Quand je vous avais dit les gars que cette nonoko était capable de tout, je ne vous avais pas menti (no limite).
Mais vous êtes beaucoup trop sensibles, franchement il y a 3 lignes à peine ; c'est pas croyable... ^^
En tout cas merci nonoko, ce court délire m'aura au moins bien fait rire. J'espère que Seb saura oublier ce petit écart et qu'il figurera dans la version finale du tome 2.
Comme d'hab', continuez de me surprendre ! J'attends patiemment la suite.
« Tout vient à point à qui sait attendre... ou plutôt, tout vient à point à qui sait m'attendre ! »
Merci pour ton soutien et ta patience, Dek! Et vu que(presque )personne n'a lu le fameux passage, on peut être tranquille, il est passé inaperçu!
"On savoure mieux ce qu'on a désiré plus longtemps, n'est-ce pas Mendoza?" Unagikami mon amour "It was a skyfall, and a rebirth, a bloody honeymoon, for both of us" Yokai Circus
Tao rompit le silence gênant qui s’était installé.
T : Qu’est-ce qui lui a pris ? vous avez passé une mauvaise nuit ou quoi ? tu vois Mendoza, tu aurais mieux fait d’accepter l’offre d’Esteban et de rester avec nous hier soir, aucune auberge de Barcelone ne peut rivaliser avec le confort muen !
P : Ben moi j’ai bien dormi, pas vrai Sancho ? avec tout ce qu’on s’était mis dans la panse chez Vicente Ruiz, on s’est écroulés à peine rentrés à l’auberge !
E : C’est vrai ça, comment s’est passé votre rendez-vous ? il y a eu un souci ?
P : Oh non, pas du tout, au contraire, la soirée a été parfaite, pas vrai Mendoza ? Ce Vicente Ruiz sait recevoir, ma parole, et tu l’as mis dans ta poche, comme prévu ! Nous allons être riches, les amis !
E : C’est vrai ? félicitations ! Mais vous pourrez tout de même honorer votre engagement auprès de nous, j’espère !
S : Et coco, et comment ! Les amis avant tout ! Dada, d’ailleurs, en cococo, en collaborant avec Ruiz, on aura un peu plus de de de, de temps à vous consacrer, enfin, surtout Mendodo, Mendoza !
T : Comment ça ?
M : Ruiz nous a proposé de mettre à notre disposition un deuxième navire, avec un de ses hommes à sa tête, un certain Alfonso Gonzales ; il pourra assurer le commandement de notre petite flotte sur certains trajets, par exemple entre la Sardaigne et Barcelone, je ne serai plus le seul responsable et je pourrai faire des escales plus longues à Porto Conte par exemple.
E : Et vous pourrez laisser ce Gonzales s’occuper de tout pendant que vous serez à notre mariage, ça tombe bien dis donc !
P : Oui, on n ‘en demandait pas tant !
T : Et ce Gonzales, c’est quel genre d’homme ?
M : Je ne sais pas encore, nous devons le rencontrer plus tard dans la journée.
T : Oh, vous n’êtes donc pas obligé de partir ce matin !
M : Non, le voyage de retour est retardé d’au moins deux jours, nous devons attendre le deuxième bateau et charger une nouvelle cargaison.
E : Bon, Isabella va avoir le temps de se reposer alors !
M : Oui..mais je ne suis pas sûr qu’elle soit ravie de rester plus longtemps à Barcelone..
E : Je vois…écoute, nous devons aller faire un petit tour aujourd’hui, et vous devez rencontrer ce Gonzales, mais on sera de retour avant ce soir, on se donne rendez-vous à la taverne de Rico, et on se fera enfin un petit dîner de retrouvailles tranquille pour fêter notre bonne fortune à tous !
M : Un petit tour ? où donc ?
T : Oh, t’inquiète, c’est juste un détail à régler..
M : En rapport avec la visite de Gomez ?
E : On ne peut rien te cacher, mais franchement, on a géré sur ce coup là, sois tranquille !
T : Oui, on l’a bien reçu !
M : Bon…je suppose que vous ne m’en direz pas plus, mais soyez prudents…
S : C’est c’est c’est vrai ça, on n’est jajaja, jamais trop prudent !
E : Ne vous inquiétez pas, et toi, Mendoza, occupe-toi plutôt d’Isabella !
M : Tu as raison, je vais voir si elle va mieux, et ensuite nous vous laisserons à votre mystérieuse petite affaire.
P : C’est ça, on t’attend, mais il faudrait pas qu’on tarde à rentrer en ville non plus, hein !
Mendoza se dirigea vers la chambre de Zia. Cette dernière en sortait tout juste quand il arriva.
Z : Ah, Mendoza, ne t’inquiète pas, ce n’est rien, un peu de fatigue nerveuse sans doute. Elle avait juste besoin de calme.
M : Zia…je peux te parler un instant ?
Z : Bien sûr..je t’écoute. Veux-tu qu’on aille dans le laboratoire de Tao ?
M : Non, restons ici, je…ce ne sera pas long : n’as-tu rien remarqué…d’inhabituel chez Isabella ?
Z : Tu la connais mieux que moi..pourquoi cette question ? tu as l’air vraiment préoccupé, mais je t’assure, il n’y a pas de quoi. Et si tu es gêné par sa remarque de tout à l’heure, cela m’a juste surprise, je ne lui en veux pas !
M : Il ne s’agit pas de ça…depuis quelque temps, j’ai remarqué qu’Isabella était moins résistante à la fatigue, mais à chaque fois que je tente d’aborder le sujet, elle m’assure que tout va bien. Nous avons été en mer quasi constamment ces mois passés, et je commence à me demander si ce genre de vie lui convient vraiment, malgré son tempérament. Elle prétend être heureuse, et pourtant je l’ai surprise tant de fois songeuse et comme accablée. Quand elle me croit occupé, elle s’éclipse souvent dans la cabine. Je suis sûr que c’est pour se reposer, mais pourquoi le nier ? Jamais elle n’agissait ainsi auparavant ! Et elle a parfois l’air ailleurs, comme si le présent l’indifférait. Tu aurais du voir sa tête quand elle vous a vus revenir de la mosquée…quant à sa réaction de tout à l’heure…
Z : N’y pense plus ! Elle a subi tant d’épreuves depuis cinq ans, peut-être n’arrive-t-elle pas à se libérer de certains souvenirs, tu n’y peux rien, cela peut prendre du temps.
M : Peut-être..mais je crois qu’il y a autre chose…vois-tu, c’est une femme exceptionnelle, à bien des égards, plus forte que bien des hommes, capable de surmonter toutes les épreuves, comme toi, j’en suis convaincu…mais je suis inquiet pour elle, je sens qu’elle me cache quelque chose..elle ne t’a rien dit ?
Z : Non, et je n’ai pas insisté, je me suis contentée de la mettre à l’aise. Mais si tu le souhaites, je pourrais essayer de lui parler. Ce que tu m’as dit m’intrigue, c’est vrai. Et toi, aurais-tu une idée de ce qui pourrait expliquer tout cela ?
M : Non…
A cet instant, la porte de la chambre s’ouvrit, et Isabella en sortit, le visage aussi impassible qu’un masque. Quand elle les vit dans le couloir, elle marqua un temps d’hésitation, se força visiblement à sourire , déclara d’une voix ferme qu’elle se sentait beaucoup mieux et s’excusa encore auprès de Zia avant de s’adresser à Mendoza pour lui enjoindre de regagner au plus tôt Barcelone, s’ils ne voulaient pas être pressés par le temps avant leur rendez-vous. Puis elle les dépassa d’un pas vif.
M : Isabella !
Isabella s’arrêta, mais ne se retourna pas. Mendoza s’apprêtait à l’inviter à parler avec Zia, mais cette dernière lui fit signe de n’en rien faire. Alors Isabella continua son chemin en direction du cockpit, sans plus attendre.
Z : Sois patient, Mendoza, je trouverai le bon moment pour lui parler…
M : Le plus tôt sera le mieux…je compte sur toi, Zia.
Il s’éloigna à son tour, en songeant qu’il aurait peut-être dû faire part à Zia de ses soupçons. Mais il ne savait pas réellement comment aborder le sujet. Sans doute valait-il mieux attendre que la jeune femme parvienne à en savoir un peu plus. Si quelqu’un avait une chance de recueillir les confidences d’Isabella, c’était bien Zia, car de son côté il avait l’impression de ne plus parvenir à communiquer avec sa compagne autrement qu’avec des échanges convenus et lisses. En apparence, tout paraissait normal, mais quelque chose dans l’attitude d’Isabella le retenait d’aborder les questions qui le préoccupaient vraiment, et s’il s’y risquait, elle esquivait aussitôt, si bien qu’il abandonnait, pour ne pas la gêner. Il ne voulait pas, en la forçant à parler, risquer de perdre sa confiance : si elle éludait ses questions, elle devait avoir ses raisons. Peut-être accepterait-elle de se confier à Zia. Si elle ne le faisait pas, alors une confrontation serait inévitable pour mettre fin à ces incertitudes qui le rongeaient, quel qu’en soit le prix. Mais il espérait tant ne pas en arriver à cette extrémité.
note serie:
MCO1: 18/20
Trahison/Insulte totale:
MCO2: 7/20
MCO3: 4/20
MCO4: 3/20 (et je suis "gentil" par ce qu'il y a les effets visuels)
Quelques instants plus tard, Esteban attrapa le levier reptiliforme et fit décoller le condor, embarquant Mendoza, Isabella, Pedro et Sancho pour Barcelone. Les deux marins étaient fous de joie de retrouver les sensations du vol, et ne se lassaient pas de regarder le paysage. Au moment où Mendoza avait annoncé qu’ils devaient partir, Esteban avait spontanément proposé de les raccompagner.
M : Vous êtes sûrs que ça ne vous retarde pas de nous déposer ?
E : Tu veux rire ! C’est sur notre route !
P : Eh, Esteban, tu pourrais faire un petit détour par notre vignoble, pour te rendre compte de la qualité de notre vin !
E : Un autre jour, et puis je vous fais confiance les yeux fermés, votre réputation me suffit !
M : Si tu comptes te rendre au palais royal, tu risques d’être déçu…
Esteban accusa le coup, mais feignit l’indifférence, même s’il savait que Mendoza avait compris depuis longtemps ce qu’il avait en tête : décidément, il était difficile de cacher quoi que ce soit à un homme pareil !
E : Pourquoi dis-tu cela ?
Mendoza répondit sur le même ton détaché, amusé par ce petit jeu qui le faisait renouer avec leur ancienne complicité.
M : Parce qu’il n’y a pas grand’monde d’intéressant à rencontrer en ce moment au palais royal..à part quelques gardes peut-être.
E : Et qui te dit qu’on veut rencontrer quelqu’un au palais royal ? Hein, Tao, Zia, personne n’a l’intention de rencontrer qui que ce soit au palais royal ?
Tao et Zia répondirent en chœur par la négative.
M : Bien, dans ce cas je ne serai pas obligé d’aller demander à Gomez pourquoi il ne vous a pas aimablement précisé que l’empereur se trouve en ce moment dans ses territoires du Nord, tandis que son fils est dans la résidence royale flambant neuve de l’Alhambra à Grenade.
E : Ah ! non, pas la peine d’aller embêter Gomez avec ça..
M : Bien ! Nous voilà arrivés, nous comptons sur vous ce soir, sans faute !
E : Oui, à ce soir !
Aussitôt après qu’ils eurent déposé leurs amis, Zia interpella Esteban.
Z : Bon, et maintenant, qu’est-ce qu’on fait ?
E : Comment ça , qu’est-ce qu’on fait, on va voir ce Philippe, comme prévu !
Z : Mais il n’est pas à Barcelone !
E : Et alors ? tu n’as pas envie de visiter sa résidence flambant neuve à Grenade ?
T : Moi, un petit tour dans le Sud, ça me dit bien !
E : Ne t’inquiète pas, Zia, on sera rentrés à temps, ce n’est pas si loin.
Zia soupira, résignée.
Z : De toute façon, tu n’en fais toujours qu’à ta tête, alors…
T : Oh oh oh, attention Esteban, ou elle va changer d’avis !
E : Pff, pas de risque, tu l’as entendue, elle me connaît trop bien, alors si elle m’a accepté une fois malgré tous mes défauts, elle ne changera plus d’avis !
Zia sourit, mais ses pensées étaient ailleurs, vers Isabella et Mendoza. Elle espérait trouver rapidement une occasion de parler avec la jeune femme, car plus elle réfléchissait à la situation, plus cela lui rappelait l’impasse où elle s’était sentie enfermée pendant près d’un an, après qu’Esteban ait rompu son engagement envers elle. Elle s’était refermée sur elle-même, ne sachant plus se montrer naturelle, tant elle souffrait de la situation, sans pouvoir véritablement le montrer, au risque de peiner Esteban. Mais elle ne parvenait pas à déterminer la cause de l’attitude d’Isabella, et tournait et retournait des hypothèses dans sa tête.
note serie:
MCO1: 18/20
Trahison/Insulte totale:
MCO2: 7/20
MCO3: 4/20
MCO4: 3/20 (et je suis "gentil" par ce qu'il y a les effets visuels)
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