Lundi 12 mars 2018, sur le plateau de tournage des Productions Raang & Cie. Tous les acteurs principaux du moment sont réunis. Tous ? Non ! Certains semblent manquer à l’appel…
E : Est-ce que quelqu’un a vu Mendoza ?
T : Si c’était le cas, tu crois vraiment qu’on serait tous plantés ici à l’attendre ?! Ça te dirait de réfléchir, de temps en temps ?
E : Ça va, ô grand Naacal, pas besoin de monter sur tes grands chevaux ! Tu ferais mieux de travailler tes scènes en tête-à-tête avec Indali, histoire d’avoir l’air un peu moins niais !
T : Venant de Môsieur « je suis déchiré entre mon héritage Atlante et le désir de vouloir vivre peinard en me fichant du monde qui m’entoure », cette remarque ne me fait ni chaud ni froid.
Z : Ça suffit, vous deux ! Ce n’est pas en vous disputant qu’on va retrouver Mendoza… Sans compter qu’on a déjà perdu beaucoup de temps sur le tournage du dernier chapitre. Si ça continue ainsi, on ne pourra peut-être pas tenir les délais de production.
I : Ce n’est peut-être pas plus mal. Nacir ne s’est pas encore remis de cette fichue cascade improvisée depuis les enfléchures du navire. Quelle mouche a bien pu le piquer ?!
In : Ne me dis pas que tu n’as pas encore compris qu’il avait voulu t’en mettre plein la vue ! Dans le genre subtil, j’ai connu mieux…
E : Si jamais tu te posais la question, elle ne parle pas de toi, Tao !
T : Très drôle !
I : Ne dites pas de sottises. J’ai clairement signifié à Nacir que je le trouvais trop jeune pour moi.
E : Il y en a que la différence d’âge ne semble pas gêner… Pas vrai, Gonzales ?
G : Pour la dernière fois, laisse ma mère en dehors de ça ! Tu sais très bien qu’elle n’a pas eu le choix ! Elle n’a fait que respecter le script !
I : Oui, enfin bon, elle n’a pas vraiment eu l’air de devoir se forcer beaucoup…
T : … Si je peux me permettre, Mendoza non plus.
I : Pourrait-on changer de sujet ?
Z : Bien sûr. D’ailleurs, en attendant que notre marin ne refasse surface -
E : Hahaha ! Très bonne, celle-là, Zia !
Z : Pardon ?
E : Ben oui, en attendant qu’il
refasse surface… vu qu’il a failli se noyer…
T : Quelqu’un t’a déjà dit que tu as un humour franchement douteux ?
Z : Bref ! Peut-être pourrions-nous discuter de ce qui nous attend dans les scènes à venir ?
E : Tu veux dire qu’on a reçu les nouveaux scripts ??
Z : Franchement, Esteban, au lieu de passer ton temps à dormir dans ta loge sous prétexte que les vols en Condor te fatiguent, tu pourrais peut-être essayer de faire un peu plus attention aux documents que les scénaristes nous font parvenir…
E : Eh, c’est pas de ma faute si j’ai le mal de l’air ! Et ce n’est pas le sujet. Je voulais juste dire que si Mendoza a lu le nouveau script -
T : Mais oui !! Il doit être parti boire un café pour se calmer les nerfs ! Il disait qu’il n’en pouvait plus d’être la tête de Turc de service !
In : Eh bien, m’est avis qu’il n’est pas sorti de l’auberge !
E : Ça, c’est sûr… Enfin bref, tout ça pour dire qu’il doit être
Chez Hava.
I : C’est moi qui fabule à plein régime ou il passe son temps à être
fourré chez elle, en ce moment ?
G : Bon, c’est pas bientôt fini, oui ?!?
Au même moment, Chez Hava, le café du coin :
Tout ça pour dire...
HAPPY BIRTHDAY, NONOKO !!