Bonjour à tous ;
Je m’achemine doucement vers mes derniers post ici. Voici donc la version partielle de mon étude sur le redesign du condor.
Tous d’abord j’ai bien vérifié la cinématique du nouvel atterrisseur et elle ne comporte pas de faute de cinématique. C’est important de le souligner. (Toutefois il me semble que le train n’est pas suffisamment tassé dans le capot. La moitié arrière ne cache que la serre.)
En revanche comme je le signalais au début, l’enchainement de pliage conduit à introduire ce que j’appel un « genou ». Cette forme ne me plait pas car ce n’est pas une forme de patte d’oiseau. Hors les modifications apporté au condor semble bien là pour renforcer son coté piaf.
De plus la forme du capotage qui bascule pour former une sorte de botte n’est pas terrible. Elle évoque les avions avec des pantalons. ( Ce sont les capotages aérodynamiques qui entourent les trains fixes des avions). Et qui dit train fixe dit « vieux avion » ou « aviation légère ». On s’éloigne de la notion de haute technologie de l’empire de Mu. C’est clairement une contrainte du design d’origine qu’il est impossible de retirer sous peine de rompre la première série.
Cette forme, lorsque on l’analyse d’un point de vu technique, n’a qu’une seul origine possible (hors le fait quelle est cool). Il n’y a pas suffisamment de place dans le fuselage pour y escamoter l’ensemble du système atterrisseurs. Le condor est plutôt ventru au droit des atterrisseurs. Cela confirme que les atterrisseurs d’origine du condor son particulièrement puissant et robuste (et heureusement car de mémoire un atterrissage sur trois est plutôt brutal).
Tout cela pour
Le passage à cet empilage de barres articulées est donc surprenant car un tel système est bien moins performant. Les exemples réels que j’ai trouvés pour ce type de conception sont pour des nacelles mobiles. Masse max déplacé en toute sécurité 400Kg.
http://pdf.directindustry.fr/pdf/genie/ ... -6841.html
Dans le même temps un atterrisseurs d’un avion d’affaire à réaction travail sur une base de 5 ou 10 tonnes. Il y a clairement une forme plus adapté qu’une autre. Je joins deux vidéos de rétraction de train d’atterrissage réel pour ce mettre dans le bain. Ils ont plus de 30 ans d’écart.
http://www.youtube.com/watch?v=kppxa7LtUSI
http://www.youtube.com/watch?v=ZD0ntyJb ... re=related
Après avoir bien critiqué le truc je me suis livré à l’exercice de faire moi aussi des propositions. Voici le fruit de mes réflexions (le fichier en bas si je suis arrivé à l'intégrer au post) avant que je les teste sur une maquette 3D. (Cela veut dire que je suis confiant sur la cinématique mais que je n’ai pas encore confirmé tous les détails).
A) On ne change rien à la forme initial. (au passage les deux cinématiques de MCO1 sont possibles mais ont besoin d’être clarifier au niveau des points d’articulations, des inévitables trappes de manouvres et des proportions)
De mémoire il y a pas un épisode où le condor ce pose (enfin ce vautre) avec le système à moitié déployé (c'est-à-dire avec les pieds qui n’ont pas fini de tourner ?) dans ce cas le système à patte ne peux pas fonctionner.
B) On garde la forme de la patte mais on vire le genou.
L’idée de base est de complètement changer le comportement du capotage. Je propose de le fendre dans le sens de la longueur et de l’articuler pour qu’il avance par rapport à la patte. De plus le capot tourne autour un axe parallèle à l’axe de du fuselage. Pour avoir une forme différant en positon haute et en position basse. (Ce n’est pas une cinématique de rotation mais une trajectoire plus complexe qui permet de déplacer l’axe de symétrie du capot).
Ce système à l’avantage de mieux tasser le train dans l’espace réduit du capotage. De mieux voir le système d’amortisseur et rendre plus visuel le travail de la jambe au moment de l’animation. De faire une cinématique « de l’enfer » sur les capots. Un vrai truc « cool » car bien complexe.
Note : il y a bien sur une petite trappe supplémentaire pour laisser passer la jambe.
C) Même principe mais le capot reste solidaire du fuselage. Beaucoup plus simple, on retrouve une cinématique très classique de vrai train d’atterrissage avec la séquence « ouverture des porte de caisse de train »