FANFICTION COLLECTIVE : Tome 2

[TEEGER59]

Fauché compagnie? On devine aisément que cette partie n'a pas été rédigée par Nonoko!
Le terme exact: faussé compagnie. Allez, je plaisante car ce n'est pas mal!

[Raang]

euh, eh bien, en fait c'était un passage de seb que nonoko a améliorée...c'est elle qui a écrit la phrase

[TEEGER59]

En tout cas, de mon côté, ça avance plutôt bien mais la tâche est fastidieuse!
Il faut prendre en compte tous les éléments et que tout ceci reste cohérent...

[nonoko]

Allez, on va pas chipoter sur qui a écrit quoi, parce qu'à partir de maintenant ça va être melting pot total!
Certes, je remanie des parties écrites par Seb et Raang, mais dans des proportions très variables, là par exemple je n'ai quasiment pas touché (et beaucoup beaucoup moins que pour la fin du Tome 1 )la scène de la mosquée, qui était ma foi fort réussie (même si je trouve un peu exagéré qu'ils prient tout l'après-midi, mais bon, pourquoi pas).

[Raang]

un peu exagéré...j'avoue que oui, j'ai abusé, mais je voulais que la scène de réconciliation et de demande se déroule devant un soleil couchant...

[manonallemende]

Wow c'est juste magnifique c'est super enfin bref continuez comme sa vous êtes génial

[Raang]

merci, et prépare tes mouchoirs, la suite arrive et c'est beau (MERCI NONOKO !!!!)

[Seb_RF]

music conseiller pour se passage: http://uptobox.com/477ud7938hnc

(Si vous voulez je vous enverrai le texte tel qu'il était avent le passage de nonoko pour que vous voyer je tien a préciser que pour le texte tel qu'il été avent, le prologue n'existé pas donc certain élément n'était pas pris en comte, dite si sa vous intéresse )

Passage:

Mendoza jeta un coup d’œil du côté d’Isabella, mais fut surpris de constater qu’elle arborait une expression figée, comme si elle ne regardait pas vraiment le jeune couple qui arrivait à présent à leur hauteur. Elle sentit qu’il la regardait, et se reprit aussitôt, se forçant à sourire, mais il ne put répondre à ce sourire forcé que par un froncement de sourcils qui traduisait sa préoccupation. Isabella, comme pour se donner une contenance, s’avança alors à la rencontre d’Esteban et Zia. Ce n’est qu’après que le jeune homme eut déposé sa fiancée au sol que les deux jeunes gens semblèrent enfin prendre conscience de la présence de leurs amis. Une tornade grise se rua vers eux, dépassant Isabella, puis se jeta sur Esteban, le soulevant de terre.
T : Alors, ça y est, tu t’es enfin décidé, félicitations, vieux frère !
E : Eh, bas les pattes, arrête de me faire tourner comme ça, tu me donnes le vertige !
Zia éclata de rire.
Z : Attention Tao, c’est pas le moment de me le rendre malade, mon Esteban ! Mais dis donc, petit cachottier, tu étais au courant ! Je croyais qu’entre Muens on se disait tout !
Tao reposa Esteban à terre. Les deux garçons étaient aussi essoufflés l’un que l’autre.
T : Heureusement que j’étais au courant, tu crois qu’il aurait recommencé en douce après la dernière fois !
E : Tao, tout ça c’est du passé…
Z : Oui, et maintenant, place à l’avenir !
Elle se jeta à son tour sur Esteban, le prit dans ses bras et le souleva elle aussi de terre en riant.
Z : Je te tiens, et je ne te lâcherai plus, tu ne pourras plus te défiler…
E : Zia, fais attention ! on va tomber !
T : Eh eh eh, on a retrouvé notre Zia, pas vrai Esteban, je sens que tu ne vas plus toucher terre désormais !
Z : Si, tout de même, c’est plus lourd de le porter que de faire léviter une pierre !
Elle reposa Esteban et le gratifia d’un rapide baiser sur la joue, qui le fit rougir intensément.
E : Zia, voyons…
T : Allons, Esteban, il va falloir t’y habituer, et puis, on est entre amis..
Tao appréciait le retour à la joie de Zia… une année entière qu’elle n’avait montré aucun sourire sincère…la voir ainsi, rayonnante et espiègle, lui réchauffait le cœur, il se sentait d’humeur à embrasser la terre entière. Isabella s’approcha, prit la main de Zia dans les siennes, la serrant avec affection.
I : Félicitations, Zia, si j’ai bien compris, te voilà fiancée…
Z : Merci Isabella, c’est une belle surprise que vous soyez là justement aujourd’hui.
I : Les hasards de la vie..
Mendoza avait entraîné Esteban à part pour le féliciter lui aussi, mais il n’oubliait pas le véritable but de sa visite. Il raconta au jeune homme la conversation avec Gomez, et le mit en garde.
M : Je suis désolé de t’apprendre cela maintenant..
E : Ne t’inquiète pas, rien ne peut me gâcher ma joie, surtout pas cela ! Si Gomez veut nous voir, qu’il vienne, nous saurons bien le recevoir, il ne peut rien contre nous, je ne me fais aucun souci ! Mais vous resterez avec nous ce soir, n’est-ce pas ?
M : Non, merci de ta proposition, mais nous sommes attendus à diner en ville, et nous avons déjà pris nos dispositions pour la nuit, mais nous passerons dès que possible demain matin, avant notre départ.
E : Quoi, vous repartez déjà !
M : Que veux-tu, on ne peut pas couper à certaines obligations..mais nous viendrons avec une surprise !
E : Une surprise…je suppose que tu n’en diras pas plus..en tout cas, vous êtes toujours les bienvenus à bord, n’oublie pas !
M : Merci Esteban , c’est vrai que je profiterais bien à nouveau du confort muen…Au fait, vous ne nous avez toujours pas dit pourquoi on n’avait jamais remarqué la présence de ces aménagements auparavant !
Tao s’était approché d’eux et avait entendu la fin de la conversation.
T : Eh bien j'ai découvert tout ça grâce au plan récupéré par les médaillons dans les cités…
M : Cela n’explique pas pourquoi on ne s'en est jamais rendu compte Tao ! Curieux comme tu es, tu aurais pu facilement déclencher un mécanisme d’ouverture quelconque permettant l’accès à la totalité des aménagements ; quand je pense à ces longues heures de vol à moitié allongé sur une banquette en orichalque…
E : Eh bien…
Zia et Isabella s’étaient approchées à leur tour, et en entendant la dernière remarque de Mendoza, la jeune muenne pouffa de rire, déclenchant aussitôt l’hilarité de son fiancé, qui ne put terminer sa phrase. Tao soupira.
T : Bon, bon, il fallait bien que la vérité éclate un jour…c’est la faute de Sancho et Pedro…
M : Comment cela ? qu’ont-ils bien pu faire ?
T : Tu te souviens de la première fois où le levier est apparu à Nazca ?
M : Bien-sûr, ces deux là avaient essayé de prendre le médaillon…
T : C’est ça, et depuis que la quête est finie j’ai eu accès au journal des commandes, et au moment où ils avaient essayé, ils ont appuyé sur un bouton par mégarde qui a condamné les aménagements, ne me demande pas pourquoi ce système existe je ne sais pas, bref il m’a fallu des semaines pour annuler cette commande et…
E : Bref depuis on a la vie de château…
M : Je vois….décidément, Pedro et Sancho n’en ratent jamais une…
Mendoza se mit à rire lui aussi , et fut soulagé de constater qu’Isabella se joignait à l’hilarité générale, certes discrètement, mais au moins son visage était-il à présent parfaitement détendu, ce qui n’était pas une mauvaise chose avant d’affronter les pièges d’un dîner mondain pendant lequel leurs nerfs à tous les deux allaient probablement être mis à rude épreuve.
T : En tout cas, une chose est sûre, Pedro et Sancho ne sont pour rien dans le fait que la statuette du serpent à plumes était restée éteinte pendant un an, et qu’elle se soit rallumée tout à l’heure !
Z : Oh, c’est vrai ? Toi qui déprimais presque à cause de ce maudit artéfact, tu dois être ravi !
E : Et voilà, une bonne nouvelle n’arrive jamais seule !
T : Zia, ne te moque pas de moi, tu sais bien que ce qui me déprimait, c’était de te savoir triste ! Et puis, tu ne la vois pas la lumière bleue, elle nous éclaire depuis tout à l’heure, je me demande bien pourquoi, hein…
Z : Je te taquinais, mon Tao ! bon, je suppose que tu as hâtes de voir si la statuette nous réserve d’autres surprises !
M : nous allons vous laisser, il est temps pour nous de partir, ou nous serons en retard ; je vous dis à demain, avec notre surprise à nous.. soyez prudents d’ici là, je compte sur toi, Esteban !
E : Et nous, nous comptons sur vous, soyez prudents vous aussi !
T : Une surprise ? quelle surprise ?
E : Je t’expliquerai…allons examiner cet artefact de plus près !
Zia l’attira à lui et lui chuchota quelques mots à l’oreille.
E : Oh ! eh bien, en fait Tao, ça te dérange si on te laisse examiner ça tranquillement tout seul, après notre expédition à Badalona, Zia se sent un peu fatiguée, et…
T : Ça va, j’ai compris, donnez-moi donc l’accès à la base de données des médaillons…
E : Tu sais, tu n’as plus besoin de demander…
Z : Tu le demandes tous les soirs, c’est devenu une habitude, Tao.
T : Bah, c’était ma façon de vous souhaiter une bonne soirée, je risque d’en avoir pour longtemps, et vous devez effectivement être fatigués…
Z : Tu es un amour, Tao, tu nous diras demain matin ce que tu as trouvé !
Et Elle entraina Esteban vers l’échelle. Une minute plus tard, elle s’arrêta devant la porte de sa chambre. Esteban s’apprêtait à rejoindre la sienne, hésitant, quand elle l’interpella.
Z : Tu ne m’invites pas à passer un petit moment avec toi ?
E : Euh…c’est-à-dire…que tu dois être fatiguée, je ne voudrais pas…
Z : Et si je t’invitais à passer un petit moment avec moi ? Allez viens !
Esteban n’eut pas le temps de répondre. La porte de la chambre de Zia s’était déjà refermée derrière lui.

Le lendemain matin, Esteban se réveilla, Esteban ouvrit les yeux petit-à-petit.
Le cerveau encore endormi, il se demandait où il se trouvait.
La lumière, qui manifestait s’allumait lorsque les personnes étaient réveillées, illuminait la pièce d'un halo clair qui prenait des teintes dorées en se réfléchissant sur les murs dont certaines parties étaient en orichalque.
Esteban observa un instant dans le rayon doré la danse lente et gracieuse des grains de poussière se déplaçant en un petit tourbillon.
Il essaya de se lever, mais se rendit compte que ses bras étaient pris.
Zia, endormie, était blottie contre le corps d'Esteban qui lui servait en quelque sorte de couverture.

Par Seb_RF

Esteban leva son bras et passa ses mains dans les cheveux de sa bien-aimée.
Zia était magnifique, depuis un an, elle avait enfin retrouvé la joie de vivre qu'elle avait perdue.
Lui aussi avait repris goût à cette étrange sensation qu'il ne pouvait expliquer, il avait retrouvé quelque chose qu'il pensait avoir perdu.
Esteban caressa de sa main droite les cheveux, puis le bras de Zia, elle avait la peau incroyablement douce et chaude.
Il déposa un baiser dans la chevelure de jais de la jeune femme en frissonnant, il aurait voulu plonger sa tête entière dans ce sombre océan et s’y noyer de plaisir, enivré par les parfums qui en émanaient. Il allait céder à son désir quand une voix moqueuse le retint.
Z : Je ne dors pas, tu sais ?
E: Zia, petite...
Il n'eut pas le temps d’achever que Zia l'embrassait déjà.
Il s’abandonna au plaisir de ce baiser inespéré, et c’est alors que commencèrent de longues minutes où ils laissèrent éclater tout ce qu'ils avaient dans le cœur.
Enfin, après cinq longues années, ils s’appartenaient l'un à l'autre et pour toujours.
Finalement, à bout de souffle, à court d'oxygène, le cœur prêt à exploser de bonheur, ils arrêtèrent de s'embrasser.
Tandis qu’ils reprenaient un peu d'air, Zia, haletante, prit la parole.
Z: Ça...fait...combien de temps...que tu attendais ça ?
E: Heuu…Beaucoup trop de temps…surtout ces cinq dernières années.
Elle esquissa un sourire, et reprit, sur un ton compatissant.
Z : Je comprends, j’avais entendu ta conversation avec Tao ce jour-là…
E : Quoi ! Tu savais depuis le début ! Et tu n’as…
Il n’eut pas le temps de finir que Zia enchaînait déjà.
Z: Je ne veux pas imaginer ce que ce sera lors de la nuit de noces …
Elle avait pris un air un peu moqueur, mais aussi assez coquin, ce qui ne déplaisait pas à son futur mari.
Esteban, l’air faussement outragé, sauta sur Zia, et commença à la chatouiller.
Z:...Ah...a...arrête...tu sais...que je n'aime pas qu'on me chatouille !
E: Essaye de m'arrêter alors !
Ils commencèrent à s'amuser, à rire, à se comporter comme les enfants qu’ils n’avaient jamais vraiment cessé d’être, malgré les épreuves, malgré les tempêtes et les malheurs. Ils retrouvaient leur complicité des premiers temps, quand ils étaient émerveillés de se découvrir si proches, et qu’ils avaient senti, confusément, qu’ils ne se quitteraient plus.
Zia avait réussi à plaquer Esteban sur le dos, et elle se dressait au dessus de lui, ses deux mains appuyées sur les larges épaules de son compagnon.
E: Eh, du calme, attends encore un peu...
Ils restèrent ainsi face à face de longues minutes à s’étonner de la beauté des moindres détails de leurs visages respectifs, qu’il croyaient si bien connaître, et qu’ils redécouvraient en cet instant, comme touchés par la grâce.
Bouleversée, Zia s’étendit à nouveau , ou plutôt se lova sur le torse d'Esteban, effleurant de ses lèvres l'endroit où, cachée sous son vêtement, se trouvait sa cicatrice qui avait failli les séparer à jamais. Elle ferma les yeux, se laissant bercer par la respiration d’Esteban, qui l’enlaça tendrement.
Après tant d'aventures, ils avaient enfin réussi.
Ils avaient enfin une vie parfaite.
Alors il ferma les yeux à son tour…
Il s’envola bientôt vers un ciel sans nuages, attiré vers la lumière éclatante du soleil, qui diminuait pourtant d’intensité à mesure qu’il s’en rapprochait et que son corps se réchauffait au contact de ses rayons bienfaisants…
Peu après, la lumière s’éteignit.

[TEEGER59]

Non, décidément je n'arrive pas a m'y faire! Je ne vois pas Estéban et Zia finir ensemble...

[Akaroizis]

Waouh, c'est bien !
Bah... Moi je trouve ça pas mal, et puis comme Seb le dit souvent c'est 10 ans après donc tout est possible !