Fanfic: Le monde est dans sa jeunesse.

C'est ici que les artistes (en herbe ou confirmés) peuvent présenter leurs compositions personnelles : images, musiques, figurines, etc.
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yupanqui
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Re: Fanfic: Le monde est dans sa jeunesse.

Message par yupanqui »

Pas une promenade tranquille...
Que de meurtres...
Mais sinon, bien relaté.
« On sera jamais séparés » :Zia: :-@ :Esteban:
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TEEGER59
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Re: Fanfic: Le monde est dans sa jeunesse.

Message par TEEGER59 »

Merci.
La suite bientôt... avec l'arrivée d'un personnage que l'on aime détester.
:Laguerra: : AH! Comme on se retrouve!
:Mendoza: : Ma première leçon ne t'a pas SUFFIT?
:Laguerra: : Cette fois, tu ne t'en sortiras pas si FACILEMENT!
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Este
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Re: Fanfic: Le monde est dans sa jeunesse.

Message par Este »

Gaspard ?
Saison 1 : 18/20 :D
Saison 2 : 13/20 :roll:
Saison 3 : 19/20 :-@ :-@ :-@
Saison 4 : 20/20 :-@ :-@ :-@ :-@ :-@

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yupanqui
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Re: Fanfic: Le monde est dans sa jeunesse.

Message par yupanqui »

Charles Lequin ? De la collection éponyme ?
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IsaGuerra
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Re: Fanfic: Le monde est dans sa jeunesse.

Message par IsaGuerra »

Encore un chapitre bien sympathique

Sacrément violent l'attaque des « confrères » du jeune Mendoza ! :shock:
La petite pensée à Esteban → Moooh trop mignon
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TEEGER59
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Re: Fanfic: Le monde est dans sa jeunesse.

Message par TEEGER59 »

Suite.

CHAPITRE 10.

Causses du Quercy, forêt de la Braunhie.

Tout en passant l'index le long de l'arrête de son nez, signe chez lui d'une intense réflexion, Mendoza contemplait la carte du borgne. Heureusement détaillé, le document lui offrait trois cheminements possibles à partir de la commune du Bastit pour rallier la Catalogne, puis Barcelone.
Le premier trajet, le plus rapide et le plus sûr, passait par l'est de la Guyenne et ensuite l'ouest du Languedoc, territoires soigneusement gardés par les fameuses tours de guet du royaume de François Ier. C'était celui qu'emprunteraient Vinko et sa caravane. Bien qu'étant sous contrat avec Anne de Montmorency, le Yeoman ne tenait pas vraiment à composer avec les troupes du maréchal de France. À présent, l'alerte avait sûrement été donnée, la zone allait être sévèrement quadrillée par toutes sortes de patrouilles, alliées ou ennemies. Donc difficilement praticable, même sans la présence de Macumba.
Venait ensuite l'option de couper à travers la forêt de la Braunhie. Emprunter les pistes forestières pour éviter la ligne des forts par le sud-est, avant de prendre à l'ouest, derrière le rideau de surveillance des tours. Un parcours probablement exténuant, qui présenterait peu de confort car la terre y était gorgée par les eaux de pluie.
Enfin, la dernière possibilité. Oublier l'étape Cahors-Toulouse et bifurquer complètement à l'est vers Figeac, au débouché de l'Auvergne et du Haut Quercy.

27.PNG

Traverser la rivière Célé et gagner la région du Limargue, atteignant ainsi les premiers contreforts du massif central afin de rejoindre Albi, Castres puis Narbonne.
Cependant, avisant le ciel, le capitaine balaya cette éventualité. Les lourds nuages d'encre marquant la fin tardive de la saison des pluies se dirigeaient sur eux. Ils iraient ensuite en ligne droite vers les montagnes où ils s'ébattraient joyeusement, bloquant les chemins par d'infranchissables tempêtes de neige.
Il ne lui restait donc que la deuxième option.
En passant par la forêt, ils pourraient rejoindre Cabrerets, indiqué sur le plan. Au confluent de la Sagne et du Célé, le village se nichait au pied de la falaise de Rochecourbe, immense paroi en surplomb, à laquelle étaient accrochées les ruines d'un château médiéval. Pendant la guerre de Cent Ans, celui-ci était tombé aux mains des grandes compagnies au service des Anglais d'Aquitaine.
En fin de compte, c'était un trajet permettant d'éviter la majeure partie des patrouilles.
:Mendoza: : Et ensuite, comment franchir les Pyrénées, traverser la Catalogne et pénétrer dans la cité? (Pensée).
Mendoza soupira en se disant mentalement:
:Mendoza: : Chaque chose en son temps...
Il verrait bien sur place.
Et que décider pour l'avenir de la Gitane? Elle n'avait pas son entraînement et allait le ralentir. Quelle était sa valeur? Le Catalan avait le souci de ne pas s'encombrer d'un poids mort. Alors, comment l'utiliser au mieux de ses compétences? Il l'ignorait encore. Le Don de Macumba était-il fiable? La jeune femme était pour l'heure une compagne plaisante, intelligente, sachant apprécier la valeur du silence, contrairement à beaucoup de ses pareilles. Il espérait ne pas avoir à lui faire de mal. Il le ferait cependant, si cela s'avérait nécessaire, et sans remords.
Rien ni personne ne lui barrerait le chemin.
La danseuse interrompit le tour dérangeant que venaient de prendre ses pensées.
Mac: Qu'as-tu décidé?
:Mendoza: : J'espère que tu apprécies la marche?
Sa grimace lui signifia que tel n'était pas le cas. Tant pis pour elle. Froidement, il reprit:
:Mendoza: : Nous allons devoir voyager léger. Je vais faire le tri dans nos affaires. Après, nous partirons. Il faudra que tu t'accroches.

☼☼☼

À peu près au même moment, dominant la canopée, un mystérieux phénomène météorologique planait. Un amas compact de nimbus, plus ou moins noirs, se déplaçait à l'inverse des lois de la physique, contre les courants ascendants de l'air. Oblitérant le ciel, le menaçant nuage se rapprocha en crépitant, jusqu'à se stabiliser au-dessus d'une clairière.
Puis, dans un bruit semblable à un coup de tonnerre, un vaisseau volant apparut. Il commença à perdre de l'altitude jusqu'à prendre contact avec la terre. Alors, du flanc de la nef volante, un escalier en bois actionné par un ingénieux mécanisme fut descendu jusqu'au sol.
Une horde de soldats au grand complet débarqua afin de se mettre en chasse. Ils furent accueillis par une pluie dense et fine. Cent hommes revêtus d'un hoqueton blanc brodé d'or et portant une pertuisane à clous d'or et à frange. Il s'agissait de la troisième compagnie des gens-d'armes Écossais, corps militaire d'élite constituant la garde personnelle du souverain Français. Ils portaient également un paquetage léger et au moins une deuxième arme. Aussitôt arrivé sur place, Joachim de La Châtre, capitaine de l'ancienne garde du roi et de la Grosse Tour de Bourges, grand-maître des Eaux et forêts du duché d'Orléans, leva son épée et éructa une série d'ordres secs. La mèche noire de son front soulignait la force et l'assurance de son regard. La compagnie s'élança aussitôt, avec discipline et presque en silence, pour former l'ordre de marche. Un pisteur partit seul reconnaître les lieux.
Un individu détonait au milieu de cette troupe féroce. Dressé sur les talons de ses bottes, un petit homme chauve au teint de roses, portant une chemise blanche sous un pourpoint gris ardoise dont les bords et les entournures en étaient garnis d'un bourrelet saillant, s'immobilisa devant le chef de guerre. Ils se dévisagèrent avec un mépris difficilement contenu.
J-C: Que veux-tu, sorcier?
:Ambrosius: : Savoir si tes hommes sont prêts.
J-C: Ils t'attendent, Ambrosius. Que les Dieux soient favorables à notre traque!
:Ambrosius: : Nous n'avons pas de temps à perdre en prières! Je vais tenter de détecter l'Espagnol à l'aide de ceci.
L'alchimiste fit apparaître dans sa main une étrange boussole qu'il agita devant son interlocuteur.
:Ambrosius: : Dès que j'aurai sa position, nous nous mettrons en route.
Joachim de La Châtre persifla:
J-C: Alors prends ça, sorcier! Tu vas en avoir besoin, si tu veux nous suivre. Partir en chasse avec des talons hauts! Nous ne sommes pas à la cour du roi! Ne traîne pas, Ambrosius. On ne t'attendra pas!
Ses paroles laissaient clairement entendre qu'il n'avait pas besoin de lui pour traquer et éliminer leur cible.
:Ambrosius: : Ne prends pas ce ton avec moi, Seigneur de Nançay! Tu ne sais pas de quoi je suis capable. Je suivrai car j'ai à bord de quoi surpasser tous tes hommes en force et en endurance.
Ambrosius eut néanmoins le bon sens de saisir les bottes. Il les chaussa tout en foudroyant le chef de son regard malsain.
:Ambrosius: : Je reviens!
Une fois prêt, l'alchimiste au caractère irascible réapparut. À la stupeur générale, il paraissait maintenant beaucoup plus grand! Monté sur des échasses dissimulées sous une longue robe bordeaux à capuche grenat, il se plaça en retrait de ses alliés. Des poches intérieures de sa tunique, Ambrosius sortit l'instrument construit d'après les propriétés que possédait l'aiguille aimantée de se diriger vers le métal extraordinaire qu'il convoitait depuis des années. Les affolements de la marinette* se calmèrent bientôt. Elle détecta de suite une infime quantité d'orichalque.
:Ambrosius: : Il est là... Dans la forêt. Au nord-ouest... (Pensée).
Satisfait, il rangea sa boussole. Relevant le menton, il toisa une nouvelle fois le capitaine de la garde.
Les deux hommes se détestaient cordialement. Chacun tenait à remplir la mission pour bénéficier des faveurs de François Ier. Et leur collaboration décidée par le roi-chevalier lui-même, bien que sujette à des heurts, restait des plus efficaces.
Le rouquin au crâne chauve annonça:
:Ambrosius: : J'ai retrouvé sa trace. Il est au nord-ouest.
Le regard avivé par l'appel de la chasse à l'homme, La Châtre leva son poing fermé et l'agita par trois fois au-dessus de sa tête. La compagnie se mit en branle tandis que l'alchimiste dissimulait ses traits sous sa capeline.

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Celle-ci lui donnait l’allure d’un moine errant de par le monde, cherchant partout l'impiété et la confondre. Mais uniquement l'allure...

CHAPITRE 11.

Au même moment, le Catalan et la danseuse étaient en train de suivre une série de pistes forestières embourbées. La carte du borgne se révélait inestimable pour se diriger dans la forêt luxuriante.
Le paysage forestier à l'odeur d'humus omniprésente aurait pu être des plus plaisants, n'était la volonté avérée des éléments de marquer la fin de la saison des pluies par un ultime assaut. Envahi par un tombereau de nuages chargés, le ciel criait son courroux sous la forme d'une averse continue. L'humidité, le vent puissant à peine atténué par les feuillages et le froid semblaient se liguer pour freiner leur périple.
Mendoza philosopha:
:Mendoza: : Au moins, on ne risque pas de nous repérer de loin, et nos traces sont totalement diluées par ce qui tombe. Avec ces trombes d'eau, aucun pisteur ne pourra nous suivre. (Pensée).
Si l'Espagnol avait appris à dédaigner les éléments, ce n'était pas le cas de Macumba. La Gitane peinait à franchir les obstacles. Pourtant, malgré ses vêtements trempés, elle s'efforçait de faire bonne figure, affrontant l'adversité sans se plaindre.
Les ramures des arbres se firent plus denses, leur permettant de cheminer enfin à l'abri de la pluie. Pas de l'humidité. Pleines de courbatures, le souffle malmené, la danseuse se trouvait tour à tour transpirante de tous ses pores ou transie. Le capitaine ouvrait la marche d'un pas décidé, sans paraître aucunement s'émouvoir des difficultés de sa compagne.

☼☼☼

Au début de l'après-midi, le Catalan repéra le Célé référencé sur sa carte, gonflé par les dernières précipitations et les coulées de boue. Ils remontèrent la rivière vers l'amont durant deux heures, suivant une piste à peine tracée. Puis la pluie les retrouva. Alliée d'un vent glacé, elle les cingla sans pitié. Même Mendoza leva les yeux d'un air furibond.
Ce fut en descendant une petite sente pierreuse qui s'évasait en une large clairière qu'ils rencontrèrent l'inconnu.
À genoux, l'homme vêtu d'une longue robe informe, le visage bien dissimulé sous une ample capuche, se balançait mécaniquement d'avant en arrière en pleurant des larmes d'impuissance, son corps penché sur un autre, étendu. Un corps aux rondeurs féminines, sans connaissance ou sans vie.
L'Espagnol scruta la scène en silence. Alerte et méfiant, son regard sonda la clairière cernée d'arbres où se tenait le malheureux personnage. Il n'avisa rien de remarquable. Le vent avait brusquement faibli, de même que la pluie. Aucun bruit, à part les pleurs du pauvre hère et le bruit de la rivière en retrait. Aucune présence menaçante. Pourtant, le Yeoman n'était pas tranquille.
Perplexe, il leva un sourcil interrogateur vers Macumba. Elle aussi était nerveuse.
Mac: Prudence! Je sens quelque chose d'étrange...
Pour toute réponse, Juan dégrafa l'attache qui maintenait son épée au fourreau et lui tendit son bissac.
:Mendoza: : Je vais voir. Reste bien en arrière.

☼☼☼

Mendoza n'était plus qu'à dix pas de l'individu lorsque celui-ci releva la tête. Sous l'abri de la capuche, il se permit un sourire sardonique tandis qu'il tendait ses mains implorantes dans sa direction.
Du haut de la pente, Macumba regardait son compagnon qui avançait à pas mesurés, tous ses sens aux aguets. Elle sentit le frémissement intérieur familier qui l'envahissait. Le Don se manifesta soudainement, l'inondant de sa clarté. La danseuse fut alors en mesure de voir ce qui les attendait. Elle hurla:
Mac: Non, Mendson...! Ce n'est pas...
Sans finir sa phrase, elle lâcha le sac, courut et se jeta en avant pour percuter le mercenaire Anglais, l'envoyant bouler sur le côté, près de la rivière, au pied d'un arbre. Elle suivit le même chemin.
De la manche droite de l'énergumène était apparue la pointe acérée d'un trait d’arbalète. Celui-ci traversa l'air en sifflant avant de se planter dans l'herbe à l'endroit que le capitaine venait de quitter. Un râle de dépit se fit entendre. L'atmosphère changea du tout au tout dans la clairière quand Juan perçut un bruit caractéristique: le cliquetis métallique des armes, lui révélant l'étendue du piège.
Le gaillard se redressa de toute sa hauteur, laissant choir le prétendu corps de femme qui n'était en réalité qu'un morceau de bois pourrissant couvert d'une simple étoffe. Autour de lui, des soldats surgirent de derrière les arbres.
L'un d'eux s'apprêtait d'ailleurs à embrocher de sa lance l'Espagnol qui se trouvait à terre. Empêtré dans les pans de sa cape, Mendoza n'était pas en mesure de dégainer son épée. Roulant sur lui même, il se servit de son corps pour faucher les jambes du Français. Celui-ci rata sa frappe, plongeant la pointe de son arme dans la terre. Juan se hissa sur un genou avant de sortir son stylet. Il le planta d'une main sûre dans le bas-ventre de son assaillant, qui hurla de peur et de douleur. Le Yeoman l'ignora, retourna trois fois son arme dans la plaie et se redressa pour faire face à ses ennemis.
Ayant récupéré le sac, Macumba se glissa derrière lui. La situation n'était pas des plus brillantes. Le Catalan et la Gitane se tenaient excentrés sur la droite de la clairière, dos au Célé, cernés par une haie infranchissable d'épineux. Un demi-cercle de fantassins sur deux rangs leur faisait face. Le sorcier, dont le mécanisme de l'arme de traits s'était enrayé, avait prudemment reculé en vociférant des imprécations incompréhensibles.
Certains de tenir leur proie, les Français attendaient les ordres du Seigneur de Nançay. Aucun ne bougeait, jusqu'à ce que l'alchimiste rompe le silence en ordonnant:
:Zares: : Qu'est-ce que vous attendez? Tuez-le! C'est lui!
Trop pressé pour élaborer une tactique, Mendoza rejeta sa cape en arrière pour enfin dégainer son épée.

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Les soldats étaient bien menés. Sur un ordre de leur capitaine, au lieu de tous se ruer sur le mercenaire, quatre d'entre eux barrèrent les deux issues de la clairière, quatre autres reculèrent de chaque côté de l'homme sans visage et armèrent les lourdes arbalètes qu'ils portaient en bandoulière. Les derniers, équipés de lances et de sabres, s'avancèrent lentement vers lui, lui coupant la retraite.
Soucieux de briller devant ses aînés, un soldat, dont l'inexpérience se trahissait par la juvénilité de ses traits, se lança présomptueusement à l'assaut, brandissant sa hachette. Fort de sa fougueuse et vivace jeunesse, il tenta une double feinte, avant de se fendre vers la poitrine de Mendoza.
Ce dernier le laissa terminer son mouvement avant de lui entailler le bras droit à hauteur du coude. Sa vitesse d'exécution, la sûreté de sa frappe calmèrent les ardeurs de la garde Écossaise. Pas suffisamment longtemps, pourtant.
Du coin de l'œil, l'Espagnol repéra un arbalétrier qui le visait. Il tenta d'esquiver. Trop tard. Un carreau se ficha dans l'épaule droite, l'inondant d'une douleur cuisante. Brandissant une hache, un autre soldat s'avança pour profiter de l'occasion. Juan ne lui laissa pas le loisir d'en tirer parti. D'un ample mouvement de son épée, il ouvrit net le front de l'imprudent. Les Français s'enhardissaient. Un carreau siffla dans la clairière, le manquant de peu. Le Catalan détourna le suivant de sa lame. Trois pertuisaniers approchaient de concert. L'alchimiste lançait des cris furieux. L'affaire se corsait.
Mendoza parvint à contenir la douleur dans un recoin de son cerveau. S'il faisait front, il était perdu. Il recula jusqu'à toucher Macumba. D'une bourrade, il la projeta dans la rivière glacée. Un dernier regard à l'autre bout de la clairière pour graver la carrure de l'homme sans visage dans sa mémoire, et il sauta à son tour dans le Célé. Emportés par le courant à vive allure, le couple disparut dans les flots, au grand dam de leurs ennemis vociférants.

CHAPITRE 12.

Macumba dut lâcher le sac qui l'alourdissait et l'empêchait de remonter à la surface. Mendoza, de son côté, surnageait tant bien que mal. Le froid atténuait la morsure du carreau mais sapait ses forces. Le flot les emporta sur plusieurs lieues, jusqu'à ce qu'au détour d'un tournant où le courant faiblissait, la jeune femme parvienne à s'agripper fermement à une épaisse branche saillant d'un tronc couché en travers des flots. Au moment où le Yeoman allait la dépasser, elle réussit à lancer ses jambes pour enserrer le torse de son compagnon. Bénissant les longues heures passées à danser et à muscler ses membres inférieurs, la Gitane put ainsi freiner la folle dérive de Mendson, lui permettant de saisir à son tour une autre branche salvatrice. Sous la pluie battante qui avait repris, ils parvinrent à se cramponner au tronc pour rejoindre la berge. Macumba toucha terre la première. Après avoir repris son souffle, elle aida le mercenaire à atteindre le sol détrempé.
Le Célé avait prélevé un lourd tribut sur Mendoza. Malgré sa peau halée, il présentait un teint blafard et ses lèvres bleuissaient à vue d'œil. Nettement inquiète, la danseuse s'écria:
Mac: Tu ne peux pas rester ainsi! Il faut te soigner.
Juan maîtrisa un frissonnement.
:Mendoza: : Pas tout de suite. On doit d'abord trouver où se cacher. Ils vont suivre le courant et tenter de nous débusquer.
Chancelants et transis, ils se redressèrent péniblement. Mendoza vacillait. En jurant, il entraîna la jeune femme sous les arbres, à l'abri de l'averse. Dans son état, il était hors de question de tenir tête à ces maudits Français. Il devait absolument trouver un endroit approprié pour se soigner. Échapper à ses poursuivants. Trouver des provisions, les leurs ayant été emportées par les flots. Et avant tout, ne pas s'évanouir. Surtout ne pas s'évanouir. Pour combattre la torpeur, Juan s'entailla le dos de la main de son stylet. La morsure de cette nouvelle blessure le tiendrait éveillé, il l'espérait.
S'engagea alors une course maladroite qui les mena jusqu'à un semblant de clairière surmontée d'un épais talus, qui disposait d'une entrée sombre faite de main d'homme. Nulle lumière ne filtrait du boyau.
Après avoir ordonné à Macumba de rester cachée, le Catalan pénétra dans l'ouverture, sa dague en main. Il ne trouva personne. Avisant les maigres réserves laissées par les forestiers des environs, il y préleva un fagot de bois sec qu'il glissa dans un sac de toile avec du lard, quelques oignons, du fenouil bâtard, une gourde d'alcool fort, deux couvertures, de quoi allumer un feu et des bandages. En retour, il laissa la somme de dix réaux d'argent.
L'Espagnol ressortit de la grotte pour retrouver Macumba.
Claquant des dents, la Gitane grelottait dans le vent qui s'engouffrait sous les arbres. Mendoza la plaqua contre lui, afin de lui offrir un peu de sa chaleur. Puis, il l'entraîna de nouveau de long de la rivière. La grotte allait attirer les Français comme un phare dans la tempête. Il leur fallait trouver un abri moins évident.
Après avoir parcouru plusieurs toises, légèrement réchauffé par cette marche forcée, soutenu par une volonté de survivant, le mercenaire repéra une série de gros rochers regroupés non loin d'un coude du Célé. Ils obliquèrent dans cette direction. Derrière l'amas de rocs, l'Espagnol remarqua au ras du sol la trace peu marquée d'un ancien lit de rivière. Il s'accroupit pour examiner sa trouvaille. L'effort provoqua un vertige qui le fit jurer. Il intima à la danseuse:
:Mendoza: : Change l'eau de ta gourde, qu'elle soit bien propre, et rejoins-moi ici. Tu viendras derrière ce rocher. Ça va aller, on va s'en sortir...
La Gitane lui accorda ce qui pouvait passer pour un maigre sourire avant d'exécuter ses directives. À quatre pattes, Mendoza crapahuta dans le couloir formé par le lit asséché et s'enfonça sous la protection des arbres sur une bonne dizaine d'aunes*. S'estimant assez loin des oreilles et des yeux ennemis, il dégaina sa dague et trancha des branches tout autour de lui dans un diamètre d'au moins cinq pas, qu'il élargit ensuite en hauteur, de manière à aménager une cache confortable pour eux deux.
Plus à l'aise, il ôta sa cape, qu'il étendit sur un arbre. Soulagé de ce poids, il s'en retourna en frissonnant chercher sa compagne et le sac prélevé chez les forestiers. Puis ils gagnèrent leur cachette.
Mais Juan ne pouvait encore se laisser aller. Accordant à Macumba quelque repos, il s'employa à faire un feu sans fumée, aidé en cela par l'épaisse couche de branchages au-dessus de leurs têtes, qui les coupait de la pluie et du vent.
Le feu crépitant, le Catalan tailla des branches sèches pour l'approvisionner, d'autres pour camoufler l'entrée de leur cache. Le feuillage servit à confectionner des litières, fort prometteuses au vu des circonstances.
:Mendoza: : Nos vêtements sont trop mouillés. Prends une couverture, Macumba, et sèche-toi. Tu vas devoir me soigner.
Incapable de tenir debout plus longtemps, Mendoza dut s'allonger. Une fois dévêtue, la Gitane s'enroula dans la courtepointe. Elle plaça ses affaires à sécher et vint s'asseoir au chevet du blessé.
Mac: Je ferai ce qu'il faut. Dis-moi...
Elle se tenait bravement à ses côtés. Elle qui lui avait sauvé la vie.
:Mendoza: : Donne-moi la gourde d'eau-de-vie...
Mendoza s'enivra afin de supporter la douleur. Puis, il sortit son sachet de poudre à fusil, son étui à herbes contenant de la mousse du chêne, et tendit le tout à sa compagne.
:Mendoza: : Tiens, prends ça et écoute bien. Après, tu répéteras... D'abord, cette flèche... Tu vas devoir y faire une encoche. Ensuite...
Macumba énuméra les instructions sans se tromper. Puis elle se mit à l'œuvre. Tandis que le capitaine continuait d'écluser l'outre à petites gorgées, elle utilisa la pointe de la dague et creusa une rainure dans la hampe. Une rainure assez profonde pour pouvoir y mettre une bonne pincée de poudre par la suite. À sa grande surprise, la lame entailla le bois sans aucune difficulté. Dans la foulée, elle sectionna le fût en deux et se débarrassa de l'empennage.
Le Catalan sombra dans l'inconscience peu après.

☼☼☼

Le feu offrait à présent une chaleur bienfaisante. La Gitane entreprit de déshabiller l'homme aux cheveux bruns. En découvrant son corps couturé de nombreuses cicatrices, la danseuse retint une exclamation peinée. Elle avait toujours eu une âme de guérisseuse et détestait la souffrance sous toutes ses formes.
La blessure de Mendson n'était pas belle à voir. L'eau froide avait tari le sang. Le trait acéré avait traversé le gras de son épaule et la pointe ressortait à peine dans son dos. Les lèvres de la plaie étaient rouge foncé. Mauvais signe. Cependant, d'après les dires de son compagnon, la flèche n'était pas empoisonnée.

30.PNG

Macumba caressa la joue du Yeoman avant de poursuivre les soins. Elle le redressa et essuya patiemment son corps meurtri, puis suivant les explications que lui avait données le blessé, elle prit un peu de poudre dans le creux de sa main et la versa sans attendre dans l'encoche. Lorsqu'elle l'allumerait, la flamme cautériserait l'intérieur.
Se servant une nouvelle fois de la dague, la Gitane posa ensuite le plat de la lame sur le bois de la hampe, prit la pierre qu'elle avait prélevée dans le lit asséché et se concentra. Elle devait frapper juste, sec et bien droit sinon, cela tournerait mal: le bois de flèche se casserait en-dedans et... Non, il fallait que le trait ressorte de la blessure sans déchirer la chair.
La jeune femme prit une longue inspiration. Elle visualisa son geste durant plusieurs minutes, avant de passer à l'étape suivante.
Et, sans plus attendre, elle alluma la poudre qui s'embrasa aussitôt. Dans le même temps, elle leva son bras armé de la pierre, et frappa. La Gitane donna un grand coup sec. Le carreau s'enfonça plus profondément dans l'épaule et ressortit aux deux tiers par l'arrière. Saisissant la pointe ensanglantée, Macumba extirpa le trait le plus délicatement possible. Juan s'arqua convulsivement sous la douleur mais resta inconscient. Le sang jaillit de la blessure. Sans s'affoler, la danseuse la lava à l'eau claire, l'étancha puis bourra soigneusement l'orifice d'entrée avec le lichen afin d'empêcher la plaie de s'envenimer. Elle fit de même avec l'autre côté, enfonçant la mousse de l'épaisseur d'un doigt environ. Après avoir posé les bandages prélevés dans la grotte des forestiers, elle enveloppa Mendson dans sa couverture.
La jeune femme se sentait si fatiguée, presque assommée par la chaleur qui régnait dans leur modeste havre. Pourtant et bien que les Français n'aient donné aucun signe de vie, elle choisit de veiller.
Ayant mis les affaires du mercenaire près du feu, elle se mit à contempler l'homme qui l'avait arrachée au destin pourrissant de Thuison.
Elle ne savait toujours pas quoi penser de lui. Il était difficile de déchiffrer cet individu aux manières si rudes. Il avait des secrets et savait les garder. Il avait également souffert, elle le pressentait. Énormément.
Mac: Il y a du divin dans la souffrance, et tu as plus de divinité en toi que tout autre homme sur terre. C'est Dieu qui demande cela... Et en retour, il te donne le droit d'accomplir ta funeste mission.(Pensée).
L'aura du danger, de la mort violente, l'imprégnaient, s'imprégnaient de lui. Même quand il dormait, il semblait sur ses gardes.
Son assurance, sa façon de se mouvoir, sa mine ombrageuse, son regard d'un noir si intense. Un mélange si troublant, attirant. Macumba se rendit soudain compte qu'elle avait envie de lui. De sentir ses mains sur son corps. De se noyer dans son étreinte. De partager caresses, tendresse et chaleur. De se donner véritablement.
Elle soupira. S'occuper de leurs vêtements, préparer le lard, les oignons et le fenouil pour la soupe, voilà qui était plus urgent... et plus approprié pour occuper ses pensées.

☼☼☼

31.PNG

Mendoza sortait de la forêt. Il portait son costume d'écuyer. Il devait retrouver les Compagnons. Pedro Folc de Cardona, Diego d'Ordongnes, Diricq de Melo et Pero Laxo l'attendaient de l'autre côté du Llobregat, riant et mangeant. Avec de grands gestes, ils l'invitèrent à les rejoindre. Mais lorsque Juan arriva au milieu du pont, celui-ci s'écroula. L'Espagnol tomba dans le courant.
Emporté par les flots, il avait bien du mal à surnager. Il réussit à rejoindre la surface et se dirigea péniblement d'un côté de la rive. S'y trouvait le sorcier qui le menaça de son arbalète maudite.
Le Catalan se rejeta à l'eau et s'enfuit à la nage de l'autre côté du fleuve. Il réussit à poser une main sur la berge. Apparut Catalina de Cardona, qui lui écrasa les phalanges de son soulier de satin, et, d'un coup de pied à la mâchoire, le repoussa. Son beau visage déformé par le mépris, la jeune femme l'accabla de railleries.
Il était de nouveau au milieu du fleuve, emporté par la force impétueuse du courant. Íñigo López de Mendoza dériva à côté de lui, tranquillement assis sur un tronc, un sourire aux lèvres. Le jeune homme l'appela à l'aide. Son oncle lui répondit:

ILM: Je t'ai arraché à la mort une fois. Tu as suivi l'entraînement des Yeodmen et tu restes un marin dans l'âme, Juan. Tu ne crains pas l'eau. Débrouille-toi!
Le courant l'emporta bientôt hors de vue.
Mendoza tenta bien de rester à la surface mais il se sentait si fatigué.
Soudainement, on lui empoigna la cheville. La poigne agressive de Pedro l'entraîna vers le fond.

Pedro: Alors Moustique, on ne sait pas respirer sous l'eau?
Pedro souriait. La lumière se troublait peu à peu, l'eau se révélait de plus en plus froide.
Le Catalan n'avait plus d'air. Le rire de Catalina, mêlé à celui de son frère Pedro résonnait tout autour de lui. Il sentit la vie le fuir. Il n'avait plus la force de résister. Le rire se faisait plus fort, plus sarcastique...


32.PNG

Mac: Mendson? Réveille-toi. Tu es en sécurité. Je suis là. Tu as fait un mauvais rêve. C'est fini.
Péniblement, Mendoza s'extirpa du sommeil. Encore un cauchemar. Un nouveau, cette fois.
Macumba l'avait pris dans ses bras. L'Espagnol grelottait. Elle lui fit boire un peu de soupe et se coucha à ses côtés pour le réchauffer. Cela ne suffisait pas. Elle se dénuda et se colla contre lui, peau contre peau. La danseuse les recouvrit de sa couverture, chantonnant une mélopée Gitane pour le bercer. Apaisé mais encore brûlant de fièvre, Juan replongea dans un sommeil profond, plus serein.
Il s'apaisa alors que la jeune femme s'échauffait. Nus l'un contre l'autre, encore en vie après toutes ces épreuves. Elle avait envie de crier son désir. Avoir survécu aux périls qu'ils avaient affrontés avait décuplé sa soif d'amour. Sans pouvoir se retenir, sans le vouloir, elle commença à onduler sur le capitaine. Tout doucement pour le maintenir à la limite de l'inconscience. Mais bientôt, le corps du Catalan se mit à réagir. La danseuse avait du mal à retenir son désir, ses gémissements, à ne pas le dévorer de baisers. Mendoza s'abandonna sans véritablement se réveiller. Le plaisir vint rapidement. D'une force soudaine, enivrante, il balaya les amants. Macumba se mordit la lèvre pour ne pas crier.
Lorsqu'elle eut recouvré son souffle, elle couvrit de nouveau son compagnon. Comme son visage changeait dans l'apaisement de l'amour! Apparaissait un homme plus jeune, aux traits plus purs. Un ange.
Plus tard, elle lui donna à boire de la tisane qu'il engloutit dans un demi-sommeil. Mélangé à certaines herbes indiquées par le mercenaire, le breuvage ferait baisser la fièvre. Il lui ferait également oublier les détails de cette nuit. Au réveil, Juan n'aurait aucun souvenir de leur étreinte. Elle le savait et s'en accommodait.
Cet homme n'était pas pour elle. Le Don parlait. Il n'était pas pour elle car la Gitane entrevoyait une femme de haut lignage dans son avenir proche.
Se sentant plus seule que jamais, elle se mit à pleurer.

À suivre...

*
*Marinette: du mot marin, c'est l'ancien nom de la boussole.
*Aune: unité de longueur ayant comme base la longueur de quatre pieds, soit deux tiers d'une toise.
Modifié en dernier par TEEGER59 le 11 juin 2020, 09:37, modifié 2 fois.
:Laguerra: : AH! Comme on se retrouve!
:Mendoza: : Ma première leçon ne t'a pas SUFFIT?
:Laguerra: : Cette fois, tu ne t'en sortiras pas si FACILEMENT!
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Re: Fanfic: Le monde est dans sa jeunesse.

Message par Este »

De super chapitres ! Merci beaucoup !
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Re: Fanfic: Le monde est dans sa jeunesse.

Message par yupanqui »

Bravo Teeger.
Très belle histoire.
J’aime en particulier la conclusion du chapitre 10 sur Ambrosius...
Pauvre gitane, le beau marin est destiné à une femme de haute lignée...
« On sera jamais séparés » :Zia: :-@ :Esteban:
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Re: Fanfic: Le monde est dans sa jeunesse.

Message par Este »

Oui ! Elle trouvera peut-être quelqu'un d'autre cette gitane.
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Re: Fanfic: Le monde est dans sa jeunesse.

Message par IsaGuerra »

Ah Ambrosius toujours là pour embêter le monde ! S'il savait que Mendoza va lui échapper encore et encore et encore :lol:
Jamais il ne vivra une aventure paisible notre cher Mendoza !

Sinon bah, comme d'habitude charmant passage
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