Athanaos, Zarès et Ambrosius : histoire d'une confrérie !

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Re: Athanaos, Zarès et Ambrosius : histoire d'une confrérie

par Ra Mu » 28 juin 2014, 18:04

mysterio a écrit :Chacun en sait plus que ce qu'il en dit.
Autant Ambro zarès ne fait plus aucun doute sur son côté sombre, calculateur, opportuniste, vil, autant j'ai comme l'impression qu'Athanaos possède lui aussi un côté sombre, du moins un secret lourd...et pas forcément glorieux. Peut être essaie t il de se rattraper...par le biais de son fils. c'est un thème récurrent (...le père fait un "transfert de charge" sur sa filiation pour réussir là où il a échoué lui même..."un fils doit savoir dépasser son père..."
Je l'espère, à moins que les psychologues et mettent leur nez sur cette possible corruption de la figure paternelle. Je me demande ce qu'Athanaos a bien pu dire à Mendoza sur Ambrosius. Il ne lui a certainement pas demandé de voler la pyramide aux risques de se mettre à dos les enfants sans lui fournir d'explications.
Trop subtiles les références à l'Alchimie? Bien sur! Je me doute que les décorateurs ne sont pas allés aussi loin, mais une fois que j'ai identifié leur référence c'est plus fort que moi faut que j'aille voir ce que cela signifie. C'est comme les oiseaux de la carte pliable. Au fond cela n'a aucune utilité (limite on s'en f...) mais c'est rigolo de le rechercher quand même. :D

Re: Athanaos, Zarès et Ambrosius : histoire d'une confrérie

par mysterio » 28 juin 2014, 15:16

Passionnant ce topic!
ça cogite fort et bien! Bravo pour les références et les théories.
Pour ma part, l'idée d'une nécessaire destruction des 7 cités (encore ce fameux chiffre) me plait...pour laisser, qui sait, une huitième,sorte de synthèse, une "super" cité d'or qui condenserait chacune des spécificités des autres, avoir la possibilité soit de se révéler, soit de rester hors de portée des Hommes, jusqu'à ce qu'une nouvelle quête soit reconduite par deux enfant élus...une sorte d'épreuve remise sur le tapis afin de voir si l’Humanité symbolisée par deux enfants ( mythe de Adam et Eve??) est prête ou pas à certaines découvertes!
De toute façon: une chose est sure: ces cités sont indestructibles...l'épisode sur les plantes et le laboratoire, l'indice laissé par les sages aux enfants démontrent que tout cela n'est qu'une succession d'épreuves. le moyen et pas forcément le but! On est dans la loi de l'Alpha et de l'Omega...le cycle infini...la quête de l'éternité (souhait des Olmèques et de zarès).
Zarès vs Athanaos: pour ma part, je partage avec vous le fait qu'il s'agisse d'une évidence que ces deux là se connaissent. Une scission entre deux desseins, deux visions sur le pouvoir des Cités, a pu effectivement naitre au sein d'un ordre alchimiste (dont seraient issus les deux protagonistes). Chacun en sait plus que ce qu'il en dit.
Autant Ambro zarès ne fait plus aucun doute sur son côté sombre, calculateur, opportuniste, vil, autant j'ai comme l'impression qu'Athanaos possède lui aussi un côté sombre, du moins un secret lourd...et pas forcément glorieux. Peut être essaie t il de se rattraper...par le biais de son fils. c'est un thème récurrent (...le père fait un "transfert de charge" sur sa filiation pour réussir là où il a échoué lui même..."un fils doit savoir dépasser son père..."
Bref, je m'égare du sujet...
Pas sur, hélas, que les connotations alchimico-psychologiques de la saison 1 soient aussi subtiles et fines. Toutefois, et c'est pour moi un intérêt de regarder la suite, j'aimerai juste savoir si je fais fausse route ou, si au contraire, je suis sur la bonne voie.
Toujours en mode aparté, je vous invite à lire, si ce n'est déjà fait, cet article en 4 parties, pas mal rédigé (enfin c'est mon avis) sur la saison 1:
http://www.animeka.com/articles/mysteri ... -or-1.html
A vous lire (avec grande délectation, tant certaines plumes et reflexions ici sont plaisantes à suivre) :)

Re: Athanaos, Zarès et Ambrosius : histoire d'une confrérie

par dialecte » 21 juin 2014, 15:14

Ra Mu a écrit :
Une seule voie pour Thurneisser ? Possible, je ne suis pas un spécialiste de la question.
Thurneisser était un paracelsien et ce dessin fait surtout penser à la spagyrie.

Re: Athanaos, Zarès et Ambrosius : histoire d'une confrérie

par Ra Mu » 20 juin 2014, 18:15

dialecte a écrit :La représentation de Venus est dans certains cas une étoile de couleur verte à 7 branches dont la pointe est vers le haut.
Dialecte a raison: cherchez heptagramme dans u moteur de recherche. Il y a des tas d'autres référence. En Alchimie, il est utilisé pour représente les 7 planètes.

Re: Athanaos, Zarès et Ambrosius : histoire d'une confrérie

par Dodie » 20 juin 2014, 17:23

Ce qui me frappe c'est que je suis justement dans la lecture d'un polar maçonnique qui a rapport avec les alchimistes. Et je vois que pas mal d'éléments se retrouvent dedans.

Par contre où je suis plus perplexe, toujours dans cet univers-ci: "Visite l'intérieur de toi-même, et en te rendant droit, tu trouveras la bonne manière de tailler ta pierre". :arrow: Clairement pour moi ceci fait référence à la transformation de soi (pierre brute -> pierre cubique) (je ne vais pas extrapoler sur trop de détails), mais on est bcp moins dans le contexte alchimique, pour moi... Ceci étant, ça reste mon interprétation en fonction des choses que je connais x-)

En tout cas, une fois encore Ra Mu, je souligne tes recherches! Fais-nous rêver!

Re: Athanaos, Zarès et Ambrosius : histoire d'une confrérie

par Ra Mu » 20 juin 2014, 16:17

dialecte a écrit :Pas d'accord avec ton interprétation du dessin de Thurneisser qui représente non pas 2 voies mais une même voie.
Il y a 3 voies et non 2.
La troisième est la voie dite "humaine" si je me souvient bien. Comme elle n'apparait pas dans le dessin de la série, je n'ai pas voulu alourdir mon propos.
Une seule voie pour Thurneisser ? Possible, je ne suis pas un spécialiste de la question. Cependant, ce n'est pas logique compte tenu de ce que j'ai lu: Athanor et Cornue sont bien 2 voies distinctes. Et l'allégorie de l'alchimie tient bien dans sa main un objet de cette famille.

En fait mon but est plutôt de chercher ce qui a "inspiré" les illustrateurs. La plupart du temps ils font une recherche internet plus ou mois poussée et s'en tiennent là. J'ai sous le coude une série d'analyse de la série 2 qui montrent qu'il ne faut pas chercher très loin leur source d'inspiration. C'est même assez déconcertant, surtout dans le cas de la carte de l'épisode 1.
Je poste ça jeudi prochain.
Ayant trouvé leur source, je me suis juste bornée à comprendre ce que cela veut dire avec mes petits moyens. Et je pense que beaucoup d'internaute ont trouvé par eux même les infos que j'ai postées

En fait, dans tout ce que j'ai écrit une seule chose est intéressante: il y a un livre dans la bibliothèque d'Ambrosius qui parle de cet ordre. Un détail qui pourrait bien être exploité dans les saisons suivantes.

Au passage, merci pour la traduction.
dialecte a écrit :La représentation de Venus est dans certains cas une étoile de couleur verte à 7 branches dont la pointe est vers le haut.
Une référence? Cela m'intéresse.

Re: Athanaos, Zarès et Ambrosius : histoire d'une confrérie

par dialecte » 19 juin 2014, 17:25

Ra Mu a écrit :Le creuset symbolise la « voie sèche » rapide , en 7 étapes, mais risquée. L’Athanor est un four dédié à cette opération.
Le cadran symbolise la voie humide, utilisant des cornues de chimie. Plus longue (12 étapes) mais plus sure et plus « noble »
Pas d'accord avec ton interprétation du dessin de Thurneisser qui représente non pas 2 voies mais une même voie.
Ra Mu a écrit :mais des étoiles à 7 branches on n’en trouve que dans cet ouvrage
La représentation de Venus est dans certains cas une étoile de couleur verte à 7 branches dont la pointe est vers le haut.
Ra Mu a écrit : l’étoile à 7 branches représente les 7 planètes, associées à 7 divinités et à 7 métaux, le cycle se termine par Saturne, le dieu du temps.
Ainsi que 7 notes de musique, 7 jours de la semaine, 7 pierres, 7 épreuves.
Ra Mu a écrit :"Visita Interiora Terrae rectificandoque invenies occultum Lapidem,
(Visite les parties intérieures de la Terre et en te Rectifiant tu trouveras la Pierre cachée).
ou "Visite l'intérieur de toi-même, et en te rendant droit, tu trouveras la bonne manière de tailler ta pierre."
Ra Mu a écrit : 2 voies vers le Grand Œuvre .
Il y a 3 voies et non 2.

Re: Athanaos, Zarès et Ambrosius : histoire d'une confrérie

par Ra Mu » 19 juin 2014, 13:42


D’où viennent les symboles que les illustrateurs ont utilisés?3/3


Les illustrateurs se sont largement inspirés d’authentiques gravures de traités alchimiques, C’est à mettre à leur crédit car il y a un souci de vraisemblance. Mais il ne faut pas trop attendre des symboles et gravures dessinés pour spéculer sur la suite de la série.


L’introduction nous montre Zarès au milieu de 2 symboles: un sablier sous un soleil et un « calice » sous une lune. Il est tentant d’y voir une scission de l’Ordre du Sablier en deux groupes mais il n’en est rien.
Les illustrateurs se sont simplement inspirés d’une allégorie de l’alchimie, assez répandue et que j’ai retrouvé sur la couverture de Alchimia die kunst redet (The Art of Alchemy Speaks) de Leonhard Thurneisser .
Le cadran solaire (transformé en sablier dans la série) et un creuset (transformé en pseudo calice) symbolisent en fait les 2 voies vers le Grand Œuvre (transmutation de l’or le plus souvent).
Le creuset symbolise la « voie sèche » rapide , en 7 étapes, mais risquée. L’Athanor est un four dédié à cette opération.
Le cadran symbolise la voie humide, utilisant des cornues de chimie. Plus longue (12 étapes) mais plus sure et plus « noble ».
zarèset alchimiepng.png
L’étoile à sept branches de l’Ordre du Sablier est quasi copiée (en la retournant) sur une illustration de l’AZOTH, par Basile Valentin, symbolisant la recherche de la pierre philosophale.
Basile Valentin est un moine alchimiste réputé à la Renaissance. Ce bénédictin allemand aurait vécu à Erfurt au XV siècle. Ses travaux ont eu beaucoup de succès car il décrit dans un de ses ouvrages comment séparer le cuivre de la pyrite, ce qui, à l’époque, est pris pour de la transmutation. Ses écrits auraient étés « miraculeusement » retrouvés dans une cachette de l’abbaye au XVI siècle. AZOTH est un de ceux-là. Ce livre est un énième traité de transmutation.

A l’origine, cette gravure ne fait pas partie de ce livre. Elle a été ajoutée, comme toutes les autres dans cet article au XVII siècle, par Michael Maier, un alchimiste allemand, secrétaire particulier et médecin personnel de l’Empereur Rodolphe II, accessoirement Rose-Croix. II a compilé et rééditébun «best of» des traités alchimiques existant, en les faisant enrichir de gravures symboliques exécutées par un certain Matthäus Merian. C’est de cette gravure dont il est question.
cf : Serge Hutin : Basile Valentin Le plus mystérieux des grands alchimistes du Moyen Âge.
Blog Hervé Delboy

Vous me direz que ce genre de symbole se retrouve partout. Oui mais….
Eh bien en alchimie on retrouve le pentacle, l’étoile de David, des étoiles à 8 branches, mais des étoiles à 7 branches on n’en trouve que dans cet ouvrage. Surtout avec ce design.
De plus, les dessinateurs se sont explicitement servis d’une autre gravure même auteur, même édition, même graveur : Les Douze Clefs de la Philosophie. Elle figure en bonne place dans le livre des 7 langages. Ce traité décrit la voie longue ou « voie humide » : les 12 étapes de la transmutation vers l’or. La gravure représente de façon très allégorique une des 12 étapes.
B valentin.jpg
Le symbole de l’ordre du Sablier symbolise le temps, le cycle et la recherche de soi.
Elle renvoie à certaines idées de la série

Dans le livre AZOTH, de B. Valentin, l’étoile à 7 branches représente les 7 planètes, associées à 7 divinités et à 7 métaux, le cycle se termine par Saturne, le dieu du temps.
C’est aussi le support d’un acronyme en 7 lettres : V.I.T.R.I.O.L. Ce qui veut dire :
Visita Interiora Terrae rectificandoque invenies occultum Lapidem,
(Visite les parties intérieures de la Terre et en te Rectifiant tu trouveras la Pierre cachée).
La pierre cachée est la pierre philosophale, la rectification est en fait une transformation de l’âme, un travail sur soi.
(NB le Vitriol est l’acide sulfurique, connu des alchimistes au XVI siècle. La coïncidence n’est pas fortuite).
Nous retrouvons dans la série :
  • - l’alliage des 7 métaux dans l’épisode 21,
    - la quête d’un mystère (la transmutation) qui est aussi la quête de soi, (« la recherche est aussi importante que la découverte »)
    - et bien évidemment la référence au temps. Le symbole de saturne est dessiné sous le sablier mèlé à celui de Jupiter.
    Pourquoi ? Hasard, fantaisie artistique ? ou réelle signification ? Je pense qu’il ne vaut mieux pas aller trop loin.[/size]
ordre sablier.jpg

Re: Athanaos, Zarès et Ambrosius : histoire d'une confrérie

par Ra Mu » 19 juin 2014, 13:30

Sur quelles bases sont partis les scénaristes ? 2/3
C'est un peu dense cela va vite paraitre lourd; j'ai donc fait plusieurs messages.

L’ordre du Sablier a été inventé de toute pièce pour les besoins de la série, au même titre que le Dragon à 6 griffes.
En revanche les illustrateurs et scénaristes ont mélangé des références provenant de 3 sociétés d’alchimistes réelles ou imaginaires.


1. Une société imaginaire : Le modèle des illuminati, tels que les a réinventé Dan Brown
Je parle bien de l’invention de Dan Brown dans son roman Anges et démons, pas des illuminati de Bavière créée au XVIII siècle pour répandre l’esprit des Lumières. Il s’agit d’une création à but romanesque, mais qui décrit assez bien les alchimistes du Sablier. Ils sont présentés comme une société secrète qui remonterait au XVI siècle et qui regrouperait des scientifiques dont le fameux Galilée. Réprimés par L’Eglise, ils se seraient ensuite infiltrés dans toutes les couches de la société, ainsi que dans d’autres sociétés secrètes ésotériques juives et musulmanes et même les Francs-Maçons.

2. Une société réelle : L’Académie des Lynx
Les sociétés savantes, ont bien réellement existées. Officielles ou non, elles ont surgit au XVII siècle avec l’éclosion de l’esprit scientifique et technique le la Renaissance.
Galilée, le vrai, fait ainsi partie de l’Académie des Lynx créée en 1603. On y rencontre des « astronomes, cartographes géologues et philosophes » mais aussi des poètes et des légistes. Le procès de Galilée en 1616 lui fut fatal car elle fut désertée par ses sociétaires. Bien que mal vue de l’Eglise en raison de son soutien à Galilée, elle n’a jamais fait l’objet de répressions sanglantes. Bien entendu on y pratique l’alchimie en parallèle avec d’autres recherches.
Pratiquer l’alchimie est courant à l’époque, en solo ou en société. Des moines bénédictins comme Basile Valentin, le médecin Michael Maier dont nous reparlerons, et des savants comme Newton s’adonnent à cette discipline. Tant qu’ils ne touchent pas au Dogme, l’Eglise les laisse en paix (vigilante et relative).

Cf : Ada Baccari. site officiel de la Nouvelle Académie des Lynx (voir sur un moteur de recherche : Academia dei lincei)
lincei.jpg
lincei.jpg (41.16 Kio) Vu 8708 fois
3. Une seconde société réelle : L’ordre des Rose-croix
Cette confrérie était une «secte» (ou une «société», chacun jugera, ce n’est pas mon propos ici), attestée par un manifeste en 1614. Elle aurait été surtout de nature philosophique. Ils utilisent l’Alchimie sur le plan strictement symbolique. Le «Grand Œuvre» n’est pas la transmutation vers l’Or mais une quête intérieure et un travail sur soi. (b)
«A la Renaissance, l'Europe recueille tout un héritage ésotérique venant de l'Antiquité. L'alchimie, la kabbale, l'astrologie et la magie connaissent un grand développement dont le Rosicrucianisme marque l'aboutissement au XVIIe siècle. Ce siècle est aussi en proie à une véritable crise morale. En effet, les progrès de la science ébranlent les fondements de l'Occident chrétien et la religion perd une partie de son autorité. Il s'ensuit un déchirement conduisant aux guerres de religions. Chacun se réfugie dans l'intégrisme et le fanatisme, et l'Europe est bientôt à feu et à sang. Certains se plaisent alors à rêver à une grande Réforme alliant ésotérisme, religion et science, pour amener l'humanité vers une ère de bonheur, de fraternité et de paix. Ces idées se cristallisent autour du mouvement rosicrucien, dont les Manifestes sont lus par tous les penseurs d'Europe.» (a)
Ainsi, ils comptent dans leurs rangs des alchimistes reconnus comme Michael Maier, allemand, secrétaire particulier et médecin personnel de l’Empereur Rodolphe II. Maier a compilé dès 1618 des traités alchimiques existants (du moins les plus lus et édités), en les enrichissant de gravures symboliques, à l’interprétation très hermétique.(c) Ce sont ces gravures que nous retrouverons dans la série et que je développe plus loin.
- Cet ordre alimente bien des fantasmes, car courent encore sur son compte des rumeurs de prise de complot à l’échelle mondiale en pratiquant l’infiltration dans les réseaux de pouvoir. On retrouve ces rumeurs de complot sous le nom de « Nouvel Ordre Mondial » (attention , cela n’a rien à voir avec la phrase de Hubert Védrine). Evidemment les rosicruciens apportent une autre version.


a : C. Rebisse : Rose-croix, histoire et mystère, 2003
b : cf : site officiel des Rose-Croix. J’ai pris les pages dites «historiques» sur des sujets peu controversés et des extraits facilement vérifiables ailleurs
c : Antoine FAIVRE, « MAIER MICHAEL - (1566-1622) », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 19 mai 2014.

Re: Athanaos, Zarès et Ambrosius : histoire d'une confrérie

par Ra Mu » 19 juin 2014, 13:08

Que savons-nous des alchimistes du Sablier ? 1/3
  • • Zarès est « membre d’une secte d’alchimiste » dont la couleur de tenue est « inspirée des évêques du Vatican»(1) (je dirais monacale : leur robe ressemble plus à l’habit des franciscains, qu’à la chasuble des évêques, et entre nous, les évêques portent la même couleur partout, mais passons..).
    • C’est une confrérie apparemment secrète, ou confidentielle. En effet personne ne la connaît, pas même Mendoza. (2)
    • Cet ordre de savants, à travers Zarès, semble avoir ses entrées aux plus hauts rangs de l’Etat espagnol, et la confiance de Charles Quint en prime (3).
    • Elle est une réunion de scientifique, comme l’Académie des Lynx dont faisait partie Galilée. Sa raison d’être est la pratique de l’alchimie, mais pas seulement. Ambrosius est également «astronome, cartographe, médecin, géologue, et philosophe » (4)
    • L’introduction de la série nous le présente comme une menace, car « prêts à tout pour mettre la main sur les secrets des cites d’or »5, dans une étrange mise en scène (image 1).
    • Leur emblème est un mélange de référence à la transmutation et au temps. Ambrosius dispose apparemment d’un livre sur le sujet (image2, localement modifiée pour mettre en valeur la couverture).(2)
1 : Interview de F. Lira, DVD collector saison 2).
2 : épisode 6.
3 : épisode 2
4 : épisode 5
5 : épisode 1
sablier copiepng.png

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