[FANFIC - SPOILER SAISON 4] : UNE SUITE POTENTIELLE (manonallemende & IsaGuerra)

C'est ici que les artistes (en herbe ou confirmés) peuvent présenter leurs compositions personnelles : images, musiques, figurines, etc.
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Marcowinch
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Re: [FANFIC - SPOILER SAISON 4] : UNE SUITE POTENTIELLE (manonallemende & IsaGuerra)

Message par Marcowinch »

Bravo pour ce chapitre !
Sacré :Tao: , quel séducteur ! :lol:
*** :Tao: :Zia: :Esteban: Ma fanfic MCO : La Huitième Cité :) :Esteban: :Zia: :Tao: ***
J'espère qu'elle vous plaira :D

:Esteban: Bah voyons, Pattala ! C'est pas dans ce coin-là que vit la jolie Indali ? :tongue:
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Re: [FANFIC - SPOILER SAISON 4] : UNE SUITE POTENTIELLE (manonallemende & IsaGuerra)

Message par manonallemende »

Marcowinch a écrit : 15 févr. 2021, 20:05 Bravo pour ce chapitre !
Sacré :Tao: , quel séducteur ! :lol:
Merci XD, le chapitre est pas fini :x-):
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Re: [FANFIC - SPOILER SAISON 4] : UNE SUITE POTENTIELLE (manonallemende & IsaGuerra)

Message par kally_MCO »

Il est mignon tout plein, le Mendoza, à pas vouloir qu'on reluque sa guerrière ^^'
Excellente première partie !
— Regarde toi : la finesse d'une enclume et la loyauté d'un bigorneau !
— Et toi, capitaine Mendoza, tu fais quoi d'honorable à part chasser les mouches avec ta cape ?!
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Re: [FANFIC - SPOILER SAISON 4] : UNE SUITE POTENTIELLE (manonallemende & IsaGuerra)

Message par manonallemende »

kally_MCO a écrit : 21 févr. 2021, 20:27 Il est mignon tout plein, le Mendoza, à pas vouloir qu'on reluque sa guerrière ^^'
Excellente première partie !
Hihi, possessif :x-): :x-):
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Re: [FANFIC - SPOILER SAISON 4] : UNE SUITE POTENTIELLE (manonallemende & IsaGuerra)

Message par manonallemende »

2nd partie du chapitre 3

Mendoza : Je comprends mieux ce que voulait dire le d'Indali maintenant.
Isabella : Regarde, les branches sont cassées...
Mendoza: On va suivre cette piste.

Isabella était déjà sur la piste, son amant la mit en garde pendant qu'il examinait différentes traces tout en avançant. La jeune aventurière lui rétorqua qu'elle savait ce qu'elle faisait et qu'elle n'était pas en sucre comme d'autres femmes au pays. Isabella n'écoutant pas la réponse de l’espagnol et tomba dans un piège qu'elle n'avait pas vu : Un trou dissimulé par des branches et feuilles.

Mendoza : Isabella ??

Isabella toussa et se manifesta pour donner sa position à son amant. Il la chercha et vit sa compagne dans le trou cherchant à sortir d'elle-même en vain. Mendoza lui tendit la main pour l’aider à sortir, il la questionna sur son état tout en enlevant la terre de ses cheveux.

Isabella : Non ne t'en fais pas je n'ai rien... Enfin je crois.
Mendoza : Tu m’as l’air en pleine forme…

Isabella sourit à son amant pour le rassurer et l’espace d’un instant sa tête tourna : Elle tourna de l'œil... Dans la panique, Mendoza cria son prénom avant de la rattraper juste à temps avant qu'elle ne tombe.

Mendoza : Il vaut mieux rentrer.
Isabella : Je me suis fait surprendre...
Mendoza : J'ai bien vu ça...

Toujours inquiet, Mendoza aida sa bien-aimée à avancer.

Mendoza : On va rentrer ça suffit pour aujourd'hui on ne retrouvera pas ces malfrats.
Isabella : Merci Juan...
Mendoza : Ne t'inquiète pas, nous serons bientôt au village.
Isabella : Je ne sais pas pourquoi je me sens...
Mendoza : Tu as dû te cogner la tête en tombant ce n'est rien...
Isabella : Rentrons je dormirai contre toi un moment.
Mendoza : Tu es sûre que ça va aller ?

Isabella franchit le petit pont qui marquait l’entrée du village après plusieurs minutes de marche. Gaspard voyant les deux amants arriver vit l’état de la señorita et paniqua.

Gaspard : Señorita ! Mais que vous est-il arrivé ? Ce bougre vous a-t-il fait du mal ??

Mendoza soupira, Isabella déjà énervée planta le gros marin et continua sa route pour aller prendre une douche. L’aventurière claqua la porte de la maisonnée où elle logeait et tapa le poing sur le mur en rageant.

Mendoza : Fiche lui la paix mon cher Gaspard dans cet état tu ne feras que t'attirer ses foudres.

Isabella ayant le poing serré :
Isabella : Qu’elle débutante tu fais Isabella !!!

La fille du docteur détestait et avait du mal à digérer les défaites, celle-ci en particulier : se faire avoir aussi bêtement par un piège comme celui-la était digne d’un débutant et donc parfaitement honteux pour elle.
L’espagnol rejoignit sa compagne un peu plus tard et la vit sortir de la douche toujours autant en colère et faire la moue d'une colère renfermée.

Mendoza : Et bien... Que t'arrive-t-il ?
Isabella : Rien !!
Mendoza : Tu m'as l'air bien énervée ce soir...
Isabella (sur un ton sec) : Je suis pas énervée !
Mendoza : Juste un peu non ?
Isabella : NON !
Mendoza (tout en se rapprochant d’elle) : Et ta chute ? Pas d'autres vertiges ?
Isabella : Ça va mieux !
Mendoza : Tant mieux...
Isabella : Pourquoi es-tu là ?
Mendoza: Pour savoir comment tu vas et profiter d'un peu de tranquillité.
Isabella : De la tranquillité ? On en a jamais !
Mendoza : Ne t'inquiète pas on trouvera du temps, et puis ce soir nous sommes invités.
Isabella : Tu ne m’as même pas invitée !
Mendoza : Excuse moi mais cela me semblait évident que je n'irai pas sans toi.
Isabella tourna le dos au capitaine espagnol tout en croisant les bras.
Mendoza : Isabella...
Isabella : Quoi ?!
Mendoza : Retourne toi.

Isabella se tourna vers son amant qui lui affirma qu'elle ne supporterait pas d’avoir un preux chevalier à son service. Elle lui sourit, déclarant que cela dépendrait du chevalier en question. La jeune brune passa derrière le paravent de la pièce pour se changer et enfiler une robe, elle fit cela tout en discrétion pour faire une surprise au marin.

Mendoza : Et puis ce n'est pas vraiment mon genre.
Isabella : Je le sais mais je suis une femme et les femmes aiment se faire désirer.
Mendoza : Oh mais je le sais ça ne t'inquiète pas je saurais te désirer comme tu le mérites.
Isabella : Comme hier soir c'est ça ?
Mendoza : Exactement.

Isabella sortit de derrière le paravent et enfila une paire de chaussures, l’espagnol surpris dévora du regard son aventurière. Il ne l'avait jamais vu dans un tel accoutrement : la voir ainsi, dans une robe, le ravit au plus haut point. Le point où il désirait la jeune femme réellement.

Isabella : Qui a-t-il ?
Mendoza : Presque rien (peinant à trouve ces mots) Tu... Tu es superbe.
Isabella : J’ai beaucoup changé en l’espace de quelques mois, je me demande pourquoi d’ailleurs.

Mendoza embrassa le dos de sa main et en profita pour lui murmurer que leur rencontre pouvait en être la cause. L’espagnole eut un petit rire de femme amoureuse avant de lui répondit que c'était bel et bien le cas. Pendant qu'elle finissait de se brosser les cheveux, la jeune femme souriait comme jamais elle ne l’avait fait auparavant. A l'occasion de cette fête elle décida de garder les cheveux lâchés et posa sa barrette en peigne et sa brosse sur la petite table à côté d'elle.
Plus sérieusement, elle reprit :

Isabella : Demain matin j’aimerais retourner chercher ces malfrats qui s’en sont pris aux autres.
Mendoza : Nous irons à condition que tu sois en pleine forme et plus prudente que tout à l'heure.
Isabella : Juan ! Je suis toujours prudente.
Mendoza : Tu es sûre ? Ce n'est pas toi qui a sauté du haut du fort ?
Isabella : Parce que je savais ce qu'il y avait en dessous... Et puis... Je sais toujours ce que je fais Capitaine Mendoza.
Mendoza : Comme par exemple prendre le risque de mourir sous des tonnes de sable pour sauver 3 enfants.
Isabella : Les enfants étaient en danger et pour moi c’était impensable de ne pas agir...

A l'évocation de ce souvenir, les amants se regardèrent, partagés entre l'idée d'en faire un bon ou mauvais souvenir... Un silence étrange s'était installé quand Isabella reprit la parole.

Isabella : Si on allait rejoindre les autres ? J’entends la musique de Mareina jusqu'ici.
Mendoza : Laisse-moi le temps de me rafraîchir un peu.
Isabella : Tu me rejoins ?
Mendoza : Mais oui bien sûr ne t'inquiète pas.

Isabella rejoignit le groupe où se trouvait Mareina, son fiancé et Indali qui questionnait la jeune femme sur ses talents de musiciennes. L’aventurière hispano-marocaine lui répondit avec un sourire tout en gardant sur ses genoux sa guitare offerte par Fernando Laguerra à laquelle elle tenait énormément.

Mareina : J’ai appris à jouer à la Cour d’Espagne et comme cela me plaisait j’ai continué et n'ai jamais arrêté.
Indali : Comme le chant ?
Mareina : Totalement c’est une de mes plus grandes passions.
Indali : En plus d’être une aventurière. Tao va te poser beaucoup de questions.
Mareina : Oh tu sais j’en ai l’habitude Indali, j'adore l'aventure et puis le monde est vaste.
Antonio : Tao est un incorrigible curieux (tout en rigolant) Et cela lui va bien.
Tao : On parle de moi ?
Indali : Oui, on parle de toi.
Mareina : Et Antonio n’aime pas parler de ma vie avec moi alors que moi, j’adore en parler..
Tao : D'ailleurs je veux en savoir plus Mareina je suis resté sur ma faim
Mareina : Je t’écoute.
Tao : Attends je réfléchis…
Mareina : Dépêche toi hein je n’ai pas toute la soirée j’ai de la musique à jouer.
Tao : Comment as-tu déjà eu ce médaillon ?

Mareina posa avec grand soin sa guitare sur sa droite.

Mareina : Je voudrais savoir pourquoi je porte ce médaillon justement, sans la partie du soleil comme Esteban et Zia... J’ai découvert que j’étais une fille de la Lune mais c’est tout...
Tao : C'est quand même bizarre peut-être qu'il a été simplement perdu enfin ça serait quand même horrible que le soleil ait été perdu.
Mareina : C’est beaucoup de questions que je me pose depuis des années, tout ce que je sais c’est que je suis une Atlante depuis la dernière cité...
Tao : Si tu veux je peux t'aider à trouver des réponses ! Et puis je suis sûr que là où sont Esteban et Zia il doit y avoir des réponses à ce sujet et puis même moi je veux t’aider !

De l'autre côté du village, loin de l'ambiance, Mendoza finissait de tailler sa barbe délicatement, il se sentait bien plus à l'aise maintenant que sa mâchoire avait retrouvé sa splendeur. Le navigateur se saisit de sa cape un instant mais finit par la reposer sur son crochet, il ne jugeait pas nécessaire de la porter. Sa compagne marchant pour aller rejoindre la fête se fit interpeller par le petit Nandi qui avait beaucoup de mal à comprendre pourquoi elle avait changé de camp.

Nandi : Dit la magicienne... C'est vrai que tu es gentille maintenant ?
Isabella (en se mettant à son niveau) : Je n’ai jamais été méchante... Je remplissais ma mission.
Nandi : Pourquoi tu aidais Barbe Rouge ? Il était méchant et il faisait peur ! Comme les autres magiciens sans visage !
Isabella : Tu es trop petit pour comprendre, mais je ne te ferais jamais de mal c’est tout ce que tu dois comprendre. (En voyant son amant au loin) Allez file t’amuser.
Nandi : Dit… J’ai une autre question…
Isabella : Je t’écoute.
Nandi : Mendoza c’est ton amoureux ?
Isabella : Oui c’est mon amoureux.

Le petit Nandi lui fit un câlin à l'ancien bras droit de « Barbe Rouge » et alla vers les autres enfants pour jouer. Cet élan de gentillesse improbable surprit la jeune femme et la déstabilisa quelques peu, à cet instant, elle s’imaginait avec un enfant de l’homme de sa vie dans ces bras... Le compagnon de la jeune femme s’approcha d’elle.

Mendoza : C'était le petit Nandi non ?
Isabella (en se redressant) : Oui…

Mendoza, souriant, lui prit sa main pour rejoindre la fête. Alors qu'il rejoignait la fête, le couple écouta la conversation entre Mareina et Tao, le jeune garçon se posait beaucoup de questions sur les informations récoltées dans la dernière cité d'or qu'ils avaient visité au Congo : Orunigi.
Pendant que la princesse Rana'Ori annonçait le cataclysme aux enfants, la jeune femme s'était entretenue avec Orieta, le Naacal de la cité, qui lui avait expliqué que la jeune atlante était une fille de la lune sans pour autant lui fournir de détails sur ses origines.

Tao : Wouaaah Isabella ça te va super bien.
Isabella : Merci Tao c’est gentil de ta part.

Indali regarda Isabella, surprise de voir la voir habillée comme ceci, ayant l'habitude de sa tenue d'aventurière. Elle complimenta la jeune femme.
En parallèle, Mareina discutait avec le jeune savant en reprenant sa guitare sur ses genoux, se posant des questions, surtout pourquoi portait-elle ce médaillon sans le soleil.
Isabella, surprise de revoir l'instrument, lui demanda :

Isabella : Tu l’as toujours ?
Mareina : J’y tiens en même temps.
Isabella : Je ne pensais pas que tu l'aurais encore après tout ce temps.
Mareina : Ça me fait du bien de l'avoir, tout comme d'avoir retrouvé une jumelle sur qui s’épauler ça fait toujours du bien.

Isabella s'assit à côté de Mareina, cette jeune femme était en même temps sa meilleure amie et cette sœur qu'elle n'avait jamais eu.
Mendoza, en voyant cela et voulant les laisser un peu toutes les deux, alla se poser sur le muret du bassin du village. Gunjan suivi ce dernier.
Les deux jeunes femmes parlaient et rigolaient ensemble. Désespéré le fiancé de Mareina, rejoignit Mendoza.
Pendant leur discussion, l'aventurière joua quelques notes d'échauffement. Tao invita Indali à danser heureux au plus haut point d'avoir retrouvé son jeune amour.
Le capitaine reconnut quelques notes espagnoles, ferma les yeux en écoutant la voix magnifique et envoûtante de la jeune Marocaine. Puis, en les rouvrant, son regard dériva sur Isabella. Il ne put réprimé un sourire.
S'approchant d'elle, Mendoza murmura son nom à son oreille. Tournant la tête, Laguerra lança d'une voix douce :

Isabella : Oui ?
Mendoza : Tu veux bien m'accorder un petit moment ?
Isabella : Avec plaisir...

Mendoza tendit sa main à l'aventurière. Cette dernière la saisit avec élégance et se releva. L'espagnol emmena sa compagne à l'écart de la fête puis l'embrassa délicatement et tendrement pour sentir la saveur de ses lèvres fraîchement imbibées dans du Chai Masala*, un classique indien.
La jeune espagnole souriait à l'attention que le marin lui offrait, son cœur, son âme, sa tête était en coordination pour cela : Elle était heureuse comme elle ne l'avait jamais été. Affichant un large sourire, le capitaine passa délicatement sa main sur la joue de sa compagne.

Isabella : Juan... Je t’aime plus que ma propre vie...
Mendoza : Señorita Laguerra... Suis-je digne d'un tel amour ?
Isabella : Señor Mendoza vous êtes digne d’un tel amour.

A ces douces paroles de la Señorita, Mendoza embrassa sa main comme un gentleman, lui releva la tête en offrant le plus beau des baisers qu'il avait donné à une femme. L'espagnole avait bel et bien percé sa carapace.
Leur première fois s'étant passé la veille, Juan avait bel et bien changé. Non seulement fier d'avoir charmé l’aventurière mais aussi d'avoir prit sa virginité. Il désirait cela depuis le camp des Chaldis, leur baiser à Kûmlar n'avait fait que renforcer cette envie.

Isabella : Je t’aurais déjà présenter à mon père crois moi, enfin je dit ça mais je crois que tu le connaissais...
Mendoza : Je l'ai connu en effet et je ne pense pas qu'il aurait accepté que tu me fréquentes en aussi bon terme.
Isabella : Pourquoi ça ?

Le capitaine l'embrassa pour clôturer le sujet de Fernando Laguerra. Saisissant la main si douce de son amante, la ramena aux festivités du village en l'honneur du Radja.
Quelques mètres plus loin, Mareina était emporté par sa passion de la musique, jouant des morceaux plus beaux les un que les autres. Antonio accosta sa fiancé en lui demandant de lâcher sa guitare, voulant aussi profiter de la femme de sa vie, moment dont il se privait depuis plusieurs mois. Depuis leurs retrouvailles au grand Zimbabwe, Mareina avait passer très peu de moment avec le Marocain du fait de la quête des enfants qui était plus importante aux yeux de l’aventurière.
Indali pris un ton amusé en demandant au couple espagnol de refaire la danse qu’ils avaient admirer la veille avec Gunjan, aux abords du village. Mareina affirma avec un grand sourire que le couple avait des fans.
Mendoza tendit la main vers Laguerra, semblable à une invitation. Celle-ci s'en saisit pour l’accepter. Elle posa la seconde sur l’épaule du marin. Entendant la musique douce composée par sa sœur adoptive, Isabella se laissa entraîner dans les bras du capitaine. Il en oubliait le monde autour d'eux, se croyant seul avec sa compagne, profitant de son parfum provenant de la capitale de la parfumerie française*.
L’espagnol la fit danser à la manière d’un professionnel, ravivant la flamme de la jeune femme qu’elle était devenue depuis ses années à la Cour d’Espagne. Avec une infime douceur, Juan bascula sa partenaire favorite pour signer la fin de la danse. Il la redressa, en l’embrassant ses lèvres ne quittèrent pas les siennes, glissant une main dans ses cheveux, l'autre sur sa hanche.
Un applaudissement unanime et de cordiales félicitations saluèrent leur prestation. Des sourires se dessinèrent aussi sur tous les visages des villageois de Pattala, qu'ils aient sept ou soixante-dis sept ans.

Indali : C'est tellement beau.
Tao : Je suis tout à fait d'accord Indali.
Indali ; Et toi, Mareina dans ton pays ?
Mareina : L’oriental, c’est totalement autre chose.
Tao : Tu peux nous montrer ?
Mareina : Pourquoi pas ?

L’espagnol s'installa avec son amante à côté du groupe de villageois, vers Tao et Indali. Mareina chanta sur un accent arabe-marocain très beau, très entraînant les villageois indiens se mettent a jouer des instruments de leur pays, comme le Bansurî*, ou encore le Dandâ*, suivi d’un Dholak*, accompagné d’un Dôtar*.

Indali : Magnifique.
Antonio : Si ce n'était que ça Indali.
Indali : Ça ressemble beaucoup aux danses d’ici.
Antonio : C'est vrai… Mais la langue est différente.

Le marocain sortit une carte de la poche arrière de son pantalon puis montra à Indali d’où ils venaient ainsi que les cultures maghrébines. Indali repris la parole, curieuse :

Indali : Vous vous connaissez depuis longtemps avec Mareina ?
Antonio : 7 ans.
Indali : Vous avez l’air pourtant si jeunes...
Antonio : Mareina a 23 ans et moi 25 ans.
Indali : Ah vous vous êtes connus jeune alors ?
Antonio : Oui et j'en suis content c'est la femme la plus merveilleuse qui soit.
Indali : Tu es vraiment amoureux toi.
Antonio : Si c'était seulement amoureux Indali c'est bien plus.
Indali : Ah bon ?
Ce dernier chuchota à la jeune indienne
Antonio : Elle est ma raison de vivre, séparé d'elle c'est horrible pour moi.
Indali : Pourtant tu l’as été longtemps.
Antonio : Pas par choix malheureusement... C'était par obligation.
Indali : Pourquoi cela ?
Antonio : Quand elle a appris ce qu'il se passait avec Ambrosius en Arabie par des explorateurs de notre village, elle est partie à Lalibela elle savait qu'il s'y était déjà rendu, espérant trouver des informations pour retrouver Isabella. Quant à moi j’étais en mission en Tanzanie, vers le Kilimandjaro. C’est là-bas que j’ai retrouvé Mareina d’ailleurs.
Indali : Tu faisais quel genre de missions ?
Antonio : Principalement de l'exploration et de la recherche historique et de temps en temps il m'arrive de chercher des objets rares pour d'autres personnes
Indali : C’est courant dans ton pays ?
Antonio : Ça dépend.

Après une demi-heure de danse intensive, Mareina commençait à fatiguer. La seconde fille du docteur Laguerra rejoignit ses amis, et s'assit à côté de son fiancé pour se reposer.

Mareina : Dites...
Antonio : Qu'est ce qu'il t'arrive ?
Mareina : J’aimerais qu’on refouille la forêt demain.
Mendoza : C'était prévu Mareina. Nous aurions bien continué avec Isabella mais nous avons eu un contretemps avec la chute d’Isabella et puis on ne pouvait pas ne pas se montrer ce soir si on continuaient nos recherches.
Mareina : Ah bon ?
Mendoza : Bien sûr ça aurait été malpoli de ne pas y assister.

L’espagnol prit la main de la Señorita Laguerra discrètement, ce geste fit sourire cette dernière. Il reprit :

Mendoza : Mais on a prévu d'y retourner dès demain.
Mareina : On vous accompagnera.
Mendoza : Le mieux ce serait peut-être mieux de faire 2 groupes de recherches.
Mareina : Ça me va.
Mendoza : Et vous 2 ?
Antonio : C'est parfait.
Mendoza : Allez on ne parle plus de ça ce soir.

La soirée battait son plein, jusqu’à bien tard dans la nuit entre musique indienne, espagnole et arabe-marocaine. Tout le monde dansait, chantait, rigolait et mangeait tout cela en l’honneur du Radja pour ses soixante-cinq ans.

Très tôt le lendemain matin, Isabella était en plein entraînement ressemblant à s’y m’éprendre à un vrai combat. Mareina se défendait comme s'il s'agissait du combat de sa vie. Les épées cognèrent l’une contre l’autre, et s’endentèrent au loin.
FanArt 3 Chap 3.jpg
Non loin du lieu d'affrontement, le Naacal était assis contre le bassin du village. Comme à son habitude il était plongé dans son encyclopédie. Si bien qu'il ne vit pas Mendoza s'approcher et qu'il sursauta quand le capitaine le salua. A la réaction de Tao, le marin ne put retenir un rire.

Mendoza : Alors toujours la tête dans ton livre ?
Tao : Oui. J'ai beaucoup de choses à faire et en plus ça m'évite de penser à Esteban et Zia...
Mendoza : Ne t'en fais pas Tao nous aurons bientôt de leurs nouvelles j'en suis sûr.
Tao : J'espère oui...
Mendoza : Ne t'inquiète pas. Mais ne reste pas plonger dans tes livres mon grand.
Tao : Je vais essayer...

Mendoza sourit et ébouriffa la tignasse du Naacal avant de le laisser reprendre sa lecture et de reporter son regard vers le duel qui battait son plein quelques mètres plus loin.
Laguerra, voyant sa sœur se défendre aussi bien, se jeta d’un coup sur elle. Celle-ci déstabilisée recula tout en continuant de riposter. Isabella, saisit le bras de Mareina pour tenter l’esquive défensive de leur père. La jeune marocaine dégagea son bras. En guise de défense la brune aux yeux violets fit une balayette à son adversaire. Surprise d’une telle rapidité la guerrière au fouet tomba au sol. Sous ce coup magistral l’épée s’envola à quelques mètres de la main d’Isabella. Vexée après cette chute, la jeune femme se releva rapidement et fit claquer son fouet à terre pour faire reculer son adversaire, plutôt coriace. La seconde fille du Docteur Laguerra, surprise, battit en retraite en boitant légèrement après avoir pris un coup dans le mollet gauche. Profitant de cette faiblesse, Isabella enchaîna les attaques, qu’elles soient au fouet ou à la rapière. Mareina réagit assez rapidement, beaucoup trop au goût de sa sœur qui n’eut le pas le temps de riposter. Elle recula. Mareina ayant trouvé son talon d’Achille, enchaîna avec l’esquive de son père adoptif, qui aboutit.

Isabella : T’es toujours aussi défensive.
Mareina : Toujours !

La maghrébine lui fit lâcher l’épée, planta la sienne au sol, prit le bras d’Isabella et la fit basculer au dessus ses épaules, Isabella tomba cul par-dessus tête. Mareina tendit une main amicale à sa sœur. Cette dernière la saisit, ravie d’avoir eu un si bel entraînement.

Isabella : Je m’incline je suis ravie d’avoir perdue.
Mareina : Merci Isabella.
Isabella : Si tu m’entraînes comme cela, on risque d’en faire plus souvent.

Mareina remit sa rapière en place tout en lançant un sourire à Isabella qui rangeait elle aussi ses armes à leur place.

Mareina : Du coup tu es couverte de poussière...
Isabella : Ce n’est pas grave ne t’en fais pas.

Fin du chapitre 3
Chai Masala : Thé Indien
Capitale de la parfumerie française : Grasse
Bansurî, Dandâ, Dholak, Dôtar : Instruments de musiques Indiens.
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Re: [FANFIC - SPOILER SAISON 4] : UNE SUITE POTENTIELLE (manonallemende & IsaGuerra)

Message par kally_MCO »

Hum, il va bien falloir l'aborder, le sujet de Fernando, mon ex mari !
Antonio est un amour et j'ai hâte qu'il y ait des blessés *-*
Je ne me lasse pas des moments Mendoguerra et je suis triste pour mon pauvre Tao qui passe pour l'incorrigible curieux de service, haha :')
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Re: [FANFIC - SPOILER SAISON 4] : UNE SUITE POTENTIELLE (manonallemende & IsaGuerra)

Message par manonallemende »

kally_MCO a écrit : 01 avr. 2021, 20:05 Hum, il va bien falloir l'aborder, le sujet de Fernando, mon ex mari !
Antonio est un amour et j'ai hâte qu'il y ait des blessés *-*
Je ne me lasse pas des moments Mendoguerra et je suis triste pour mon pauvre Tao qui passe pour l'incorrigible curieux de service, haha :')
Merci c’est mim’s :D
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Re: [FANFIC - SPOILER SAISON 4] : UNE SUITE POTENTIELLE (manonallemende & IsaGuerra)

Message par TEEGER59 »

Que va-t-il se passer au prochain épisode? Suspense!
:Laguerra: : AH! Comme on se retrouve!
:Mendoza: : Ma première leçon ne t'a pas SUFFIT?
:Laguerra: : Cette fois, tu ne t'en sortiras pas si FACILEMENT!
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Re: [FANFIC - SPOILER SAISON 4] : UNE SUITE POTENTIELLE (manonallemende & IsaGuerra)

Message par manonallemende »

TEEGER59 a écrit : 02 avr. 2021, 19:26 Que va-t-il se passer au prochain épisode? Suspense!
Comme dans poubelle la vie :lol:
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Re: [FANFIC - SPOILER SAISON 4] : UNE SUITE POTENTIELLE (manonallemende & IsaGuerra)

Message par Mes Cités D'or »

Isabella tu te fais ridiculiser :Laguerra: 😂😂
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