Fanfic saison 4 faite maison

[ziaguerra]

Bravo Ziaguerra.
Un beau récit.
Une bonne conclusion avec les questionnements de Mendoza.
Pas mal. Continue !

Merci beaucoup yupanqui !

[ziaguerra]

Voici la suite :


Chapitre 2: En route vers la 5ème cité d’or

téléchargement.jpg mco.jpg (9.74 Kio) Vu 2190 fois

Le lendemain matin, nos protagonistes se levèrent de bonne heure et firent de difficiles adieux aux bédoins. Ils rejoignirent le Condor aussitôt afin de partir au plus vite et de ne pas laisser trop d'avance à Ambrosius.

: Alors, ou allons nous maintenant ?
: Vers l'ouest !
: Oui mais ou exactement ? Nous savons juste qu'Ambroius se dirige vers l'ouest mais nous n'avons aucune indication d'une ville ou d'un pays. Et en plus, la boussole ne nous est d'aucune utilité puisque elle va probablement être brouillée à cause de nos médaillons et du Condor !
: Détrompe toi ! Nous avons une piste ! Vous vous souvenez à Akkad, quand nous avons pris la boussole d'Ambrosius et des pièces d'orichalque, Esteban avait emporté avec lui aussi quelques cartes et je peux vous dire que ça en vallait la peine !
: Tu a gardé ces cartes ?
: Evidemment ! Qui serait assez fou pour ne pas les prendre !
: Et qu'as tu trouvé alors ?
: Et bien ce matin, j'ai eu le temps d'y jeter un petit coup d'oeil et en me référant à notre position, j'ai cherché une carte qui pourrait représenter ce fameux continent africain, comme l'a dit Mendoza. Et devinez quoi ! J'en ai trouvé une !
Tao sortit de son balluchon les grands parchmins et feuilleta le tas sur le sol jusqu'à trouver cette fameuse carte.
: Regardez !
Tao montra à ses amis l'image.
: On peut voir qu'Ambrosius a entouré une mystérieuse ville qui se nomme Aksoum en Ethiopie. Tu connais peut être cette ville toi Mendoza ?
: Non malheureusement, je ne connais rien de ce pays et encore moins de cette ville.
: En tout cas, c'est encore une sérieuse piste alors allons y !





~~~~~






Le voyage dura 2 jours. La première nuit, Mendoza fit un feu et monta la garde la nuit, comme à chaque fois d'ailleurs. Pedro, Sancho, Tao et Esteban s'étaient endormis comme des bébés. Zia n'arrivait pas à trouver le sommeil. Elle ne parvenait pas à faire le vide dans sa tête. Tout revenait à chaque fois. Ses souvenirs, ses pouvoirs mais aussi toutes les questions qu'elle n'arrêtait pas de se poser à propos de ses origines. Qui était elle au juste ? Une mystérieuse fille Inca aux pouvoirs extraordinaires en plus d'être l'une des deux élus dans la quête des cités d'or ? Elle ne le savait pas. Elle avait l'impression que quelque chose lui échappait. Mais quoi ? Cette étonnante ressemblance entre elle et la Princesse Rana'Ori n'était pas un hasard. Elle le savait. En entendant Sancho ronfler, Zia se tourna sur le côté. C'est là qu'elle aperçut Mendoza. Debout contre un arbre, les bras croisés et la tête légèrement inclinée vers le bas. Elle fut tout d'abord stupéfaite de voir l'expression que le visage de Mendoza dégageait. Puis elle se demanda qu'est ce qui pouvait causer une telle tête au marin. Comment cet homme qui était si fort, si valeureux, si courageux et dont la mort ne le faisait même plus ressentir un minime sentiment de tristesse, pouvait-il avoir l'air si décomposé, si malheureux ? Elle se le demandait même si elle en avait déjà une petite idée. Et le seul moyen d'en être sûr, s'était de lui en parler.
Zia se leva et alla rejoindre Mendoza situé quelques pas plus loin. Le navigateur ne remarqua pas la venue soudaine de la jeune fille jusqu'à ce que ses longs cheveux bruns viennent lui éffleurer le bras gauche. Il sursauta un peu étant surpris par ce contact inattendu.
: Excuse moi Mendoza, je t'ai fait peur ?
: Non non Zia, j'ai juste été un peu... comment dire...surpris.
: Je voulais juste savoir si tu allais bien. Je t'ai vu il a quelques minutes et tu m'as paru dans un état assez inhabituel.
: Bien sûr que tout va bien ! Pourquoi n'irais-je pas bien ? Ahaha... Zia, tu devrais aller te coucher, demain nous reprenons le vol tôt.
: Ne fais pas semblant de ne pas comprendre Mendoza. Je sais que quelque chose ne va pas. Je te connais suffisamment pour savoir si tu vas bien ou pas.
Zia avait exprimé cette phrase avec son calme habituel mais avec une pointe de fermeté qui n'échappa pas au marin. Il se sentit quelque peu gêné de voir que la jeune fille comprenait ce qui se tramait dans son esprit. Il détourna la tête pour ne pas faire face à la jeune Inca.
: Tu ne dois pas avoir honte Mendoza. Nous sommes tes amis ! Tu peux tout nous dire tu sais, j'aimerais comprendre ce qui ne va pas et t'aider. Ca sert à ça les amis !
: Merci Zia mais je ne crois pas être capable de tout vous dire comme ça. Ma relation avec Laguerra est assez compliquée à comprendre et j'ai bien peur que vous ne l'acceptiez pas. Je ne veux pas vous embêter avec tout ça et encore moins compromettre votre mission. C'est très gentil de ta part Zia, mais tu ne devrais pas te mêler de ça. C'est une affaire entre Laguerra et moi.
: Et si Gaspard a vu que vous vous étiez embrassés, et qu'il raconte tout à Ambrosius, Laguerra serait peut être en danger. Et si elle est en danger, cela ne concernerait plus uniquement toi mais nous tous ! Quand tu disais que nous n'accepterions sûrement pas ta relation avec Laguerra, tu pensais à Tao n'est-ce pas ? Nous savons tout deux qu'il a très mal vécu la trahison d'Ambrosius et qu'il aura certainement du mal à faire confiance à Laguerra. Mais crois moi, ce ne sera qu'une question de temps et il finira par se rendre compte que Laguerra n'est pas comme Ambrosius.
: Oui, tu as sans doute raison. Mais le problème, c'est que je ne sais pas dans quel camps elle est. Elle m'a dit qu'elle avait de bonnes raisons de faire ce qu'elle faisait mais elle ne me les a pas dites clairement. Je n'ai aucune idée de quoi elle voulait parler.
: Je pense qu'elle aimerait être avec nous mais que justement ces fameuses raisons l'en empêchent. Tu la reverras Mendoza, j'en suis sûre et quand cela arrivera, tu pourras l'aider et surtout en savoir plus sur elle. Mais pour cela, tu dois nous en parlez ou du moins au moins à moi si tu crains encore la réaction des autres.
: Merci infiniment Zia, je crois de toute manière que je t'en ai déjà beaucoup trop dit ! Mais tu as encore et encore une fois sans doute raison, mais je préfère attendre encore un peu avant d'en parler aux autres. Aller, maintenant file dans ta couette te reposer, une grosse journée nous attend demain !
Zia esquissa un sourire à l'espagnol avant de se faufiler tout doucement à travers les autres afin de ne pas les réveiller. Mendoza se sentit soulager d'avoir pu se confier à quelqu'un. Il savait qu'au moins elle, elle comprenait ce qu'il ressentait.






~~~~~






Le lendemain en fin d'après-midi, ils arrivèrent enfin en Éthiopie. Zia se pencha par dessus la vitre du cockpit pour mieux admirer le paysage.
: Regarder tout ces animaux ! Ils sont magnifiques !
: Je n'avais encore jamais vu de telles bêtes !
: Bah, qu'est-ce qu'elles ont de si particulier ?
: Je sais pas, elles sont très grandes, encore plus grande que l'éléphant de Gunjan.
: Ici, nous pourrons encore sûrement voir des éléphants. Ils se déplacent toujours en troupeaux.
: Génial !
: Il va bientôt faire nuit Esteban, tu devrais atterrir.
: Oui et justement, je viens d'apercevoir un village au loin, nous pourrions atterrir tout près et y passer la nuit.
: Non, il vaut mieux rester dans le Condor ce soir, on ne sait pas s'ils apprécient les étrangers ou pas.
: Oui, Mendoza a raison. Pas la peine de prendre des risques inutiles !
Mais tout à coup, les nuages se firent plus nombreux et plus gris. Zia eut soudain un pressentiment. Elle ressentit encore une fois ce qu'il allait se passer.
: Esteban ! Atterris tout de suite ! Maintenant !
Esteban n'eût pas le temps de poser le Condor qu'un éclair frappa déjà un arbre qui se fendit en deux. Les commandes de l'oiseau d'or ne répondirent plus et il se laissa tomber dans les airs comme une simple poussière. Tao paniqué, comme tous les autres d'ailleurs, ordonna à Esteban de faire apparaître le soleil comme par réflexe.
: Esteban ! Fais apparaître le soleil ! Je t'en supplie ! Aussi non nous allons tous mourir !
Esteban lâcha immédiatement le serpent doré et ouvrit l'énorme vitre du cockpit. Le jeune garçon exécuta son souhait sans plus attendre.
: Oh soleil, je t'en supplie ! Sauve nous ! Apparais ! Maintenant !
Une dizaine de secondes plus tard, un rayon de soleil transperça un nuage puis il finit par apparaître pleinement. Les boutons du Condor se rallumèrent au même moment et le serpent fut de nouveau opérationnel. Esteban se rua dessus afin de redresser l'engin. Malheureusement, l'oiseau était déjà beaucoup trop bas et Esteban ne réussit qu'à amortir la chute en le faisant longer le sol sur une centaine de mètres environ. Une fois que l'engin fut stabilisé, le jeune élu en sueur se rua sur ses amis pour s'assurer qu'ils n'étaient pas blessés.
: Tout le monde va bien ?
: Oui oui, on est juste un peu secoué.
: Olala Sancho, j'ai bien cru que cette fois on allait vraiment y passer.
: Oh...oh oui, moi au... aussi.
: Tu n'es pas blessée Zia ?!
: Non non, rassure toi. J'ai juste un peu mal à la tête.
: Oh non !
Tu as sûrement dû te cogner lors du choc. Ca va sûrement passer arghhhh...
Le marin mit instinctivement sa main droite sur ses côtes.
: Tu es blessé Mendoza ?! Tu t'es encore blessé aux côtes ?!
: Ce n'est rien Esteban. Ne t'inquiète pas pour moi. Sortons plutôt du Condor.
Esteban n'était pas convaincu par la réponse du marin mais n'ajouta rien de plus car il savait qu'il ne pourrait le faire changer d'avis, du moins pour l'instant.
Lorsqu'ils descendirent du bec du Condor, Esteban remarqua qu'une foule de personnes les regardait stupéfaite. Personne ne savait quoi dire. Mendoza prit en premier la parole.
: Bonsoir braves gens. Nous ne vous voulons aucun mal. Nous venons en paix.
: Qui êtes-vous ? Et quelle est cette étrange machine ?
: Ca suffit Boubacar ! Ce n'est pas à toi de faire la loi ! Ces étrangers s'expliqueront devant le chef du village qui n'est en aucun cas toi je présume!
Le dénommé Boubacar se fit plus discret dans la foule et le bras droit du chef fit signe à nos héros de le suivre jusqu'à une étrange maison. En effet, celle-ci était uniquement constituée de terre cuite qui formait ainsi les parois du bâtiment*. On pouvait remarquer que c'était l'un des plus beaux bâtiments du village. Nos protagonistes entrèrent à l'intérieur et avancèrent vers un viel homme assis sur un tapis. Celui-ci se releva directement en apercevant la venue soudaine de son bras droit et d'inconnus.
: Voici les étrangers qui étaient dans l'oiseau d'or chef Harun.
Harun: Je te remercie de me les avoir apporté Sadnan. Tu peux t'en aller maintenant.
Sadnan aquieça et sortit de la demeure.
Dès que Sadnan fut partit, Harun examina nos héros de la tête aux pieds jusqu'à ce que ses yeux se posent sur le torse d'Esteban et ne le quittèrent plus. Mendoza, ayant remarqué cette pause marquée, brisa enfin le silence qui c'était installé dans la pièce jusqu'à maintenant.
: Que nous voulez-vous au juste ?
Harun, surprit, sortit en un rien de temps de ses pensées et regarda Mendoza droit dans les yeux.
Harun: N'ayez crainte, nous ne vous voulons aucun mal.
: Pourtant, ce n'est pas l'impression que vous nous donner. Répondit-il sèchement.
Harun: Oh, pardonnez nous, nous n’avons pas l’habitude d’accueillir des visiteurs et nous nous méfions des étrangers. Mais je sais qui sont ces deux enfants qui portent les médaillons du soleil. Vous serez accueillis comme il se doit.
: Alors pourquoi nous traitez-vous comme des prisonniers ?
Harun: Parce que vous, vous semblez bien espagnols, et les espagnols sont des gens dangereux aveuglés par l’or.
Esteban ne perdit pas une seconde de plus pour défendre ses compagnons.
: Ce sont nos amis chef Harun ! Rassurez-vous, ils ne vous veulent aucun mal !
: Esteban dit la vérité chef Harun ! Ce sont nos amis ! Croyez-nous, ils ne sont pas comme les autres espagnols !
Harun: Si vous en êtes si sûrs, je vous crois. Ils seront aussi traités correctement mais prenez garde, une prophétie raconte que votre quête sera menacée par un mystérieux traître et qu’il sera une grande menace pour vous !
: Nous avons déjà démasqué ce fameux traître.
: C’est pas Mendodo Mendoza ! C’est Za Zarès le traître ! Pas nous !
Harun: Zarès ? Qui est-ce ?
: Un alchimiste, petit et roux mais si vous le voyez un jour, il sera probablement dans son costume de Zarès ! Une tunique rouge qui appartient à l’ordre du Sablier !
: Et il voyage comme nous par les airs, mais pas avec un Condor, mais avec sa Nef ! Un bateau volant !
Harun: Que dis-tu ? Un bateau volant ?
: Quoi ? Vous l’avez déjà vu ?
Harun: Oui ! Bien sûr ! Hier, nous avons vu un bateau volant survolé notre village. Un groupe de chasseur a décidé de suivre cette Nef comme vous dites et de voir où elle allait. Elle les a finalement conduit à la cascade à 2 heures de marche d’ici.
: Une cascade ? Et qu’est ce qu’il a fait là bas ?
Harun: Nous ne savons pas. Nous avons juste remarqué que la pierre sacrée du lac a disparue. Il a donc sûrement dû la dérober.
: Une pierre sacrée ? Mais à quoi lui servira-t-elle ?
: Ce n’est pas par hasard qu’Ambrosius a volé cette pierre. Elle doit sûrement être la clé d’une de ces inventions destructrices exactement comme les soleils noirs avec la matrice d’orichalque ! Enfin, les inventions de mon peuple n'ont en aucun cas pour but de détruire quoi que ce soit. Au contraire, elles ont étés inventées pour améliorer le monde ! Mais si elles tombent dans de mauvaises mains comme celles d’Ambrosius, elles pourraient devenir les armes les plus dangereuses de la planète !
Harun: Tu as sans doute raison mon jeune garçon.
: Mais la vraie question est, quel est cette invention destructrice qu’Ambrosius veut créer ?

* Je ne sais pas si c’était ce matériau qu’on utilisait à l’époque pour construire des maisons en Afrique. Si cela s’avère incorrect, n’hésitez pas à me le dire comme ça je pourrai me corriger. Merci à ceux ou celles qui le feront si nécessaire !

[TEEGER59]

C'était superbe.
Quelques fautes et répétitions mais le récit est très bien détaillé.
En ce qui concerne le bâtiment en terre cuite, tu n'es pas obligé(e) de rentrer dans les détails. Mais si tu veux être plus pointilleux/pointilleuse, tu peux regarder à "pisé", "adobe" ou "bauge" sur wikipédia. Ce sont des modes de construction en terre.

[ziaguerra]

Merci beaucoup teeger ! Et merci aussi pour le renseignement. Mais je pense que je ne vais pas rentrer dans le détail car aussi non, si je dois faire ça à chaque fois, je crois que je ne vais pas m'en sortir !

[Sandentwins]

Pas besoin de forcer le détail si tu n'y vois pas d'intérêt. Vouloir faire à la fois la narration et le documentaire de fin, ça sort du texte et ça donne juste envie de sauter des paragraphes. N'étale pas trop ton attention, écris ce qu'il faut et comme tu le sens.

Un moment fluffy entre Mendoza et Zia, c'est sympathique. Et bien sûr, une dose de childofthesunning parce que ya pas de raison. C'est bien sympa, 'histoire est prenante et le découpage mieux effectué. Prends donc ce cookie.

[ziaguerra]

Pas besoin de forcer le détail si tu n'y vois pas d'intérêt. Vouloir faire à la fois la narration et le documentaire de fin, ça sort du texte et ça donne juste envie de sauter des paragraphes. N'étale pas trop ton attention, écris ce qu'il faut et comme tu le sens.

Un moment fluffy entre Mendoza et Zia, c'est sympathique. Et bien sûr, une dose de childofthesunning parce que ya pas de raison. C'est bien sympa, 'histoire est prenante et le découpage mieux effectué. Prends donc ce cookie.

Merciiii

[yupanqui]

Bien écrit Ziaguerra.
Récit prenant. Bon rythme. Bons dialogues. Une belle intrigue.
Bien intéressant. Bravo.

[Este]

Tu t'inspire beaucoup de la saison 3 mais c'est super !

[ziaguerra]

Bien écrit Ziaguerra.
Récit prenant. Bon rythme. Bons dialogues. Une belle intrigue.
Bien intéressant. Bravo.

Merciii yupanqui !

Tu t'inspire beaucoup de la saison 3 mais c'est super !

Oui effectivement, il y a parfois des petits clins d'oeil^^.

[Este]

Vivement le prochain chapitre !!