MCO one-shots ou "instants volés"

C'est ici que les artistes (en herbe ou confirmés) peuvent présenter leurs compositions personnelles : images, musiques, figurines, etc.
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IsaGuerra
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Re: MCO one-shots ou "instants volés"

Message par IsaGuerra »

Voilà un petit one shot sur comment j'aimerais que se déroule le tout début de la saison 4. Je m'excuse d'avance si vous trouvez que ça ressemble trop à la fanfic de TEEGER59. En tout cas j'éspère que ça vous plaira quand même. N'hésitez pas à dire si vous voyez des faute je suis pas une pro de l'orthographe.


La petite caravane composée de deux bédouins et six voyageurs étrangers était arrivée au campement des Chaldis vers la fin de l'après midi. La journée avait été très chargée que ce soit en émotions ou en actions. Les retrouvailles avec Mendoza, Sancho et Pedro, le voile au lion du Cheikh Hakim, l'annonce de l'approche d'Ambrosius, l'assaut des Chaldis sur la nef, la découverte de la cité de Kûmlar, la trahison de Laguerra, … Les enfants étaient exténués. Sancho et Pedro, eux, étaient affamés (comme à leur habitude) et attendaient impatiemment que le repas soit prêt. Mendoza, quant à lui, s'était éloigné du groupe pour se rafraîchir près du point d'eau et surtout pour se reposer un peu.
Pendant tous le trajet du retour, le capitaine était le seul à être resté muet.
Quelques minutes plus tard, Malik l'avait sorti de sa somnolence en venant lui annoncer que le repas était prêt. Le capitaine remit sa cape d'un geste souple et rejoignit les autres près du feu accompagné de Malik.
Au vu des événements précédents, le repas se déroula dans une bonne humeur pour le moins surprenante. L'atmosphère s'était détendue après la petite blague d'Esteban envers Tao : Esteban avait rajouté du safran dans son plat d'Estam boli Polo ba morgh. La réaction de Tao fit rire tout le monde. Toujours en riant, Esteban articula :
:Esteban: Désolé mon vieux ! Tiens ! Bois un peu.
:Tao: C'est malin, Esteban !
Le jeune mueen voulait paraître en colère mais l'envie de stopper l'effet de l'épice était plus forte.
:Zia: Esteban ?
:Esteban: Qu'est ce qu'il y a Zia ?
:Zia: Où est ce qu'on va aller maintenant ?
:Esteban: Honnêtement... J'en ai vraiment aucune idée...
:Tao: C'est vrai qu'à part la direction à suivre, on sait pas du tout vers où aller...
Un silence s'installa.
:Zia: Et si on retournait au temple mémoire à Patala.
:Tao: Bah, pourquoi ?
:Esteban: Mais oui ! Elle a raison Tao !
:Tao: Comment ça ?
:Esteban: Au temple mémoire, on a trouvé une piste pour Kûmlar alors peut être qu'avec un peu de chance on y trouvera quelque chose... Enfin toi et Zia parce que moi... Le langage Mu j'y comprends rien...
:Tao: Ah d'accord. Bien vu Zia !
:Zia: Et puis, ça te donnera l'occasion de revoir ton père
:Esteban: C'est vrai.
Le jeune atlante se tourna vers Mendoza.
:Esteban: Et toi Mendoza ? Qu'est ce que tu en penses ?... Mendoza ?
Le regard de tout ceux présents (Hakim, Malik, Nadim et nos héros) se posa sur le capitaine qui n'avait pas encore touché à son assiette ou alors très peu. Il paraissait encore plus soucieux que d'ordinaire, Malik intervient :
Ma : Et bien, mon ami ! La nourriture ne te sied guère ?
:Pedro: C'est vrai ça Mendoza ? Tu n'as encore rien mangé.
Mendoza semblait ne pas avoir entendu ses deux amis. Zia se leva, s'approcha et lui toucha l'épaule pour le faire sortir de ses songes.
:Zia: Mendoza ? Mendoza ? Quelque chose ne va pas ? Tu n'as presque rien dis depuis que nous avons quitté Kûmlar.
:Mendoza: Hein ?... Quoi ?... Pardonne moi Zia... Tu disais ?
:Tao: Ouah ! Tu étais vraiment ailleurs là !
:Esteban: Tao a raison. Tu pensais à quoi ?
:Mendoza: Rien d'important... Vous vouliez savoir quelque chose ?
:Esteban: Oui. On pense retourner à Patala pour chercher d'autres indices au temple mémoire et on voulait savoir ce que tu en pensais.
:Mendoza: Ce que j'en pense ? De toutes façons, quelque soit mon avis : c'est toi qui pilote.. Non ?
:Esteban: Oui, mais...
:Mendoza: Et bien soit. Nous partirons pour Patala demain matin.
Les enfants se regardèrent surpris du comportement du marin à la cape. Tao pris la parole après avoir un peu réfléchi et surtout pour changer de sujet.
:Tao: Dis voir Mendoza : comment as tu fait pour entrer dans la cité ? Parce que pour nous trois, Ambrosius, Gaspard et Laguerra je sais comment mais toi : ça reste un mystère.
Mendoza regarda Tao. Le capitaine ferma les yeux et laissa échapper un soupir avant de répondre :
:Mendoza: Je suis entré de la même manière qu'Ambrosius : j'étais à bord de la nef...
:Esteban: :Zia: A bord de la nef... Mais comment ça ?
Mendoza les regarda tour à tour et vit des regards d'incompréhension sur les visages des trois enfants. Celui de Tao devint vite un visage de colère
:Tao: Tu n'es qu'un sale... Traître ! Comme Laguerra ! C'est à cause de vous qu'Ambrosius à pu s'emparer du double médaillon.
Ma : Non Tao ! Il ne l'est pas !
L'intervention de Malik surpris le jeune naacal
:Tao: Explique toi Malik.
Ma : Si Mendoza était à bord de cette étrange machine que vous appelez « nef », c'est parce qu'il s'est laissé capturer pour moi : il m'a sauvé a vie au péril de la sienne.
Il se tourna vers Mendoza :
Ma : Merci, mon ami.
:Mendoza: De rien Malik, mais cette action était des plus normales.
:Tao: Pardonne moi Mendoza, j'aurais jamais dû t'accuser sans connaître la vraie raison de ta présence à bord de la nef...
:Mendoza: Ce n'est rien Tao.
Le capitaine avait répondu avec un léger sourire, il savait que connaissant le caractère du jeune garçon, il aurait probablement dû commencer par parler de sa capture et non par la manière par laquelle il était entré dans la cité d'or.
:Esteban: Eh ! Mais attends ! Si tu étais dans la nef, tu as sûrement dû voir un indice qui pourrait nous aider à savoir vers où aller pour trouver la 5° cité !
Esteban s'était écrié d'un coup et avait fait sursauter Sancho et Pedro qui étaient retournés à leurs assiettes.
:Zia: Mais oui ! Mendoza si tu sais quelque chose : tu dois nous le dire...
:Tao: Parce que si Ambrosius prend trop d'avance : on pourra dire adieu aux cités...
Emporté par la colère, il rajouta :
:Tao: Et Ambrosius pourra devenir le maître du monde grâce au savoir de mes ancêtres...
:Mendoza: Rassurez vous les enfants : ça n'arrivera pas, je vous en fait la promesse !
:Esteban: Est ce qu'on doit comprendre que tu sais quelque chose qu'on ignore ?
Mendoza vit dans les yeux de son protégé une lueur d'espoir et surtout d'impatience, alors en guise de réponse, le marin se contenta de fouiller dans sa sacoche et d'en sortir un petit objet avant de le présenter aux enfants avec un petit air de satisfaction.
:Esteban: :Zia: :Tao: Le cristal de la pyramide !!!
Ils s'étaient écriés tout les trois en même temps, ils avaient de nouveau le sourire aux lèvres.
:Zia: Comment l'as tu eut ?
:Tao: Tu nous explique s'il te plaît ?
:Mendoza: Et bien...
Le visage du capitaine s'assombrit et pris un air triste, Mendoza soupira une nouvelle fois. Esteban et Zia se regardèrent : ils ne l'avaient jamais vu ainsi.
:Tao: Alors comment tu l'as eut ?
Visiblement Tao commençait à s'impatienter devant la réponse de Mendoza qui ne venait pas. Le capitaine sut qu'il ne pourrait plus se rétracter alors il prit une grande inspiration :
:Mendoza: C'est Laguerra qui me l'a confié.
:Esteban: :Zia: :Tao: Laguerra !!!
:Mendoza: Oui.
:Tao: Cette traîtresse t'as confié le seul objet qui peut nous permettre de retrouver Ambrosius ?
Mendoza se mit en colère :
:Mendoza: Écoute Tao ! Je ne sais pas pourquoi Laguerra agit ainsi mais il y a une chose dont je suis sûr : c'est qu'elle ne fait pas ça de son plein gré, elle m'a dit avoir une raison et je la crois. De plus si elle était véritablement contre nous : pourquoi m'aurait-elle confié le cristal et surtout pourquoi aurait-elle prit le risque de mourir pour venir nous sauver avant qu'on ne tombe ?
:Esteban: Je suis d'accord avec lui Tao.
:Zia: Moi aussi.
:Tao: Bon de toutes façons peu importe : maintenant on a le moyen de retrouver Ambrosius.
:Zia: Oui, c'est le plus important.
:Mendoza: Tout à fait Zia... Maintenant allons nous coucher : nous devons partir à l'aube demain matin pour rattraper notre retard auprès d'Ambrosius. Vous n'êtes pas d'accord ?
:Esteban: Si, totalement ! En plus je suis complètement épuisé.

Sur ces mots et après avoir aidé un minimum leurs hôtes Esteban, Zia, Tao, Mendoza, Sancho et Pedro regagnèrent la tente qui leur était dédiée pour leur séjour dans le camp. Sancho et Pedro furent les premiers à s'endormir, bientôt suivi par les enfants, Mendoza, lui, resta éveillé et pensa à ce que la fille d'un de ses anciens ennemis pouvait faire en ce moment, il ne put s'empêcher de sourire lorsqu'il se remémora le visage d'ange de Laguerra ainsi que l'unique baiser qu'ils avaient pu échanger. Sur cette image fortement agréable, le capitaine s'endormit.
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nonoko
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Re: MCO one-shots ou "instants volés"

Message par nonoko »

Pas mal du tout, même si je trouve les réactions de Tao un peu exagérées. Par contre, ton Mendoza passe bien. ;)
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Chaltimbanque
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Re: MCO one-shots ou "instants volés"

Message par Chaltimbanque »

Alors, petite entorse au "règlement", si j'ose dire ! Ce one-shot est plus long que les autres, et j'ai décidé de le diviser en plusieurs parties (2 ou 3, je ne sais pas encore), ce qui, techniquement, n'en fait plus un one-shot, mais bon, je ne pense pas que vous m'en voudrez trop. ;)

J'ai intitulé cette petite histoire "De Fureur et de Larmes", et elle prend place à un moment indéfini dans la future saison 4.
Laguerra a rejoint les rangs de nos amis, et tous doivent se rendre en France, sur les traces d'Ambrosius.
Tout n'est qu'un prétexte pour explorer... ah mais non, je ne peux pas vous le dire tout de suite ! :tongue:

De Fureur et de Larmes ~ Partie 1 ;)

Une fois le Grand Condor mis à l’abri des regards indiscrets, les sept compagnons de voyage se mirent promptement en route vers la ville française de Dieppe, où Ambrosius se trouvait à n’en point douter en ce moment-même, ourdissant probablement quelque perfide manœuvre visant à mettre un terme définitif à leur quête. Les enjeux étaient trop importants, désormais, et l’alchimiste ne reculerait devant rien pour atteindre son ultime objectif.

Il était clair à présent qu’Ambrosius avait non seulement abusé de la confiance du Roi d’Espagne – qui avait toutefois eu la présence d’esprit de le faire surveiller - mais qu’il se moquait tout autant de son propre souverain, François 1er. Habité par une ambition dévorante qui n’avait d’égale que son orgueil démesuré, le savant Français s’apprêtait à déclencher une guerre plus meurtrière encore que toutes celles que l’Europe avait déjà pu endurer par le passé. Il lui suffisait d’attendre que les pièces soient en place sur l’échiquier qu’il avait imaginé dans les confins les plus obscurs de son brillant esprit, et la partie pourrait alors commencer. Ainsi, grâce à l’incommensurable puissance combinée du savoir contenu dans les deux pyramides de Mû, lorsque les armées françaises, espagnoles et britanniques se déchireraient sans pitié sur les champs de bataille, lui, Ambroise de Sarles, interviendrait en faveur d’un camp, puis d’un autre, jusqu’à ce que tous admettent la supériorité de son intellect et de sa domination, et cela, quel que soit le prix à payer. S’il le fallait, il changerait le ciel en mer de sang. Les foules se rangeraient à ses côtés sans broncher ; la fascination et la peur avait toujours été une puissante combinaison, et ce depuis l’Antiquité. Se débarrasser des différents monarques ne serait alors plus qu’un jeu d’enfants.

Arrivés aux abords de la ville, Esteban, Zia, Tao et les autres marquèrent un temps d’arrêt pour observer les remparts d’un œil méfiant. Le jeune Naacal fut le premier à prendre la parole.
— Ambrosius a sûrement pris des mesures pour faire surveiller les différents accès, comme à Ormuz.
— Oui. Il va falloir être sur nos gardes, renchérit Isabella. Zarès a le bras long, et une bourse suffisamment remplie pour s’être offert les services de plusieurs mercenaires.
— Tout ça ne me dit rien qui vaille, maugréa Pedro.
— P-p-pa-pareil !
— Qu’en penses-tu, Mendoza ? demanda Esteban au capitaine, qui pour l’instant était resté parfaitement coi, son visage figé en une expression indéchiffrable.

Un long moment de silence s’écoula alors qu’aucune réponse ne parvint aux oreilles du jeune Atlante. Esteban et les autres se consultèrent du regard, puis haussèrent les épaules en signe d’incompréhension commune. Hésitante, Isabella posa une main gantée sur l’avant-bras du marin pour le faire sortir de son étrange mutisme.
— Mendoza ?
— Dieppe, murmura-t-il enfin, visiblement davantage pour lui-même que pour ses compagnons de voyage. Je me demande si…
— Si quoi ?
Le capitaine tourna lentement la tête pour l’observer, comme s’il venait seulement de se rendre compte de sa présence à ses côtés. Elle haussa les sourcils d’un air inquisiteur, lui demandant silencieusement ce qui semblait le préoccuper, mais quelles que fussent ses pensées, il les chassa de son esprit – ou, tout du moins, les dissimula - avec plus de célérité qu’il ne lui en fallait pour dégainer sa lame de son fourreau.
— Peu importe. Tu as sans doute raison, Tao. Si les entrées de la ville sont surveillées par les sbires d’Ambrosius, mieux vaut nous montrer discrets.

Mendoza fit quelques pas, puis leva les yeux vers les remparts. Il les scruta attentivement d’est en ouest tandis que les autres se regroupaient derrière lui, prêts à suivre les instructions qu’il ne tarderait pas de leur donner. La brise du soir, fraîche et vivifiante, faisait flotter les pans de sa cape bleue dans la lumière déclinante du crépuscule. Lorsqu’il se retourna, il avait recouvré son flegme et sa prestance habituels. L’espace d’un instant, Isabella crut apercevoir une lueur de malice passer dans les yeux du capitaine, mais celle-ci semblât s’évanouir si vite qu’elle fut bien incapable de décider si elle l’avait imaginée ou non.

— Bon, commença Mendoza, avec toute la patience d’un stratège aguerri. Nous allons tenter de brouiller les pistes en nous séparant. Esteban et moi passerons par la porte nord. Pedro, Sancho et Tao, vous entrerez par l’ouest. Quant à vous deux, gentes dames, continua-t-il en gratifiant Laguerra et Zia d’un bref sourire, vous vous introduirez dans la ville par l’est.
— Entendu.
— Comment allons-nous faire pour vous retrouver ? s’enquit Zia.
— Rendez-vous sur le port, répondit simplement Mendoza, comme s’il s’agissait d’une évidence. D’autres questions ?

Face à l’absence de réponses, il parut pleinement satisfait.
— Parfait. Bonne chance à tous. Et soyez prudents, ajouta-t-il avec un regard appuyé en direction de Sancho et Pedro qui, d’un haussement d’épaules exagéré, firent mine de s’en offusquer.

Isabella eut un sourire en coin, parfaitement consciente du fait que les paroles du capitaine s’adressaient davantage à elle et à Zia qu’aux deux marins, même si ces derniers n’étaient pas exactement la parfaite incarnation d’une discrétion à toute épreuve. La jeune femme s’approcha de Mendoza et lui décocha un inoffensif coup de coude pour lui faire comprendre qu’elle avait reçu le message, et il lui sourit en retour.

— Bien, déclara-t-il en posant une main protectrice dans le dos d’Esteban. Allons-y, mon garçon !

Par précaution, ce dernier glissa le médaillon du soleil sous sa tunique.
Entrer dans la ville se révéla plus aisé que prévu, grâce à l’affluence des marchands et autres voyageurs venus y chercher refuge pour la nuit. S’ils furent certes questionnés à propos de leur identité, quelques pieux mensonges leur facilitèrent grandement la tâche. Mendoza fit passer Esteban pour son propre fils, expliquant aux gardes qu’il l’avait inscrit dans la célèbre école de cartographie de Dieppe, afin que celui-ci puisse apprendre les subtilités de cette science particulièrement précise auprès des plus grands maîtres actuels, tels que Pierre Desceliers ou Guillaume Le Testu.

Nul ne trouva à y redire.

(A suivre)
Modifié en dernier par Chaltimbanque le 28 mai 2017, 18:12, modifié 6 fois.
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Re: MCO one-shots ou "instants volés"

Message par TEEGER59 »

Chaltimbanque a écrit : 26 mars 2017, 21:16
Mendoza fit passer Esteban pour son propre fils.
Ah non, mais ça crève les yeux! :shock:
Petite réplique du film "jumeaux" avec Danny DeVito et Arnold Schwarzenegger. :x-):
:Laguerra: : AH! Comme on se retrouve!
:Mendoza: : Ma première leçon ne t'a pas SUFFIT?
:Laguerra: : Cette fois, tu ne t'en sortiras pas si FACILEMENT!
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Re: MCO one-shots ou "instants volés"

Message par Chaltimbanque »

Heureusement que les tests ADN n'existent pas encore ! :x-):

(et pour les gardes, qui ne connaissent pas Athanaos, Esteban pourrait ressembler à sa mère :tongue: )
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Re: MCO one-shots ou "instants volés"

Message par Chaltimbanque »

De Fureur et de Larmes ~ Partie 2

De leur côté, une fois les portes de la ville franchies au prix de quelques piécettes exigées par un soldat peu scrupuleux, Pedro, Sancho et Tao se hâtèrent en direction du port, pressés de retrouver leurs amis au plus vite car les regards en biais que les gardes avaient eu à l’égard du jeune garçon ne leur inspiraient pas la moindre confiance. Pichu lui-même s’était caché sous la tunique de son maître, comme s’il avait pressenti le malaise ambiant. Les rues pavées de Dieppe résonnaient sous leurs pieds et il n’était pas toujours facile de s’y orienter. Nombre de badauds à l’aspect plus ou moins recommandable se retournèrent sur leur passage pour les dévisager. Se souvenant de l’avertissement de Mendoza, Pedro déglutit avec difficulté et força ses amis à ralentir un peu l’allure pour ne pas avoir l’air encore plus suspect qu’ils ne l’étaient déjà. Une bourrasque d’air frais s’engouffra par l’extrémité de la ruelle où ils se trouvaient, et à son contact, les deux marins sentirent un frisson parcourir leurs corps ; ils furent cependant ravis d’y humer le parfum inimitable du large. Tout sourire, Pedro eut soudain une idée.

— Dis donc, Tao, commença-t-il en posant une main sur l’épaule du garçon, tu penses que tu pourrais demander à Pichu de voler au-dessus des maisons pour qu’il nous montre le chemin ?
Le visage du Naacal s’illumina.
— Mais oui, bien sûr ! Pourquoi est-ce que je n’y ai pas pensé plus tôt ? Allez, mon Pichu, dit-il en ouvrant le col de sa longue tunique jaune, sors de là, c’est à toi de jouer ! Cherche dans quelle direction se trouve le port.
Le perroquet vert s’envola immédiatement pour s’élever de plusieurs mètres dans les airs, au-dessus des édifices environnants, d’où il pouvait facilement observer les alentours. Lorsqu’il repéra la jetée et les nombreux navires amarrés à quai, il redescendit prestement vers son maître, heureux d’avoir mené à bien sa mission.
— Par-là, Tao, par-là ! annonça-t-il de sa voix aigüe, ses plumes gonflées par l’humidité, et les trois amis s’empressèrent de le suivre alors qu’il leur ouvrait la voie, aussi enthousiaste qu'à l'accoutumée.

Aucun d’entre eux n’avait remarqué la silhouette d’un homme, tapi dans l’obscurité d’une alcôve. A leur insu, il avait observé toute la scène avec un intérêt non dissimulé. Il sortit un rouleau de papier de son manteau, le déroula avec précaution puis baissa les yeux pour relire l’avis de recherche qui y était inscrit. Il s’attarda en particulier sur les quelques lignes mentionnant un jeune garçon à la peau sombre accompagné d’un oiseau vert, ainsi que la récompense promise à quiconque fournirait des renseignements valables pour faciliter leur capture. Un sourire mauvais vint étirer ses lèvres, découvrant une dentition jaune et inégale. Satisfait de sa découverte, l’inconnu rangea de nouveau l’affiche dans les plis intérieurs de son manteau noir, fit volte-face et disparut dans le dédale des ruelles sombres de Dieppe.

A l’est, Isabella et Zia s’engouffrèrent dans la ville grâce à l’aide opportune d’un marchand de tissus. A son approche, la jeune femme lui avait poliment demandé s’il voulait bien les prendre à son bord, arguant qu’il n’était pas prudent pour elles de s’aventurer seules dans une ville qu’elles ne connaissaient pas, et encore moins à la tombée de la nuit. Elle détestait avoir recours à ce genre de stratagèmes qui lui donnaient l’impression d’être l’une de ces demoiselles précieuses et ridicules, incapables de se défendre elles-mêmes, et dont minauderies, rumeurs, ragots et autres racolages étaient les passe-temps favoris. Étant donné les circonstances, toutefois, mieux valait jouer la carte de la prudence. L’homme, âgé d’une bonne cinquante d’années et pourvu d’une barbe grisonnante, avait accepté à condition d’être rétribué pour ses bons et loyaux services. Isabella avait alors porté la main à la bourse de cuir attachée à sa ceinture de manière à en faire tinter le contenu de manière significative ; parvenue aux oreilles ravies du marchand, la douce, séduisante et prometteuse mélodie de quelque monnaie sonnante et trébuchante avait achevé de le convaincre. Il ne posa pas davantage de questions et accepta de les conduire jusqu’au port.

— C’est une chance que nous ayons de quoi payer, chuchota Zia d’un air espiègle alors que les cahots des pavés la faisaient légèrement bondir par à-coups irréguliers. Elle adressa un clin d’œil complice à Isabella, qui lui sourit, amusée.
Lors de leur dernière escarmouche avec Zarès, la fille du Docteur avait profité de la confusion générale pour dérober à l’alchimiste un sac de toile rempli de pièces d’orichalque, songeant que cela pourrait toujours servir. Elle se félicita une nouvelle fois de sa présence d’esprit. De retour à bord du Condor, Mendoza avait estimé plus sage de répartir le butin en plusieurs parts pour éviter d’en perdre l’intégralité si jamais celui-ci venait à leur être dérobé.
— C’est vrai. Et le fait que ce soit aux frais d’Ambrosius n’est pas pour me déplaire…
— Croyez-vous que les autres s’en soient sortis aussi facilement ?
Le visage de la jeune femme s’assombrit momentanément à ces mots, mais elle reprit très vite contenance, refusant de céder à toute forme de peur infondée.
— Je n’en ai aucune idée, admit-elle honnêtement, mais nous n’avons pas d’autre choix que de leur faire confiance. De toute façon, conclua-t-elle en pointant du doigt le nid de pie perché au sommet du plus haut mât d’un navire dont on ne distinguait pas encore la coque, nous serons bientôt fixées.

Quelques instants plus tard, arrivée sur les quais du port de Dieppe où un léger linceul de brume commençait à se lever, la charrette s’arrêta en grinçant. Observant les alentours avec attention et n’y décelant rien de suspect, Isabella ne broncha pas lorsque le marchand réclama son dû. Elle enjamba le rebord du véhicule de bois pour bondir à terre et fit descendre Zia avant de se retourner vers leur allié inattendu, qui la regardait d’un air insistant, le bras tendu, paume tournée vers le ciel. Après avoir défait le cordon de sa bourse, elle en sortit plusieurs pièces dont le métal doré luisait faiblement à la lueur de la lune, puis les tendit au marchand.

— Voici pour vous, messire. Trois pièces d’or en guise de paiement pour votre aide, et deux de plus pour que vous oubliiez jusqu’au souvenir de notre présence.
— Ravi de constater que nous parlons le même langage, rétorqua-t-il en les empochant prestement. Si vous et la jeune demoiselle restez quelques jours à Dieppe, je vous conseille l’auberge de L’Alcyon Bleu. Elle se trouve un peu plus loin à l’ouest, mais vous ne pouvez pas la manquer. On y joue de la musique jusque tard dans la nuit, les lits sont confortables et la nourriture y est très bonne. Vous y serez en sécurité.
— Merci du conseil.

Il se contenta d’acquiescer en silence, puis fit faire demi-tour au cheval fourbu qui tirait sa charrette. Le véhicule disparut bientôt dans l’ombre, au son à la fois régulier et réconfortant des sabots de l’animal qui résonnaient sur les pavés des ruelles de manière de plus en plus distante, jusqu’à s’évanouir complètement.

— Et maintenant, que faisons-nous ? demanda Zia, alors qu’elle avisait du regard le ballet incessant des mouettes aux abords des navires.
— Rien. Nous attendons Mendoza et les autres.
— Inutile, résonna une autre voix, plusieurs mètres derrière elles. Nous sommes déjà là.
Toutes deux se retournèrent, surprises, pour constater que Mendoza et Esteban s’approchaient d’elles en souriant.
— Zia ! s’écria le jeune garçon, avant de se mettre à courir vers son amie.
— Esteban !

Les enfants se ruèrent l’un vers l’autre jusqu’à entrer en collision et s’enlacer en riant, ravis de se retrouver, sous l’œil amusé des deux adultes, qui échangèrent un regard entendu. Isabella, quant à elle, s’approcha de son compagnon et le laissa la prendre dans ses bras un court instant avant de relever la tête et de joindre leurs lèvres pour un bref mais tendre baiser.

— Tout s’est bien passé ? s’enquit-il ensuite, à présent rassuré de les savoir auprès de lui.
— Rien à signaler, capitaine. En doutiez-vous ? le taquina-t-elle, sans méchanceté.
— Et Pedro, Sancho et Tao ? demanda Esteban, comme s’il venait de se souvenir que la troupe n’était pas encore au complet. Vous les avez vus ?
— Si c’était le cas, ils seraient avec nous.
— J’espère qu’il ne leur est rien arrivé, murmura Zia d’une voix où perçait clairement son inquiétude quant au sort de leurs amis.

Comme pour répondre à sa prière, la voix de Pichu résonna dans les airs, et tous firent volte-face pour regarder dans la direction d’où venaient les sons produits par le perroquet. Un instant s’écoula, puis ce dernier apparut, volant à tire d’ailes et criant joyeusement les noms respectifs de tous ses amis, talonné de près par deux marins à bout de souffle et un Naacal dont les jambes ne semblaient plus vouloir le porter. Mendoza, Isabella, Esteban et Zia se mirent à rire à gorge déployée, puis saluèrent Pichu à leur tour, en le félicitant pour son bon travail. Haletants et trempés de sueur, Pedro et Sancho faillirent s’effondrer à leurs pieds lorsqu’ils s’arrêtèrent enfin, la respiration coupée par la course qu’ils venaient de mener.
Les retrouvailles terminées, il fut temps de décider de la marche à suivre pour la suite des évènements. Mendoza voulait profiter de l’obscurité pour se rapprocher d’Ambrosius, qui se trouvait sans doute dans les parages. Toutefois, lorsque certains estomacs décidèrent de faire entendre leurs voix par d’insistants gargouillements, Isabella suggéra de passer la nuit à L’Alcyon Bleu, l’auberge que le marchand lui avait conseillée. Sa proposition fut immédiatement accueillie par autant de soupirs de soulagement que de hochements de tête enthousiastes, et Mendoza dut se rendre à l’évidence ; il ne tirerait rien de plus de ses hommes cette nuit. Aussi finit-il par donner son assentiment.

A peine étaient-ils arrivés à destination qu’ils furent saisis par l’atmosphère qui régnait au sein de l’établissement. Du plafond pendaient d’imposants lustres en fer forgé, sur chacun desquels étaient disposés six cierges, octroyant à toute la pièce une ambiance chaleureuse. Les tables étaient quasiment toutes bondées, et dans un coin de la pièce, un groupe de musiciens enchaînaient furieusement gigues et autres chants de marins pour le grand plaisir des convives, dont les esprits et le cœur étaient plus ou moins éméchés. Quatre serveurs couraient en tous sens, croulant sous les commandes toujours plus nombreuses des clients de l’auberge, distribuant chopes de bière et plats du soir à tour de bras. Des cuisines, situées à l’arrière de la salle, parvenait un fumet divin, témoin fiable de la qualité de la nourriture qu’on y préparait. Tous les sens en éveil, les sept amis se dirigèrent vers le comptoir et demandèrent une table et des chambres au propriétaire de l’établissement, un homme de taille moyenne à l’embonpoint proéminent. L’espace d’un court moment, celui-ci sembla hésiter et les dévisagea comme s’il venait de voir des fantômes surgis de nulle part. L’instant d’après, il leur sourit d’un air courtois et poli, puis s’empressa d’accéder à leur demande. Il leur désigna une table libre à l’arrière de la salle principale, puis vociféra des consignes sans appel aux personnes travaillant aux cuisines, ordonnant qu’on leur apporte à manger et à boire sans plus tarder.
Pedro et Sancho, au comble de l’allégresse, se précipitèrent à la table que l’aubergiste leur avait désignée, suivis par les trois enfants. Mendoza ne bougea pas d’un pouce. Les sourcils froncés, il sentit les muscles de ses épaules et de son cou se tendre. Quelque chose dans l’attitude du propriétaire de L’Alcyon Bleu ne lui plaisait pas. Isabella remarqua tout de suite le changement qui s’opérait chez son compagnon, et, à voix basse, s’empressa de le questionner.
— Que se passe-t-il ?
— Je n’en sais rien, mais je n’aime pas ça. Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond, ici…
— Alors, tâchons d’ouvrir l’œil. Mais allons tout de même manger un morceau d’abord. Je meurs de faim, lui confia-t-elle en lui prenant la main, pas toi ?
— Si, concéda-t-il en se laissant entraîner vers l’endroit où leurs amis étaient attablés.

C’est alors qu’il prit conscience du nombre de regards dardés sur eux ainsi que des chuchotements qui accompagnaient leur passage, tels des chiens affamés sur la piste d’un quelconque gibier. Plus méfiant que jamais, il balaya la salle du regard, jusqu’à ce que ses yeux soient attirés par un homme affublé d’un long manteau noir. L’inconnu eut un rictus de satisfaction qui dévoila une dentition en piteux état, et d’un léger mouvement de la tête, il désigna au capitaine quelque chose sur le mur. Mendoza remarqua alors un détail qu’il n’avait pas vu auparavant : une affiche, placardée à différents endroits sur les murs de l’auberge. Un mauvais pressentiment lui intima d’aller voir de quoi il s’agissait. Lorsque que ce fut fait, le marin écarquilla les yeux de stupeur. Soudain, l’attitude de l’aubergiste prenait tout son sens. Mendoza regarda de nouveau l’homme au manteau noir, qui fit mine de boire à sa santé.

— Espèce de misérable !! tonitrua-t-il à son encontre, alors que toutes les personnes présentes dans la salle se retournèrent pour observer la scène.
Les amis du marin demeurèrent interdits, ne comprenant pas ce qu’il se passait, ce qui eut le don de l’exaspérer encore davantage. Il brandit l’affiche à leur intention avant de la déchirer d’un geste rageur.
— Un avis de recherche ! Il faut partir d’ici ! DEPECHEZ-VOUS !!!

Aussitôt, tout s’accéléra. Des clients tentèrent de leur barrer la route, tandis que d’autres s’étaient précipités hors de L’Alcyon Bleu pour appeler la garde. Pedro, Sancho et les enfants se servirent de leur table comme d’un bélier pour repousser leurs assaillants, tandis que Mendoza et Isabella usaient non seulement de leurs épées mais également de tout ce qui pouvait se trouver à leur portée pour neutraliser tous ceux qui osaient se mettre en travers de leur chemin. Cruches, couverts, tabourets et autres objets se mirent à voler dans tous les sens, jusqu’à ce que les sept compagnons de voyage se retrouvent face à la sortie de l’auberge, bloquée par son propriétaire qui se tenait dans l’embrasure de la porte, usant de son corps comme d’un barrage. Quelques secondes s’écoulèrent dans un silence surréaliste. Mendoza toisa l’aubergiste d’un œil sévère avant de lui asséner un magistral coup de poing qui le fit tomber à la renverse, plusieurs mètres plus loin.

Ils se précipitèrent à l’extérieur, enivrés par l’urgence et le sentiment de liberté que l’air frais leur procura. Cette impression de délivrance fut toutefois de courte durée, et ils durent encore accélérer la cadence lorsqu’ils se rendirent compte que les gardes de la ville s’étaient lancés à leurs trousses.

(A suivre...)
Modifié en dernier par Chaltimbanque le 07 mai 2017, 16:26, modifié 11 fois.
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Re: MCO one-shots ou "instants volés"

Message par TEEGER59 »

encadrure?
Embrasure ou encadrement, tu veux dire?
:Laguerra: : AH! Comme on se retrouve!
:Mendoza: : Ma première leçon ne t'a pas SUFFIT?
:Laguerra: : Cette fois, tu ne t'en sortiras pas si FACILEMENT!
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Re: MCO one-shots ou "instants volés"

Message par Chaltimbanque »

Merci, je vais corriger ça de ce pas ! ^^
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Re: MCO one-shots ou "instants volés"

Message par TEEGER59 »

NON LAISSE! Encadrure existe aussi...
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Re: MCO one-shots ou "instants volés"

Message par Chaltimbanque »

TEEGER59 a écrit : 02 avr. 2017, 21:43 NON LAISSE! Encadrure existe aussi...
Trop tard. :lol: Mais c'est pas grave, j'aime bien "embrasure" aussi ! :x-):
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