FANFIC - "Le passé de Tyrias" - courte fic
Re: FANFIC - "Le passé de Tyrias" - courte fic
Bon réclamé à corps et à cris par tant de monde (Atlanta), voici la suite.
Par contre, il n'est pas impossible que je fasse des corrections par la suite, vu que c'est une fic écrite en mode rapide (peu de relecture) et que, mine de rien, je finis toujours par revenir sur le métier.
Je salue au passage la nouvelle venue kidnappée (toujours Atlanta). Merci pour ce commentaire, ça fait chaud au coeur de lire un retour
Pour la forme, je te remercie, mais sache que cette fic est précisément peu fouillée, je suis infiniment plus pointilleuse avec mon travail de longue haleine "Au-delà des Mers" (autre fic lisible sur ce site).
Quant à ma fic sur les zombies ( si si !), c'est de la détente, sans prétention aucune !
Pour répondre à ta question rapport à l'insubordination de Calmèque, disons qu'il est dans ses jeunes années, et que la suite de l'histoire l'amènera petit à petit à plus de déférence. Mais cette courte fic m'est venue en m'interrogeant sur les raisons qui pourraient faire que Tyrias n'ait pas été aux côtés de son père à Apuchi... j'ai donc imaginé une trame l'expliquant et faire intervenir Calmèque me semblait amusant, histoire de boucler la boucle.
J'espère que ce petit chapitre, écrit hier, restera correcte à lire. Comme je vous l'ai dit, je corrigerai sûrement des choses, déjà qu'en me relisant (les chapitres précédents) je trouve des lourdeurs un peu partout. Mais bon, le mieux est l'ennemi du bien et puis, c'est pas comme si j'envoyais un manuscrit dans l'espoir d'être publiée MDR On est tout de même en mode détente absolue par ici !
Par contre, il n'est pas impossible que je fasse des corrections par la suite, vu que c'est une fic écrite en mode rapide (peu de relecture) et que, mine de rien, je finis toujours par revenir sur le métier.
Je salue au passage la nouvelle venue kidnappée (toujours Atlanta). Merci pour ce commentaire, ça fait chaud au coeur de lire un retour
Pour la forme, je te remercie, mais sache que cette fic est précisément peu fouillée, je suis infiniment plus pointilleuse avec mon travail de longue haleine "Au-delà des Mers" (autre fic lisible sur ce site).
Quant à ma fic sur les zombies ( si si !), c'est de la détente, sans prétention aucune !
Pour répondre à ta question rapport à l'insubordination de Calmèque, disons qu'il est dans ses jeunes années, et que la suite de l'histoire l'amènera petit à petit à plus de déférence. Mais cette courte fic m'est venue en m'interrogeant sur les raisons qui pourraient faire que Tyrias n'ait pas été aux côtés de son père à Apuchi... j'ai donc imaginé une trame l'expliquant et faire intervenir Calmèque me semblait amusant, histoire de boucler la boucle.
J'espère que ce petit chapitre, écrit hier, restera correcte à lire. Comme je vous l'ai dit, je corrigerai sûrement des choses, déjà qu'en me relisant (les chapitres précédents) je trouve des lourdeurs un peu partout. Mais bon, le mieux est l'ennemi du bien et puis, c'est pas comme si j'envoyais un manuscrit dans l'espoir d'être publiée MDR On est tout de même en mode détente absolue par ici !
Modifié en dernier par Anza le 12 déc. 2021, 16:19, modifié 1 fois.
Fane absolue de la 1ère saison, certes imparfaite, mais avec tant de qualités qu'on peut lui passer beaucoup de choses !
Perso préféré : Calmèque, cherchez pas, mon psy a jeté l'éponge ! MDR
MY FIC : https://tinyurl.com/4we7z2j7
Perso préféré : Calmèque, cherchez pas, mon psy a jeté l'éponge ! MDR
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Re: FANFIC - "Le passé de Tyrias" - courte fic
Deux heure plus tard, ils arpentaient une zone délimitée dans un périmètre très restreint autour de la caserne de Tiennsy, officiellement pour vérifier qu’aucun espion müen ne s’était faufilé jusqu’à eux, en réalité, c’était juste une punition, rien de plus. Cette ronde était aussi ennuyeuse qu’inutile et les quatre jeunes hommes traînaient les pieds. Heureusement, Biscotte avait emmené de quoi se détendre. Dans ce décor nocturne, aux nuances bordeaux, on discernait l’extrémité incandescente d’un pétard qui passait de main en main.
– Putain ! s’exclama Pop-Up en passant le joint à Tyrias, il est fort !
Ce dernier, peu habitué à consommer ce genre de choses, hésita avant de le porter à ses lèvres et de tirer dessus avec prudence.
– Ouais, fit Biscotte d’une voix blasée, j’ai rajouté quelques poils de cul pour le goût.
Tyrias se figea.
Le Caporal lui prit des doigts et le gratifia d’une petite tape dans le dos.
– Il plaisante… enfin, j’espère.
Et il prit une profonde bouffée à son tour.
– Oh merde ! admit Calmèque. Mais qu’est-ce que t’as mis là-dedans ?
Biscotte se saisit de son œuvre et inspira profondément.
– Vous trouvez ? Moi ça me fait plus rien…
– Normal, consentit Pop-Up, t’en as tellement fumé.
– C’est thérapeutique ! se défendit le pourvoyeur de détente. C’est pour la douleur de mes fractures !
– Ouais, ouais, bah fait tourner le médoc, réclama Pop-Up. Moi j’ai mal à l’âme.
– Vous croyez qu’on va s’en sortir ? s’inquiéta soudain Tyrias qui avait beaucoup de mal à se détendre malgré l’herbe.
– Essaye de pas y penser Roméo, lui conseilla Pop-Up.
Ce dernier, devait avoir été métissé avec des nomades du continent de l’Est parce qu’il en avait gardé les particularités physiques : yeux légèrement bridés, iris presque noirs et cheveux lisses et très foncés. Il n’était pas le seul, deux siècles plus tôt, certains ressortissants de ces peuplades avaient commencé à débarquer en Atlantide par la mer et avaient fini par se mêler à la population, apportant leurs caractéristiques au brassage génétique de l’immense continent.
Mathias Alby, alias Biscotte, avait quant à lui un physique assez passe partout, au premier abord : de taille moyenne, cheveux châtains tirant sur l’auburn, coupés très courts, yeux marrons assez grands toujours rieurs, petit nez, teint clair et de stature fine. Ni beau ni laid, mais dont émanait un charme indéfinissable. Il faisait partie de ces gens irrésistiblement attirants sans qu’on ne sache pourquoi. Et tout comme les gens de son espèce, il n’avait pas l’air d’avoir conscience de ce charme insolent.
Tyrias regardait le sol, cette maudite inquiétude mélangée de culpabilité ne cessait de le ronger et lui donnait un air penaud. Le Caporal le prit en pitié.
– Si tu veux, je te tire dans la jambe par accident, pas mortel mais pas joli, et… tu rentres chez toi, dès demain.
Le jeune homme sursauta.
– Hein ?
Le surnommé Mitard le dévisageait avec une expression étrange, comme s’il cherchait à découvrir ce qu’il cachait, comme s’il avait deviné qu’il mentait. Son regard lui fit penser à son père, inquisiteur. Tyrias avala sa salive bruyamment.
– Non, non ! C’est juste que j’ai toujours vécu les combats depuis un cockpit et que j’ai pas l’habitude de l’infanterie. Je suis nerveux.
– C’est sûre que vus de haut, les combats sont plus petits, admit le Caporal avec un petit sourire indéfinissable.
Tyrias se demanda si ce Calmèque savait quelque chose ou si c’était lui qui devenait parano à cause de la fumette. « Vus d’en haut », c’était rapport au fait qu’il était pilote ou… son rang ? Tyrias sentit son sang déserter son visage. Il faudrait qu’il soit très prudent et qu’il ne touche plus à ce joint chargé comme un sherpa.
Et c’est là qu’il vomit. Ca n’avait pas prévenu et c’était sorti d’un coup, le surprenant autant que les trois autres.
– Ca va, mec ? s’émut Pop-Up.
Encore plié en deux, le jeune homme grogna, confus et gêné.
– C’est rien, c’est le joint, justifia-t-il, j’ai pas l’habitude.
Dès la première heure, le lendemain, les différentes unités reçurent les positions qui seraient les leurs durant la bataille. Et quand le Caporal en prit connaissance, il fronça se petits sourcils blonds un long moment. Ils avaient été positionnés en appui, très en retrait de la ligne de front, dans une zone aux risques pratiquement inexistants, LA planque dont tout le monde rêvait. Alors que d’habitude son unité montait en première ligne, dans la fureur des combats. C’était quoi ce bordel ?
Evidement, il n’allait pas s’en plaindre, il n’avait aucune velléité suicidaire, mais toute cette histoire était louche. Aussi, une heure plus tard, força-t-il le passage pour avoir une entrevue avec le Commandant Bathoral (le balafré). Il fallait qu’il en ait le cœur net.
En le voyant entrer dans son bureau, l’officier soupira.
– Faites vite, Calmèque, j’ai du travail.
– Je voudrais savoir aux côtés de qui je vais me battre, Commandant.
– Vous avez reçu vos positions, si je ne m’abuse !
– Oui Commandant et justement. D’habitude, avec mon unité, on nous colle dans la pire mouise qui existe et là, c’est tout juste si on nous file pas une permission.
– Vous préférez l’ancien régime ?
Le jeune Caporal ne se démonta pas et vrilla son regard sans l’œil unique du Commandant de la garnison.
– C’est qui ce gus ?
– De qui parlez-vous ? demanda l’officier chevronné d’une voix détachée.
– Je vous en prie, Commandant, ne soyez pas insultant.
Un silence prit la petite pièce d’assaut, insinuant un singulier malaise entre les deux hommes.
Bathoral pesait le pour et le contre, se demandant ce qu’il devait lâcher ou non à ce jeune emmerdeur. Il avait choisi de mettre le fils du général Menator dans son unité parce que, malgré son insolence et son insubordination récurrente, ce petit con était aussi un de ses meilleurs éléments. Ca faisait presque cinq ans qu’il était là et dans une garnison où la durée de vie n’excédait pas deux ans, ça méritait d’être salué. Du coup, il espérait que l’excellent sens du combat et de la stratégie qui coulait dans les veines du jeune officier, sauverait la vie de Tyrias. Tout le monde le savait à Tiennsy, si la « 11 » revenait toujours au complet, ce n’était pas que de la chance…
Le Commandant se racla le fond de la gorge sans élégance et posa ses mains en triangle sur son bureau, tapotant le meuble de son majeur droit, indécis.
– Je suis désolé, Caporal, je ne peux pas vous le dire, lâcha-t-il finalement, c’est secret défense.
Le vieux briscard vit le jeune officier serrer les dents. Il savait précisément ce que Calmèque devait ressentir. Il avait vécu cette frustration des dizaines de fois au début de sa carrière. Quand on est peu gradé, on a tendance à n’avoir droit qu’à des informations lacunaires. On nous en dit trop que pour ne pas être turlupiné mais pas assez pour comprendre. Bathoral compatissait sincèrement, mais il ne pouvait pas vendre la mèche. Par contre, il pouvait motiver son subalterne pour qu’il mène sa tâche plus facilement à bien sans poser de question.
– J’ai néanmoins une proposition à vous faire, ajouta-t-il donc au bout d’un moment.
Une expression de surprise mêlée de lassitude se peignit dans les prunelles azures du petit Caporal.
– Si vous me ramenez Tyrias Menkine en vie, je vous fais Sergent.
Calmèque croisa ses bras sur sa poitrine et pris un air de conspirateur.
– Ha carrément ?
– Je me suis laissé dire, continua le Commandant, que Shikoun vous menait la vie dure, alors si vous avez le même grade que lui, il ne pourra plus vous emmerder, conclut-t-il.
Le jeune officier prit une mine faussement impressionné.
– La bonne vieille méthode de la carotte, remarqua-t-il. Pourquoi j’ai la désagréable sensation de me la prendre dans le cul ?
Un long soupir émergea des entrailles de Bathoral, le franc parlé du jeune Caporal l’amusait plus qu’autre chose, mais il se devait de ne pas trop le laisser paraître.
– Ramenez-le moi vivant, Calmèque, et maintenant, sortez de mon bureau ou je vous colle au trou !
Les yeux du Caporal s’étrécirent et il étira ses lèvres en une petite moue songeuse.
– Très bien… vivant, à vos ordres !
Et il tourna les talons après avoir salué son supérieur.
– Putain ! s’exclama Pop-Up en passant le joint à Tyrias, il est fort !
Ce dernier, peu habitué à consommer ce genre de choses, hésita avant de le porter à ses lèvres et de tirer dessus avec prudence.
– Ouais, fit Biscotte d’une voix blasée, j’ai rajouté quelques poils de cul pour le goût.
Tyrias se figea.
Le Caporal lui prit des doigts et le gratifia d’une petite tape dans le dos.
– Il plaisante… enfin, j’espère.
Et il prit une profonde bouffée à son tour.
– Oh merde ! admit Calmèque. Mais qu’est-ce que t’as mis là-dedans ?
Biscotte se saisit de son œuvre et inspira profondément.
– Vous trouvez ? Moi ça me fait plus rien…
– Normal, consentit Pop-Up, t’en as tellement fumé.
– C’est thérapeutique ! se défendit le pourvoyeur de détente. C’est pour la douleur de mes fractures !
– Ouais, ouais, bah fait tourner le médoc, réclama Pop-Up. Moi j’ai mal à l’âme.
– Vous croyez qu’on va s’en sortir ? s’inquiéta soudain Tyrias qui avait beaucoup de mal à se détendre malgré l’herbe.
– Essaye de pas y penser Roméo, lui conseilla Pop-Up.
Ce dernier, devait avoir été métissé avec des nomades du continent de l’Est parce qu’il en avait gardé les particularités physiques : yeux légèrement bridés, iris presque noirs et cheveux lisses et très foncés. Il n’était pas le seul, deux siècles plus tôt, certains ressortissants de ces peuplades avaient commencé à débarquer en Atlantide par la mer et avaient fini par se mêler à la population, apportant leurs caractéristiques au brassage génétique de l’immense continent.
Mathias Alby, alias Biscotte, avait quant à lui un physique assez passe partout, au premier abord : de taille moyenne, cheveux châtains tirant sur l’auburn, coupés très courts, yeux marrons assez grands toujours rieurs, petit nez, teint clair et de stature fine. Ni beau ni laid, mais dont émanait un charme indéfinissable. Il faisait partie de ces gens irrésistiblement attirants sans qu’on ne sache pourquoi. Et tout comme les gens de son espèce, il n’avait pas l’air d’avoir conscience de ce charme insolent.
Tyrias regardait le sol, cette maudite inquiétude mélangée de culpabilité ne cessait de le ronger et lui donnait un air penaud. Le Caporal le prit en pitié.
– Si tu veux, je te tire dans la jambe par accident, pas mortel mais pas joli, et… tu rentres chez toi, dès demain.
Le jeune homme sursauta.
– Hein ?
Le surnommé Mitard le dévisageait avec une expression étrange, comme s’il cherchait à découvrir ce qu’il cachait, comme s’il avait deviné qu’il mentait. Son regard lui fit penser à son père, inquisiteur. Tyrias avala sa salive bruyamment.
– Non, non ! C’est juste que j’ai toujours vécu les combats depuis un cockpit et que j’ai pas l’habitude de l’infanterie. Je suis nerveux.
– C’est sûre que vus de haut, les combats sont plus petits, admit le Caporal avec un petit sourire indéfinissable.
Tyrias se demanda si ce Calmèque savait quelque chose ou si c’était lui qui devenait parano à cause de la fumette. « Vus d’en haut », c’était rapport au fait qu’il était pilote ou… son rang ? Tyrias sentit son sang déserter son visage. Il faudrait qu’il soit très prudent et qu’il ne touche plus à ce joint chargé comme un sherpa.
Et c’est là qu’il vomit. Ca n’avait pas prévenu et c’était sorti d’un coup, le surprenant autant que les trois autres.
– Ca va, mec ? s’émut Pop-Up.
Encore plié en deux, le jeune homme grogna, confus et gêné.
– C’est rien, c’est le joint, justifia-t-il, j’ai pas l’habitude.
Dès la première heure, le lendemain, les différentes unités reçurent les positions qui seraient les leurs durant la bataille. Et quand le Caporal en prit connaissance, il fronça se petits sourcils blonds un long moment. Ils avaient été positionnés en appui, très en retrait de la ligne de front, dans une zone aux risques pratiquement inexistants, LA planque dont tout le monde rêvait. Alors que d’habitude son unité montait en première ligne, dans la fureur des combats. C’était quoi ce bordel ?
Evidement, il n’allait pas s’en plaindre, il n’avait aucune velléité suicidaire, mais toute cette histoire était louche. Aussi, une heure plus tard, força-t-il le passage pour avoir une entrevue avec le Commandant Bathoral (le balafré). Il fallait qu’il en ait le cœur net.
En le voyant entrer dans son bureau, l’officier soupira.
– Faites vite, Calmèque, j’ai du travail.
– Je voudrais savoir aux côtés de qui je vais me battre, Commandant.
– Vous avez reçu vos positions, si je ne m’abuse !
– Oui Commandant et justement. D’habitude, avec mon unité, on nous colle dans la pire mouise qui existe et là, c’est tout juste si on nous file pas une permission.
– Vous préférez l’ancien régime ?
Le jeune Caporal ne se démonta pas et vrilla son regard sans l’œil unique du Commandant de la garnison.
– C’est qui ce gus ?
– De qui parlez-vous ? demanda l’officier chevronné d’une voix détachée.
– Je vous en prie, Commandant, ne soyez pas insultant.
Un silence prit la petite pièce d’assaut, insinuant un singulier malaise entre les deux hommes.
Bathoral pesait le pour et le contre, se demandant ce qu’il devait lâcher ou non à ce jeune emmerdeur. Il avait choisi de mettre le fils du général Menator dans son unité parce que, malgré son insolence et son insubordination récurrente, ce petit con était aussi un de ses meilleurs éléments. Ca faisait presque cinq ans qu’il était là et dans une garnison où la durée de vie n’excédait pas deux ans, ça méritait d’être salué. Du coup, il espérait que l’excellent sens du combat et de la stratégie qui coulait dans les veines du jeune officier, sauverait la vie de Tyrias. Tout le monde le savait à Tiennsy, si la « 11 » revenait toujours au complet, ce n’était pas que de la chance…
Le Commandant se racla le fond de la gorge sans élégance et posa ses mains en triangle sur son bureau, tapotant le meuble de son majeur droit, indécis.
– Je suis désolé, Caporal, je ne peux pas vous le dire, lâcha-t-il finalement, c’est secret défense.
Le vieux briscard vit le jeune officier serrer les dents. Il savait précisément ce que Calmèque devait ressentir. Il avait vécu cette frustration des dizaines de fois au début de sa carrière. Quand on est peu gradé, on a tendance à n’avoir droit qu’à des informations lacunaires. On nous en dit trop que pour ne pas être turlupiné mais pas assez pour comprendre. Bathoral compatissait sincèrement, mais il ne pouvait pas vendre la mèche. Par contre, il pouvait motiver son subalterne pour qu’il mène sa tâche plus facilement à bien sans poser de question.
– J’ai néanmoins une proposition à vous faire, ajouta-t-il donc au bout d’un moment.
Une expression de surprise mêlée de lassitude se peignit dans les prunelles azures du petit Caporal.
– Si vous me ramenez Tyrias Menkine en vie, je vous fais Sergent.
Calmèque croisa ses bras sur sa poitrine et pris un air de conspirateur.
– Ha carrément ?
– Je me suis laissé dire, continua le Commandant, que Shikoun vous menait la vie dure, alors si vous avez le même grade que lui, il ne pourra plus vous emmerder, conclut-t-il.
Le jeune officier prit une mine faussement impressionné.
– La bonne vieille méthode de la carotte, remarqua-t-il. Pourquoi j’ai la désagréable sensation de me la prendre dans le cul ?
Un long soupir émergea des entrailles de Bathoral, le franc parlé du jeune Caporal l’amusait plus qu’autre chose, mais il se devait de ne pas trop le laisser paraître.
– Ramenez-le moi vivant, Calmèque, et maintenant, sortez de mon bureau ou je vous colle au trou !
Les yeux du Caporal s’étrécirent et il étira ses lèvres en une petite moue songeuse.
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Modifié en dernier par Anza le 12 déc. 2021, 15:07, modifié 1 fois.
Fane absolue de la 1ère saison, certes imparfaite, mais avec tant de qualités qu'on peut lui passer beaucoup de choses !
Perso préféré : Calmèque, cherchez pas, mon psy a jeté l'éponge ! MDR
MY FIC : https://tinyurl.com/4we7z2j7
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Re: FANFIC - "Le passé de Tyrias" - courte fic
J't'l'dis! Tous des camés!
Mais???
Nous sommes de retour au Tibet. Ceci explique peut-être la présence de Cartedor, l'Olmèque congelé dans la saison 2.
Je ne te le fais pas dire!
Afin d'assaisonner les poils pour le pétard.
Ça promet pour la suite!
: AH! Comme on se retrouve!
: Ma première leçon ne t'a pas SUFFIT?
: Cette fois, tu ne t'en sortiras pas si FACILEMENT!
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Re: FANFIC - "Le passé de Tyrias" - courte fic
a bah j'vais finir par devenir indispensableAnza a écrit : ↑12 déc. 2021, 13:59 Bon réclamé à corps et à cris par tant de monde (Atlanta), voici la suite.
Par contre, il n'est pas impossible que je fasse des corrections par la suite, vu que c'est une fic écrite en mode rapide (peu de relecture) et que, mine de rien, je finis toujours par revenir sur le métier.
Je salue au passage la nouvelle venue kidnappée (toujours Atlanta). Merci pour ce commentaire, ça fait chaud au coeur de lire un retour
Pour la forme, je te remercie, mais sache que cette fic est précisément peu fouillée, je suis infiniment plus pointilleuse avec mon travail de longue haleine "Au-delà des Mers" (autre fic lisible sur ce site).
Quant à ma fic sur les zombies ( si si !), c'est de la détente, c'est prétention aucune !
*se fait poignarder par calmèque*
*meurt*
*ah finalement, j'était pas indispensable
Man sieht nur mit dem Herzen gut. Das Wesentliche ist für die Augen unsichtbar Le petit prince, le renard
Il n'est pas venu le jour où une femme me donnera des ordres !
Et bien si justement ! Il faut une première à tout !
Tyrias
Il n'est pas venu le jour où une femme me donnera des ordres !
Et bien si justement ! Il faut une première à tout !
Tyrias
Re: FANFIC - "Le passé de Tyrias" - courte fic
Tu exagères
Et puis, il faut que je jeunesse se fasse, se passe et se tasse...
Excellent !!!
Et un bouquet garni ! Un !
Tu confonds pétard et pot au feu, non ?
Fane absolue de la 1ère saison, certes imparfaite, mais avec tant de qualités qu'on peut lui passer beaucoup de choses !
Perso préféré : Calmèque, cherchez pas, mon psy a jeté l'éponge ! MDR
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Re: FANFIC - "Le passé de Tyrias" - courte fic
C'est pas faux!
: AH! Comme on se retrouve!
: Ma première leçon ne t'a pas SUFFIT?
: Cette fois, tu ne t'en sortiras pas si FACILEMENT!
: Ma première leçon ne t'a pas SUFFIT?
: Cette fois, tu ne t'en sortiras pas si FACILEMENT!
Re: FANFIC - "Le passé de Tyrias" - courte fic
Désolée Atlanta, mais je n'ai rien compris
Et sinon ?
Un commentaire sur le chapitre en lui-même ?
Fane absolue de la 1ère saison, certes imparfaite, mais avec tant de qualités qu'on peut lui passer beaucoup de choses !
Perso préféré : Calmèque, cherchez pas, mon psy a jeté l'éponge ! MDR
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Re: FANFIC - "Le passé de Tyrias" - courte fic
Attends me dis pas que... J'ai oulié de commenté le chap' ????
Bah superextramagnifiquabulus. J'adore les semis révélations qu'a calmèque
M'enfin, ya des jeunes sur ce site !!!
ah ouais, tactique encore utilisée des millénaire plus tard durant la grande guerre. Mais not' tyrias sans jambe, ça va pas le faire !Anza a écrit : ↑12 déc. 2021, 14:08
Tyrias regardait le sol, cette maudite inquiétude mélangée de culpabilité ne cessait de le ronger et lui donnait un air penaud. Le Caporal le prit en pitié.
– Si tu veux, je te tire dans la jambe par accident, pas mortel mais pas joli, et… tu rentres chez toi, dès demain.
Le jeune homme sursauta.
– Hein ?
Anza a écrit : ↑12 déc. 2021, 14:08 – C’est qui ce gus ?
– De qui parlez-vous ? demanda l’officier chevronné d’une voix détachée.
– Je vous en prie, Commandant, ne soyez pas insultant.
Un silence prit la petite pièce d’assaut, insinuant un singulier malaise entre les deux hommes.
Bathoral pesait le pour et le contre, se demandant ce qu’il devait lâcher ou non à ce jeune emmerdeur. Il avait choisi de mettre le fils du général Menator dans son unité parce que, malgré son insolence et son insubordination récurrente, ce petit con était aussi un de ses meilleurs éléments. Ca faisait presque cinq ans qu’il était là et dans une garnison où la durée de vie n’excédait pas deux ans, ça méritait d’être salué. Du coup, il espérait que l’excellent sens du combat et de la stratégie qui coulait dans les veines du jeune officier, sauverait la vie de Tyrias. Tout le monde le savait à Tiennsy, si la « 11 » revenait toujours au complet, ce n’était pas que de la chance…
Man sieht nur mit dem Herzen gut. Das Wesentliche ist für die Augen unsichtbar Le petit prince, le renard
Il n'est pas venu le jour où une femme me donnera des ordres !
Et bien si justement ! Il faut une première à tout !
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Re: FANFIC - "Le passé de Tyrias" - courte fic
Oui. Et ne fais pas l'innocente, toi qui a tant insisté (pas que je t'en tienne rigueur, cependant ! ) pour que je ramène mes fesses sur place.Atlanta a écrit : ↑12 déc. 2021, 08:33On parle de mwa ou je me trompe ?Solaris1674 a écrit : ↑12 déc. 2021, 02:10 Je suis nouvelle ici après avoir été kidnappée et traînée en ces lieux mystérieux par une utilisatrice assidue (qui se reconnaîtra d'ailleurs très bien :p) qui m'a cordialement invitée à venir par ici pour lire cette fanfiction.
A tout les autres : Je réaffirme mes propos, j'ai été kidnappée !!!
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Re: FANFIC - "Le passé de Tyrias" - courte fic
Moi ? Oui ? Ah non, jade énergiaSolaris1674 a écrit : ↑08 janv. 2022, 02:27Oui. Et ne fais pas l'innocente, toi qui a tant insisté (pas que je t'en tienne rigueur, cependant ! ) pour que je ramène mes fesses sur place.Atlanta a écrit : ↑12 déc. 2021, 08:33On parle de mwa ou je me trompe ?Solaris1674 a écrit : ↑12 déc. 2021, 02:10 Je suis nouvelle ici après avoir été kidnappée et traînée en ces lieux mystérieux par une utilisatrice assidue (qui se reconnaîtra d'ailleurs très bien :p) qui m'a cordialement invitée à venir par ici pour lire cette fanfiction.
A tout les autres : Je réaffirme mes propos, j'ai été kidnappée !!!
*s'enfui en vitesse pour éviter que Ra Mu l'emprisonne pour kidnapping*
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Il n'est pas venu le jour où une femme me donnera des ordres !
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