FANFIC : "Au-delà des Mers" - republication

C'est ici que les artistes (en herbe ou confirmés) peuvent présenter leurs compositions personnelles : images, musiques, figurines, etc.
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Anza
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Re: FANFIC : "Au-delà des Mers" - republication

Message par Anza »

Le chapitre 29 est avant ton dernier message (oui j en ai publié un de plus)
Scroll vers le haut ;)
8) Fane absolue de la 1ère saison, certes imparfaite, mais avec tant de qualités qu'on peut lui passer beaucoup de choses !
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Re: FANFIC : "Au-delà des Mers" - republication

Message par TEEGER59 »

Impressions et corrections.

Chapitre 29. Ô joie! Il y en a encore un!

Là, elle avait jeté à l’eau les restes méticuleusement découpés de Mary-Ann. :arrow: Mmmm! Bon appétit la poiscaille!
Quand vint le moment de se débarrasser de ce qui restait de la tête de la malheureuse, elle contempla une dernière fois son travail, l’œil droit prélevé de sa cavité, il ne demeurait qu’un trou béant et un reste de nerf optique sanguinolents. Elle repensa à son précieux bocal où nageaient ses trophées et fut parcourue d’un frisson de délectation. :arrow: C'est le capitaine Love dans "Le masque de Zorro"? Ou alors, Hannibal Lecter avec Ester Modié (Reste de moi). En tout cas, c'est glauque!
:Marinche: : Tu ne parles presque jamais de notre problème Juanito, osa doucement l’Indienne, la tête posée sur le torse de mon amant. :arrow: Alors tu me croiras ou non, mais j'ai pensé faire un montage: la même posture avec Mendoza et Isabella Laguerra dans le condor, Gaspard bouillant de rage sur la banquette d'en face! :x-):
« On utilisera plus cette eau pour se laver… » :arrow: Tu m'étonnes! :lol:
« Mon Père… v’là autre chose… » :arrow: :x-): En effet!
– Le prêtre bizarre, dit-elle, certaine que tout le monde voyait de qui elle parlait. Une señorita a dormi dans sa chambre cette nuit !
Une vive mine d’offuscation se peignit sur la plupart des visages et une femme d’un certain âge se signa trois fois de suite. :arrow: Hou! Ça pue!
– Ces deux-là doivent être de confession anglicane et les prêtres anglicans ont parfaitement le droit de se marier, précisa-t-elle. :arrow: Ouf!

Merci pour ce petit bonus. On attendra la discussion entre :Mendoza: et :Marinche: plus tard.
:Laguerra: : AH! Comme on se retrouve!
:Mendoza: : Ma première leçon ne t'a pas SUFFIT?
:Laguerra: : Cette fois, tu ne t'en sortiras pas si FACILEMENT!
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Re: FANFIC : "Au-delà des Mers" - republication

Message par Anza »

TEEGER59 a écrit : 25 janv. 2021, 19:43

Merci pour ce petit bonus. On attendra la discussion entre :Mendoza: et :Marinche: plus tard.
Discussion déjà bien avancée cet après-midi mais y'a encore des passages qui me gênent, des trucs pas très fluides, des lourdeurs. Faudra que je relise ça avec un sang neuf... ;)

ET sur ce, je m'en vais lire ton message olé olé PTDR
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Re: FANFIC : "Au-delà des Mers" - republication

Message par IsaGuerra »

Chapitre 28
Riche idée ! Ferme-la ! : Simple et efficace ou La réponse à tout quand Mendoza en a marre
On a un grand lit à étrenner… et j’ai beaucoup… beaucoup de couches à enlever… : Euh ça va là Marinché ? :lol:

Chapitre 29
→ Ptn mais le premier paragraphe c'est d'un crade ! :shock:
cette activité rendait Menator complètement dingue : Déjà qu'il est bien timbré de base alors avec ça en plus il a dû devenir complètement chèvre :lol: :lol:
→ L'éplucheuse d'orange sauve la mise !

Bon et bien on attend la suite avec impatience !
Et au passage j'adore Mendoza mais limite là, dans ta fic, les passages sur le passé des Omèques m'intéresse beaucoup plus !
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Re: FANFIC : "Au-delà des Mers" - republication

Message par Anza »

IsaGuerra a écrit : 26 janv. 2021, 00:04
→ Ptn mais le premier paragraphe c'est d'un crade ! :shock:
Comment ça, c'est crade ? C'est juste un meuf qui se débarrasse de ses ordures et qui a même fait un tri sélectif avant ! Moi je trouve ça très éco-responsable :x-):
--> OK, je sors... :tongue:

Pour ce qui est du passé des Olmèques, je continue la génèse en parallèle, t'inquiète, même si, il est vrai, c'est un peu "l'histoire secondaire" du récit.
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Re: FANFIC : "Au-delà des Mers" - republication

Message par Anza »

CHAPITRE 30

Pas avec ça !


La conversation avait été, comme prévue, des plus houleuses. Mendoza ne voulait pas trop en dire, comme à son habitude, et Marinchè, fatiguée du mutisme mystérieux de son homme (ça va deux minutes !), avait décidé d’attaquer la muraille à coup de pioche, tout en subtilités. L’avantage, c’est que ça avait permis de percer l’abcès et d’enfin parler à cœurs ouverts. Il y avait eu des reproches (beaucoup !), des cris, des pleurs, des rires même, mais aussi des « je t’aime » et des « je suis désolé » (principalement)… Les mises au point de ces deux là avait des allures de chorégraphie de flamenco : « Je t’aime / moi non plus ! », « Ne me touche pas / prends-moi ou je te mords ! », « Ouiii, comme ça / mais lâche-moi ! » , « Je vais te tuer ! / mais je meurs si tu meurs… », « Sors d’ici / mais où tu crois aller ? »… « Olé ! »
Cette danse, haute en couleurs, s’était terminée dans une étreinte mêlant passion et règlement de compte acrobatique…
Surprenant.
A présent qu’ils étaient totalement épuisés et que leurs émotions violentes les avaient quittés, ils étaient enlacés à même le sol, recouverts à demi d’un drap que Mendoza avait tiré à eux en fin de partie, soucieux qu’il était de préserver leur corps des regards indiscrets, on ne sait jamais, dans de telles maisons, les murs avaient parfois yeux et oreilles !
Tandis qu’elle tournicotait distraitement les poils sur le torse de son hidalgo, Marinchè essayait de faire le point. En gros, Mendoza avait promis que sitôt la mission « De Messy » réglée, ils reviendraient en Espagne et que retrouver leur fille serait, alors, leur priorité, quelle que fut l’endroit où les mèneraient leurs recherches ! Et l’Inca avait accepté ce détour, après tout, elle se voyait mal partir à la recherche de ses enfants toute seule. En plus, elle souhaitait du fond du cœur que là où se trouverait María, Martín ne serait pas trop loin, sans quoi ça compliquerait encore les choses.
Il lui avait aussi promis que si la mission tournait au vinaigre, il planterait la sombre aristocrate en chemin et qu’elle aurait beau lui faire miroiter toute la fortune du monde, il ne risquerait pas sa vie, de façon insensée, pour cette dernière.
Marinchè était donc satisfaite. Ce n’était pas parfait, certes, mais connaissant Mendoza, cette promesse était une concession énorme, preuve d’un attachement profond de sa part vis-à-vis d’elle. Et ça valait tous les « je t’aime » de l’univers. Forte de cette certitude, un sourire apaisé aux lèvres, elle posa un baiser dans le cou de son Espagnol et s’y blotti doucement en fermant les yeux. Avec tendresse, Mendoza lui rendit son baiser et posa ses lèvres sur son front, remontant, de sa main droite, un peu plus haut le drap, de peur qu’elle ne prenne froid.
Il voulait l’entretenir d’un autre sujet, mais était-ce le bon moment ? Notre navigateur n’était pas franchement convaincu. Il hésita longuement avant de se lancer.
– Cariña, commença-t-il doucement, il faut que te parle d’une affaire qui me turlupine, je me disais que tu en savais peut-être plus que moi.
Marinchè lui offrit son plus parfait étonnement, relevant son joli nez pour entrevoir le visage de son interlocuteur.
– A quel propos ?
Il caressa ses cheveux, encore très courts, mais atteignant à présent le dessous de ses oreilles, en une sorte de petit carré décoiffé. Pensif.
– J’ai eu un échange étonnant avec Calmèque il y a quelques jours.
L’Inca se redressa légèrement, appuyée sur un coude.
– Étonnant dans quel sens ?
– Il m’a parlé de lui et de son enfance à Apuchi.
– Sérieux ? s’étonna Marinchè. Mais vous devenez super copains, s’amusa-t-elle.
L’Espagnol sourit discrètement sans s’attarder.
– Il m’a expliqué que Menator se servait de lui, d’une façon que je n’ai pas bien saisie, afin de retarder son vieillissement. Il a utilisé le terme « Fontaine de jouvence sur pattes » en parlant de lui-même.
A présent, Marinchè était tout à fait redressée et elle regardait son amant avec concentration.
– Il a vraiment dit ça ?
– Mot pour mot. Et hier, il s’est énervé parce qu’il pensait que j’allais lui demander d’immuniser tout l’équipage avec son sang, contre l’épidémie…
– Hein ?
– Je n’invente rien, je t’assure !
– Il pourrait faire ça ?
– Bah, tu me connais, j’ai pas trop insister, en plus l’idée l’avait singulièrement mis sur la défensive, il n’était pas à prendre avec des pincettes. Mais… dans le contexte actuel, difficile d’ignorer une telle information. Tu imagines ?
– Et qu’est ce que je suis sensée imaginer ?
– Bah, si comme il l’entend, il peut nous immuniser contre la suette, on pourrait traverser des zones particulièrement infectées et distancer nos poursuivants. Ce serait inespéré !
– Ouhlaaaa, fit l’Inca en écarquillant les yeux. C’est dangereux ton plan.
Mendoza fit la moue et parut partir dans ses pensées.
– Donc ? fit-il au bout d’un moment, il ne t’a jamais parlé de ce genre de choses ?
– Non ! assura vivement l’Indienne. Jamais.
Elle réfléchit et sembla soudain de souvenir d’une chose.
– Mais maintenant que tu m’en parles, j’ai remarqué un truc étrange le concernant.
Le navigateur prit un air amusé.
– Un seul ?
Elle poursuivit sans relever la plaisanterie.
– As-tu remarqué, commença-t-elle, comme la texture de sa peau est différente de la nôtre ?
Soudain, les yeux de Mendoza s’étrécir et une brusque mine suspicieuse s’invita sur son visage. L’envie de plaisanter s’était évanouie.
– Je sais pas, siffla-t-il, moi je ne l’ai jamais caressé…
L’Inca lui assena une petite tape sur l’épaule.
– Mais arrête, c’que tu peux être bête ! On a dormi ensemble pendant des semaines, t’as vu la largeur de la couchette ? Tu crois qu’on faisait comment ?
L’Espagnol se boucha les oreilles à la façon d’un gamin.
– Je sais pas, je veux pas le savoir et j’essaye de l’oublier ! Alors je crois qu’on va en rester là pour cette conversation.
– Tonto… , lui lâcha-t-elle atterrée.
Les dents serrées, Mendoza regardait obstinément dans une autre direction en soufflant bruyamment.
Un peu jaloux notre Espagnol ?
– Mendoza, mi amor, mais que vas-tu t’imaginer ? Tu te fais du mal. Je te l’ai déjà dit, plus platonique que ma relation avec Calmèque, tu meurs.
– Mouais, concéda l’Espagnol de très mauvaise grâce. Ca me reste quand-même en travers de la gorge alors évite de t’étendre sur le sujet à l’avenir, menaça-t-il d’une voix devenue aigre.
– Ok, comme tu voudras. Mais donc, ce que je voulais dire, se hasarda-t-elle en cherchant les termes adéquats et en évitant soigneusement de s’étendre sur la douceur exceptionnelle de la peau de l’Olmèque, j’ai remarqué qu’il cicatrisait anormalement vite.
A ces mots, Mendoza se décrispa instantanément pour se souvenir que, lui aussi, avait trouvé que les plaies infligées aux oreilles du petit homme s’étaient très vite résorbées. Il en avait, d’ailleurs, été surpris. Comment avait-il pu ne pas faire le rapprochement ? Maintenant ça lui semblait d’une telle évidence !
– Faudrait qu’on en ait le cœur net, déclara le navigateur.
– On pourrait le lui demande tout simplement, proposa-t-elle.
Mais l’Espagnol objecta, se souvenant de l’émotion dans laquelle ça semblait plonger l’Olmèque.
– Le sujet est sensible en ce qui le concerne, à mon avis, si tu lui demande tout de go, il va se braquer.
Marinchè prit alors un petit air aguicheur et laissa courir lentement ses doigts le long de la jambe de son amant, faisant mine de l’embrasser et passant le bout de sa langue sur la peau frissonnante de ce dernier.
– Je pourrais, souffla-t-elle langoureusement à son oreille en en mordillant doucement le lobe devenu très sensible, ses doigts poursuivant leur exploration, mettre Calmèque à l’aise, me coucher avec lui dans un lit et le caresser longuement avant de le lui demander…
La douche froide !
Mendoza se raidit, et blanc comme un linge, il se tourna vers son amante comme un automate, à mi-chemin entre l’envie de meurtre et la crise cardiaque.
– Mas je plaisaaaaaante ! s’esclaffa Marinchè en découvrant la mine déstructurée de l’Espagnol.
– Ha oui ? s’insurgea l’autre, furibond. Alors pourquoi je ris pas ?
La belle Indienne se renfrogna.
– Si on peut même plus plaisanter, bougonna-t-elle.
– Pas avec ça ! hurla l’Espagnol. PAS AVEC ÇA !!!
Et il se détourna en croisant les bras, la mâchoire contractée au possible et le teint écarlate, tandis que notre Inca le regardait, incrédule, toujours ahurie de constater à quel point il était simple d’asticoter un homme.
Modifié en dernier par Anza le 08 juin 2021, 12:05, modifié 2 fois.
8) Fane absolue de la 1ère saison, certes imparfaite, mais avec tant de qualités qu'on peut lui passer beaucoup de choses !
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Re: FANFIC : "Au-delà des Mers" - republication

Message par TEEGER59 »

Anza a écrit : 29 avr. 2021, 12:28 La conversation avait été, comme prévue, des plus houleuses. Mendoza ne voulait pas trop en dire, comme à son habitude, et Marinchè, fatiguée du mutisme mystérieux de son homme (ça va deux minutes !), avait décidé d’attaquer la muraille à coup de pioche, tout en subtilités. L’avantage, c’est que ça avait permis de percer l’abcès et d’enfin parler à cœurs ouverts. Il y avait eu des reproches (beaucoup !), des cris, des pleurs, des rires même, mais aussi des « je t’aime » et des « je suis désolé » (principalement)…
Les mises au point de ces deux là avait des allures de chorégraphie de flamenco : « Je t’aime / moi non plus ! », « Ne me touche pas / prends-moi ou je te mords ! », « Ouiii, comme ça / mais lâche-moi ! » , « Je vais te tuer ! / mais je meurs si tu meurs… », « Sors d’ici / mais où tu crois aller ? »… « Olé ! »
Cette danse, haute en couleurs, s’était terminée dans une étreinte mêlant passion et règlement de compte acrobatique…
Surprenant.
:arrow: Je ne sais pas pourquoi mais j'ai adoré cette entrée en matière.
Anza a écrit : 29 avr. 2021, 12:28 En gros, Mendoza avait promis que sitôt la mission « De Messy » réglée, ils reviendraient en Espagne et que retrouver leur fille serait, alors, leur priorité, quelle que fut l’endroit où les mèneraient leurs recherches ! Et l’Inca avait accepté ce détour, après tout, elle se voyait mal partir à la recherche de ses enfants toute seule.
:arrow: C'est déjà une bonne chose que le marin accepte sa paternité. Il aurait pu l'envoyer sur les roses, la Marinché!
Anza a écrit : 29 avr. 2021, 12:28 – Cariña, commença-t-il doucement, il faut que te parle d’une affaire qui me turlupine, je me disais que tu en savais peut-être plus que moi.
:arrow: Cariña? Tu veux dire Mariña?
Anza a écrit : 29 avr. 2021, 12:28 – Mais maintenant que tu m’en parles, j’ai remarqué un truc étrange le concernant.
Le navigateur prit un air amusé.
– Un seul ?
:arrow: :x-):
Anza a écrit : 29 avr. 2021, 12:28 Elle poursuivit sans relever la plaisanterie.
– As-tu remarqué, commença-t-elle, comme la texture de sa peau est différente de la nôtre ?
Soudain, les yeux de Mendoza s’étrécir et une brusque mine suspicieuse s’invita sur son visage. L’envie de plaisanter s’était évanouie.
– Je sais pas, siffla-t-il, moi je ne l’ai jamais caressé…
:arrow: Mais, mais... MDR! :lol:
Anza a écrit : 29 avr. 2021, 12:28 L’Inca lui assena une petite tape sur l’épaule.
– Mais arrête, c’que tu peux être bête ! On a dormi ensemble pendant des semaines, t’as vu la largeur de la couchette ? Tu crois qu’on faisait comment ?
L’Espagnol se boucha les oreilles à la façon d’un gamin.
:arrow: C'est le cas de le dire!
Anza a écrit : 29 avr. 2021, 12:28 La douche froide !
:arrow: Tu m'étonnes! :lol:
Anza a écrit : 29 avr. 2021, 12:28 Et il se détourna en croisant les bras, la mâchoire contractée au possible et le teint écarlate, tandis que notre Inca le regardait, incrédule, toujours ahurie de constater à quel point il était simple d’asticoter un homme.
:arrow: C'est bon, le boudin Espagnol? :x-):

Chapitre court mais excellent! Depuis le temps que j'attendais. Merci Anza! ;)
Modifié en dernier par TEEGER59 le 29 avr. 2021, 22:03, modifié 1 fois.
:Laguerra: : AH! Comme on se retrouve!
:Mendoza: : Ma première leçon ne t'a pas SUFFIT?
:Laguerra: : Cette fois, tu ne t'en sortiras pas si FACILEMENT!
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Re: FANFIC : "Au-delà des Mers" - republication

Message par Anza »

Coucou Teeger, pour répondre à ta question, "Cariña" veut dire "tendresse" en Espagnol. C'est un mot tendre.
;)
Pour le reste, c'est cool que ça t'ait plu !
Là, je vient de finir le chapitre suivant, mais je dois encore le relire pour vérifier que ça coule correctement. Je verrai demain à tête reposée.
C'est sympa de retrouver tes commentaires, ils me font toujours rire :lol:
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Re: FANFIC : "Au-delà des Mers" - republication

Message par Anza »

Coucou les filles (enfin, je dis "les" fille(e) mais... j'espère qu'on n'a pas perdu IsaGuerra avec tout ce temps écoulé, déjà que, soyons réaliste, ça ne se bouscule pas par ici...
Je suis d'ailleurs assez surprise de voir que le poste est plutôt pas mal "consulté" mais qu'à mon avis la plupart des lecteurs ne vont pas plus loin dès qu'ils comprennent que la fic met en scène des persos moins attendus.
Ca m'apprendra à jouer les saumons et à nager à contre-courant MDR

C'est pas grave, je récompense les braves !

Voici le chapitre 31 ;)
Modifié en dernier par Anza le 30 avr. 2021, 13:24, modifié 1 fois.
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Re: FANFIC : "Au-delà des Mers" - republication

Message par Anza »

CHAPITRE 31

La naissance nictitante


Cela faisait maintenant près d’une semaine que la naissance aurait dû avoir lieu, le petit n’était pas pressé de sortir. En même temps, comment le blâmer avec le climat ambiant ? Loumen, qui se faisait dorénavant appeler Menator, avait phagocyté toute la base depuis presque un mois et toutes personnes s’opposant à ses directives « disparaissaient » mystérieusement. Ils étaient sur la corde raide et le savaient on ne peut mieux. Même Zamis était devenu très prudent, ne sachant plus vraiment à qui il pouvait ou non faire confiance au sein de l’armée. Cette base était devenue un nœud de vipères et la délation, le sport national. C’est dans les heures les plus sombres qu’on voit la vraie couleur de l’humanité… Triste spectacle !

Mais ce matin, enfin, le travail de H1 avait commencé, la naissance était imminente. Les deux scientifiques auraient pu accélérer les choses en forçant l’accouchement au terme des neuf mois, mais Kiémen voulait rester prudent jusqu’à la fin, et ne rien brusquer, si le petit avait besoin de plus de temps, qu’il le prenne, la nature, elle seule, savait quand le moment était venu !
Et c’est avec une infinie précaution et une énorme nervosité que les deux Atlantes allaient s’improviser sages-femmes en cette fin de matinée.
Les contractions avaient commencé un peu plus tôt et un médicament avait été administré à H1 pour qu’elles s’interrompent, puisque, maintenue endormie, un accouchement par voies naturelles était impossible. C’est par césarienne que ce petit miracle viendrait au monde.
Ils s’étaient préparé depuis longtemps et à présent que le moment était arrivé, le scalpel maintenu au-dessus du ventre rond de H1, Kiémen sentait qu’il tremblait, ce qui, malgré son âge, n’était pas dans ses habitudes.
– Vous voulez que je le fasse, interrogea le laborantin.
– Ne le prends pas mal mon garçon, mais pour rien au monde je ne laisserais à quelqu’un d’autre le plaisir de cet acte historique, fit-il la voix chargée d’émotion. C’est l’aboutissement de près de trente années de recherches en ce qui me concerne et… très égoïstement, je veux savourer les choses jusqu’au bout !
– Je vous rappellerai vos paroles enthousiastes quand il faudra lui changer ses couches, taquina Kannan.
– Cet enfant sera parfait et il ne chiera pas, plaisanta le vieil Atlante.
Kannan pouffa de rire.
– Suis-je bête, c’est évident !
Kiémen prit une profonde inspiration et les deux Atlantes échangèrent un dernier regard avant de se lancer. D’une main redevenue ferme, le généticien coupa avec précision un peu au-dessus du pubis sur une douzaine de centimètres. Il dégagea graisse et muscles et fit bien attention de ne léser aucun organe. En moins de trois minutes, il atteignit l’utérus, qu’il incisa avec délicatesse. Il rompit ensuite la poche des eaux et ce sont les pieds de l’enfant qui furent visibles en premier.
C’est avec une grande appréhension, une peur de dernière minute, que le généticien sortit le bébé du ventre qui l’avait protégé durant les premiers mois de sa vie. Le vieil homme était tellement ému qu’il avait oublié de respirer et quand l’enfant, encore suspendu tête en bas, poussa d’instinct son premier cri en remplissant ses petits poumons d’air, Kiémen fit de même et cru qu’il allait chanceler.
Kannan sentit qu’il état temps de prendre le relais et il prit le petit être des mains du vieux scientifique et l’enroula dans une couverture. Kiémen se laissa tomber sur une chaise. Il savait qu’il devait encore enlever le placenta et refermer la mère, mais il s’accorda quelques instants, un peu étourdi, tandis que son jeune collègue et ami coupait le cordon ombilical. Kannan avait préparé de l’eau chaude pour laver l’enfant qui avait cessé de pleurer assez rapidement.
– Il n’ouvre pas encore ses yeux, remarqua le jeune homme. C’est normal ?
– Oui, certains nourrissons restent les mirettes closes plusieurs jours. En début de vie, certaines terminaisons nerveuses ne sont pas encore complètement terminées… des ajustements se font encore hors utéro, tout comme la fontanelle et ce genre de choses. Il n’y a pas lieu de s’inquiéter, rassura le généticien.
– Et vous avez vu ? fit Kannan, ému, il a des petits cheveux tout blancs partout sur le crâne.
Kiémen fit l’effort de se lever, se sentant très éprouvé, et parcourut les quelques mètres qui le séparait du laborantin et du nouveau-né. Il observa l’enfant un moment, cherchant à balayer encore quelques inquiétudes. Il semblait très bien se porter. Pourvu que ça dure. Dès que possible il lui ferait une batterie d’examens.
– On verra s’il les garde ou si c’est juste un petit duvet qui disparaîtra en grandissant, déclara le vieil homme à propos des cheveux du petit. Puis, il passa ses doigts avec douceur sur le dessus de la tête du bébé, et sourit. Ca faisait donc cet effet, d’être père.
Kannan vit combien le vieil homme était bouleversé.
– J’y ai bien réfléchi, affirma gentiment le jeune homme avec bienveillance, on devrait lui donner votre prénom.
Il sentait combien la venue au monde de cet enfant comptait aux yeux du vieux scientifique.
Kiémen accueillit cette annonce avec étonnement.
– Tu veux qu’on l’appelle Kiénori ?
Kannan sourit, il tenait toujours le petit dans ses bras, enroulé dans sa couverture. Il le regarda avec tendresse.
– C’est joli je trouve et puis… de cette façon, il gardera quelque chose de vous.
Le vieil homme en fut très touché et se sentit obligé de faire le même geste à l’égard du laborantin.
– Mais toi aussi, tu as beaucoup contribué, cette naissance est le fruit d’un travail commun.
– Mon prénom, c’est Kanopus, s’amusa le jeune homme. Vous êtes certain de vouloir l’affubler de ce nom ridicule ? Déjà qu’il sera un impur, on va peut-être lui éviter d’autres sources de moqueries, vous ne croyez pas ?
– Kanopus ? répéta le généticien avec une grimace de circonspection. Mais pourquoi ? Qu’est-ce qui s’est passé ?
Le jeune homme accueillit la réflexion avec amusement, il détestait son prénom et en avait fait son deuil depuis longtemps. Heureusement, son nom usuel, Kannan, était plus passe-partout.
– Mon père, expliqua-t-il brièvement, était un passionné d’astronomie. Et Kanopus est avec Sirius les deux étoiles les plus brillantes de la voute céleste australe.
Kiémen fit la moue.
– Dans ce cas, pourquoi pas Sirius plutôt ? C’est quand-même plus joli !
– Déjà pris… mon frère ainé.
– Ha… dommage, compatit le généticien.
Kannan sourit sans amertume.
– Je sais… brillant, mais moche. Va pour Kiénori du coup ? s’enquit-il pour la forme.
Le vieillard sourit en ébouriffant les petits cheveux blancs encore mouillés du nouveau-né.
– Te voilà baptisé mon garçon. Et si t’es pas content, faudra voir avec ton oncle Kanopus !
Kannan lança un regard faussement agacé à son ainé.
– J’aurais jamais dû vous le dire.
– Trop tard, s’amusa le vieux scientifique en gagatisant gentiment devant le nourrisson. Trop tard,… je vais t’emmerder avec ça pendant les dix prochaines années !

Les jours passèrent, et ils savaient, à présent, que leur priorité était de trouver le moyen de rendre la petite H1 à sa vie d’antan. Ils ne pouvaient la garder dans cette base endormie pour l’éternité.
Le souci c’est que leur marge de manœuvre n’avait cessé de se restreindre depuis la prise de pouvoir de Menator et sortir, même en petit comité, pour ramener la gamine ne serait pas une mince affaire. Aussi, avaient-ils décidé de prendre leur temps, histoire de trouver la bonne stratégie. Après tout, la petite n’était plus à une ou deux semaines près de coma artificiel.
Heureusement, à coté de ces tracas, le petit Kiénori était un enfant facile à vivre et qui ne posait pas de problème. Il faisait ses nuits, pleurait peu, mangeait normalement,… et ménageait donc les nerfs et la patience de ses deux tuteurs. Ce qui était une très bonne chose, parce que Kiémen ne se sentait plus trop l’âge des nuits blanches à essayer de comprendre pourquoi un bébé se mettait à brailler sans discontinuer et sans raison apparente.
Pour tout le reste, niveau santé, le petit allait très bien.

C’est ainsi que dix jours après sa naissance, le petit ouvrit ses yeux pour la première fois et, passé les premières minutes d’attendrissement de Kannan et Kiémen, tous deux présents, les deux scientifiques se figèrent :
Là, devant eux, alors que Kiénori battait des paupières et découvrait le monde pour la première fois de ses petites prunelles rouge et vertes, conformes à n’importe quel Atlante, ils virent distinctement une membrane blanchâtre s’étirer depuis le coin de son œil, puis se retirer pour disparaître latéralement en un instant.
Kiémen se statufia avant d’articuler, ébahi.
– Il a une paupière nictitante ?
Les deux hommes se regardèrent et se précipitèrent vers H1.
– Comment on aurait pu rater ça ? s’enquit le vieux généticien, tandis qu’il écartait la paupière de la petite fille pour voir si elle avait la même particularité que son fils.
Le verdict fut sans appel. H1 avait aussi une membrane nictitante.
– C’est délirant… , lâcha Kannan, abasourdi par la découverte. En même temps, tempéra-t-il, on ne l’a jamais vue que les yeux fermés, comment on aurait pu se douter ?
Devenu muet par la stupeur, Kiémen prenait de plein fouet cette information inattendue.
– Mai c’est quoi cette gamine ? lança-t-il brusquement après quelques secondes d’hébétude.
Il se leva, et se mit à marcher de long en large nerveusement.
– Des poissons, des reptiles, des oiseaux,… plein d’espèce sont pourvues de ce type de paupières mais pas les humains ! Il n’y a qu’un seul primate, l’Angwantibo de Calabar, qui possède une membrane nictitante fonctionnelle. C’est n’importe quoi ! Mais avec quoi on a hybridé ce gosse ?
– Pas de panique ! tenta de calmer le laborantin. C’est peut-être une mutation spontanée, j’ai entendu dire que ça pouvait se produire, les yeux bleus sont arrivés comme ça. Pas de quoi s’affoler. Tous ses examens le montre en parfaite santé et il a tous ses organes là où il faut. Ses prises de sang n’ont rien d’anormale, ses constantes sont impeccables. C’est peut-être juste une petite spécificité, comme les oreilles décollées, argua-t-il.
– Une petite spécificité ? railla le généticien. T’es sérieux ?
Kannan se mordit les lèvres, conscient de l’absurdité de sa réflexion.
– Pouvoir enrouler sa langue, avoir un utérus rétroversé ou pourvoir faire bouger ses oreilles, ça, ce sont des petites « spécificités », Kannan, des petites particularités qui peuvent être propres à chacun et qui marque nos différences, mais, et il fit une pause afin d’être certain de bien se faire comprendre. Mais, lui trouver une membrane nictitante, c’est comme découvrir qu’il a des branchies ou des nageoires ! Ce n’est pas et n’a jamais été une caractéristique humaine ! Ce n’est pas normal ! Et c’est une catastrophe !
Sur ce, Kiémen scruta, presque avec méfiance, la jeune H1 qui dormait paisiblement dans un lit au fond de la pièce. On pouvait lire toute la déception et l’amertume du monde dans les yeux du vieil homme. Cette naissance n’avait aucun intérêt et ne résolvait rien si la mère n’était pas « vraiment » Hiviane… Quelle désillusion !
– C’est donc pour ça que ça a fonctionné miraculeusement, conclut-il comme pour lui-même en le laissant choir sur une chaise. Cette gamine est particulière…
Kannan ne répondit plus rien, cette conclusion tombait sous le sens. Il accusait le coup, lui aussi.
D’un pas lasse, il s’approcha du petit lit dans lequel Kiénori Junior gazouillait avec un énorme sourire accroché à se petites joues rebondies. Le laborantin ne put s’empêcher de le trouver adorable. Il observa cette membrane blanchâtre apparaissant par moment pour recouvrir son cristallin. Quel rôle remplissait cette paupière étrange ? Cela protégeait-il ses yeux de la lumière ? Du dessèchement ? De ?
Il en était là, perdu dans ses réflexions quand il entendit tinter du verre dans son dos. La mine sombre, Kiémen s’était avachi dans un vieux canapé tout râpé qu’ils avaient récupéré en douce dans un laboratoire désaffecté de l’aile ouest. Le vieil homme avait posé à même le sol, une bouteille d’alcool et comptait visiblement s’en servir. Contrit, Kannan, laissa le bébé à ses découvertes visuelles et partit rejoindre son collègue.
– C’est ça la solution ? ironisa le jeune homme. On se noie dans du brandy.
– Tout à fait ! assura Kiémen qui s’était déjà servi et portait à ses lèvres le breuvage anglais.
C’est à cet instant que leur attention, à tous les deux, fut attirée par des bruits de pas. Ils se tournèrent dans la direction de ceux-ci et découvrirent, sans grande surprise, qu’il s’agissait de Zamis.
– J’arrive au bon moment on dirait, fit-il sur un ton enjoué en constatant que les deux scientifiques trinquaient.
Machinalement, le Lieutenant partit faire un coucou au bébé. Ce dernier babillait dans son berceau, les mains tendues au-dessus de lui, comme découvrant ces formes étranges.
– Oh ! S’exclama le militaire. Il a ouvert les yeux !
Et à cet instant, la petite membrane blanche apparu quelques secondes pour disparaître presque aussitôt.
– Oh putain ! fit Zamis en reculant d’un pas. Ca, c’est flippant !
Un peu effrayé, il obliqua la tête vers son compagnon et le vieux généticien.
– Vous avez vu ça ? C’est normal, ce truc ?
Les deux autres le gratifièrent d’un grognement en levant leur verre.
– Ha… d’accord, comprit le militaire. C’est pour ça que vous picolez...
Il fit la grimace et regarda le nourrisson avec une forme d’inquiétude. Puis une expression comique teinta son visage.
– Et si j’approche mon doigt, il me mange ? plaisanta-t-il.
Les regards agacés et réprobateurs des deux scientifiques lui répondirent.
– OK, c’est apparemment une cata et vous n’êtes pas d’humeur, constata Zamis.
Kiémen lui fit alors signe d’approcher avec son indexe, comme s’il avait un compte à régler avec le militaire. Ce dernier s’avança, presque méfiant.
Déjà un peu éméché, le vieil homme ne tenait pas du tout l’alcool, il l’apostropha d’une voix qui teintait différemment de son habitude.
– Quand t’as trouvé la gamine, Zamis, commença-t-il. Elle vivait dans une marre avec des grenouilles ?
La militaire lança un regard quémandant de l’aide en direction de son amant. Et celui-ci lui fit comprendre de ne pas faire attention et sur-articula en sourdine un « je t’expliquerai » que le militaire accueillit en faisant une moue circonspecte.
– Pourquoi ? se hasarda-t-il. Maman a la même coquetterie ?
Et Kiémen grogna une nouvelle fois.
– Une coquetterie, maugréa-t-il. On a mis au monde Godzilla et il me parle de coquetterie.
Zamis se pencha discrètement vers Kannan.
– Vous avez changé son prénom ?
Et le laborantin fit non de la tête tandis que le vieil homme se reservait du brandy.
– Il a déjà bu beaucoup ?
– Oh, un demi-verre, au moins ! déclara Kannan sur un ton de dérision.
Et se penchant en direction de son compagnon dans une attitude de confidence, de toutes façons Kiémen ne les écoutait pas, Kannan raconta que six mois plus tôt, une bouteille d’éthanol s’était brisée au sol et que rien qu’à cause des effluves, le vieux généticien avait dansé pendant une demi heure avant de s’endormir.
– Ah ! ironisa le militaire. On est prêt du coma éthylique du coup !
– En gros c’est ça, confirma Kannan.
Modifié en dernier par Anza le 08 juin 2021, 12:06, modifié 1 fois.
8) Fane absolue de la 1ère saison, certes imparfaite, mais avec tant de qualités qu'on peut lui passer beaucoup de choses !
Perso préféré : Calmèque, cherchez pas, mon psy a jeté l'éponge ! MDR

MY FIC : https://tinyurl.com/4we7z2j7
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