous y trouver...
- Ah, mais c'est pas vrai ! » dit Esteban, s'arrachant les cheveux. «Il faut les retrouver et partir d'ici ! Ivan va sûrement nous rechercher !»

Fin du Chapitre.
Nos amis vont ils retrouver Athanaos et Laguerra ? Vont ils pouvoir se remettre en route ? Que va faire Ivan ?
Vous le saurez en lisant le prochain chapitre des Mystérieuses Cités d'Or !

Documentaire
« Nos amis capturés, dit la voix off, ont été conduits à l'intérieur du domaine de Kolomenskoïe.
-Kolo...quoi ? demande Pichu.
- Ko..lo..mens koïe..dit la voix off. Ce domaine fait partie de la Moscovie, qui est devenu par la suite la Russie. C'est un parc et un village ancien avec plusieurs églises orthodoxes, situé à quelques kilomètres au sud de Moskov, Moscou de nos jours. Ce domaine a été construit sur une colline qui porte le même nom et il a été intégré à la capitale russe en 1960. »

Kolomenskoïe3.jpg

« La grande église que l'on voit au premier plan est l'Eglise de l'Ascension. C'est l'une des premières églises du village. Bâtie en 1532, elle a été construite pour fêter la naissance d'Ivan et celui-ci a passé une grande partie de son enfance sur ce domaine. Cette propriété a été le lieu de résidence des ducs et tsars russes, tout au long des XVIe et XVIIe siècles. Dans le ravin qui sépare la colline Kolomenskoïe de celle voisine de Diakovo, il y a plusieurs gros rochers...La tradition locale affirme qu'en cet endroit saint Georges, le saint patron de Moscou, tua un dragon ! »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Kolomensko%C3%AFe
https://russiable.fr/parc-kolomenskoye-moscou/
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89gli ... sko%C3%AFe

Le Scoop de Pichu
« Pourquoi y a-t-il autant d'animaux ici ? » demande Pichu, voyant l'attroupement de chevaux, de chiens et de leurs maîtres entourant Esteban et ses amis.
- Ils se préparent à la chasse à courre, aussi appelée « vénerie », répond la voix off. C'était un loisir très prisé des nobles, en Moscovie, mais aussi dans plusieurs autres royaumes, dont celui de France. Les chiens partent en avant et recherchent le gibier. Les chevaux permettent aux chasseurs de rattraper les proies. Celles-ci pouvaient être des cerfs, sangliers, chevreuils, renards, lièvres ou lapins. Le chien qui attrape le plus de gibier est le héros du jour. Heureusement pour toi, Pichu, les perroquets ne faisaient pas partie des animaux chassés...
- Ouf ! Soupire Pichu. J'en suis bien content ! »
https://fr.wikipedia.org/wiki/V%C3%A9nerie

Au revoir...a bientôt !

PS : merci à manonallemende pour son expertise sur les chevaux :D

Chapitre suivant : Les âmes qui résonnent viewtopic.php?p=105201#p105201
Modifié en dernier par Marcowinch le 02 avr. 2021, 15:16, modifié 6 fois.
*** :Tao: :Zia: :Esteban: Ma fanfic MCO : La Huitième Cité :) :Esteban: :Zia: :Tao: ***
J'espère qu'elle vous plaira :D

:Esteban: Bah voyons, Pattala ! C'est pas dans ce coin-là que vit la jolie Indali ? :tongue:
Avatar du membre
TEEGER59
Grand Condor
Grand Condor
Messages : 4538
Enregistré le : 02 mai 2016, 14:53
Localisation : Valenciennes
Âge : 46
Contact :

Re: [FANFIC - SPOILERS SAISON 4] : UNE SUITE POTENTIELLE (Marcowinch)

Message par TEEGER59 »

Marcowinch a écrit : 26 mars 2021, 13:04 Au bout d'un moment, n'y tenant plus et à la grande surprise des autres enfants, il s'adresse à Zia, d'un ton peut être trop dur par rapport à son intention initiale.
Comme pour le passage avec la pierre d'Ophir, Estéban a toujours des propos aussi durs envers Zia. La leçon n'est pas passée la première fois. Il mériterait qu'elle s'échappe encore une fois rien qu'avec Tao, Indali et Sancho en le laissant en plan!
Marcowinch a écrit : 26 mars 2021, 13:04 «Ivan, il se fait tard ! Tu as déjà manqué les cours de ton précepteur Macarius, cet après midi. Tu as aussi fait perdre du temps à nos hommes d'armes en les faisant te chercher à travers la ville. En plus de cela, tu ramènes chez nous des intrus, des étrangers ! Cela suffit ! Tu es consigné ! Vas immédiatement dans ta chambre et restes-y jusqu'à demain ! »
Ah!!! Le sale petit morveux qui se fait gronder par maman! Jouissif!
Marcowinch a écrit : 26 mars 2021, 13:04 Avant de sortir de la remise et à la stupeur des élus et leur ancien naacal, le jeune enfant s'approche d'eux et leur arrache leurs médaillons !
Mais quel petit con! J'ai envie de l'étriper!
Marcowinch a écrit : 26 mars 2021, 13:04 Tao reste soucieux : « Oui, Pedro ne previendra les autres que s'il retrouve le chemin jusqu'au Condor ! Bon sang ! Notre sort repose sur Pedro ! On n'est pas sortis d'affaire ! »
Dis donc, Tao! Tu as bien vite oublié la conversation que tu as eu avec lui à la taverne de Kilwa! La confiance qu'il t'a redonnée alors que tu étais au plus bas... Une fois le beefsteack avalé, il n'a plus de goût!
Marcowinch a écrit : 26 mars 2021, 13:04 ...Nous ne pouvons pas laisser le condor sans surveillance...
J'ai dans l'idée que le condor peut se garder tout seul. S'il est fermé, personne ne peut le dérober. Mais bon...
Marcowinch a écrit : 26 mars 2021, 13:04 « Ah ! Ce sont des invités ! dit-il aux gardes, une bougie allumée à la main. Mon seigneur m'a demandé de les héberger pour la nuit. Ils ont dû s'égarer en cherchant ma maison. C'est par ici », poursuit-il, faisant signe aux trois compagnons d'entrer chez lui. Ceux-ci s'exécutent, contents d'avoir trouvé une échappatoire...
Serait-ce là encore un piège? Le Nikolaï en question ne serait-il pas un garde d'Ivan?
Marcowinch a écrit : 26 mars 2021, 13:04 - Ne sera pas régente éternellement ! l'interrompt le prince. Elle ne dirige que suite au décès de mon père et tant que je suis trop jeune. Un jour, c'est moi qui aurait le pouvoir ! Vous feriez bien de vous en souvenir, avant de me contrarier sans arrêt ! Maintenant, partez ! Ou je lâche les chiens sur vous ! »
Un vrai petit ange! :roll: C'est une consolation de savoir qu'il va mourir d'un empoisonnement de mercure à 53 ans!
Marcowinch a écrit : 26 mars 2021, 13:04 « Bien, dit Ivan. Ah ! Avant que je n'oublie...Reprends vos rebuts, Zia ! » Ivan jette les médaillons du soleil au visage de la jeune fille. « Vos bijoux sont finalement bien ternes !
Bien vu le coup des médaillons qui ternissent!
Marcowinch a écrit : 26 mars 2021, 13:04 « Nooon ! » crie Ivan, apeuré, cramponné à la crinière du cheval tandis que sa monture file à travers la forêt, sans le ménager.
Na-na-na-nè-re! Tu ne l'avais pas vu venir, ce coup-là! Et oui, Zia à plus d'un "pouvoir" dans son sac!
Marcowinch a écrit : 26 mars 2021, 13:04 - Ils se sont rendus à la forteresse, croyant vous y trouver...
- Ah, mais c'est pas vrai ! » dit Esteban, s'arrachant les cheveux. «Il faut les retrouver et partir d'ici ! Ivan va sûrement nous rechercher !»
J'en suis au même point dans ma fic. Les enfants, Gaspard, Athanaos et les marins recherchent les deux aventuriers à bord du condor. J'espère finir prochainement ce chapitre...
Marcowinch a écrit : 26 mars 2021, 13:04 Nos amis vont ils retrouver Athanaos et Laguerra ? Vont ils pouvoir se remettre en route ?
Bah, on l'espère bien! Un chapitre riche en rebondissements! C'était superbe! ;)
:Laguerra: : AH! Comme on se retrouve!
:Mendoza: : Ma première leçon ne t'a pas SUFFIT?
:Laguerra: : Cette fois, tu ne t'en sortiras pas si FACILEMENT!
Avatar du membre
Ambrozares2
Guerrier Maya
Guerrier Maya
Messages : 251
Enregistré le : 23 nov. 2019, 09:39
Localisation : Cuesmes (Mons-Hainaut) Belgique
Âge : 49

Re: [FANFIC - SPOILERS SAISON 4] : UNE SUITE POTENTIELLE (Marcowinch)

Message par Ambrozares2 »

La tradition locale affirme qu'en cet endroit saint Georges, le saint patron de Moscou, tua un dragon !
Le scoop de Pichu me fait penser au folklore de ma ville d'où je suis né: Mons, chef-lieu de la province du Hainaut , en Belgique, ou dans les Provinces-Unies si je me projette au XVIeS.

A Mons, ce folklore s'appelle le Doudou, assemblant la procession du car d'or (carrosse) qui véhicule les reliques de la patronne de la ville, car c'est grâce aux reliques de Sainte Waudru que la peste fut éradiquée, lorsque le car d'or avait remonté la rampe de la collégiale, au XIIIeS; Sainte-Waudru, fondatrice de la ville de Mons au VIIeS, d'une part, d'autre part, le combat dit Lumeçon, combat entre Saint-Georges et le dragon. Les mêmes mentionnés sur le scoop de Pichu!
Avatar du membre
Ambrozares2
Guerrier Maya
Guerrier Maya
Messages : 251
Enregistré le : 23 nov. 2019, 09:39
Localisation : Cuesmes (Mons-Hainaut) Belgique
Âge : 49

Re: [FANFIC - SPOILERS SAISON 4] : UNE SUITE POTENTIELLE (Marcowinch)

Message par Ambrozares2 »

Belle intrigue !
J'imagine la tête du jeune Ivan "le terrible" quand il verra le Condor le survoler lors de sa partie de chasse!
Avatar du membre
Marcowinch
Maître Shaolin
Maître Shaolin
Messages : 1420
Enregistré le : 12 nov. 2018, 18:36
Localisation : A bord du Grand Condor
Âge : 50

Re: [FANFIC - SPOILERS SAISON 4] : UNE SUITE POTENTIELLE (Marcowinch)

Message par Marcowinch »

TEEGER59 a écrit : 26 mars 2021, 15:37 Comme pour le passage avec la pierre d'Ophir, Estéban a toujours des propos aussi durs envers Zia. La leçon n'est pas passée la première fois. Il mériterait qu'elle s'échappe encore une fois rien qu'avec Tao, Indali et Sancho en le laissant en plan!
Oui, Esteban devrait apprendre la diplomatie ! Mais, je ne pense pas que ce soit son fort ! :)
Mais quel petit con! J'ai envie de l'étriper!
C'est fait exprès ! :twisted:
Dis donc, Tao! Tu as bien vite oublié la conversation que tu as eu avec lui à la taverne de Kilwa! La confiance qu'il t'a redonnée alors que tu étais au plus bas... Une fois le beefsteack avalé, il n'a plus de goût!
Oui, quel ingrat, ce Tao ! :)
J'ai dans l'idée que le condor peut se garder tout seul. S'il est fermé, personne ne peut le dérober. Mais bon...
Je n'en suis pas si sûr : il pourrait se faire remorquer...
Serait-ce là encore un piège? Le Nikolaï en question ne serait-il pas un garde d'Ivan?
L'avenir nous le dira ;)
Un vrai petit ange! :roll: C'est une consolation de savoir qu'il va mourir d'un empoisonnement de mercure à 53 ans!
Oooh ! Tu n'as pas honte de souhaiter la mort d'un enfant ? :lol:
Na-na-na-nè-re! Tu ne l'avais pas vu venir, ce coup-là! Et oui, Zia à plus d'un "pouvoir" dans son sac!
Bien fait ! lol
Il aurait du mieux se renseigner sur notre héroïne !
J'en suis au même point dans ma fic. Les enfants, Gaspard, Athanaos et les marins recherchent les deux aventuriers à bord du condor. J'espère finir prochainement ce chapitre...
Hâte de lire la suite de ta fic' ! :)
Bah, on l'espère bien! Un chapitre riche en rebondissements! C'était superbe! ;)
Merci, Teeger59 ! :)
Ambrozares2 a écrit : 26 mars 2021, 15:47 Le scoop de Pichu me fait penser au folklore de ma ville d'où je suis né: Mons, chef-lieu de la province du Hainaut , en Belgique, ou dans les Provinces-Unies si je me projette au XVIeS.
A Mons, ce folklore s'appelle le Doudou, assemblant la procession du car d'or (carrosse) qui véhicule les reliques de la patronne de la ville, car c'est grâce aux reliques de Sainte Waudru que la peste fut éradiquée, lorsque le car d'or avait remonté la rampe de la collégiale, au XIIIeS; Sainte-Waudru, fondatrice de la ville de Mons au VIIeS, d'une part, d'autre part, le combat dit Lumeçon, combat entre Saint-Georges et le dragon. Les mêmes mentionnés sur le scoop de Pichu!
En temps ordinaire, je passe souvent en Belgique, notamment près de Mons :)
Mais j'ignorais ce folklore ! Merci pour ces infos.
Ambrozares2 a écrit : 26 mars 2021, 15:58 Belle intrigue !
J'imagine la tête du jeune Ivan "le terrible" quand il verra le Condor le survoler lors de sa partie de chasse!
Oui, il risque d'être surpris si cela se produit :)

Merci pour ton commentaire, Ambrozarès2 ! :)
*** :Tao: :Zia: :Esteban: Ma fanfic MCO : La Huitième Cité :) :Esteban: :Zia: :Tao: ***
J'espère qu'elle vous plaira :D

:Esteban: Bah voyons, Pattala ! C'est pas dans ce coin-là que vit la jolie Indali ? :tongue:
Avatar du membre
annette26
Guerrier Maya
Guerrier Maya
Messages : 164
Enregistré le : 25 janv. 2021, 18:23
Genre : Femme
Âge : 24

Re: [FANFIC - SPOILERS SAISON 4] : UNE SUITE POTENTIELLE (Marcowinch)

Message par annette26 »

Marcowinch a écrit : 26 mars 2021, 13:04
Esteban, quant à lui, semble très agité et très ronchon...Au bout d'un moment, n'y tenant plus et à la grande surprise des autres enfants, il s'adresse à Zia, d'un ton peut être trop dur par rapport à son intention initiale : « dire qu'on a échappé à François 1er et aux gardes ottomans et français pour se faire avoir juste comme ça, par un gamin ! Zia, je t'aime beaucoup, tu sais, vraiment et je regrette d'avoir à te dire cela, mais regardes où ton excès de gentillesse nous a menés ! A vouloir aider tout le monde, tout le temps, nous sommes tombés dans le piège d'Ivan...Tu aurais du m'écouter, quand je te disais que nous occuper de ce maudit garçon n'était pas de nos affaires... »
Dis-donc , on commence à s'habituer à ces "scènes de ménage" entre Esteban et Zia :lol:
Marcowinch a écrit : 26 mars 2021, 13:04 - Grrr ! peste l'enfant. Nous verrons bien ! Vous serez plus obéissants, quand mon bourreau s'occupera de vous ! Et si vraiment ce n'est pas possible, reprend-il à l'intention de Zia, alors je me marierai avec toi ! Et plus tard, quand je régnerai, tu utiliseras tes pouvoirs pour moi. »
On peut dire que ce gamin a de la suite dans les idées :shock:
Marcowinch a écrit : 26 mars 2021, 13:04 « Une machine volante !? s'émerveille soudain Ivan. Il faut que je voie ça ! Vous allez me conduire à elle, immédiatement ! »
Oh non ! J'étais sûre qu'il allait apprendre tôt ou tard l'existence du Grand Condor :roll:
Marcowinch a écrit : 26 mars 2021, 13:04 «Ivan, il se fait tard ! Tu as déjà manqué les cours de ton précepteur Macarius, cet après midi. Tu as aussi fait perdre du temps à nos hommes d'armes en les faisant te chercher à travers la ville. En plus de cela, tu ramènes chez nous des intrus, des étrangers ! Cela suffit ! Tu es consigné ! Vas immédiatement dans ta chambre et restes-y jusqu'à demain ! »
J'ai éclaté de rire à ce moment-là :lol:
Marcowinch a écrit : 26 mars 2021, 13:04 Avant de sortir de la remise et à la stupeur des élus et leur ancien naacal, le jeune enfant s'approche d'eux et leur arrache leurs médaillons !
« Vous m'expliquerez aussi demain, dit-il fermement, pourquoi vous portez tous ces bijoux ! Je vous le garantis !»
Oh non , là il a dépassé les bornes ! :evil:
Marcowinch a écrit : 26 mars 2021, 13:04 Très vite, ils sont rejoints par les cavaliers. Bientôt un individu menant la troupe descend de son cheval. Torse nu, très musclé, ses traits sont durs et son crâne quasiment dégarni hormis une longue mèche de cheveux noirs. Il porte une unique boucle d'oreille à droite et arbore une moustache taillée en pointes, ainsi qu'un regard acéré.


Cosaques.png
Je dois avouer que , quand j'ai vu son portrait , j'ai eu peur pour nos amis :?
Marcowinch a écrit : 26 mars 2021, 13:04 Avant de partir, Yegor dit toutefois aux compagnons : « ce n'est pas fini, étrangers ! Nous reviendrons ! »
« Et vous aurez le même traitement ! » leur promet Laguerra, les mains en porte voix.
J'étais sûre qu'ils allaient réussir à repousser l'"invasion" cosaque :x-): Nos trois amis sont quand même des combattants d'élite de l'ordre du Condor ;)
Marcowinch a écrit : 26 mars 2021, 13:04 «Désolé pour ce contretemps, dit Ivan aux enfants. Maintenant, nous allons chasser. Vous quatre, il désigne Esteban, Tao, Indali et Sancho, vous allez vous cacher dans la forêt. Zia, moi et mes chiens allons essayer de vous retrouver... Ce sera très amusant ! rit-il. Bien entendu, si mes chiens vous trouvent, ils vous mangeront ! Si par contre, ils ne vous trouvent pas, vous serez libres », promet-il, mais d'un ton laissant tout de même planer un sérieux doute...
Décidément , ce maudit garnement ne connait aucune limite :shock: Il est encore plus dangereux que Zarès ! ( alors que ce n'est qu'un enfant :roll: )
Marcowinch a écrit : 26 mars 2021, 13:04 « Bien, dit Ivan. Ah ! Avant que je n'oublie...Reprends vos rebuts, Zia ! » Ivan jette les médaillons du soleil au visage de la jeune fille. « Vos bijoux sont finalement bien ternes ! Ce n'est que du rebut, indigne d'un Prince ! ».
Ah , je savais bien que les médaillons allaient ternir :lol: Pas de chance pour le petit prince Ivan :x-):
Marcowinch a écrit : 26 mars 2021, 13:04 Tandis que les bêtes sont parties en avant et que Zia et le Prince sont en tête du groupe de cavaliers, Zia décide d'utiliser ses pouvoirs... Sans qu'Ivan s'en rende compte, elle communique avec les chevaux des cavaliers situés derrière eux et les fait partir dans diverses directions. Lorsqu'ils ne sont plus que deux cavaliers, elle fait stopper leurs chevaux et les fait ruer, désarçonnant les hommes qui se tenaient derrière elle et Ivan. Le jeune prince, affolé, manque de tomber lui aussi mais attrape les rênes de justesse. Son cheval est néanmoins sous le contrôle de la jeune inca, et celle-ci ordonne à l'équidé de galoper dans la direction opposée.
Bravo Zia ! :x-): Je crois que son pouvoir de communication avec les animaux est mon préféré ;)
Marcowinch a écrit : 26 mars 2021, 13:04
« Nooon ! » crie Ivan, apeuré, cramponné à la crinière du cheval tandis que sa monture file à travers la forêt, sans le ménager.
Ah , il fait moins le malin maintenant ;)
Marcowinch a écrit : 26 mars 2021, 13:04
- Oui, dit Zia, mais où sont Athanaos et Laguerra ? »
- Ils se sont rendus à la forteresse, croyant vous y trouver...
- Ah, mais c'est pas vrai ! » dit Esteban, s'arrachant les cheveux. «Il faut les retrouver et partir d'ici ! Ivan va sûrement nous rechercher !»
Décidément , ils ne peuvent jamais être réunis plus de quelques minutes :lol:


Félicitations pour ce chapitre ! :D Je l'ai adoré :x-):
Saison 1 : 19,5/20 <3
Saison 2 : 15/20
Saison 3 : 19/20
Saison 4 : 20/20 <3

Personnages préférés : <3 :Ambrosius: / :Zares: :Tao: <3
Avatar du membre
Ambrozares2
Guerrier Maya
Guerrier Maya
Messages : 251
Enregistré le : 23 nov. 2019, 09:39
Localisation : Cuesmes (Mons-Hainaut) Belgique
Âge : 49

Re: [FANFIC - SPOILERS SAISON 4] : UNE SUITE POTENTIELLE (Marcowinch)

Message par Ambrozares2 »

En temps ordinaire, je passe souvent en Belgique, notamment près de Mons :)
Mais j'ignorais ce folklore
Normalement c'est chaque année le dimanche de la Trinité que des processions, la montée du car d'or qui véhicule la chasse de Sainte Waudru le long de la collégiale Sainte Waudru, et ensuite le combat dit Lumeçon (Saint Georges contre le dragon) sur la Grand Place de Mons.
Mais les festivités commencent le vendredi qui précède la Trinité, et se termine le mardi qui suit par le feu d'artifice et le "In v'la co pour ein an" (et voilà encore 1 an d'attente)

Hélas vu la crise sanitaire, Mons va connaître pour la 2eme fois l'annulation des festivités du Doudou.
Le Doudou génère énormément de foules, des montois et de la région montoise, mais aussi d'autres personnes d'autres villes ! Le Doudou a été reconnu par l'UNESCO.

Mais j'espère que tu auras l'occasion de venir à Mons en 2022 lors de cette festivité, si cette pandémie est éradiquée !
Avatar du membre
Marcowinch
Maître Shaolin
Maître Shaolin
Messages : 1420
Enregistré le : 12 nov. 2018, 18:36
Localisation : A bord du Grand Condor
Âge : 50

Re: [FANFIC - SPOILERS SAISON 4] : UNE SUITE POTENTIELLE (Marcowinch)

Message par Marcowinch »

annette26 a écrit : 26 mars 2021, 21:59 Dis-donc , on commence à s'habituer à ces "scènes de ménage" entre Esteban et Zia :lol:
Ahah ! Qui aime bien, châtie bien et ces deux-là s'adorent ! Rien d'étonnant, donc ;)
On peut dire que ce gamin a de la suite dans les idées :shock:
Oui, ce n'est pas un imbécile :)
Oh non ! J'étais sûre qu'il allait apprendre tôt ou tard l'existence du Grand Condor :roll:
Gloups ! Mais que va-t-il faire ? A suivre dans le prochain chapitre... ;)
Oh non , là il a dépassé les bornes ! :evil:
C'est vrai que piquer leurs médaillons aux enfants c'est un peu dur : il fait partie intégrante de leurs identités ! :)
J'étais sûre qu'ils allaient réussir à repousser l'"invasion" cosaque :x-): Nos trois amis sont quand même des combattants d'élite de l'ordre du Condor ;)
En effet et ils méritaient bien de se défouler un peu après leur rude combat contre Byzas... :)
Bravo Zia ! :x-): Je crois que son pouvoir de communication avec les animaux est mon préféré ;)
Oui, j'aime bien moi aussi les pouvoirs de Zia, bien qu'ils soient très (trop) puissants...
Décidément , ils ne peuvent jamais être réunis plus de quelques minutes :lol:
C'est vrai : certains d'entre eux sont peut être des élus, mais ils ont quand même des problèmes de karma, pour s'attirer autant d'ennuis ! lol.
Félicitations pour ce chapitre ! :D Je l'ai adoré :x-):
Merci, annette26 ! :)
Ambrozares2 a écrit : 27 mars 2021, 01:03 Mais j'espère que tu auras l'occasion de venir à Mons en 2022 lors de cette festivité, si cette pandémie est éradiquée !
Merci pour ces informations. J'espère bien pouvoir y assister quand ce sera possible :)
*** :Tao: :Zia: :Esteban: Ma fanfic MCO : La Huitième Cité :) :Esteban: :Zia: :Tao: ***
J'espère qu'elle vous plaira :D

:Esteban: Bah voyons, Pattala ! C'est pas dans ce coin-là que vit la jolie Indali ? :tongue:
Avatar du membre
Thorgul
Enfant du Soleil
Enfant du Soleil
Messages : 20
Enregistré le : 13 mars 2021, 23:59
Genre : Homme

Re: [FANFIC - SPOILERS SAISON 4] : UNE SUITE POTENTIELLE (Marcowinch)

Message par Thorgul »

Merci MarcoWinch de nous faire rêver avec ton histoire :-@
J'ai adoré la "dispute" entre Zia et Esteban (même si elle m'a donné des sueurs froides quand à ses éventuelles conséquences) et j'ai été très soulagé que tout ce termine bien, avec un amour, sans doute, renforcé par les épreuves :-@ :-@ :-@

Excellent épisode, plein de tension, de menace, d'action et de rebondissement. Toujours aussi bien écrit et collant parfaitement à l'esprit de la série.

Vivement la suite :tongue:

PS : J'ai hâte de découvrir le sort de Gaspard qui cache surement bien son jeu pour une fois ;)
Répondre