La Huitième Cité (fanfic Marcowinch) Spoilers Saison 4

C'est ici que les artistes (en herbe ou confirmés) peuvent présenter leurs compositions personnelles : images, musiques, figurines, etc.
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Marcowinch
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Re: [FANFIC - SPOILERS SAISON 4] : UNE SUITE POTENTIELLE (Marcowinch)

Message par Marcowinch »

Thorgul a écrit : 27 mars 2021, 22:07 J'ai adoré la "dispute" entre Zia et Esteban (même si elle m'a donné des sueurs froides quand à ses éventuelles conséquences) et j'ai été très soulagé que tout ce termine bien, avec un amour, sans doute, renforcé par les épreuves :-@ :-@ :-@
A vrai dire, je ne voulais pas les faire se disputer trop longtemps car je me suis vite rendu compte que cela m'affectait aussi, lol.
C'est qu'on les aime, ces Elus, mine de rien ! :D
PS : J'ai hâte de découvrir le sort de Gaspard qui cache surement bien son jeu pour une fois ;)
Gaspard sera un peu plus présent dans le prochain chapitre
Merci pour ton commentaire, Thorgul. :D
*** :Tao: :Zia: :Esteban: Ma fanfic MCO : La Huitième Cité :) :Esteban: :Zia: :Tao: ***
J'espère qu'elle vous plaira :D

:Esteban: Bah voyons, Pattala ! C'est pas dans ce coin-là que vit la jolie Indali ? :tongue:
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Re: [FANFIC - SPOILERS SAISON 4] : UNE SUITE POTENTIELLE (Marcowinch)

Message par Chenille99 »

Bonsoir Marcowinch, encore un délicieux épisode riche en rebondissements ! Beau combat pour notre trio de bretteurs !!!
Ivan, alors j'avais déjà vu dans des séries et livres ce genre de "jeu" mais de la part d'un si jeune enfant, où a-t-il bien pu trouver ce genre de divertissement.
Zia the beeeest !! Elle envoie du lourd, ça surprend quand on ne la connaît pas hein Ivan 😆
Par contre dans la saison 4 quand Zia a les deux médaillons autour du cou, celui d'Esteban ne ternit pas donc là lorsqu'elle a les 3 ils devraient tous retrouver leur éclat et pas juste le sien non ?🤔
Bon on espère qu'ils vont pouvoir tous repartir ensemble sain et sauf !!
En tout cas vivement vendredi !!!!
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Re: [FANFIC - SPOILERS SAISON 4] : UNE SUITE POTENTIELLE (Marcowinch)

Message par Marcowinch »

Chenille99 a écrit : 28 mars 2021, 21:10 Bonsoir Marcowinch, encore un délicieux épisode riche en rebondissements ! Beau combat pour notre trio de bretteurs !!!
Oui, l'Ordre du Condor sait se défendre ! :)
Ivan, alors j'avais déjà vu dans des séries et livres ce genre de "jeu" mais de la part d'un si jeune enfant, où a-t-il bien pu trouver ce genre de divertissement.
C'est ce que j'ai lu sur wikipedia : "ses loisirs se partagent entre la torture d’animaux, la chasse et la maltraitance des villages alentour" :shock:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ivan_le_Terrible#Enfance
Zia the beeeest !! Elle envoie du lourd, ça surprend quand on ne la connaît pas hein Ivan 😆
Heh,heh ! En effet, ça surprend ! :)
Par contre dans la saison 4 quand Zia a les deux médaillons autour du cou, celui d'Esteban ne ternit pas donc là lorsqu'elle a les 3 ils devraient tous retrouver leur éclat et pas juste le sien non ?🤔
Je ne me rappelais pas ce détail, mais tu as raison. C'est corrigé, merci :)
Bon on espère qu'ils vont pouvoir tous repartir ensemble sain et sauf !!
En tout cas vivement vendredi !!!!
Merci, Chenille99 pour ton commentaire !
*** :Tao: :Zia: :Esteban: Ma fanfic MCO : La Huitième Cité :) :Esteban: :Zia: :Tao: ***
J'espère qu'elle vous plaira :D

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Re: [FANFIC - SPOILERS SAISON 4] : UNE SUITE POTENTIELLE (Marcowinch)

Message par Marcowinch »

Le chapitre 11 sera en ligne ce vendredi. :D
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Re: [FANFIC - SPOILERS SAISON 4] : UNE SUITE POTENTIELLE (Marcowinch)

Message par Marcowinch »

La 8e Cité

Chapitre XI : Les âmes qui résonnent

Domaine de Kolomenskoïe. Moscovie. Fin de matinée.

Dans la Salle du Trône moscovite, meublée d'un banc recouvert de soieries et dont les murs sont ornés de tapisseries rouge et or, des cris stridents retentissent depuis déjà un long moment...Les gardes, pourtant hommes endurcis, ne peuvent que trembler quant à la scène qui se joue devant eux. Assise sur le fauteuil royal, la Régente Elena Glinskaya est, quant à elle, d'ordinaire habituée aux sempiternels caprices et sautes d'humeur, très expressives, d'Ivan...Pourtant, la jeune femme n'a jamais encore vu son fils dans un tel état. Elle en est à la fois surprise et effrayée. Le jeune Prince est en effet rouge de colère et tourne inlassablement en rond pour tenter, en vain, de se calmer.
Tout en marchant, il répète et hurle à tue-tête : « Zia me le paiera ! Ils me le paieront tous ! J'en fais le serment ! Tous iront au bourreau ! Ils n'ont pas du aller très loin. Je veux qu'on les retrouve ! Fouillez la ville ! Toutes les maisons, une par une ! Déployez l'armée s'il le faut, mais je les veux ! »
Un peu plus tôt, Ivan a raconté à sa mère ce qui lui est arrivé le matin même et le sale tour que Zia lui a joué. Furieuse que son enfant lui ait désobéi et ait menacé son précepteur, le prêtre Macarius, la dirigeante a l'intention de le punir plus durement et pour une longue période...
Elle pense également qu'il lui ment quant aux pouvoirs de Zia et qu'il a inventé tout cela : « des pouvoirs magiques...Bouger les objets à distance...Contrôler les animaux ? » pense-t-elle. «Comment un Prince peut-il s'abaisser à croire à pareilles sottises ? »
Mais des cavaliers, dont la jeune inca a contrôlé les montures, ont contre toute attente et toute logique, confirmé les dires de son enfant. Cela intrigue désormais la dirigeante, qui prend l'affaire très au sérieux, d'autant qu'elle ne peut tolérer que le Prince ait été blessé : même s'il méritait probablement une correction, il reste tout de même de sang royal ! Des guérisseurs ont examiné le prince et rassuré la dirigeante. Heureusement pour Ivan, les blessures reçues suite à la fuite de son cheval sont mineures : des écorchures liées aux frottements avec les branchages, ainsi que quelques bleus... Il s'en remettra vite. Le mal est plutôt d'ordre psychologique. En temps normal, Ivan déteste déjà être contrarié. Là, on s'est ouvertement moqué de lui ! Et devant ses hommes d'armes qui plus est ! C'est davantage qu'il ne peut en supporter. L'instinct maternel protecteur prend également le pas sur la Régente et elle accepte finalement ce qu'Ivan lui demande : trouver Zia, Indali, Tao et Esteban ainsi que tout étranger se trouvant avec eux. Elle donne des ordres en ce sens aux Streltsy, la garde d'élite de Moscovie. Ivan, ravi d'avoir été écouté, change alors complétement d'humeur, se réjouissant d'avance à la perspective de ce qu'il fera subir aux fugitifs... Puis, la Régente s'absentant et quittant la pièce, Ivan s'assoit sur le trône, un grand sourire aux lèvres.

Trone Kolomenskoie.jpg

Près du Grand Condor. Moscovie. Fin de matinée.
Les enfants, ainsi que Pedro, Sancho et Mendoza, viennent de remonter à bord du bel oiseau d'or grâce à l'échelle située à l'intérieur de son bec... Une fois dans la cabine, les compagnons se concertent quant à la conduite à tenir.

« Mieux vaut ne pas rester ici, suggère Indali, soucieuse : Ivan doit nous faire rechercher. Cet enfant semble assez fou pour cela... 
- Mais si nous changeons de place, indique Esteban, Athanaos et Isabella n'arriveront pas à nous retrouver.
- Dans ce cas, dit Tao, je pense que le mieux que nous ayons à faire est d'aller vers eux avec le condor. Nous ignorons l'emplacement exact de cette forteresse où ils sont allés, mais je suis sûr que ce type de bâtiment doit se voir de loin. En tournant autour de la ville et en hauteur, nous le verrons. »
Esteban acquiesce, mais Mendoza désapprouve : « non, Tao : le ciel est dégagé. Même de haut, le condor va attirer les regards... D'autant plus que si vous étiez aperçus en train de piloter le Condor, il serait très difficile pour Athanaos et Laguerra de nous rejoindre.
- Mais, que faire, alors ? interroge Zia.
- Je vais aller les chercher, dit Mendoza. Les hommes d'Ivan ne me connaissent pas, n'ont pas mon signalement... Si je me dépêche et que j'arrive à passer inaperçu, je devrai pouvoir rejoindre Laguerra et Athanaos : ils n'infiltreront pas la forteresse sans être sûrs que vous vous y trouvez. Leur inspection va leur prendre du temps. Je pense donc pouvoir les rattraper.
- Mais on ne va pas rester ici sans rien faire ! s'indigne le Fils du Soleil.
- Vous n'allez pas rien faire, Esteban, reprend Mendoza : hier, Isabella, Athanaos et moi avons repoussé une attaque de bandits cosaques...Mais ils risquent de revenir : ils nous l'ont promis... Il faut donc que vous surveilliez bien le condor, en restant au poste de pilotage et prêts à décoller, car seuls Zia, Tao et toi êtes capables de le faire partir. Si jamais vous voyez des attaquants arriver, envolez-vous et contournez la ville par le nord, en essayant de faire un angle de quatre-vingt-dix degrés à partir de cette position-ci et en prenant en compte l'entrée de la ville. Comme cela, nous pourrons vous retrouver sans problèmes. Tao, tu sauras faire ce calcul ?
- Oh ! Tu me vexes, Mendoza ! s'indigne le garçon. Tu parles à un descendant du Peuple de Mû, là ! Calculer un angle !! Essayes plutôt de me trouver un vrai défi à relever, ahah !» Indali rit également : « Oui, ça ira, Mendoza ! 
- Bien ! dit le navigateur. Je me mets en route tout de suite. »
A peine le marin parti, Esteban s'installe au poste de pilotage et peste à nouveau « Ouais, mais pendant ce temps-là, nous, on va juste attendre, bêtement ! 
- Non, toi, pas nous, Esteban, ahah ! le taquine Tao : en ce qui me concerne, je vais aller étudier avec Indali les derniers artefacts muens que Rana'Ori nous a donné et dont nous ignorons encore la fonction. Si cela te dis, bien sûr, Indali ?»
La jeune hindoue acquiesce et prend la main de son bien aimé, tandis qu'ils se dirigent vers le coffre aux artefacts.
Le Fils du Soleil interroge Zia d'un regard. Heureusement, la jeune fille le rassure avec un grand sourire : « ne t'inquiètes pas, Esteban, je ne t'abandonne pas pour aller avec eux. Je reste avec toi ! Nous ne serons pas trop de deux pour surveiller les alentours...»
Esteban lui sourit en retour, remerciant sa bien aimée.
«Nous avons un angle mort, ajoute-t-elle : Pichu, peux-tu aller surveiller l'arrière du Condor ? » L'intelligent volatile s'exécute, profitant que la vitre du poste de pilotage soit baissée pour sortir. Zia reprend alors : « Esteban, nous n'avons pas eu beaucoup de temps, dernièrement, pour discuter...»
Le jeune homme, par un hochement de tête, l'encourage à poursuivre.
« J'ai ressenti quelque chose d'étrange, peu de temps avant notre départ de l'avant poste de Céroessa... »
- Tu as eu une vision ? s'inquiète soudain Esteban. Tu en as encore ?
- Non, ce n'est pas cela. Je n'ai plus eu de vision depuis la fin de notre quête des Sept cités d'Or. Là, c'était plus comme une intuition, une prémonition. Je ne sais pas comment l'expliquer, mais je suis persuadée que Byzas jouera encore un rôle dans toute notre histoire...
- C'est pour cette raison que tu as encouragé Tao à laisser ce soldat rejoindre Rana'Ori ? » demande Esteban, sans aucun reproche dans le ton de sa voix.
« Non, objecte Zia : je pensais bien ce que j'ai dit à ce moment-là : ce soldat méritait de revoir les siens...
- Bah ! Nous verrons en temps utile ! Ne te tracasses pas avec cela...» la rassure Esteban.
Il l'entoure alors de ses bras.

Machine Olmèque d'Ambrosius. Alentours de Moskov. Fin de Matinée.
Dans l'atelier aux parois dorées de la machine, Ambrosius porte son masque de médecin en forme de bec d'oiseau. Avec la dextérité affinée suite à ses longues années d'études, le savant mélange le contenus de diverses fioles. Celles-ci contiennent des huiles de toutes les couleurs et de toutes viscosités. Tandis qu'il procède, des volutes de fumées se dispersent parfois dans la pièce. Au bout d'un moment, ayant fini et pris le soin d'aérer l'endroit, l'alchimiste appelle son dernier compagnon en date.

« Venez, Gaspard ! C'est prêt ! » s'exclame Ambrosius. 
L'homme d'armes, qui attendait un peu nerveusement dans le couloir entre alors dans la pièce.
« Votre philtre d'amour est à disposition ! reprend l'alchimiste. Enfin, c'est plutôt un parfum qu'un philtre, mais en tous cas vous voyez que je tiens parole !  »
Il tend à Gaspard un petit flacon rempli de liquide, sur lequel il fixe un diffuseur.
L'espagnol prend l'objet délicatement entre ses mains, comme s'il tenait une relique sacrée.

GaspardFlacon.jpg

« Mon ami, j'espère donc cette fois pouvoir compter sur votre loyauté ! Aspergez-en la Senorita Laguerra la prochaine fois que vous la verrez et vous serez ravi d'en constater les effets ! 
- Merci, Ambrosius, articule enfin Gaspard. Mais pour cela, il faudrait que je la voie ! Quand allons-nous rencontrer les gamins et le reste de leur troupe ?
- Patience, cher ami ! Patience ! répond le savant. J'ai comme dans l'idée que nous aurons très bientôt une occasion.»
Un grand sourire aux lèvres, Gaspard s'en retourne et va ranger le précieux flacon dans sa cabine.
Ayant assisté de loin à la scène, Donato s'approche de l'alchimiste : « c'est vraiment un philtre d'amour ? Cela fonctionnera ? s'étonne l'assassin. 
- Pour être honnête, cher ami, lui répond Ambrosius, je n'en sais rien. Il aurait fallu pouvoir tester ce parfum...Mais j'y ai mis bon nombre d'ingrédients aux propriétés aphrodisiaques. Je doute que même l'impassible Laguerra puisse rester totalement insensible à ses effets. Une fois aspergée de ce produit, cela devrait la perturber, au moins assez longtemps pour que vous puissiez la surprendre et mettre un terme à son existence. Connaissant vos capacités, ce n'est pas ce balourd de Gaspard qui pourra vous en empêcher.
- Je ne peux concevoir qu'un imbécile comme Gaspard puisse attirer la belle Senorita », dit Donato, trahissant par ces mots, si ce n'est le ton de sa voix, ses sentiments à l'endroit de l'ancienne espionne...
Ambrosius prend note de l'intérêt de son partenaire pour la bretteuse. S'en inquiétant, il lui demande d'un ton mielleux : « seriez-vous jaloux, Donato ? Je reconnais que la Senorita a un joli minois et peut faire tourner les têtes... Mais n'oubliez pas que vous êtes au service de son altesse Charles Quint et en attendant de nouveaux ordres de sa part, également au mien. 
- N'ayez crainte, messire, lui répond le tueur : je n'oublie pas ma mission. Dans mon métier, on veille toujours à ne pas trop s'attacher... »

Abords de la Forteresse. Moscovie. Fin de matinée
Suivant les indications données la veille par le moujik Nikolaï et après avoir traversé bon nombre de rues et contourné de nombreux bâtiments et maisons en bois, Laguerra et Athanaos finissent par atteindre une grande place de marché comprenant des étals alimentaires. Regardant négligemment les marchandises tout en marchant sans hâte pour ne pas attirer l'attention, les deux membres de l'Ordre du Condor voient bientôt les abords de la Forteresse, où ils pensent que leurs amis ont été emmenés. Devant eux apparaît un profond fossé, en bas duquel circulent les eaux d'une rivière, donnant l'impression que la place forte, bien qu'en plein cœur de la ville, se trouve sur une île. Presque triangulaire, le bastion semble s'étendre sur une grande surface, de plusieurs hectares. Il comporte des tours et des murailles percées de meurtrières. La forteresse elle-même est construite en briques, ce qui tranche avec les bâtiments de la ville, tous en bois.


Kremlin officiel.jpg

« Nous devrions en faire le tour, suggère Laguerra à son compagnon. Afin de repérer les lieux... »
Athanaos approuve d'un hochement de tête, s'en remettant à l'expérience d'espionne d'Isabella.
En contournant l'édifice ils voient cinq portes monumentales, trois d'entre elles étant se trouvant du côté nord-est. De lourds ponts-levis donnent accès à ces entrées, également protégées par des redoutes. De là où ils sont placés, les compagnons ne peuvent pas juger de l'épaisseur des remparts, mais l'ancienne espionne estime qu'ils doivent être de plusieurs mètres. Les murs sont couronnés de plusieurs centaines de merlons d'origine italienne.
« Les tours sont en saillie, indique Laguerra à son compagnon.
- Pardon ? demande Athanaos, peu au fait de stratégie militaire.
- Elles sont construites pour permettre des feux croisés contre les assaillants, répond la bretteuse : cette place forte peut tenir sans problèmes face à une armée... 
-Avant de tenter quoi que ce soit, il faudrait que nous soyons sûrs que les enfants et Sancho sont là, dit Athanaos.
- En effet, confirme Laguerra. Mais comment faire ? Nous ne pouvons pas simplement poser la question aux gardes ?
- En fait, je crois que si», assure Athanaos. Il remet la capuche de sa robe et sort de sa besace un crucifix, ramené d'un de ses nombreux voyages en tant que Prophète. Puis, après avoir fait signe à Laguerra de rester à bonne distance, il s'avance vers un pont-levis abaissé que surveillent deux soldats.
« Bonjour, mes enfants, dit-il solennellement aux individus. Je suis le Père Athanaos. Votre journée se passe-t-elle bien ?
- Vous êtes prêtre ? lui demande l'un des hommes, voyant le crucifix, mais méfiant : votre tenue jaune, n'est pas courante...
- En effet, répond Athanaos : je comprends votre surprise : je fais partie d'une nouvelle branche de notre clergé, dont vous n'avez peut être pas encore entendu parler. Je venais présenter mes respects ainsi que mon ordre à vos dirigeants, mais mes enfants de choeur se sont égarés en route et je les recherche... Auriez-vous vu quatre enfants emmenés ici ? Je les ai déjà cherchés dans la ville, mais sans succès. J'espère qu'ils n'ont rien fait de fâcheux qui aurait pu les conduire ici... »
- Non, répond le soldat. A ma connaissance, vos enfants de choeur ne sont pas ici. En tous cas, je ne les ai pas vus durant mon service. Mais partez, maintenant, mon Père : mes supérieurs n'aiment pas ce genre de discussions impromptues.»
Athanaos salue l'homme, s'éloigne et revient vers Laguerra.
« Ils ne doivent pas être ici, dit le père d'Esteban.
- Mais nous ne pouvons en être absolument sûrs, grogne Laguerra. »
Athanaos et Laguerra s'apprêtent à tenter tout de même d'entrer dans la forteresse quand, juste à temps, Mendoza les rejoint, en nage et essoufflé.
« Attendez, leur dit-il, reprenant quelques bouffées d'air. Les enfants et Sancho ne sont pas là. Ils ont réussi à s'enfuir par eux-mêmes et ont rejoint le Grand Condor. »
Le Prophète Voyageur et la bretteuse sont surpris, mais ils connaissent assez Mendoza et les ressources dont disposent les enfants pour savoir que le navigateur dit la vérité.
« Ne restons pas là » intime Isabella « notre présence va éveiller les soupçons de la garde ».
En effet, quelques soldats armés d'épées commencent à s'approcher d'eux. Heureusement, ils sont encore loin.
Les trois compagnons s'élancent vers la sortie est de la ville. Mendoza, qui venait à peine de reprendre son souffle, a du mal à tenir le rythme mais puise dans ses réserves.

Dans le Grand Condor. Alentours de Moskov. Après midi.
Tao et Indali, dans la soute du condor, étudient les deux étranges petits morceaux rectangulaires d'orichalque que Rana'Ori leur a laissé dans son coffret... Tao en prend un, et commence à l'étudier prudemment, l'examinant sous tous les angles...La jeune hindoue fait de même de son côté.

« Je ne vois pas d'inscription, ni de bouton ou quoi que ce soit d'autre qui permettrait d'activer cette chose... » dit-il à sa petite amie.
- Peut être faut-il mettre ces barres en contact l'une de l'autre ? » suggère la jeune fille.
Tao essaie, mais rien ne se produit.
« C'est énervant, grogne-t-il. La Princesse aurait pu nous laisser au moins un indice... »
Le jeune garçon prend alors son livre et le feuillette rapidement à nouveau, dans l'espoir de voir un schéma qui pourrait les aider à comprendre...
Un peu plus tard, dans le poste de pilotage, Zia et Esteban scrutent toujours les horizons à l'affût d'un éventuel danger quand, soudain, Pichu aperçoit des formes à l'horizon.
« Alerte ! Alerte ! » babille le perroquet. Zia se lève d'un bond et regarde dans la direction indiquée par le volatile. Cette fois et suite à leur dernière mésaventure avec Ivan, la jeune fille n'entend plus jamais douter des avertissements du perroquet.
« Un groupe de cavaliers ! dit-elle. Ils se sont placés derrière le condor et viennent droit dans notre direction ! »
- Ce sont sûrement ces « cosaques » dont Mendoza nous a parlé, répond Esteban. Je vais décoller, ils ne nous attraperons pas. »
Il saisit aussitôt le manche en forme de serpent et le tire vers lui. Les ailes du condor se déplient et l'oiseau d'or quitte alors le sol. Cependant, pressé de manoeuvrer, le dernier atlante fait un mouvement un peu brusque, faisant pivoter leur appareil légèrement à gauche assez fort pour que, dans la soute, Tao perde l'équilibre et en lâche son livre. Le garçon tombe sur Indali. Heureusement, dans sa chute, l'ancien naacal a le réflexe de tendre les bras pour éviter de blesser sa petite amie. Dans le choc, toutefois, son médaillon sort de l'intérieur de son poncho et son disque entre en collision avec la barre d'orichalque que tenait Indali. Un tintement résonne quelques instants, puis l'objet rectangulaire semble s'illuminer légèrement.
« Tout va bien, Indali ? » s'inquiète Tao.
Alors qu'il dit cela, sa voix résonne d'un point distant. Comme si elle était émise par l'autre plaque de métal, celle qui n'est pas entrée en contact avec le médaillon.
« Oui, ça va » dit Indali . A son tour, elle remarque que sa voix se réverbère elle aussi.
Le Condor redevenant plus stable, Indali et Tao se remettent de leur chute et se relèvent. Le prince de Mû demande à la jeune hindoue de remonter dans le poste de pilotage pour tenter une petite expérience et vérifier une théorie.
Une fois la jeune fille à l'étage avec Esteban et Zia, Tao ferme la lourde porte séparant les deux pièces et se met à parler près de la plaque : « Esteban, Zia, Indali, tout est normal ? »
A l'intérieur de la cabine, les trois enfants ainsi que Sancho et Pedro sursautent en entendant la voix de Tao émise via l'objet que tient Indali. Surpris, Esteban en manque même de faire une erreur de pilotage. Lui qui était si concentré pour atteindre la position indiquée par Mendoza râle un peu : « Tao ! Arrêtes de me parler quand je pilote! » avant de se rendre compte que son ami n'est pas dans la même pièce qu'eux.
« C'est fantastique ! entendent-ils. Ces objets permettent de discuter à distance ! dit Tao. Il suffit qu'un disque de médaillon en touche un pour l'activer ! »
Revenant à une préoccupation plus immédiate, Esteban s'assure que les cosaques ne représentent plus de danger. Cela est le cas: loin en dessous d'eux, le chef cosaque Yegor, qui était venu avec des renforts, a disparu de vue. Le jeune garçon ne peut voir que leur ennemi fulmine de rage, impuissant. Quelques minutes plus tard, le condor se pose à l'endroit indiqué par Mendoza.
Revenant au sujet de leur conversation, Zia réfléchit, puis dit : « si nous avions eu ce genre d'objets plus tôt, cela aurait pu nous éviter bien des soucis ! 
- Oui, Zia, renchérit Esteban, levant les yeux au ciel. C'est à se demander pourquoi les Cités d'Or que nous avons déjà découvertes n'en contenaient pas !
- Peut être, suggère Indali, que les muens ne voulaient pas que cette invention tombe en de mauvaises mains? Si elle permettait à des ennemis de se coordonner, cela pourrait être redoutable
- Tu as raison, Indali, dit Tao, la faisant sursauter car le garçon est toujours dans la soute mais a tout entendu de leur échange. Je vous rejoins ! »
Là dessus, l'ancien naacal remonte puis applique à nouveau son médaillon contre l'un des objets. Tous constatent alors que le son n'est plus propagé.
« A l'avenir, suggère Esteban, deux de nous trois, entre Zia, toi ou moi, devraient porter chacun un de ces dispositifs d'orichalque. Tao, sais-tu comment s'appelle cette invention ? Etait-ce marqué dans ton livre ?
- Non, hélas, dit Tao. Nous allons devoir lui trouver un nom »
Tous se mettent à réfléchir.
« Si on prend comme exemple de nom le terme de « lumino-projection », dit Zia, que pensez-vous de sono-diffuseur ou, peut être plus court : sono-boite ?
- Mais, ça n'a pas la forme d'une boite, objecte Esteban. Il n'y a pas de couvercle.
- Pour moi, ça reste juste une barre d'orichalque qui vaut plus que de l'or, commente Pedro, en se frottant les mains.
- Ou.ouou.ou.ou bien comme nom on pou.poupou.pourrait appeler ça... » commence Sancho, mais il bégaie tellement qu'il n'a pas le temps de finir sa phrase : Tao l'interrompt. Le marin se met alors à bouder.
« Dispositif d'écho-perception ça pourrait être bien, non ? suggère l'ancien naacal, enthousiaste. Mais ça serait un peu long... 
- Bof. On pourrait juste appeler ça un Machinchose-muen » plaisante Esteban. Tao croise les bras en signe de désapprobation.
« Ahah, rit Indali, ne le prends pas mal, Esteban, mais je pense que l'idée de Zia était la meilleure ! 
- Ouais, Indali...Mon idée n'était pas si mal, je trouve, dit Esteban. Mais entre filles, vous vous soutenez l'une l'autre. Tao et moi l'avons bien compris, n'est ce pas, Tao ? » Il fait un clin d'oeil aux deux jeunes filles...

Esteban malicieux.jpg

« Ahah, rit Tao à son tour. Tu as raison, Esteban : je l'ai moi aussi remarqué ! Mais va pour sono-boite ! » Il prend alors une pose solennelle et ajoute : « En tant que Prince de Mû, je rends ce nom officiel !»
Tous rient de concert.

Domaine de Kolomenskoïe. Moscovie. Après midi.
« Excellence, dit Alekseï, le capitaine des gardes de Kolomenskoïe, s'approchant d'Ivan : un groupe de mes hommes vient de repérer l'étrange engin que vous nous avez demandé de chercher hier. D'après leurs dires, il était assez loin de la ville, mais heureusement quasiment à découvert, ce qui a facilité sa détection. Mes soldats n'ont pas vu les enfants, cependant...
- Parfait ! dit Ivan, impatient. Prenez tous vos meilleurs guerriers et menez-moi immédiatement à cet appareil. Je veux le voir ! »
- Tous mes hommes, Altesse ? s'étonne le soldat
- Oui ! Vous avez vu de quoi cette magicienne, Zia, est capable ! Nous aurons peut être besoin de tout le monde pour l'arrêter !
- Bien, ce sera fait, mon Prince. »
Le capitaine va donner des ordres et peu de temps après, une cinquantaine de cavaliers se rassemble devant le domaine. La Régente est bien avertie de ce chambardement mais se dit qu'une excursion, même si probablement inutile, aidera à calmer son fils. En outre, des affaires d'état plus urgentes réclament son attention...
Une colonne de destriers se met en route, aussi vite que possible, se dirigeant vers l'emplacement indiqué par les subordonnés d'Alekseï. Au bout d'une longue chevauchée, durant laquelle Ivan ronge son frein, ils atteignent l'endroit, situé à la lisière d'une forêt très dense.
« C'est là, mon Prince, dit le capitaine. Voyez par vous même...
- Vos hommes trouvent vraiment que l'appareil qui est là ressemble à un oiseau doré ? s'énerve déjà Ivan. Ils ont abusé de vodka ?
- Euh, non, bien sûr, Altesse...mais peut être que les fugitifs vous ont menti sur la forme de l'engin ? se risque Alekseï.
- C'est possible en effet, rage Ivan entre ses dents. Cet homme, Sancho, était peut-être plus malin ou courageux que je ne pensais... Allons voir ça de plus près ! »
En effet, devant eux se trouve...la Machine Olmèque !

Machine Olmèque d'Ambrosius. Après midi.
Du poste de pilotage, Mercator aperçoit de nombreuses formes. Il appuie alors sur un bouton pour amplifier sa voix.
« Maître, maître ? » dit l'apprenti, d'un ton tremblant, sa voix résonnant dans la machine. « Vous devriez venir : des individus armés viennent vers nous »
Alertés, l'alchimiste, Gaspard et Donato entrent rapidement dans la salle des commandes et voient la scène : plusieurs dizaines de cavaliers...
«  Allons bon ! s'exclame Ambrosius. Nous avons été repérés. Encore un contretemps ! Cela sera réglé rapidement, Mercator : un seul tir de la machine, et ils détaleront comme des lapins ! » L'alchimiste actionne alors différents leviers et boutons mais, au moment de faire feu, il se ravise, voyant un enfant parmi les soldats. Intrigué, il renonce à tirer.
« Je vais voir de quoi il retourne et régler cela, dit-il à ses compagnons. Si nous décollions maintenant, Mendoza et sa bande pourraient nous repérer... Vous trois, restez ici. Je n'en ai pas pour très longtemps. Mais je dois prendre une petite précaution préalable... »
L'alchimiste se dirige prestement vers son atelier et revêt son exosquelette ainsi que sa robe noire. Puis, s'assurant qu'aucun ennemi ne traîne déjà près de la porte de la machine, il l'ouvre et en descend, demandant à Mercator de refermer derrière lui. L'apprenti s'exécute.
A peine descendu, des cavaliers moscovites s'approchent de Zarès, le menaçant de leurs épées... Nullement inquiète, la silhouette prend la parole, de sa voix caverneuse : « qui êtes-vous pour me déranger et que me voulez-vous ? Qui commande ici ? »
Ivan fait un bref hochement de tête à son officier, qui avance son cheval vers la forme noire : «  c'est moi qui suis en charge, affirme l'homme. Je suis le capitaine Alekseï. Mais c'est nous ici qui posons les questions...
- Première erreur, dit Zarès d'un ton sinistre. Evitez d'en commettre d'autres.
- Compagnie ! ordonne l'officier à ses hommes, emparez-vous de cet étranger ! Il fera moins le fier une fois dans nos geôles !» Les huit cavaliers les plus proches descendent rapidement de leurs montures et approchent de Zarès, armes à la main.
« Deuxième erreur, capitaine ! informe la silhouette noire faisant un signe de la main. C'était votre dernière ! »
Avant même que les soldats ne puissent frapper Zarès, celui-ci neutralise déjà les deux plus proches en les repoussant vivement chacun d'une main. Les combattants glissent sur le sol sur plusieurs mètres de distance, avant de tomber dans les pommes. Les guerriers suivants commettant l'erreur de marcher alignés, Zarès bondit vers eux.

Zaresbondit.jpg

Il les heurte violemment et les projette dans toutes les directions tels de simples fétus de paille.
« C'est un fantôme, un démon !» crient les hommes se relevant péniblement. Certains font mine de détaler mais un simple regard noir d'Ivan en leur direction les y fait renoncer.
D'autres soldats entreprennent de descendre de leurs montures pour venir à l'aide de leurs camarades, mais ils sont trop lents car Zarès arrive déjà au niveau d'Alekseï, le fait tomber de cheval d'une seule main, puis le prend à la gorge et le soulève sans effort, tel un pantin. Le capitaine suffoque. C'est alors qu' Ivan, qui se trouve juste à côté d'eux, fait un geste de la main.
« Il suffit, étranger, lâchez-le ! Il ne fait qu'obéïr à mes ordres et j'ai encore besoin de lui... ».
Zarès, décidément surpris par cet enfant, tourne la tête vers lui. Ce dernier semble plus être impressionné par les prouesses physiques de l'homme encapuchonné, qu'effrayé.
L'enfant descend même seul de son cheval. Une chose qu'il n'aurait pas encore su faire il y a peu, mais que sa récente mésaventure occasionnée par Zia, lui a enseigné...
Accédant à la demande, Zarès lâche le capitaine, qui tombe lourdement à terre et reste allongé, reprenant péniblement son souffle.
L'enfant et l'alchimiste se regardent un instant, se jaugeant mutuellement.

Zares&Ivan.jpg

« Je suis Ivan IV, Prince de Moscovie. Ces terres sont à moi et je commande à ces hommes... Et vous qui êtes vous ? »
Impressionné par l'aplomb de l'enfant qui si jeune sait déjà commander, l'alchimiste répond de bonne grâce mais toutefois d'un air un peu mielleux : « mon nom est Zarès, Prince. Je ne suis qu'un simple explorateur, en voyage...d'études... »
- Qu'étudiez-vous? s'enquiert le Prince.
- Les anciennes légendes, répond la silhouette, les anciennes civilisations, mais bien d'autres domaines également...A vrai dire, mon champ d'études est très vaste : tout simplement l'univers tout entier... 
- Etes-vous seul dans cet étrange engin ? Ou bien est-ce qu'Esteban, Zia, Tao et Indali vous accompagnent et s'y cachent ? Eux, ou bien ces deux hommes : Sancho et Pedro ?»
A l'évocation de tous ces prénoms, Ambrosius, très surpris, ne peut s'empêcher de reculer d'un pas.
« Vous connaissez ces enfants  ? demande l'homme en noir, soudain très intéressé.
- Oui, je les cherche ! Ils m'ont causé du tort et doivent être jetés en prison...Sont-ils a bord? 
- Non, « Altesse », dit Zarès. Il n'y a que trois autres « voyageurs » avec moi. Mais je suis moi aussi à la recherche des individus que vous citez. Enfin, non pas que je les recherche réellement car je sais comment les trouver, mais j'ai besoin d'eux pour mes études...Si vous les arrêtez, mes travaux seraient compromis : j'ai besoin qu'ils aillent et viennent à leur guise. Au moins pour l'instant. Mais quand mon but sera atteint, leur sort n'aura que peu d'importance à mes yeux.
- A ce que Sancho m'a dit, indique Ivan tout en réfléchissant aux paroles de Zarès, les enfants auraient une machine volante dorée...Cela est-il vrai?  »
Encore une fois surpris qu'Ivan en sache autant, l'alchimiste montre encore plus d'intérêt.
«La leur est en forme d'oiseau, en or... 
- Je voudrai voir votre machine, monter à bord, demande Ivan.
- Qu'aurai-je à gagner à vous laisser faire, Altesse ? Comme vous l'avez vu, je ne crains pas vos hommes. Vous ne pourrez donc m'y contraindre par la force... » Ambrosius reste pensif quelques instants, puis reprends : « mais peut être que nous pourrions trouver un arrangement ? Dites-moi, Altesse, les hommes de science sont-ils bien traités dans votre royaume ? Ont-ils accès à tout ce qu'ils désirent ? Que ce soient matériels, finances ou travailleurs ? Les souverains d'Europe m'ont tellement...déçu...Si votre royaume est accueillant avec moi, je pourrai vous aider à capturer ces compagnons, et vous faire profiter de mon savoir et de mes inventions...
- Si vous travaillez pour moi, dit Ivan, vous serez bien traité. Surtout si vos inventions me font gagner des guerres et vaincre mes ennemis quand je serai grand.»
« Intéressant », pense Zarès. « Enfin un enfant intelligent, prometteur, qui ne s'embarrasse pas de détails et avec semble-t-il de l'ambition... Cela me change...Il est peut être jeune et pas aussi futé que Tao, mais il est assez malin pour voir son intérêt... Qui sait ? Avec le temps, il pourrait peut être s'avérer un atout valable, voire même, devenir le fils que je rêve d'avoir ? »
« Dans ce cas, reprend Zarès, et à condition que vos troupes m'aident dans mes tâches, nous avons un accord et je vous autorise à monter à bord, vous et vos hommes. »
Le Prince acquiesce et l'homme et l'enfant se serrent la main pour sceller leur sinistre pacte. Zarès faisant garde à ce que sa force colossale ne broie tout simplement pas la main de l'enfant.
« Excellence, dit-il, nous pourrons suivre Esteban et les siens quand ils s'en iront, ce qui ne devrait plus tarder. Vos hommes devront toutefois abandonner leurs chevaux : ma machine n'est pas assez spacieuse ni adaptée pour embarquer des montures.
- Mais, Altesse, se risque le capitaine Alekseï, ayant repris son souffle et des couleurs : vous ne pouvez pas suivre cet étranger : votre mère va s'inquiéter... »
- Continuez, Alekseï, menace le Prince : dites-moi ce que je ne peux pas faire ? J'aime qu'on m'en informe... »
A ces mots, le vétéran déglutit et avale ses paroles. « Un de vos hommes ira prévenir la Régente de notre départ. Ceci est trop important pour passer à côté de cette occasion. Avez-vous vu cette machine ? Tous les secrets qu'elle va nous apporter ? La Régente sera inquiète mais elle comprendra. 
-  La régente ? s'étonne Ambrosius. Et votre Père, Prince ? 
- Mon père est mort quand j'étais plus jeune.
- Désolé de l'apprendre, dit Zarès pourtant indifférent. Prince, vous êtes très intelligent. Je suis sûr que nous allons faire de grandes choses ensemble ! Quant à votre objectif premier, Esteban, Zia et Tao, soyez sûr qu'ils ne perdent rien pour attendre. Je vous les livrerai en temps utile...Venez à bord, je vous expliquerai pour quelles raisons je les suis.»
Là-dessus, Zarès se retourne et avance vers la machine, suivi du prince et de ses hommes d'armes.

A bord du Grand Condor. Moscovie. Après midi.
Laguerra, Athanaos et Mendoza viennent de rejoindre le condor et de s'asseoir à l'intérieur. Mendoza, pourtant homme vaillant, n'en peut plus d'avoir couru aussi longtemps et dans toute la ville. Trempé de sueur, il s'adosse à une paroi et n'en bouge plus. Indali lui apporte un verre d'eau.

« Tant pis, soupire le Fils du Soleil : avec tout cela, nous n'avons pas trouvé d'équipement contre le froid. Il faudra espérer en acheter plus loin .
- Esteban, dit Tao, pousses-toi, s'il te plaît, je voudrai piloter moi aussi le Condor.
- Si tu veux, Tao. Je suis content qu'on puisse se relayer.»
Esteban se lève de son siège et le Prince de Mû s'y installe. Il profite de ce que la vitre du cockpit est abaissée pour regarder un instant le ciel.

Tao Pilote Condor.jpg

« Esteban, dit Zia, viens avec moi dans la soute : en attendant notre prochaine destination, je peux prendre le relais de Tao et continuer à t'apprendre les langues anciennes. » le Fils du Soleil acquiesce.
« Fantastique idée, Zia ! approuve Tao, il reste énormément de choses à apprendre à Esteban. Mais quand vous serez à l'arrière, je compte sur vous pour réellement étudier ! Soyez sages, vous deux, ahah ! Il fait un clin d'oeil aux deux élus, qui rougissent un peu.
- Tao ! le réprimande Indali gentiment, mais elle aussi amusée.
- Ben quoi, ajoute Tao. Les études nécessitent de se mettre en condition...Elles peuvent être...très intenses...Ahah ! »
A ces mots, le prince de l'Empire de Mû ferme la vitre, tire le levier en forme de serpent et le condor décolle, en direction de l'est.

Loin derrière le condor, la Machine Olmèque s'envole à son tour et se remet à le suivre.

Fin du Chapitre.
Quels nouveaux mystères nos amis vont ils découvrir ? Eviteront ils le sinistre complot fomenté par Zarès et Ivan ?
Vous le saurez en lisant le prochain chapitre des Mystérieuses Cités d'Or !

Documentaire
Nos amis quittent Moskov. A l'époque, la grande principauté de Moscou était très puissante. Cet état changera de nom quand Ivan, en 1547, prendra le titre de Tsar de toutes les russies, et revendiquera tous les territoires avoisinants.

Moscovie.png
Pline, CC BY-SA 3.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0>, via Wikimedia Commons
https://fr.wikipedia.org/wiki/Grande-pr ... _de_Moscou

Le Scoop de Pichu
« Quelle est donc cette forteresse ?  Demande Pichu, en désignant l'endroit où se trouvaient Athanaos et Laguerra.
- C'est le Kremlin de Moskov, répond la voix off. Au temps de nos amis, le terme « Kremlin » désignait toute forteresse. Dans l'ancienne Russie, seuls les lieux de peuplement ayant ce genre de fortification étaient considérés comme des villes.
- Cela a l'air bien défendu ! S'inquiète le perroquet.
- Oui, Pichu ! Heureusement que nos amis n'ont finalement pas eu à s'y rendre. Ce Kremlin avait la réputation d'être imprenable. Aujourd'hui, ce n'est plus un bastion militaire, mais c'est le centre du pouvoir russe.»

Moscow_Kremlin_and_Bolshoy_Kamenny_Bridge_late_evening_01.jpg
Andrey Korzun, CC BY-SA 4.0 <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0>, via Wikimedia Commons


https://fr.wikipedia.org/wiki/Kremlin_de_Moscou

Au revoir...a bientôt !

Chapitre suivant : L'Anneau d'Or viewtopic.php?p=105343#p105343
Modifié en dernier par Marcowinch le 09 avr. 2021, 18:33, modifié 7 fois.
*** :Tao: :Zia: :Esteban: Ma fanfic MCO : La Huitième Cité :) :Esteban: :Zia: :Tao: ***
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Re: [FANFIC - SPOILERS SAISON 4] : UNE SUITE POTENTIELLE (Marcowinch)

Message par annette26 »

Marcowinch a écrit : 02 avr. 2021, 14:56
Tout en marchant, il répète et hurle à tue-tête : « Zia me le paiera ! Ils me le paieront tous ! J'en fais le serment ! Tous iront au bourreau ! Ils n'ont pas du aller très loin. Je veux qu'on les retrouve ! Fouillez la ville ! Toutes les maisons, une par une ! Déployez l'armée s'il le faut, mais je les veux ! »
Il m'étonnera toujours ce petit garnement :shock: En même temps , je le comprends ... Il s'est fait complètement ridiculiser par Zia :lol:
Marcowinch a écrit : 02 avr. 2021, 14:56 - Je vais aller les chercher, dit Mendoza. Les hommes d'Ivan ne me connaissent pas, n'ont pas mon signalement... Si je me dépêche et que j'arrive à passer inaperçu, je devrai pouvoir rejoindre Laguerra et Athanaos : ils n'infiltreront pas la forteresse sans être sûrs que vous vous y trouvez. Leur inspection va leur prendre du temps. Je pense donc pouvoir les rattraper.
Comme d'habitude , Mendoza va sauver la situation ;) On s'est déjà habitué à ça :x-):
Marcowinch a écrit : 02 avr. 2021, 14:56 - Oh ! Tu me vexes, Mendoza ! s'indigne le garçon. Tu parles à un descendant du Peuple de Mû, là ! Calculer un angle !! Essayes plutôt de me trouver un vrai défi à relever, ahah !»
J'ai éclaté de rire à ce moment-là ! :lol: Mais Tao a bien raison , le grand naacal ( ou plutôt "ex" naacal ;) ) nous a habitué à résoudre des énigmes bien plus compliquées que le calcul d'un angle :lol:
Marcowinch a écrit : 02 avr. 2021, 14:56 - Non, ce n'est pas cela. Je n'ai plus eu de vision depuis la fin de notre quête des Sept cités d'Or. Là, c'était plus comme une intuition, une prémonition. Je ne sais pas comment l'expliquer, mais je suis persuadée que Byzas jouera encore un rôle dans toute notre histoire...
On a là une confirmation d'un prochain retour de Byzas dans l'histoire :x-): Cool ! Je dois dire que je l'aimais bien ce personnage , il est assez intéressant , car c'est un autre muen dans l'histoire :tongue:
Marcowinch a écrit : 02 avr. 2021, 14:56 Dans l'atelier aux parois dorées de la machine, Ambrosius porte son masque de médecin en forme de bec d'oiseau. Avec la dextérité affinée suite à ses longues années d'études, le savant mélange le contenus de diverses fioles. Celles-ci contiennent des huiles de toutes les couleurs et de toutes viscosités. Tandis qu'il procède, des volutes de fumées se dispersent parfois dans la pièce. Au bout d'un moment, ayant fini et pris le soin d'aérer l'endroit, l'alchimiste appelle son dernier compagnon en date.
Oh la la , je m'imagine déjà cette scène ! Mon Ambrochou en train de montrer ses talents d'alchimiste en préparant le philtre d'amour pour Gaspard :-@
Marcowinch a écrit : 02 avr. 2021, 14:56 « Votre philtre d'amour est à disposition ! reprend l'alchimiste. Enfin, c'est plutôt un parfum qu'un philtre, mais en tous cas vous voyez que je tiens parole !  »
Il tend à Gaspard un petit flacon rempli de liquide, sur lequel il fixe un diffuseur.
L'espagnol prend l'objet délicatement entre ses mains, comme s'il tenait une relique sacrée.
Nous avons là , le "parfum" d'amour :x-):
Marcowinch a écrit : 02 avr. 2021, 14:56 Ayant assisté de loin à la scène, Donato s'approche de l'alchimiste : « c'est vraiment un philtre d'amour ? Cela fonctionnera ? s'étonne l'assassin. 
- Pour être honnête, cher ami, lui répond Ambrosius, je n'en sais rien. Il aurait fallu pouvoir tester ce parfum...Mais j'y ai mis bon nombre d'ingrédients aux propriétés aphrodisiaques. Je doute que même l'impassible Laguerra puisse rester totalement insensible à ses effets.
Je ne suis pas du tout étonnée , on sait tous que les philtres d'amour n'existent pas ;) Dis-donc , Ambrochou pourrait devenir parfumeur :lol:
une spécialité de plus à son CV :x-):
Marcowinch a écrit : 02 avr. 2021, 14:56 - Je ne peux concevoir qu'un imbécile comme Gaspard puisse attirer la belle Senorita », dit Donato, trahissant par ces mots, si ce n'est le ton de sa voix, ses sentiments à l'endroit de l'ancienne espionne...
J'étais sûre que Donato était encore attiré par :Laguerra: ;)
Marcowinch a écrit : 02 avr. 2021, 14:56 « Bonjour, mes enfants, dit-il solennellement aux individus. Je suis le Père Athanaos. Votre journée se passe-t-elle bien ?
- Vous êtes prêtre ? lui demande l'un des hommes, voyant le crucifix, mais méfiant : votre tenue jaune, n'est pas courante...
- En effet, répond Athanaos : je comprends votre surprise : je fais partie d'une nouvelle branche de notre clergé, dont vous n'avez peut être pas encore entendu parler. Je venais présenter mes respects ainsi que mon ordre à vos dirigeants, mais mes enfants de choeur se sont égarés en route et je les recherche... Auriez-vous vu quatre enfants emmenés ici ? Je les ai déjà cherchés dans la ville, mais sans succès. J'espère qu'ils n'ont rien fait de fâcheux qui aurait pu les conduire ici... »
Géniale , l'idée d'Athanaos ! :lol:
Marcowinch a écrit : 02 avr. 2021, 14:56 Athanaos et Laguerra s'apprêtent à tenter tout de même d'entrer dans la forteresse quand, juste à temps, Mendoza les rejoint, en nage et essoufflé.
« Attendez, leur dit-il, reprenant quelques bouffées d'air. Les enfants et Sancho ne sont pas là. Ils ont réussi à s'enfuir par eux-mêmes et ont rejoint le Grand Condor. »
Qu'est-ce que je disais tout à l'heure ?! :lol: Mendoza sauve encore la situation :D
Marcowinch a écrit : 02 avr. 2021, 14:56 « Tout va bien, Indali ? » s'inquiète Tao.
Alors qu'il dit cela, sa voix résonne d'un point distant. Comme si elle était émise par l'autre plaque de métal, celle qui n'est pas entrée en contact avec le médaillon.
J'ai déjà compris à quoi servent ces plaques :x-):
Marcowinch a écrit : 02 avr. 2021, 14:56 « Dispositif d'écho-perception ça pourrait être bien, non ? suggère l'ancien naacal, enthousiaste. Mais ça serait un peu long... 
Effectivement , ce nom serait adéquat mais il est beaucoup trop long :lol:
Marcowinch a écrit : 02 avr. 2021, 14:56 « Ahah, rit Tao à son tour. Tu as raison, Esteban : je l'ai moi aussi remarqué ! Mais va pour sono-boite ! » Il prend alors une pose solennelle et ajoute : « En tant que Prince de Mû, je rends ce nom officiel !»
Je dois dire que sono-boite sonne plutôt bien :P J'adore le "baptême" de la sono-boite par :Tao: :lol:
Marcowinch a écrit : 02 avr. 2021, 14:56 « C'est là, mon Prince, dit le capitaine. Voyez par vous même...
- Vos hommes trouvent vraiment que l'appareil qui est là ressemble à un oiseau doré ? s'énerve déjà Ivan. Ils ont abusé de vodka ?
- Euh, non, bien sûr, Altesse...mais peut être que les fugitifs vous ont menti sur la forme de l'engin ? se risque Alekseï.
- C'est possible en effet, rage Ivan entre ses dents. Cet homme, Sancho, était peut-être plus malin ou courageux que je ne pensais... Allons voir ça de plus près ! »
En effet, devant eux se trouve...la Machine Olmèque !
Bah dis-donc , la machine olmèque ici :shock: Effectivement , les soldats ont trop bu de vodka :lol:
Marcowinch a écrit : 02 avr. 2021, 14:56 « Deuxième erreur, capitaine ! informe la silhouette noire faisant un signe de la main. C'était votre dernière ! »
Avant même que les soldats ne puisse frapper Zarès, celui-ci neutralise déjà les les deux plus proches en les repoussant vivement chacun d'une main. Les combattants glissent sur le sol sur plusieurs mètres de distance, avant de tomber dans les pommes. Les guerriers suivants commettant l'erreur de marcher alignés, Zarès bondit vers eux.
Je m'imagine la scène ! :x-): Génial , le retour de Zarès ! Personne ne peut lui résister :tongue:
Marcowinch a écrit : 02 avr. 2021, 14:56 « Il suffit, étranger, lâchez-le ! Il ne fait qu'obéïr à mes ordres et j'ai encore besoin de lui... ».
Zarès, décidément surpris par cet enfant, tourne la tête vers lui. Ce dernier semble plus être impressionné par les prouesses physiques de l'homme encapuchonné, qu'effrayé.
L'enfant descend même seul de son cheval. Une chose qu'il n'aurait pas encore su faire il y a peu, mais que sa récente mésaventure occasionnée par Zia, lui a enseigné...
Accédant à la demande, Zarès lâche le capitaine, qui tombe lourdement à terre et reste allongé, reprenant péniblement son souffle.
L'enfant et l'alchimiste se regardent un instant, se jaugeant mutuellement.
Superbe cette scène ! Je me disais bien que Zarès et Ivan devraient coopérer ensemble ;)
Marcowinch a écrit : 02 avr. 2021, 14:56 Impressionné par l'aplomb de l'enfant qui si jeune sait déjà commander, l'alchimiste répond de bonne grâce mais toutefois d'un air un peu mielleux : « mon nom est Zarès, Prince. Je ne suis qu'un simple explorateur, en voyage...d'études... »
Même Zarès est impressionné par cet enfant ... :roll: En même temps , Ivan est le seul dans son genre :x-):
Marcowinch a écrit : 02 avr. 2021, 14:56 Les souverains d'Europe m'ont tellement...déçu...
Oh oui , c'est le moins qu'on puisse dire :lol:
Marcowinch a écrit : 02 avr. 2021, 14:56 « Intéressant », pense Zarès. « Enfin un enfant intelligent, prometteur, qui ne s'embarrasse pas de détails et avec semble-t-il de l'ambition... Cela me change...Il est peut être jeune et pas aussi futé que Tao, mais il est assez malin pour voir son intérêt... Qui sait ? Avec le temps, il pourrait peut être s'avérer un atout valable, voire même, devenir le fils que je rêve d'avoir ? »
Ivan - le fils de Zarès :lol: :shock:
Marcowinch a écrit : 02 avr. 2021, 14:56 - Désolé de l'apprendre, dit Zarès pourtant indifférent. Prince, vous êtes très intelligent. Je suis sûr que nous allons faire de grandes choses ensemble ! Quant à votre objectif premier, Esteban, Zia et Tao, soyez sûr qu'ils ne perdent rien pour attendre. Je vous les livrerai en temps utile...Venez à bord, je vous expliquerai pour quelles raisons je les suis.»
Là-dessus, Zarès se retourne et avance vers la machine, suivi du prince et de ses hommes d'armes.
Je dois dire que je suis contente de l'alliance Zarès-Ivan :twisted: Nos héros vont être surpris , je le sens :x-): Il y aura beaucoup d'action , ça c'est sûr ;)


Superbe , ce chapitre ! :D Je dois dire que j'ai adoré le retour de Zarès et son alliance avec Ivan :-@ Félicitations ! J'ai hâte de lire la suite ;)
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Re: [FANFIC - SPOILERS SAISON 4] : UNE SUITE POTENTIELLE (Marcowinch)

Message par Marcowinch »

annette26 a écrit : 02 avr. 2021, 21:56 Comme d'habitude , Mendoza va sauver la situation ;) On s'est déjà habitué à ça :x-):
lol Mais qui va le sauver, lui ? ;)
Je ne suis pas du tout étonnée , on sait tous que les philtres d'amour n'existent pas ;) Dis-donc , Ambrochou pourrait devenir parfumeur :lol:
une spécialité de plus à son CV :x-):
Oui, il a beaucoup de talents...Dommage qu'il soit si mal intentionné :D
J'ai déjà compris à quoi servent ces plaques :x-):
lol. Ce sont des objets muens tellement répandus de nos jours, qu'il était difficile de vraiment cacher leur fonction :P
Je dois dire que sono-boite sonne plutôt bien :P J'adore le "baptême" de la sono-boite par :Tao: :lol:
Merci. Trouver un nom adéquat s'est avéré un peu compliqué et m'a refilé un petit mal de tête... :lol:
Ivan - le fils de Zarès :lol: :shock:
Oui : c'est une des rares faiblesses d'Ambrosius :D : on sait depuis la saison 3 qu'il n'a pas eu d'enfant et qu'il le regrette... C'est une des raisons qui l'avaient poussé à tenter de recruter Tao, en tant que fils d'adoption...
Superbe , ce chapitre ! :D Je dois dire que j'ai adoré le retour de Zarès et son alliance avec Ivan :-@ Félicitations ! J'ai hâte de lire la suite ;)
Merci annette26 pour ton commentaire :D
*** :Tao: :Zia: :Esteban: Ma fanfic MCO : La Huitième Cité :) :Esteban: :Zia: :Tao: ***
J'espère qu'elle vous plaira :D

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Re: [FANFIC - SPOILERS SAISON 4] : UNE SUITE POTENTIELLE (Marcowinch)

Message par Aurélien »

Hi Hi Hi ! Quand à la fin du récit, Tao dit à Esteban et Zia de rester sage dans la soute, je pense qu'il a senti le truc venir gros comme une maison ! Si vous voyez ce que je veux dire ! :lol:
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Re: [FANFIC - SPOILERS SAISON 4] : UNE SUITE POTENTIELLE (Marcowinch)

Message par Marcowinch »

Aurélien a écrit : 03 avr. 2021, 09:31 Si vous voyez ce que je veux dire ! :lol:
Non, je ne vois pas, peux-tu préciser ? :tongue:
Qui sait ? Peut-être vont ils réellement étudier ? ;)

Merci Aurélien, pour ton commentaire.
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Re: [FANFIC - SPOILERS SAISON 4] : UNE SUITE POTENTIELLE (Marcowinch)

Message par Ambrozares2 »

J'aime le concept de la "Sono boîte".
J'ai peur que Ambrosius le découvre aussi via ses livres, car si je me souviens bien il a réussi à reproduire la repousse rapide des plantes du jardin endormi dans la saison 3 et se faire apparaître en lumino projection dans la saison 4.

J'espère que Athanaos va récupérer sa machine Olmèque !

Vivement la suite.
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