Re: MCO one-shots ou "instants volés"
Posté : 23 mars 2017, 21:02
Voilà un petit one shot sur comment j'aimerais que se déroule le tout début de la saison 4. Je m'excuse d'avance si vous trouvez que ça ressemble trop à la fanfic de TEEGER59. En tout cas j'éspère que ça vous plaira quand même. N'hésitez pas à dire si vous voyez des faute je suis pas une pro de l'orthographe.
La petite caravane composée de deux bédouins et six voyageurs étrangers était arrivée au campement des Chaldis vers la fin de l'après midi. La journée avait été très chargée que ce soit en émotions ou en actions. Les retrouvailles avec Mendoza, Sancho et Pedro, le voile au lion du Cheikh Hakim, l'annonce de l'approche d'Ambrosius, l'assaut des Chaldis sur la nef, la découverte de la cité de Kûmlar, la trahison de Laguerra, … Les enfants étaient exténués. Sancho et Pedro, eux, étaient affamés (comme à leur habitude) et attendaient impatiemment que le repas soit prêt. Mendoza, quant à lui, s'était éloigné du groupe pour se rafraîchir près du point d'eau et surtout pour se reposer un peu.
Pendant tous le trajet du retour, le capitaine était le seul à être resté muet.
Quelques minutes plus tard, Malik l'avait sorti de sa somnolence en venant lui annoncer que le repas était prêt. Le capitaine remit sa cape d'un geste souple et rejoignit les autres près du feu accompagné de Malik.
Au vu des événements précédents, le repas se déroula dans une bonne humeur pour le moins surprenante. L'atmosphère s'était détendue après la petite blague d'Esteban envers Tao : Esteban avait rajouté du safran dans son plat d'Estam boli Polo ba morgh. La réaction de Tao fit rire tout le monde. Toujours en riant, Esteban articula :
Désolé mon vieux ! Tiens ! Bois un peu.
C'est malin, Esteban !
Le jeune mueen voulait paraître en colère mais l'envie de stopper l'effet de l'épice était plus forte.
Esteban ?
Qu'est ce qu'il y a Zia ?
Où est ce qu'on va aller maintenant ?
Honnêtement... J'en ai vraiment aucune idée...
C'est vrai qu'à part la direction à suivre, on sait pas du tout vers où aller...
Un silence s'installa.
Et si on retournait au temple mémoire à Patala.
Bah, pourquoi ?
Mais oui ! Elle a raison Tao !
Comment ça ?
Au temple mémoire, on a trouvé une piste pour Kûmlar alors peut être qu'avec un peu de chance on y trouvera quelque chose... Enfin toi et Zia parce que moi... Le langage Mu j'y comprends rien...
Ah d'accord. Bien vu Zia !
Et puis, ça te donnera l'occasion de revoir ton père
C'est vrai.
Le jeune atlante se tourna vers Mendoza.
Et toi Mendoza ? Qu'est ce que tu en penses ?... Mendoza ?
Le regard de tout ceux présents (Hakim, Malik, Nadim et nos héros) se posa sur le capitaine qui n'avait pas encore touché à son assiette ou alors très peu. Il paraissait encore plus soucieux que d'ordinaire, Malik intervient :
Ma : Et bien, mon ami ! La nourriture ne te sied guère ?
C'est vrai ça Mendoza ? Tu n'as encore rien mangé.
Mendoza semblait ne pas avoir entendu ses deux amis. Zia se leva, s'approcha et lui toucha l'épaule pour le faire sortir de ses songes.
Mendoza ? Mendoza ? Quelque chose ne va pas ? Tu n'as presque rien dis depuis que nous avons quitté Kûmlar.
Hein ?... Quoi ?... Pardonne moi Zia... Tu disais ?
Ouah ! Tu étais vraiment ailleurs là !
Tao a raison. Tu pensais à quoi ?
Rien d'important... Vous vouliez savoir quelque chose ?
Oui. On pense retourner à Patala pour chercher d'autres indices au temple mémoire et on voulait savoir ce que tu en pensais.
Ce que j'en pense ? De toutes façons, quelque soit mon avis : c'est toi qui pilote.. Non ?
Oui, mais...
Et bien soit. Nous partirons pour Patala demain matin.
Les enfants se regardèrent surpris du comportement du marin à la cape. Tao pris la parole après avoir un peu réfléchi et surtout pour changer de sujet.
Dis voir Mendoza : comment as tu fait pour entrer dans la cité ? Parce que pour nous trois, Ambrosius, Gaspard et Laguerra je sais comment mais toi : ça reste un mystère.
Mendoza regarda Tao. Le capitaine ferma les yeux et laissa échapper un soupir avant de répondre :
Je suis entré de la même manière qu'Ambrosius : j'étais à bord de la nef...
A bord de la nef... Mais comment ça ?
Mendoza les regarda tour à tour et vit des regards d'incompréhension sur les visages des trois enfants. Celui de Tao devint vite un visage de colère
Tu n'es qu'un sale... Traître ! Comme Laguerra ! C'est à cause de vous qu'Ambrosius à pu s'emparer du double médaillon.
Ma : Non Tao ! Il ne l'est pas !
L'intervention de Malik surpris le jeune naacal
Explique toi Malik.
Ma : Si Mendoza était à bord de cette étrange machine que vous appelez « nef », c'est parce qu'il s'est laissé capturer pour moi : il m'a sauvé a vie au péril de la sienne.
Il se tourna vers Mendoza :
Ma : Merci, mon ami.
De rien Malik, mais cette action était des plus normales.
Pardonne moi Mendoza, j'aurais jamais dû t'accuser sans connaître la vraie raison de ta présence à bord de la nef...
Ce n'est rien Tao.
Le capitaine avait répondu avec un léger sourire, il savait que connaissant le caractère du jeune garçon, il aurait probablement dû commencer par parler de sa capture et non par la manière par laquelle il était entré dans la cité d'or.
Eh ! Mais attends ! Si tu étais dans la nef, tu as sûrement dû voir un indice qui pourrait nous aider à savoir vers où aller pour trouver la 5° cité !
Esteban s'était écrié d'un coup et avait fait sursauter Sancho et Pedro qui étaient retournés à leurs assiettes.
Mais oui ! Mendoza si tu sais quelque chose : tu dois nous le dire...
Parce que si Ambrosius prend trop d'avance : on pourra dire adieu aux cités...
Emporté par la colère, il rajouta :
Et Ambrosius pourra devenir le maître du monde grâce au savoir de mes ancêtres...
Rassurez vous les enfants : ça n'arrivera pas, je vous en fait la promesse !
Est ce qu'on doit comprendre que tu sais quelque chose qu'on ignore ?
Mendoza vit dans les yeux de son protégé une lueur d'espoir et surtout d'impatience, alors en guise de réponse, le marin se contenta de fouiller dans sa sacoche et d'en sortir un petit objet avant de le présenter aux enfants avec un petit air de satisfaction.
Le cristal de la pyramide !!!
Ils s'étaient écriés tout les trois en même temps, ils avaient de nouveau le sourire aux lèvres.
Comment l'as tu eut ?
Tu nous explique s'il te plaît ?
Et bien...
Le visage du capitaine s'assombrit et pris un air triste, Mendoza soupira une nouvelle fois. Esteban et Zia se regardèrent : ils ne l'avaient jamais vu ainsi.
Alors comment tu l'as eut ?
Visiblement Tao commençait à s'impatienter devant la réponse de Mendoza qui ne venait pas. Le capitaine sut qu'il ne pourrait plus se rétracter alors il prit une grande inspiration :
C'est Laguerra qui me l'a confié.
Laguerra !!!
Oui.
Cette traîtresse t'as confié le seul objet qui peut nous permettre de retrouver Ambrosius ?
Mendoza se mit en colère :
Écoute Tao ! Je ne sais pas pourquoi Laguerra agit ainsi mais il y a une chose dont je suis sûr : c'est qu'elle ne fait pas ça de son plein gré, elle m'a dit avoir une raison et je la crois. De plus si elle était véritablement contre nous : pourquoi m'aurait-elle confié le cristal et surtout pourquoi aurait-elle prit le risque de mourir pour venir nous sauver avant qu'on ne tombe ?
Je suis d'accord avec lui Tao.
Moi aussi.
Bon de toutes façons peu importe : maintenant on a le moyen de retrouver Ambrosius.
Oui, c'est le plus important.
Tout à fait Zia... Maintenant allons nous coucher : nous devons partir à l'aube demain matin pour rattraper notre retard auprès d'Ambrosius. Vous n'êtes pas d'accord ?
Si, totalement ! En plus je suis complètement épuisé.
Sur ces mots et après avoir aidé un minimum leurs hôtes Esteban, Zia, Tao, Mendoza, Sancho et Pedro regagnèrent la tente qui leur était dédiée pour leur séjour dans le camp. Sancho et Pedro furent les premiers à s'endormir, bientôt suivi par les enfants, Mendoza, lui, resta éveillé et pensa à ce que la fille d'un de ses anciens ennemis pouvait faire en ce moment, il ne put s'empêcher de sourire lorsqu'il se remémora le visage d'ange de Laguerra ainsi que l'unique baiser qu'ils avaient pu échanger. Sur cette image fortement agréable, le capitaine s'endormit.
La petite caravane composée de deux bédouins et six voyageurs étrangers était arrivée au campement des Chaldis vers la fin de l'après midi. La journée avait été très chargée que ce soit en émotions ou en actions. Les retrouvailles avec Mendoza, Sancho et Pedro, le voile au lion du Cheikh Hakim, l'annonce de l'approche d'Ambrosius, l'assaut des Chaldis sur la nef, la découverte de la cité de Kûmlar, la trahison de Laguerra, … Les enfants étaient exténués. Sancho et Pedro, eux, étaient affamés (comme à leur habitude) et attendaient impatiemment que le repas soit prêt. Mendoza, quant à lui, s'était éloigné du groupe pour se rafraîchir près du point d'eau et surtout pour se reposer un peu.
Pendant tous le trajet du retour, le capitaine était le seul à être resté muet.
Quelques minutes plus tard, Malik l'avait sorti de sa somnolence en venant lui annoncer que le repas était prêt. Le capitaine remit sa cape d'un geste souple et rejoignit les autres près du feu accompagné de Malik.
Au vu des événements précédents, le repas se déroula dans une bonne humeur pour le moins surprenante. L'atmosphère s'était détendue après la petite blague d'Esteban envers Tao : Esteban avait rajouté du safran dans son plat d'Estam boli Polo ba morgh. La réaction de Tao fit rire tout le monde. Toujours en riant, Esteban articula :
Désolé mon vieux ! Tiens ! Bois un peu.
C'est malin, Esteban !
Le jeune mueen voulait paraître en colère mais l'envie de stopper l'effet de l'épice était plus forte.
Esteban ?
Qu'est ce qu'il y a Zia ?
Où est ce qu'on va aller maintenant ?
Honnêtement... J'en ai vraiment aucune idée...
C'est vrai qu'à part la direction à suivre, on sait pas du tout vers où aller...
Un silence s'installa.
Et si on retournait au temple mémoire à Patala.
Bah, pourquoi ?
Mais oui ! Elle a raison Tao !
Comment ça ?
Au temple mémoire, on a trouvé une piste pour Kûmlar alors peut être qu'avec un peu de chance on y trouvera quelque chose... Enfin toi et Zia parce que moi... Le langage Mu j'y comprends rien...
Ah d'accord. Bien vu Zia !
Et puis, ça te donnera l'occasion de revoir ton père
C'est vrai.
Le jeune atlante se tourna vers Mendoza.
Et toi Mendoza ? Qu'est ce que tu en penses ?... Mendoza ?
Le regard de tout ceux présents (Hakim, Malik, Nadim et nos héros) se posa sur le capitaine qui n'avait pas encore touché à son assiette ou alors très peu. Il paraissait encore plus soucieux que d'ordinaire, Malik intervient :
Ma : Et bien, mon ami ! La nourriture ne te sied guère ?
C'est vrai ça Mendoza ? Tu n'as encore rien mangé.
Mendoza semblait ne pas avoir entendu ses deux amis. Zia se leva, s'approcha et lui toucha l'épaule pour le faire sortir de ses songes.
Mendoza ? Mendoza ? Quelque chose ne va pas ? Tu n'as presque rien dis depuis que nous avons quitté Kûmlar.
Hein ?... Quoi ?... Pardonne moi Zia... Tu disais ?
Ouah ! Tu étais vraiment ailleurs là !
Tao a raison. Tu pensais à quoi ?
Rien d'important... Vous vouliez savoir quelque chose ?
Oui. On pense retourner à Patala pour chercher d'autres indices au temple mémoire et on voulait savoir ce que tu en pensais.
Ce que j'en pense ? De toutes façons, quelque soit mon avis : c'est toi qui pilote.. Non ?
Oui, mais...
Et bien soit. Nous partirons pour Patala demain matin.
Les enfants se regardèrent surpris du comportement du marin à la cape. Tao pris la parole après avoir un peu réfléchi et surtout pour changer de sujet.
Dis voir Mendoza : comment as tu fait pour entrer dans la cité ? Parce que pour nous trois, Ambrosius, Gaspard et Laguerra je sais comment mais toi : ça reste un mystère.
Mendoza regarda Tao. Le capitaine ferma les yeux et laissa échapper un soupir avant de répondre :
Je suis entré de la même manière qu'Ambrosius : j'étais à bord de la nef...
A bord de la nef... Mais comment ça ?
Mendoza les regarda tour à tour et vit des regards d'incompréhension sur les visages des trois enfants. Celui de Tao devint vite un visage de colère
Tu n'es qu'un sale... Traître ! Comme Laguerra ! C'est à cause de vous qu'Ambrosius à pu s'emparer du double médaillon.
Ma : Non Tao ! Il ne l'est pas !
L'intervention de Malik surpris le jeune naacal
Explique toi Malik.
Ma : Si Mendoza était à bord de cette étrange machine que vous appelez « nef », c'est parce qu'il s'est laissé capturer pour moi : il m'a sauvé a vie au péril de la sienne.
Il se tourna vers Mendoza :
Ma : Merci, mon ami.
De rien Malik, mais cette action était des plus normales.
Pardonne moi Mendoza, j'aurais jamais dû t'accuser sans connaître la vraie raison de ta présence à bord de la nef...
Ce n'est rien Tao.
Le capitaine avait répondu avec un léger sourire, il savait que connaissant le caractère du jeune garçon, il aurait probablement dû commencer par parler de sa capture et non par la manière par laquelle il était entré dans la cité d'or.
Eh ! Mais attends ! Si tu étais dans la nef, tu as sûrement dû voir un indice qui pourrait nous aider à savoir vers où aller pour trouver la 5° cité !
Esteban s'était écrié d'un coup et avait fait sursauter Sancho et Pedro qui étaient retournés à leurs assiettes.
Mais oui ! Mendoza si tu sais quelque chose : tu dois nous le dire...
Parce que si Ambrosius prend trop d'avance : on pourra dire adieu aux cités...
Emporté par la colère, il rajouta :
Et Ambrosius pourra devenir le maître du monde grâce au savoir de mes ancêtres...
Rassurez vous les enfants : ça n'arrivera pas, je vous en fait la promesse !
Est ce qu'on doit comprendre que tu sais quelque chose qu'on ignore ?
Mendoza vit dans les yeux de son protégé une lueur d'espoir et surtout d'impatience, alors en guise de réponse, le marin se contenta de fouiller dans sa sacoche et d'en sortir un petit objet avant de le présenter aux enfants avec un petit air de satisfaction.
Le cristal de la pyramide !!!
Ils s'étaient écriés tout les trois en même temps, ils avaient de nouveau le sourire aux lèvres.
Comment l'as tu eut ?
Tu nous explique s'il te plaît ?
Et bien...
Le visage du capitaine s'assombrit et pris un air triste, Mendoza soupira une nouvelle fois. Esteban et Zia se regardèrent : ils ne l'avaient jamais vu ainsi.
Alors comment tu l'as eut ?
Visiblement Tao commençait à s'impatienter devant la réponse de Mendoza qui ne venait pas. Le capitaine sut qu'il ne pourrait plus se rétracter alors il prit une grande inspiration :
C'est Laguerra qui me l'a confié.
Laguerra !!!
Oui.
Cette traîtresse t'as confié le seul objet qui peut nous permettre de retrouver Ambrosius ?
Mendoza se mit en colère :
Écoute Tao ! Je ne sais pas pourquoi Laguerra agit ainsi mais il y a une chose dont je suis sûr : c'est qu'elle ne fait pas ça de son plein gré, elle m'a dit avoir une raison et je la crois. De plus si elle était véritablement contre nous : pourquoi m'aurait-elle confié le cristal et surtout pourquoi aurait-elle prit le risque de mourir pour venir nous sauver avant qu'on ne tombe ?
Je suis d'accord avec lui Tao.
Moi aussi.
Bon de toutes façons peu importe : maintenant on a le moyen de retrouver Ambrosius.
Oui, c'est le plus important.
Tout à fait Zia... Maintenant allons nous coucher : nous devons partir à l'aube demain matin pour rattraper notre retard auprès d'Ambrosius. Vous n'êtes pas d'accord ?
Si, totalement ! En plus je suis complètement épuisé.
Sur ces mots et après avoir aidé un minimum leurs hôtes Esteban, Zia, Tao, Mendoza, Sancho et Pedro regagnèrent la tente qui leur était dédiée pour leur séjour dans le camp. Sancho et Pedro furent les premiers à s'endormir, bientôt suivi par les enfants, Mendoza, lui, resta éveillé et pensa à ce que la fille d'un de ses anciens ennemis pouvait faire en ce moment, il ne put s'empêcher de sourire lorsqu'il se remémora le visage d'ange de Laguerra ainsi que l'unique baiser qu'ils avaient pu échanger. Sur cette image fortement agréable, le capitaine s'endormit.