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Re: Le thé des écrivains.

Posté : 20 déc. 2018, 12:03
par Seb_RF

Re: Le thé des écrivains.

Posté : 20 déc. 2018, 19:58
par Aurélien
Voici pour vous quelques 5000 mots écrit sous le signe de l'humour,
il est vas donc de sois de savoir que chacun prend au second degré ce récit.

Les raison pour lesquelle l'hiver est la meilleur saison de l'année

Nous somme actuellement le 20 décembre 2018, nous aborderons demain le solstice du 21 décembre (autrement dit demain nous allons vivre la journée la plus courte de l'année, mais elle sonnera également le début officiel de l'hiver), mais cette date à déjà quelque chose de bien positif.
En effet après le raccourcissement des journées automnales les journées commencerons a rallonger et ce passé la nuit du 21/12 au 22/12, ce qui donne déjà un point bien prometteur sur cette saison.

Premier vrai point positif de cette saison, et celle également qui suit de près le solstice d'hiver est bien évidemment cette merveilleuse fête qu'attende impatiamment petit et grand. Mais ce qui me ravive d'avantage de cette fête est le temps de l'avant qui est le compte à rebourt de cette fête ! D'autant que dans ma région de vie, cet évennement est mis en avant de façon très consciencieux ! Strasbourg capital est d'ailleur nommé la capital de Noël en raison de son marché de noël. Ce qui explique cela est bien sûr son aspect historique, car remontant en 1570 !

Second point positif, le changement d'année,
Celui-ci, est celui qui me rend positif, surtout quand t'as passé une année bien merdique ! Car oui, toutes les années ne sont pas fait d'eau de rose, et vous en avez sûrement connue plus d'un pannel d'année pas toujour généreuse ! Du coup le la saint sylvèstre autrement dit le 31/12 est la frontière de la libération, un tout nouvel univers ouvre ses porte avec en son lot des espoire d'un renouveau et d'un tourant de page !

Le troisième positif, les chute de neige, les vacances en montagne, les raclettes, et bien évidemment le ski !
Le plaisir ultime, celui de voir les flocons recouvrir le paysage d'un blancs scintillant, en habillant la nature et les villes d'une féerie hors du commun.
Le moment parfait pour faire ses bagages et s'offrire en prime de délicieuse vacances au sport de glisse. La ou lorsque on arrive sur les lieux de séjours le paysage à couper le souffle avec les pics, les méga pentes enneigé, les villages typiques avec leurs superbes chalets en bois et la découverte du terrain de jeu du séjour.
Viens après les merveilleuse prise d'adrélaline sur les pentes ainsi que le sillonage d'un décor digne d'une carte postale !

Sinon es que vous ca va ! Ce récit explique que comme quoi, l'hiver n'est pas forcément une mauvaise saison, comme beaucoup de chose le pense
En effet chaque saison a ses bon coté et ses mauvais côté, même celles qu'on préfère et oui !
Si une moral aurais été mis en évidence pour ce texte est important d'apprécier chaque trésor que la saison offre, car n'importe laquelle peut avoir des chose positif et si on veut des merveille.
En vous souhaitant une bonne lecture !
Surtout si une remarque ou si quelques chose vous intrigue, je serais vraiment

Re: Le thé des écrivains.

Posté : 20 juil. 2019, 19:38
par Sandentwins
C'est plutôt joli tout ça! Je vois qu'on a pas mal de gens talentueux par ici.

Pour ma part, je n'ai pas grand chose à offrir, sinon un petit drabble de 584 mots sur un headcanon qui m'a plu.


L'enfant du Docteur

Il a environ quinze ans quand il commence à comprendre ce qui ne va pas.

Ce n'est pas faute de s'être posé toutes sortes de questions. Parfois, il se dit qu'il est bien à sa place, qu'il ne devrait pas avoir autant honte de lui-même. Mais malgré tout, le doute rôde dans son esprit, et l'assaille au moment où il s'y attend le moins. Et il ne peut rien y faire.

Un inconfort sans nom s'empare de lui à chaque fois qu'il fait une nouvelle rencontre. À chaque fois qu'on le désigne comme le fils de l'éminent Docteur Laguerra. Il croyait au départ qu'il ne s'agissait là que de jalousie, que l'ombre de son père cachait sa propre renommée naissante. Mais ce n'est que plus tard, au fil du temps et de ses expériences, qu'il se rendit compte du problème.

Les membres de l'Ordre du Sablier agissent dans l'ombre. Ils se cachent afin de ne pas être reconnus. Sous l'ample robe et la capuche, il se dissimule, efface ses traits honteux. Il se sent plus à l'aise, dans les ténèbres de l'anonymat. Peu à peu, il essaye, et se réinvente.

Il ne sait pas si son père s'en aperçoit. Laguerra Senior est toujours sur une nouvelle piste, une nouvelle mission, et délaisse les devoirs de l'Ordre pour de quelconques aventures avec cette jeune Maya, en quête d'or et de richesses. Une jeune femme que son fils ne peut s'empêcher d'admirer, et d'imiter.

Au sein de l'Ordre, loin de son père, il gagne une nouvelle réputation. Peu à peu, il se façonne à nouveau, obtient le respect de ses confrères. Il continue d'essayer de nouvelles choses, de se réinventer, de laisser libre cours à son cœur. Loin de la pression familiale et des attentes de tout le monde, il devient peu à peu ce qu'elle a toujours rêvé d'être.

Il n'ose pas encore le dire à voix haute. Il n'ose pas le montrer. Pas tout de suite. Il craint les remarques, les commentaires désobligeants, voire pire encore. L'ombre de la capuche reste son refuge, son moyen de dissimuler ce qu'il n'est pas sûr d'accepter entièrement lui-même. De camoufler ses tentatives maladroites de se farder, de se laisser pousser les cheveux.

Les autres finissent par remarquer, car rien ne se cache dans un cercle aussi restreint. Ambrosius l'a pratiquement élevé, il en sait bien plus sur lui qu'il ne voudrait l'admettre. Mais s'il remarque ces quelques changements, il n'en dit rien. Et il se dit alors qu'elle peut se sentir un peu plus confiante.

Peu à peu, elle sort de l'ombre. Elle montre son visage, redresse les épaules. Et il y a des regards qui se perdent, certes; mais sa réputation la protège. Personne ne dit rien, car ils savent tous ce dont elle est capable de leur faire. Et elle compte pleinement en faire usage.

Plus le temps passe, et moins elle craint son reflet dans le miroir. Elle apprend à l'apprécier. Sans tomber dans la coquetterie, elle se trouve une beauté nouvelle, qui la met encore plus en confiance.

Toutefois, il y a des moments où l'ombre de la capuche l'appelle, la rassure. Des moments où elle a besoin de se replier un peu. De se couper du monde et de son jugement.

« Tu es donc son fils? »

Mais ces moments ne durent jamais bien longtemps. Car désormais, Isabella n'a plus peur de le proclamer.

« Je suis sa fille! »

Et elle sait que malgré tout, son père serait fier d'elle.



Laguerra says trans rights.

Re: Le thé des écrivains.

Posté : 20 juil. 2019, 20:26
par TEEGER59
J'-A-D-O-R-E !!!
C'est bien dans le ton de la série, ça colle parfaitement à l'histoire et c'est superbement bien écrit.
Félicitations!

Re: Le thé des écrivains.

Posté : 21 juil. 2019, 16:03
par Xia
Je n'aurais pas dit mieux :-@

Re: Le thé des écrivains.

Posté : 12 août 2019, 13:49
par Sandentwins
C'est un peu vide par ici. Vous permettez si j'offre un petit drabble de 477 mots auquel j'avais pensé ? Comprendra qui pourra.

Sous le Soleil

"...mère ?"

"Je suis là."

"...je crois que je commence à avoir peur. Ça fait des années que l'on continue, sans jamais se reposer. J'ai peur qu'un jour on ne finisse par retomber."

"Moi aussi, j'en ai peur. Mais si nous nous reposons, qui sait si nous pourrons continuer ?"

"Cela fait toutefois si longtemps... J'en perds la notion du temps. Je ne sais plus où nous sommes, ni quelle heure il est."

"Est-ce que ça a encore de l'importance ? Nous vivons hors du temps, désormais. Nous avons abandonné tout désir de vivre hors du temps. L'heure, la date, tout jusqu'au siècle où nous sommes n'a plus aucune importance."

"Pourtant je sens le temps qui passe. Je sens les paysages en dessous qui changent et qui évoluent. Tout devient si différent..."

"Est-ce que tu voudrais voler sur une autre latitude ?"

"Non, celle-ci me va. Nous allons juste assez vite pour ne pas perdre le soleil de vue. Et je peux te montrer le pays où j'ai vécu."

"Il est vrai que c'est un pays charmant. À le voir ainsi chaque jour, j'en apprends un peu plus sur toi."

"Mais tout a l'air de changer. Les bateaux sont différents. Les routes changent leur tracé. Je ne reconnais même plus les rues de ma ville."

"Comment s'appelle-t-elle, déjà ?"

"...je ne m'en souviens plus."

"Tu continues d'oublier ?"

"Oui. Je...j'oublie de plus en plus de choses. Je ne sais même plus vers où nous allons, et pourquoi."

"Nous devons suivre le soleil. Nous devons profiter de sa lumière et vivre sans jamais nous poser."

"Mais pourquoi ? Pourquoi ne peut-on plus ? Je ne me souviens plus de ce qui nous a poussés à partir. Je ne suis même pas sûr de me rappeler mon propre nom."

"Ça m'arrive aussi. Mais tu t'en rappelleras au moment voulu. Tu ne peux jamais vraiment oublier qui tu étais."

"Mais j'oublie le reste. Il y a quelqu'un... Quelqu'un que j'aimais beaucoup, et dont je me rappelle à peine. Ou bien étaient-ils plusieurs ? Je ne sais plus..."

"Je ne peux t'aider. Je suis désolée."

"J'aimerais revenir en arrière. J'aimerais me souvenir. J'aimerais mettre un nom sur ces visages que je vois encore. Mais c'est impossible, pas vrai ?"

"C'est impossible, en effet. Tel est le prix que nous devons payer."

"..."

"Tu as peur, toi aussi, pas vrai ?"

"J'ai tellement peur. Et si un jour, j'oublie comment vivre? Comment bouger notre corps ?"

"Tu ne pourras pas. J'en sais encore assez de toi pour te remettre en mémoire tout ce que tu perds."

"Mais est-ce que ça durera ?"

"...je n'en sais rien. Et j'en suis désolée."

"Ce n'est pas grave...tu fais de ton mieux. Et je t'en remercie."

"Je t'en remercie aussi, mon trésor. Tu sais que je donnerais ma vie pour toi."

"Pour que nous restions ensemble."

Re: Le thé des écrivains.

Posté : 01 oct. 2019, 22:59
par Raang
En effet, cela fait un bon moment que je n'avais pas vu ce sujet avec du nouveau dedans !
Sanden, il s'agit là du premier texte de ta part dont j'en fais la lecture -je n'ai pas encore lu ton topic sur Fanart- mais je dois bien avouer qu'il a sû saisir mon intérêt. Pourtant, habituellement, les fictions composées uniquement de dialogues vagues ne sont pas ma tasse de thé (ironique, vu le salon). Dans ton texte il y a ce mystère mêlé à cette étrange sensation de nostalgie et de mélancolie dès la première phrase, et le peu d'information donne plein de possibilités de lecture.

Ici, personnellement, j'y vois une sorte de descendance (spirituelle ou non) de nos héros. Le mot "mère" me fait penser immédiatement à Zia, mais on peut théoriser sur une descendance bien plus lointaine, tellement qu'elle en vient à oublier d'où vient-elle.
On devine ici l'aspect pervers d'être tout le temps en voyage : la perte de repère et d'identité, on peut même se questionner sur où peut-on se considérer comme individu si nos souvenirs sont aussi vagues et perpétuellement en mouvement. C'est un texte vraiment intéressant, je te félicite ^^